vendredi 31 août 2012

La devinette beauté : mais quel est donc ce beauty objet non identifié ?

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas fait une devinette beauté. Il faut dire que vous êtes vraiment trop calées et que vous me résolviez l’énigme en moins de deux. Mais aujourd’hui, je me sens d’humeur. Et puis surtout, j’étais tellement perplexe en recevant cette « chose », me demandant ce que ça pouvait bien être, que je voulais voir si ça vous le faisait aussi.

Alors qu’est ce qui se cache derrière ce truc orange un peu bizarre. Certaines reconnaîtront peut-être tout de suite l’objet mais cette fois, je suis certaine que je vais coller la plupart d’entre vous. Oui, cette fois, c’est sûr, je vous aurais !

Allez je vous laisse la soirée et la nuit (apparemment, elle porte conseil) pour essayer deviner. Good luck !

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jeudi 30 août 2012

La Créaline de Bioderma m’a-t-elle réconciliée avec l’eau micellaire ?

Hier, Hélène de Mon blog de fille écrivait un article sur l’eau micellaire qui aurait pu, à quelques détails près, être écrit par moi. Et moi qui comptais justement vous faire un papier sur le sujet, je me suis dis à quoi bon. Tout était dit… ou presque. Il manquait ma petite voix, forcément. Donc je me suis dit « what the hell, allons-y quand même ».

C’est que moi aussi j’ai des idées arrêtées sur le démaquillage. Je suis itou une fan inconditionnelle de l’huile, mais pour moi c’est plutôt DHC, et je déteste le duo lait lotion, si fastidieux pour la paresseuse que je suis. Et jusqu’ici, je ne te parlais même pas de l’eau micellaire (ou alors pour t’en dire du mal). On avait beau me dire que c’était ce qui permettait de démaquiller le plus rapidement, qu’en un coton le tour était joué et que c’était le produit parfait pour les paresseuses, j’étais un peu comme Anne, ma sœur Anne. Je ne voyais rien venir.

Sur moi, l’eau micellaire était d’une inefficacité totale. Je ne comptais plus les cotons qu’il me fallait pour venir à bout de mon fond de teint (à vrai dire au bout d’un millier, mon coton était toujours semi jaune et je l’avoue, c’est mal, mais je finissais par me lasser et abandonner, passant directement à l’application de la crème). Et ne me lance même pas sur les yeux, là encore nada. L’eau micellaire était bien incapable d’ôter ne serait-ce qu’un chouïa des trois tonnes de fard que je m’appliquais dessus, sans parler du mascara. Au final, je ne l’utilisais que quand j’étais très peu maquillée du teint et avait juste un trait de liner, et rien que pour enfin me débarrasser du flacon.

Alors forcément quand les copines me vantaient ce mode de démaquillage, j’exprimais courtoisement mon désaccord et mon incompréhension : « what the fuck, pourquoi ça marche pas sur moi ! » « Mais ça démaquille absolument pas les yeux, ce bullshit ». J’étais pour la formation d’un syndicat pour enfin casser cette légende urbaine comme quoi c’était la meilleure méthode de démaquillage (vive l’huile !). Et c’est là qu’on me rétorquait : « mais c’est parce que t’utilises une eau micellaire classique ! La seule qui marche, même sur les yeux, c’est la Créaline H2O de Bioderma ». Qui a donc de nombreux adeptes dans la beauty sphère. Au bout de la 100 è fois qu’on m’assénait cette information dans la face, je me suis dit qu’il était temps de tester la chose.

Quand je pars en vacances chez papa/maman, en général, je n’ai pas accès à la salle de bains le soir (parce que tu comprends, officiellement, je suis au lit à 23 h et non ce n’était pas moi à 4 h du matin, c’est le fantôme). Donc il me faut un démaquillant qui ne nécessite pas d’eau. Jusqu’ici, par désespoir, j’utilisais des lingettes. Mais là, je peux plus. Et cette année, mon cerveau a enfin fait eurêka : et si j’emmenais tout simplement la Créaline. Of course ! Allez hop, dans la valise !

Alors, allait-elle réussir à me faire changer d’avis sur les solutions micellaires ? Pour être honnête, lors de mes utilisations vacancières, elle n’a fait que confirmer ce que je pensais. Désolée mais sur moi il me fallait minimum 5 cotons pour le teint. Là, encore, je ne parle pas des yeux que je n’ai pas touchés. Je me suis dit que si on ramait autant pour le teint, c’était même pas la peine d’attaquer le regard. Et pourtant, je n’utilisais qu’une BB Cream. Rien comparé aux trois couches de maquillage (base/BB Cream/fond de teint) que je mets en général. En plus, à la fin, le coton n’était pas tout à fait blanc. Mais tous ces passages de coton, ma peau en avait marre et commençait à s’irriter (et à être irritée). Ca ne tiraillait pas mais presque. Non, décidément pas pour moi.

Mais depuis que je suis rentrée, la ligne a un peu bougé. Difficile à expliquer mais il me faut désormais moins de cotons (3 pour arriver au blanc). Peut-être parce que mes journées sont plus longues. En vacances, je ne me maquillais que vers 14 h (voire bien après). Là, ma BB Crème est sur mon visage depuis 8 h du matin quand je la retire vers 1 h (toujours du matin mais celui d’après). Elle a eu le temps de se faire un peu la malle. Mais tout de même, il y a une évolution. Autre bonne surprise : pour que mon article soit complet, je me suis dit qu’il fallait quand même que je tente les yeux, juste pour savoir quoi vous dire. Eh bien cette fois ça marche ! Franchement, ça m’a bluffé, je n’y croyais pas du tout.

J’ai essayé une première fois avec un maquillage léger, impec’, puis le lendemain avec des fards très pigmentés et là encore tout est parti. Elle a même fait son affaire de mon mascara qui est pourtant difficile à démaquiller, même mon bi-phasé a un peu de mal. Et pourtant, elle en est venue à bout et le lendemain pas de petite trace noire sous l’œil (quand le soir tu crois qu’il n’y a plus rien donc tu rends les cotons mais qu’en fait non, t’avais pas fini). J’ai vraiment été agréablement surprise. Après, je n’ai toujours pas résolu la question du rinçage. Doit-on ou non la rincer ? Le packaging dit que non, certains spécialistes aussi (parce que les micelles, ces aimants qui attirent les impuretés, restent sur le coton et ne se déposent pas sur la peau). Mais d’autres disent que oui. Difficile de s’y retrouver. Dans le doute, je pschittais de l’eau thermale après puis tamponnais mon visage avec une serviette avant d’appliquer ma crème.

Tout ça pour dire que les copines n’avaient pas tout à fait tort sur la Créaline de Bioderma. Moi qui pensais donner le flacon à une amie qui est accro après le test, je pense que je vais le garder pour les jours où je n’aurais pas envie de me lancer dans le démaquillage à l’eau. Mais malgré cette relative bonne surprise, je campe sur mes positions : pour moi, l’eau micellaire n’est pas la meilleure méthode de démaquillage. Et surtout, elle ne convient pas aux filles qui se maquillent beaucoup. Certes, les filles lambdas qui se maquillent de façon classique (c’est-à-dire à peine) sont toutes propres après un ou deux cotons. Mais les beauty addicts comme moi qui en mettent des tonnes devront en laisser un bon lot sur le carreau. Et au final, ce n’est pas si rapide que ça. Je mets moins longtemps à me démaquiller à l’huile qu’à l’eau micellaire. Et surtout après, je me sens beaucoup plus propre (j’ai besoin de l’eau pour me sentir parfaitement démaquillée).

Et il n’y a pas que les cotons qui partent vite, l’eau descend aussi rapidement dans le flacon, forcément. J’en suis déjà à la moitié pour environ 10 démaquillages. Je pense qu’il va me faire un mois, pas plus. C’est comme le lait. Chez moi, ça descend hyper vite. Alors qu’une huile DHC doit bien me durer six mois. Ah, elle a tout bon l’huile ! Et qu’on arrête de répandre de nouvelles légendes urbaines : non l’huile n’est pas comédogène et oui les peaux grasses peuvent en utiliser, certains disent que c’est même recommandé. Il suffit de choisir la bonne : moi je dis non aux huiles minérales et oui aux huiles végétales pures. M’enfin, j’ai bien conscience que la routine démaquillage dépend de notre type de peau mais aussi de nos goûts, nos habitudes et de la gestuelle que l’on préfère.

(Fuck, qu'il est long ce post, il doit y en avoir quelques unes qui ont déserté avant)

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mercredi 29 août 2012

Miss maladroite a encore frappé : RIP petite merveille Yves Saint Laurent

Franchement, ma maladresse me donne parfois envie de m’auto-flageller. Je n’ai pas de fouet sous la main, c’est ce qui me sauve. Comme vous le savez désormais, je suis la fille cachée de Gaston Lagaffe. Passe encore que j’ai deux mains gauches si elles ne s’entêtaient pas à s’acharner sur mes produits de beauté. Apparemment, elles n’ont pas la fibre coquette. Ce qui m’a notamment coûté plusieurs fards à paupières, tombés dans les toilettes. Déjà, lorsque mon fard à paupières préféré de tous les temps, le Flipside d’Urban Decay, a fait le grand plongeon, ça a été dur. J’ai mis du temps à m’en remettre. Mais voilà que Gastonne ne sévit plus uniquement dans les toilettes. Elle est partout. Et surtout elle s’attaque au peu de maquillage Yves Saint Laurent en ma possession. Horreur !

Il y a longtemps, je t’avais déjà dis que j’adorais le maquillage Yves Saint Laurent. Dans toutes les marques de luxe, c’est mon préféré. Bien pigmenté avec des packagings ultra chic. De la qualité en somme. Du moins du temps où je recevais les nouveautés. Car oui, fût un temps, très lointain, les nouveautés Saint Laurent venaient jusqu’à moi. C’était la belle vie. Depuis, j’en ai gardé quelques précieux reliquats. Avant le blog, j’étais moins addict et je ne testais pas autant en série, j’attendais d’avoir fini un produit avant d’ouvrir son équivalent. Qui a besoin de deux rouges à lèvres roses ouverts en même temps ? Oui, je te l’accorde, il me manquait une case à l’époque.

Tout ça pour te dire qu’avant les vacances, ayant fini de tester les nouveautés estivales et considérant qu’il était encore tôt pour attaquer celles de l’automne, je suis allée voir s’il n’y avait pas quelque chose à me mettre sous la dent dans mon tiroir magique. Et j’y ai trouvé un Gloss Volupté Yves Saint Laurent, pas encore ouvert, pas encore testé (en fait deux, mais pour l’histoire on se concentrera sur celui-ci). Ces gloss sont sortis il y a des années (je dirais plus de 4) mais je crois qu’ils existent encore (avec peut-être une formule un chouïa remaniée et seulement en 2 couleurs j’ai l’impression, en tout cas sur le site de la marque).

Ce sont des gloss en stick qui finalement je trouve n’ont presque de gloss que le nom. Tu sais que je déteste le gloss, je ne trouve pas ça agréable à porter, je le sens sur les lèvres, ça m’horripile. Et puis surtout, ça colle à tout, c’est insupportable. Quand on a les cheveux longs et baladeurs comme moi, c’est pas possible. Mais aucun de ces désagréments ici puisque ce gloss se présente sous forme de bâton, avec un raisin et non pas un embout qui pioche dans la texture. Ce qui fait que tu obtiens la brillance d’un gloss mais le geste est celui d’un rouge à lèvres. Et surtout sa texture crémeuse pas du tout collante glisse sur les lèvres.

Et franchement, le concept était plutôt réussi. Je préfère de loin la gestuelle rouge à celle du gloss et cette petite merveille était super facile à appliquer. Dans les faits, cela donnait des lèvres gourmandes (en plus son parfum sentait trop bon), façon bouche mordue. Il colorait ainsi légèrement les lèvres, les rehaussant juste pour les mettre en valeur. La couleur n’était pas tout à fait translucide, juste un chouïa acidulée. La brillance était là, mais moins tape à l’œil que celle d’un gloss, plus shiny que miroir (je préfère). La texture hyper légère se faisait aussi très vite oublier.

Tu dois te dire : pourquoi tout ce paragraphe est au passé ? Parce que ce Gloss Volupté que j’adorais tant est mort, il s’est tué (ou plutôt je l’ai tué) et franchement ça me met les nerfs. J’étais sur un banc public et je me suis dit « tiens si je le prenais en photo pour le blog ». Je le pose donc debout sur le banc, ouvert, le raisin presque complètement sorti (c’est le détail qui compte et qui tue). Le hic c’est que cette salope de planche était inclinée. Le temps que j’attrape mon appareil photo, le gloss s’était déséquilibré et jeté à terre, dans le sable. Je l’ai récupéré en morceaux. Le raisin tout tordu et écrasé (parce qu’en plus, il faisait une chaleur démente et il avait commencé à fondre). Le pire : il était tout incrusté de sable. Ca m’a dégoûté (dans tous les sens du terme). No way que j’essaie de le récupérer, trop dégueu. Je m’en suis immédiatement débarrassé du bout des doigts tellement c’était beurk, sans même prendre des photos de cette beauty catastrophe (je ne voulais pas de souvenir de cet incident). M’enfin, passé le choc, ça m’a fait bien enrager. Certes il m’en reste un mais quel gâchis ! Si je pouvais récupérer une main droite, ce serait vraiment le paradis parce que les pertes commencent à être considérables et de plus en plus précieuses (c’est toujours les meilleurs qui partent en premier).



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mardi 28 août 2012

Vernis Perle de Jade de L’Oréal : une perle, vraiment ?

Puisqu’on est toujours en été (malgré tout ce que la presse féminine nous dit, même moi j’ai été ordonnée de plancher sur l’automne. Non, non, non, je veux pas !) Donc je disais, puisqu’on est toujours en été (d’ailleurs un jour sur deux, la météo le prouve), je continue à me faire des manucures d’été avec des couleurs pepsy. Je dis ainsi non au kaki et oui au vert d’eau, l’une des it couleurs de la saison, présente la saison, je rappelle hein.

Comme toujours avec trois trains de retard (mais j’y arrive, always à mon rythme), j’ai ainsi enfin testé le vernis Color Riche Perle de Jade de L’Oréal Paris. Il était temps. Sorti en janvier dans la nouvelle gamme de mini vernis à ongles de la marque, il a été vu depuis partout sur la blogo beauté. De mon côté, il me plaisait pas mal depuis que je l’avais repéré. Mais ce raz-de-marée m’en avait un peu dégoûté. Je l’avais ainsi à la maison mais n’avais plus envie de l’essayer.

Mais il a récemment été remis en avant dans la collection Miss Candy et à force de voir la manucure couleur macaron de Barbara Palvin partout dans mes magazines féminins cet été, j’ai fini par en avoir de nouveau envie. J’ai donc ressorti mon Perle de Jade du placard et l’ai emporté avec moi en vacances. Mais au final, le résultat est plutôt mitigé. Si j’ai totalement craqué pour le lavande de la collection que je ne pensais pourtant pas aimer, celui-ci m’a moins emballée, alors que je partais pourtant conquise, me sentant très verte cet été.

Pourtant, il a quelques points communs avec le lavande, notamment une couleur certes pastel mais tout de même intense. Là encore on n’est pas dans un pastel délavé, ce bonbon verniesque a un goût prononcé. Mais sa couleur est moins naturelle que le Lavender. C’est difficile à expliquer mais elle passe moins sur les ongles. Il n’a pas le côté romantique que j’avais aimé chez son frère, il est beaucoup plus pepsy, plus tape à l’oeil. La couleur est aussi plus originale. Ce qui en temps normal serait un atout pour moi. Mais là, je sais pas, au début, ça m’a choqué.

Après le côté classe du lavande, ce flashy m’a dérangé. Je sais, je ne sais pas ce que je veux, je suis une vraie girouette. Mais c’est bizarre, en ce moment, j’ai envie de plus de douceur et de discrétion. Limite de nude (enfin nude bonne mine ou doré). Un jour, cet été, j’ai mis du bleu vert sur les yeux, et j’étais trop pas bien. En général, ça me met de bonne humeur, là ça ne collait pas. Ca me semblait tellement pas naturel. Peut-être est-ce parce que je suis bronzée et que je trouve que ces couleurs ne vont finalement pas à ma peau presque caramel. Croisons les doigts pour que ce soit une phase en tout cas.

Je pense que oui car au bout de quelques jours, j’avais fini par me faire à cette teinte et même à la trouver très sympa. J’avais tout de même des doutes sur peau bronzée, ce n’est pas forcément la couleur la plus seyante, je pense que ça ira mieux quand j’aurais retrouvé ma peau de blanche neige. Mais oui, j’ai fini par la trouver jolie. Le hic, c’est que la manucure elle n’était pas top, tout plein de bulles se sont formées sur quasi la totalité des ongles. Je sais que ma base est principalement à blâmer. Elle est neuve, mais elle bulle grave et ruine toutes mes manucures. Mais quand même pas autant. Là, je pense qu’en plus le vernis a bullé par-dessus. Résultat, c’est pas hyper esthétique. C’est chiant de t’appliquer pendant 20 minutes pour arriver à ça.

Sinon, pour l’application, elle est un chouïa plus compliquée que pour le Lavender. Il faut bien s’appliquer pour avoir une opacité parfaite et uniforme à deux couches. Mieux vaut ainsi opter pour deux couches épaisses pour éviter la semi transparence (sur un ongle, j’ai dû ainsi en mettre 3) et ne surtout pas repasser avec le pinceau sur une zone déjà faite sous peine d’enlever de la matière. Pour ce qui est de la tenue, on est dans la moyenne des vernis Color Riche testés jusqu’ici : chez moi, le premier accroc apparaît en général au 3è jour. Je te le concède, ça fait pas beaucoup. Heureusement, leurs petits prix et l’énorme choix de couleur les sauvent.

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lundi 27 août 2012

Le gel douche Pêche de Vigne de Caudalie : mon produit plaisir de l’été

Je vous préviens. Je suis rentrée de vacances mais je suis en plein déni. De nouveau dans mon appart, les collections de maquillage de l’automne m’appellent (et il va falloir que je leur réponde pour mes futurs sujets) mais pour l’instant, je fais la sourde oreille. Je ne veux pas entendre parler de l’automne, encore. Le kaki sera la prochaine it couleur ? Je m’en fous. Limite même ça me déprime d’y penser. Cette semaine, je veux prolonger l’été, faire comme si il n’était pas fini. D’ailleurs, même si c’est la rentrée (en tout cas pour moi, je bosse en bureau toute la semaine, ça va être violent), l’été n’est pas vraiment fini puisqu’il va faire beau à peu près pendant quelques jours.

Tant mieux. Dans la vraie vie, je vais pouvoir crâner avec ma peau bronzée et faire comme si j’étais en vacances encore un peu. Et par ici, je vais encore vous parler des produits qui m’ont accompagnés cet été. Il sera temps bien assez tôt de parler de l’automne. Et justement, le produit de beauté qui m’a le plus fait triper cet été, ce n’est pas comme on aurait pu s’y attendre du maquillage ou même du vernis, mes deux beauty obsessions. Non, c’est un simple gel douche : le Gel Douche Pêche de Vigne de Caudalie.

Je sais, vous en avez probablement soupé des gels douche Caudalie parce que j’ai l’impression qu’on les a vus partout sur la beauty blogo (en tout cas, c’est l’impression que ça m’a donné en lisant toutes les notes du mois d’août d’un coup). Mais ce gel douche est un tel coup de cœur pour moi que je ne me voyais pas ne pas vous en parler. Il fait partie d’une gamme de gels douches (donc senteurs) sortie cet été. Enfin, elle est présentée comme nouvelle mais en fait, les connaisseuses savent que ce ne sont pas vraiment des nouveautés à proprement parler. Si ma mémoire est bonne, deux parfums existaient déjà. Je vous avais d’ailleurs déjà parlé de Fleur de Vigne, il y a deux ans (il m’avait lui aussi accompagné en vacances). Depuis le packaging a changé et deux nouvelles senteurs sont venues agrandir la famille. La formule en revanche me semble la même (mais je n’en mettrais pas ma main à couper).

Cette fois, j’ai jeté mon dévolu sur Pêche de Vigne, pour changer (je n’ai pas encore testé les autres senteurs donc je ne vous en parlerais pas ici). Eh bien, j’ai eu raison. Il sent délicieusement bon et j’y suis rapidement devenue accro. En termes de gel douche, j’aime les parfums gourmands, tendance fruités. Mais pas les fruits synthétiques, les fruits bien juteux. L’année dernière, j’avais ainsi craqué pour un gel douche Yves Rocher à l’abricot qui me faisait littéralement saliver car il sentait vraiment l’abricot. Avec celui-ci, j’ai retrouvé cette sensation. Il sent la pêche bien juteuse et appétissante. J’adore. Ma sœur voulait qu’on l’utilise à deux pour le finir plus vite mais contrairement à Fleur de Vigne à l’époque, j’ai dit non. Je voulais me le garder rien que pour moi.

Bien sûr, il n’est pas parfait. On retrouve les mêmes défauts que j’avais déjà constatés il y a deux ans. Comme il est sans savon, il mousse peu, ce qu’on peut trouver dérangeant. La première fois, ça m’avait d’ailleurs perturbé et j’en avais utilisé plus que de raison à chaque douche pour essayer de le faire mousser. Résultat, il n’avait pas tenu longtemps (car c’est un petit format en plus pour un gel douche). Cette fois, je savais et je m’y suis faite. Ce n’est pas parce que ça ne mousse pas (ou alors une mousse très fine) que ça ne lave pas. Résultat, j’en ai encore un chouïa (youpi). Et puis, s’il ne mousse pas, c’est pour la bonne cause : une formule ultra clean. Pas bio mais safe. Et douce pour la peau car enrichie en aloé vera.

Et puis, en bémol, bien évidemment, il y a le prix. Entre 8 et 9 € pour un gel douche de 200 ml, aouch. En général, le gel douche, à part pour les grandes occasions, pour moi ça doit plutôt tourner à moins de 5 €. Non ? Mais en même temps, ce parfum ! J’ai beau me dire que c’est un peu beaucoup, je suis tout de même conquise. Après, chacune ses goûts. C’est marrant d’ailleurs car en lisant les notes sur ces gels douche justement, j’ai pu constater que parmi les 4, on n’a forcément pas toutes le même préféré. Chacune à son coup de cœur différent.



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dimanche 26 août 2012

Je garde, je jette : le bilan beauté d'aout 2012 ou plutôt des vacances

Et voilà, je suis de retour, les vacances sont terminées. Tristesse. Surtout que comme toujours, le retour n’a pas vraiment été ensoleillé. Dire qu’il y a encore quelques jours, je me baladais légère et court vêtue en appliquant de la crème solaire et là sur les blogs (ben oui, c’est une des premières choses que j’ai faite en rentrant, rattraper mon retard), on ne parle que de l’automne. Mais j’ai pas envie d’être en automne, même pas pour découvrir les nouvelles collections de maquillage. L’été a été trop court, j’ai envie de le prolonger le plus possible.

Et justement, en parlant d’été et de vacances, si je suis partie avec une valise beauté pleine à exploser, elle est revenue un peu plus légère. Car j’ai laissé quelques produits dans la bataille. Bizarrement en 4 semaines, j’ai même fini plus de produits qu’en un mois, dépassant ma moyenne de 7 pour atteindre les 8 victimes. Il est donc temps de faire le bilan cosmétique du mois d’août avec un petit peu d’avance, ce « je garde, je jette » étant même celui des vacances plutôt que du mois. Alors, je rachète ou pas ?

Photoderm LEB Spray Solaire Haute Protection SPF 30, Bioderma
OUI

Je vous en ai parlé il n’y a pas très longtemps donc je ne vais pas vous faire un roman mais les conditions qui font pour moi qu’il s’agit d’un bon solaire étaient réunies donc je valide. Même s’il fallait s’appliquer pour l’étaler afin d’éviter l’effet blanc, une fois bien appliquée, elle ne collait pas, ce qui est l’essentiel pour moi. Les aimants à sable, je peux plus. Surtout, elle protège parfaitement et sent pas mal bon. Mais encore une fois, vu sa petite contenance (125ml), seulement pour des vacances en célibataire.

Soin Sorbet Icy Protection Solar Expertise, L’Oréal Paris
NON

Pareil, je vous en ai déjà parlé il y a peu. Entre lui et moi, ça n’a absolument pas collé. Il faisait des sortes de granules qui refusaient de pénétrer quand je l’appliquais. La sensation sur la peau était hyper désagréable. Pire, lors des dernières utilisations, il peluchait même. J’avais l’impression d’avoir des pellicules de peau et surtout l’épiderme encore plus sec qu’avant application. J’ai du me recrémer avec un autre soin juste après. Mais apparemment le problème des granules ne concerne pas forcément tout le monde. Le mien a peut-être mal vieilli ou n’aime pas ma peau. Ma sœur semblait ne pas avoir ce problème et trouvait ce soin bien nourrissant (sur elle, ça peluchait pas non plus).

SOS Coups de Soleil, Clarins
OUI

J’adore ce soin qui est un peu l’équivalent de la Biafine mais en plus sexy (et qui sent bien meilleur). Depuis qu’il est sorti il y a quelques années, il m’accompagne dans toutes mes vacances ensoleillées et m’a sauvé plus d’une fois la peau. C’est un beurre hyper gras à appliquer sur les coups de soleil pour apaiser (je sais, je ne devrais même pas en avoir besoin car je suis une beauty addict responsable donc pas de coups de soleil mais je me fais toujours avoir, surtout sur le bord du maillot). S’il s’agit juste d’un petit échauffement, le lendemain, il aura fait son affaire de la douleur (la rougeur restera un peu plus longtemps mais normalement tu ne pèleras pas). Si le coup de soleil est plus fort, ça prendre un peu plus de temps mais le résultat sera tout de même là. En fait, le seul défaut de ce soin, c’est qu’apparemment Clarins songerait à l’arrêter. Nooooooooooooooon. Il va me falloir faire des stocks.

Complément Alimentaire Solaire Intensif Intolérance, Oenobiol
OUI

Avant, je prenais des gélules solaires pour voir si j’arrivais à bronzer plus et plus vite. Et puis l’année dernière, je n’en ai pas pris lors de mes vacances au soleil en avril et j’ai eu droit à ma première lucite. L’horreur. Depuis, j’en prends parce que je ne veux absolument pas revivre ça. Et depuis que je suis devenue orange après en avoir prises d’une certaine marque, je ne fais plus confiance qu’à Oenobiol. Je sais qu’il doit y en avoir d’autres marques qui doivent être très bien mais chat échaudé craint l’eau froide. Avec celles d'Oenobiol, je ne deviens pas orange, je n'ai pas de lucite et cette année j'ai même particulièrement bronzé.

Brume Protectrice Cheveux Colorés, Kérastase Soleil
OUI et NON

J’apprécie les qualités de cette brume qui jusqu’ici a très bien protégé mes cheveux de l’effet paille. Mais cette année, ce que j’aimais particulièrement chez elle est presque devenu une faiblesse. A la base, ma protection solaire capillaire, je voulais qu’elle ne se voie pas. Pas envie d’une gelée ou d’une huile qui laisse les cheveux gras. Et cette brume micro-diffusée était parfaite sur ce point. Elle est ultra légère (la brume est ultra-fine) et est quasi insoupçonnable une fois appliquée. Autre bon point, elle peut servir de coiffant léger. J’ai en effet l’impression qu’elle avait un mini pouvoir fixant (d’ailleurs, elle sent la laque, ce qui là était un peu perturbant). Le hic, c’est que cette année, mes cheveux étaient particulièrement secs. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai fait pas mal de colorations cette année, parce qu’on est restées plus longtemps à la plage ou parce que j’utilisais du gel pour fixer mes boucles et qu’avec tout cet alcool, c’était particulièrement desséchant. Mais en tout cas, j’avais les pointes rêches. Je me suis donc mise à rêver d’un protecteur solaire plus nourrissant pour retrouver une crinière douce.

Brume Après-Soleil, Soin Rénovateur de Nuit, Kérastase
OUI

Love, love, love cette brume qui est un petit miracle (je ne sais même pas si elle existe encore mais j’espère car elle vaut vraiment le coup). J’étais d’ailleurs dégoûtée car elle était sur la fin et elle m’a lâchée après deux jours de plage. Si elle avait tenu plus longtemps, mes cheveux s’en seraient sûrement mieux portés. En fait, tu l’appliques le soir, après la plage, quand ta crinière tire un peu la tronche, qu’elle est sèche et rêche, pas du tout agréable au toucher. Que tu ressembles presque à une sorcière quoi. Cette brume ultra légère travaille alors pendant la nuit à réhydrater ta fibre capillaire et le lendemain, tu te réveilles avec les cheveux tout doux, comme neufs. Elle peut être appliquée sur cheveux sales ou juste lavés et pas besoin de faire un shampooing le lendemain. Elle ne graisse pas les cheveux. Le top.

Masque Après-Soleil pour les cheveux, Aveda
OUI

Avec la brume Kérastase, ils ont formé une bonne équipe pour rendre à mes cheveux toute leur douceur après les longues journées de plage (même si cette douceur était annulée sitôt l’application du gel, celui-là a été une très mauvaise idée). Je n’aimais pas trop son parfum mais comme ce masque était plutôt efficace, bien nourrissant, j’ai fini par m’y habituer sans peine. Et puis le temps de pose n’était pas trop long (2 à 5 minutes), ça j’aime aussi.

Bains moussants Barbe à papa et Verveine, Blancrème
Eventuellement

Bon, pour l’instant, la question ne se pose pas car à part en vacances, je n’ai pas de baignoire. Mais si un jour ma situation change, je pense que de temps en temps, je prendrais plaisir à un bain moussant et là je me rappellerais de celui à la verveine avec son odeur de propre et sa mousse abondante (la barbe à papa, non).

Et voilà, c’en est fini des vacances mais aussi du bilan beauté des vacances. Snif, je veuuuux pas, je veux que l’été dure encooooooooooooore.

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vendredi 24 août 2012

New York : j’aime/j’aime pas


Je vous bassine avec mon trip new yorkais depuis le début des vacances, je pense que vous en avez sûrement marre. Mais avant de ne plus jamais vous en reparler, je voulais finir avec une petite note bilan sur ce que j’ai aimé ou pas (car oui, même si j’ai eu un vrai coup de foudre, il y a quand même quelques trucs qui m’ont dérangé).

J’AIME

 
La ville
Mais ça je pense que vous l’aviez compris donc je ne m’appesantirais pas dessus. Je pensais que je me sentirais étouffée par les gratte-ciels mais en fait non, j’ai tout de suite été sous le charme de la skyline new yorkaise. Même si ce que j’ai préféré restera tout de même les quartiers résidentiels : le West Village bien évidemment, mais aussi une partie de l’Upper West Side (les rues qui partent de Central Park), Little Italy, Brooklyn Heights. Je me suis prise à rêver d’habiter dans une de ces petites maisons de ville ou dans ces immeubles avec des escaliers extérieurs.

 
La gentillesse des gens
En vraie Parisienne, je me méfie de tout le monde (c’est une règle pour survivre dans la jungle). La gentillesse des étrangers, pour moi, c’était limite une légende urbaine. Alors quand un gentil monsieur a voulu porter ma valise pour monter les escaliers du métro, je me suis accrochée à elle. Mais non, il voulait juste aider. Une fois sa mission accomplie, il est reparti (sans ma valise ;)). En fait, j’ai constaté que les New Yorkais aiment bien aider les touristes. A chaque fois qu’on sortait notre plan par exemple, dans la seconde, il y avait toujours quelqu’un qui arrivait pour nous proposer son aide et nous orienter. Bon, à la fin, on avait fini par presque plus le sortir d’ailleurs, parce que parfois on était pas perdues mais juste en train de réfléchir à notre prochaine étape et même là, on attirait les sauveurs.

 
Halloween
On est arrivées à New York quelques jours après Halloween et j’ai été vraiment étonnée qu’en ville, ils prennent la chose vraiment à cœur. Pour moi, les décorations des maisons et la tournée des bonbons, c’était un truc de banlieue américaine. Mais non, en plein cœur de New York, on est tombées sur de nombreuses maisons décorées, et pas qu’un peu. Même les arbres de la rue avaient été mis à contribution. Bien sûr c’était toujours dans les quartiers résidentiels mais quand même j’ai trouvé ça super sympa.

 
La plage à 45 minutes en métro
Je sais, je l’ai déjà dit mais quand même ça mérite d’être répété ! Ok, Paris is magique mais si la ville avait une plage à moins d’une heure de métro, ce serait presque la ville parfaite. On gagne peut-être sur la taille de la Tour Eiffel par rapport à la Statue de la Liberté mais là New York nous met KO.

 
J’AIME PAS
Les taxes
Si tu n’as pas une mémoire de mérou comme moi, tu dois te rappeler que j’ai été prise d’une véritable fièvre du shopping pendant mon trip new yorkais. Mais un truc est venu me gâcher mon plaisir : les taxes. Je m’explique. En France (ou en Europe d’ailleurs), quand t’achètes un truc, le prix affiché sur l’étiquette est celui que tu paieras à la caisse. Pas aux Etats-Unis où les prix affichés sont hors taxes (dans les magasins mais aussi les restos). Et c’est hyper trompeur. Surtout que la logique de leurs taxes est restée un vrai mystère pour moi. Après deux semaines, avec ma copine, on n’avait toujours pas compris. Les guides indiquaient qu’en dessous d’une certaine somme, il n’y avait pas de taxes. Faux. Ce qui fait qu’arrivée à la caisse, c’était toujours la big surprise. On ne savait pas si on allait être taxée ou pas et surtout de combien (car parfois tu pouvais prendre cher). Et moi, franchement, le coup de la surprise, ça m’a saoulé. J’aime savoir combien je paye avant d’acheter. Surtout qu’en un achat, on pouvait être taxé sur un t-shirt et pas l’autre ! C’est une des raisons pour lesquelles mon budget shopping a dérapé.

Les pourboires
C’est un peu le même principe que les taxes. En France, le prix d’un plat dans un resto comprend les taxes, le salaire de la serveuse et le pourboire. Pas là-bas. Le pourboire que tu donnes est le salaire de la serveuse et il correspond minimum à 15 % de l’addition si ma mémoire est bonne. Comme en France, on ne marche pas comme ça et on laisse des pourboires selon notre bon vouloir (et surtout la sympathie du serveur), certains oublient parfois d’en laisser et on passe pour des radins. Il faut donc avoir toujours ça à l’esprit quand tu manges au resto. Pour la tête en l’air que je suis, ça fait beaucoup de travail pour le cerveau. Et puis surtout quant t’es nulle en calcul mental, c’est à la limite du mal de crâne à chaque repas. Ou sinon tu sors ta calculette, pas trop fun. Moi, je dis vive la TTC (c’est la paresseuse qui parle). Ah et aussi, on l’oublie souvent mais les pourboires obligatoires, ce n’est pas que pour les restos. C’est aussi le cas pour de nombreux jobs de services (manucures, taxis…). En fait, faut juste prendre le pli, mais tant que tu l’as pas pris, t’es toujours dans l’angoisse « est-ce que j’ai bien fait ou pas ». Et 2 semaines, c’est trop court pour le prendre.

 
La taille
New York étant une ville disproportionnée, voire géante par la taille (surtout Manhattan), on finit par s’habituer à la folie des grandeurs et être finalement déçue par la petitesse de certains endroits qu’on imaginait plus imposants. Il y a la (petite) Statue de la Liberté. Mais bon, c’est Lady Liberty donc on lui pardonne. Ma plus grosse déception, ça a surtout été la taille des patinoires de Rockfeller Plaza et de Central Park. Je les imaginais géantes et en fait pas du tout. Celle du Rockfeller Center est même limite riquiqui.

 
Le Moma
Je ne suis pas une grande fan d’art contemporain (c’est peu dire) mais bon, on s’était dit que quitte à faire peu de musées, en plus du Met, il fallait aussi qu’on fasse le Museum of Modern Art. Et puis surtout on avait des pass pour entrer gratuitement. Eh bien, heureusement, parce que ça m’aurait fait mal de débourser 25 dollars pour lui. Après, c’est mon avis, et tout dépend de ce que vous aimez comme art. Mais à part la salle consacrée à Monet avec un énorme panneau des Nymphéas, je n’ai absolument aucun souvenir de notre visite (qui a quand même duré une matinée) sinon une désagréable impression d’avoir perdu une matinée justement. Mais l’endroit est bondé, c’est qu’il doit plaire à certains. Je regrette de ne pas être plutôt allée au Museum d’Histoire Naturelle ou au Guggenheim.

 
Williamsburg
Ce quartier de Brooklyn est censé être le nouveau it quartier new yorkais, là où tous les hipsters se sont donnés rendez-vous. Personnellement, ma virée sur la planète hip, j’ai surtout eu l’impression de jouer dans un mauvais remake de l’attaque des clones. En principe, le hipster est un rebelle, il ne suit pas la mode, il la fait. Dans les faits, lors de notre promenade dans les rues de Williamsburg, on est tombés sur des gens habillés exactement pareil à tous les coins de rues. L’uniforme du hipster mâle étant le jean of course et la chemise à carreau de bûcheron, le tout pimenté de la barbe obligatoire et très souvent de lunettes (oui, même si t’en as pas besoin). Au début, on a trouvé ça tellement ridicule que c’en était hilarant. Mais après avoir assisté à une soirée hip (un pseudo vernissage d’un pseudo artiste à l’arrière d’un bar/hangar), j’ai surtout trouvé ça so snob. Genre je me donne un air rebelle alors qu’en fait je ne suis qu’un suiveur qui se prend pour un « artiste ». Et les filles étaient pire que les mecs avec fringue trouée obligatoire et bonnet vissé sur la tête, même à l’intérieur et même s’il faisait une chaleur étouffante. Je comprends que ce soit le trip de certains mais ce n’est pas le mien. Quitte à être une snob, disons que je serais plutôt une upper east sidder si je devais choisir. Sans compter qu’architecturalement, le quartier n’est pas top non plus (beaucoup d’entrepôts et d’immeubles taggués). Pas de quoi se pâmer. Je préfère de loin Brooklyn Heights, certes beaucoup moins hype et excitant mais plus beau à regarder.

 
Chinatown
Si j’ai adoré Little Italy, j’ai détesté Chinatown. Peut-être parce que le quartier asiatique est en train de manger petit à petit le quartier italien, pourtant tellement charmant. Alors que du côté de Chinatown, c’est une enfilade de boutiques de souvenirs ou d’autres babioles (mais pas les boutiques qui donnent envie d’entrer, celles qui font cheap, limite contrefaçon), de bijouteries pas chics, de restos et de nail bars ou beauty salons aussi. Il n’y a qu’une petite partie, vraiment typique avec des boutiques vendant des trucs vraiment chinois (j’avoue même n’avoir pas réussi à identifier certains des aliments) qui ait vraiment une âme. Mais bon, niveau architecture, c’était pas ça non plus.
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jeudi 23 août 2012

Vernis Miss Candy de L’Oréal : oui au pastel sur peau bronzée

Ce printemps, le pastel étant la tendance maquillage de la saison, j’ai forcément cédé à l’appel des couleurs romantiques, sorbets voire délavées. Mais si j’ai parfois apprécié cette virée, je n’ai pour autant jamais été vraiment emballée. L’addict au flashy que je suis est tellement habituée à l’hyper pigmentation et à l’intensité qu’il me manquait forcément quelque chose. A part pour la teinte vert d’eau, les autres couleurs me laissaient donc souvent perplexe. Je vous ai d’ailleurs répété à plusieurs reprises que je pensais que le pastel n’était tout simplement pas fait pour moi. Même si je trouvais ça beau, sur moi, je n’aimais pas.

Et puis en vacances, j’ai emporté avec moi quelques vernis de la collection Miss Candy de L’Oréal Paris que je n’avais pas eu le temps d’essayer jusqu’ici. Et je crois que j’ai enfin trouvé mon pastel. Si le Jade m’a d’abord tapé dans l’œil, et ce depuis le lancement de la gamme de mini vernis Color Riche en janvier, j’ai commencé par appliquer le 507 Riviera Lavender. Peut-être parce que contrairement au Jade qui existait avant cette collection et qui y a juste été incorporé, lui était inédit et créé pour l’occasion.

Bon, tu sais qu’en général le violet n’est pas la couleur qui m’emballe le plus. Certes, il m’arrive d’aimer des violets mais ce n’est jamais le grand amour ou le coup de foudre. Pourtant, ça a été le cas avec celui-ci. Ce lavande a instantanément fait battre mon petit cœur de vernista. Oui, c’est un pastel, mais j’adore cette couleur. D’ailleurs, je ne suis pas la seule parce qu’il m’a valu pas mal de compliments. On m’a même demandé de l’emprunter. Et si j’ai hoché la tête, tu penses bien qu’en fait, je vais me le garder, trop peur qu’on ne me le rende pas.

Je crois que ce qui fait tout son charme c’est que même si c’est un pastel, il a du caractère. Il n’est absolument pas délavé ou passé, la teinte est claire mais affirmée. Ce n’est pas du flashy en soi mais il se fait remarquer, tout en n’étant pas too much. Car il a quand même un côté romantique, jeune fille en fleur, qui est ma foi très sympa. Là, je le porte sur peau bronzée sur les mains et il va très bien. Mais sur peau blanche, il doit passer aussi. Faudra également que je tente sur les pieds, il doit être plutôt pas mal de ce côté-là.

Côté application, j’avais un peu peur car je me souvenais avoir grave galéré avec le Sex on the Peach, le pêche de la collection. Je n’avais jamais rencontré un vernis pareil. Mais avec celui-ci aucun problème. Je pense qu’avec une couche épaisse, on peut arriver à une bonne opacité (c’était le cas sur mon pouce) mais comme d’habitude, j’ai préféré en mettre deux pour être sûre. J’y suis arrivée très simplement, sans avoir besoin de trop de concentration (c’est vrai que leur pinceau large facilite l’application) et l’opacité était parfaite et uniforme.

En revanche, je maintiens mon constat, la tenue est le gros point faible de ces vernis. Ils sont censés avoir un top coat intégré mais sans top coat justement, il commençait à donner des signes de fatigue dès le lendemain. Donc j’en ai rajouté un et là il a tenu 3 jours et demi (c’est pas non plus la grosse catastrophe, juste un accroc au bout de deux ongles comme on peut le voir sur les photos). Même si pour sa défense, il faut dire qu’il a eu droit à l’épreuve de la crème solaire et qu’il n’a pas aimé comme la plupart des vernis à ongles. M’enfin, j’avoue que vu sa couleur, je lui pardonne sans hésiter cette petite faiblesse.

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