jeudi 29 mai 2014

Gels Douche : les nouvelles Douceurs d'Enfance de Dop


Ca m’a frappé l’autre jour en faisant un peu de tri : ce printemps, on a eu une véritable déferlante de nouveautés gel douche. Il y a toujours du nouveau dans le secteur mais là, je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il y a tout de même une fournée plus importante que d’habitude. Peut-être est-ce aussi parce qu’il y a pas mal de petites choses qui m’attirent. Alors que bon, ce n’est pas raisonnable vu que ma salle de bains déborde déjà. Mais non au lieu de vider les flacons qui s’empilent, j’ai envie d’en rajouter tout plein à ma collection. Dilemme, dilemme. Résultat, moi qui parle peu de gel douche par ici (parce que ce n’est pas vraiment le sujet de plus excitant sur la planète beauté), j’ai quand même eu envie de partager avec vous certaines  de ces nouveautés. Attention, article en plusieurs épisodes. Et voici le premier chapitre consacré aux nouveautés Dop.


L’année dernière Dop nous a totalement fait craquer avec sa nouvelle ligne de gel douche Douceurs d’Enfance. La marque lançait quatre gels douche aux parfums inspirés par les gourmandises de quand on était petite : la madeleine, la tartelette à la fraise, le caramel et le miel. On a toutes totalement fondu. Etait-ce le côté régressif de ces parfums ? Leurs délicieuses odeurs gourmandes ? En tout cas, ça a été le gros buzz du printemps dernier. On en a toutes parlé, on les a toutes voulus, on les a cherchés partout, sans forcément les trouver car pas encore sortis ou déjà en rupture de stock. On a donc été nombreuses à se demander où les trouver ou à envier celles ayant réussi à mettre la main sur le précieux sésame. Au final, on a fini par les trouver et nombreuses ont été celles à devenir accro. La madeleine est le parfum qui a le plus marqué j’ai l’impression. Moi, j’ai plutôt un faible pour la tartelette à la fraise et le caramel. Bref, ça a été un véritable succès et Dop a logiquement décidé de poursuivre sur sa lancée ce printemps avec le lancement de quatre nouvelles senteurs. Sitôt l’info sortie, ça a été une nouvelle fois la grosse excitation. Quand sortaient-ils, où les trouver, mais où qu’ils sont, on ne les trouve nulle part : rebelote un an après.


Il faut dire que ces quatre nouveautés ont pris leur temps pour s’installer en magasins, créant envie et frustration. Là, normalement, ça y est, ils sont bien arrivés partout et ont déjà commencé à faire craquer. J’avoue que je suis comme tout le monde, dès que j’ai su que la gamme Douceurs d’Enfance s’agrandissait, j’ai applaudi. En revanche, dès la présentation des nouveaux parfums, j’ai été moins emballée par eux que par les quatre premiers. Avec la guimauve, la pomme d’amour, le pain d’épices et le cola, on collait moins à mes goûts. Sur le papier, j’étais donc moins séduite. Au premier reniflage d’ailleurs, seule la pomme d’amour a su titiller mes narines. Mais ils ont quand même rapidement rejoint ma salle de bains pour voir si mes premières impressions se confirmaient après test. Et alors, ces quatre nouveaux parfums sont-ils aussi craquants et addictifs que leurs grands frères ?


J’ai évidemment commencé par utiliser la Pomme d’Amour. Quand je l’ai senti pour la première fois dans le flacon, j’ai totalement fondu. J’ai eu un véritable coup de cœur pour sa délicieuse odeur gourmande. En revanche, ce coup de cœur ne s’est pas transformé à l’essai. Le parfum est sympa, un mélange agréable de pomme et d’odeur sucrée. Mais il ne m’a pas transporté, il ne m’a pas rendu accro comme certains parfums gourmands peuvent le faire. Pour tout dire, c’est même le genre d’odeur faite (ou plutôt pas faite) pour certains moments de la journée. Je ne sais pas vous mais moi, souvent, selon le moment de la journée où je prends ma douche, je n’aime pas forcément le même genre d’odeurs. Pour être plutôt précise, c’est surtout quand je prends ma douche très tôt le matin, que je suis encore bien endormie, que je ne supporte pas certaines senteurs. Je me sens agressée par les odeurs trop fortes, trop gourmandes, trop sucrées. Ca me retourne l’estomac. Et ce Pomme d’Amour, c’est un peu le genre de parfums qui ne sont pas faits pour le matin et que je n’utiliserais pas forcément au quotidien.


En ce qui concerne les parfums Guimauve et Pain d’Epices, je n’avais pas du tout adhéré à ces deux senteurs lors du premier reniflage. Une impression qui s’est confirmée après test. Il faut dire que je n’aime pas la guimauve et le pain d’épices dans la vraie vie donc c’était perdu d’avance. Après, je le concède, le parfum du pain d’épices est très réussi (une copine qui aime ça a d’ailleurs trouvé que c’était la meilleure senteur des quatre). Le hic pour moi en fait, c’est que c’est un parfum miellé. Or vous le savez, je ne supporte pas l’odeur du miel. Bref, il n’avait aucune chance. Pour la guimauve, j’avoue ne pas savoir ce que sent une vraie guimauve (c’est l’un des – rares – bonbons que je n’aime pas), donc je ne saurais dire si le parfum est réussi. Mais je n’en suis pas fan.


En fait, mon gel douche préféré est celui au cola. Au premier reniflage, je l’avais bien aimé mais j’avais des doutes sur le fait d’utiliser un gel douche qui sent le coca au quotidien. Mais finalement c’est celui que j’ai trouvé le plus agréable à utiliser. Il a une sympathique petite odeur de bonbon au cola, bonbons que j’adore et dont je pourrais m’empiffrer jusqu’à exploser. D’ailleurs, c’est peut-être le petit hic du schmilblick. A cause de ce parfum assez fidèle, dès que je me lave avec, ça me donne envie de faire une orgie de bonbons. Je commence à saliver, à voir des colas danser dans ma douche, je veuuuuuuuuuuuuuux en manger. Or je suis une addict en pleine guérison. Je suis une accro aux bonbons qui est capable d’en dévorer jusqu’à avoir mal au ventre. Je suis incapable de m’arrêter quand j’en ai sous la main. Pour me sevrer, j’ai décidé d’arrêter d’en acheter, ce qui fait que désormais quand j’ai une soudaine envie de sucre, je ne peux plus craquer. Sauf que ce gel douche me donne envie de replonger…

Quoi qu’il en soi, après tests, ma première impression s’est confirmée : je préfère sans aucun doute la première fournée des Douceurs d’Enfance de Dop et suis moins emballée par ces quatre nouveaux parfums. Et vous, vous les avez déjà testés ? Vous en pensez quoi ?
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mercredi 28 mai 2014

Le cas de l’eyeliner coloré avec le maquillage Laura Mercier


On a toutes nos petites marottes beauté, nos habitudes maquillage dont on a du mal à se défaire. Moi, en particulier, je suis du genre routinière en matière de make-up (certains diraient ennuyeuse, j’en conviens). Je suis une fille à aplat et à mono couleur. Ca, je pense qu’en 4 ans de blog, vous l’aurez deviné. C’est peut-être mon côté paresseuse. Un manque d’imagination parfois. De patience aussi (parce que pourquoi faire compliqué en travaillant plusieurs couleurs alors qu’avec une teinte on a souvent un maquillage très joli). Mais le monochrome n’est pas ma seule faiblesse. Longtemps, j’ai aussi été une habituée du noir en ras de cil. Cétait bien plus qu’une habitude d’ailleurs, plutôt une addiction. Il me fallait avoir le regard cerclé de noir, quelle que soit la couleur que je portais. Même avec un smoky eye bien black, je rajoutais du khôl en ras de cil. 


J’emploie le passé car j’ai réussi à me soigner… un peu. En journée par exemple, si je continue à me crayonner la paupière supérieure, je laisse de plus en plus souvent ma paupière inférieure vierge. Marre du noir qui bave et qui me donne l’air fatigué au bout de 5 minutes. Je n’ai plus l’âge. Avec un ras de cil vierge, je me trouve plus fraîche (même si d’autres trouvent, eux, que mon look n’est pas fini). Et puis surtout, gros gros pas (vers la guérison), depuis plusieurs années, j’ai appris à aimer les crayons de couleur sur moi. Pendant longtemps, j’ai collectionné les crayons pour les yeux de toutes les teintes mais je ne les utilisais jamais. Je ne savais pas quoi en faire. Et puis finalement, un peu d’estompage et je me retrouvais avec un résultat pas mal. Ce maquillage assez facile à faire est rapidement devenu un de mes basiques. Et puis s’est posé la question de l’eyeliner, très tendance depuis quelques saisons. Je ne l’avais jusqu’ici adopté qu’en noir mais je me suis dit que je passais peut-être à côté de quelque chose en me refusant la couleur, comme avec les crayons.
 

Surtout que de plus en plus de marques se lancent dans les eyeliners colorés et chez certaines, on trouve même de très très jolies choses. Les Eyeliners Crème de Laura Mercier me faisaient ainsi de plus en plus de l’œil. Il y a peu, ils ont notamment sorti un bleu canard à tomber, que j’ai mais que je n’ai jamais osé dégainer. Finalement, je me suis décidée à me jeter à l’eau avec la nouveauté de la collection printemps de la marque : la teinte Graphite. Je me suis dit que le pari était moins risqué avec ce gris. Ce n’est pas du noir mais ce n’est pas vraiment de la couleur, c’est différent et décalé mais pas non plus trop voyant et punchy. Comme je voulais un look assez sobre, j’ai associé cet eyeliner avec un autre produit de la collection printemps de Laura Mercier, la palette Renaissance, qui propose des tons assez neutres. Je me suis dit qu’avec un eyeliner coloré, même un gris, mieux valait ne pas en faire trop pour le reste du maquillage.

Sans flash
Avec flash

La palette Renaissance de la collection Laura Mercier est composée de deux blushs (dont je ne vous ai pas fait les swatchs car je ne les ai pas testés) : Blushing et Awakening, l’un dans les tons chauds (brun orangé), l’autre dans les tons froids (rosé). Elle nous offre également quatre fards à paupières dans des tons neutres assez doux : le doré Angelic, le cuivré Pure Glow, le doré Innocence et le taupe Grace (alors c’est très mal mais je ne me rappelle plus quel doré est où, ils sont assez proche niveau teinte mais ont tout de même une petite différence qui ressort moins en photo). Les quatre fards ont des finis satinés. J’ai également rajouté sur le swatch, l’Eyeliner Crème Graphite qui une fois appliqué s’est avéré un peu plus surprenant et original qu’il n’y paraissait. De premier abord, on le voit en effet comme un gris profond mais quand la lumière se dépose sur lui, il se teinte de vert (et vire presque totalement au vert sous une forte luminosité). Moi qui voulais tester un eyeliner coloré, j’ai été servie et on était finalement loin du choix sobre et safe que je pensais faire.


J’ai donc finalement bien fait de faire un maquillage assez simple. J’ai d’abord appliqué le fard doré Innocence sur la paupière mobile puis utilisé le fard taupe Grace dans le creux de la paupière pour apporter un peu d’intensité et de profondeur. Mais j’ai peut-être un peu trop estompé car il ne se voit finalement pas beaucoup (ou du tout). Décidément, je suis vraiment mauvaise pour faire des bananes. J’ai ensuite fait un trait de liner au ras des cils supérieurs avec le Graphite. Mais là, je n’étais pas hyper satisfaite du résultat. Ce n’était pas moi. Je me suis dit que ça manquait peut-être d’intensité. J’ai donc souligné cette fois mon ras de cil inférieur avec l’eyeliner. Mais là encore, je n’ai pas été convaincue. Le résultat pouvait être considéré comme sympa mais sur moi, je trouvais que ça ne collait pas. En fait, je ne suis pas sûre d’être faite pour l’eyeliner coloré. Ou alors seulement pour certaines couleurs : les très foncées presque noires. Ce gris vert, je pense que ce n’est pas moi.


Pourtant la couleur est très sympathique et originale. Objectivement, le fait qu’elle oscille entre le vert et le gris selon la luminosité fait tout son charme. Mais je trouve que la teinte ne me va pas. Peut-être est-ce seulement une question d’habitude. C’est trop coloré, on est trop loin du noir donc ce n’est pas qu’elle n’est pas flatteuse, c’est que je ne me reconnais pas. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Mais ça m’a tout de même donné envie d’explorer un peu plus cette gamme d’eyeliners crème qui sont vraiment très qualitatifs. Regarde moi ce super trait que j’ai fait. En général, je me plante toujours sur un œil mais là je suis plutôt fière de moi et de mes virgules. Au début, j’avais un peu peur car la formule est bien crémeuse mais avec le bon pinceau, la texture est assez facile à maîtriser. Quant à la palette, les teintes sont très jolies, même si là encore on n’est pas dans mes tons fétiches. Mais je reconnais que pour un maquillage quotidien, ce sont de bons basiques qui sauront se rendre indispensables. Surtout qu’ils sont eux aussi de très bonne qualité, faciles à travailler et avec une très bonne pigmentation (ce qui n’est pas toujours le cas pour des fards neutres et clairs).


Bref, j’ai été un peu bousculée dans mes habitudes avec cette collection Renaissance de Laura Mercier qui associe un eyeliner de couleur et des fards neutres. On est loin de mon duo fétiche fard flashy avec ras de cil bien noir. Une collection pas faite pour moi finalement, bien que très belle. En revanche, la collection estivale de la marque m’a touchée en plein cœur. Je vous en reparle bientôt car il y a de très jolies choses et un véritable coup de cœur.
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dimanche 25 mai 2014

Collections Nordic et Coca-Cola : les vernis OPI pour l'automne 2014


Celles qui me suivent sur Instagram savent qu’il y a quelques semaines, j’ai pu découvrir en avant-première les collections automne d’OPI. Chaque saison, j’attends avec impatience la révélation des nouveautés imaginées par la marque et, évidemment, en véritable nailista, j’ai tout de suite envie de les partager avec vous. Sauf que je ne suis pas pour parler de produits bien avant leur sortie. Je trouve que c’est déceptif. Ca crée de l’envie, sauf que ledit produit n’est pas encore disponible. Et puis surtout, il n’est pas forcément toujours correct de dévoiler des produits avant leur lancement. Je me suis donc posée la question longtemps : je vous en parle ou pas de ces nouveaux vernis ? Et puis, en surfant sur les blogs américains, je me suis aperçue que l’info était déjà sortie. Je ne révèle ainsi aucun dossier classé top secret.


Bon, parce que ces nouveautés ne sortiront qu’au mois d’août, je ne vais pas non plus vous faire une review ou une longue présentation. J’avais juste envie de vous donner un aperçu des jolis vernis sur lesquels on va bientôt vouloir craquer. Pour l’automne 2014, OPI a imaginé deux collections : la collection Nordic et la collection Coca-Cola. Comme maintenant chaque demi-saison (automne et printemps), la marque lance donc une collection « classique » inspirée par une zone géographique et une collection « star » (en association avec un people/un film ou ici une marque).


La collection Nordic est, si on peut dire, la vraie collection automne d’OPI. Comme toujours pour les collections saisonnières régulières, elle est inspirée par une zone géographique. Point de pays ici comme le Brésil ou l’Allemagne, de ville comme San Francisco, de région d’un pays comme le Texas mais plutôt une région d’Europe : le nord, comme vous pouvez le deviner. A l’image de la collection Euro Centrale, la collection Nordic a ainsi été inspirée par un groupe de pays. Et après les pays de l’Est, OPI nous emmène dans les pays nordiques : Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Islande… Une destination très hivernale totalement de saison.

Flash
Sans flash

Comme toutes les collections saisonnières classiques, la collection Nordic propose 12 nouvelles teintes aux noms toujours très fun (encore une fois chapeau à ceux qui imaginent les noms des vernis, c’est toujours très intelligent et très drôle). Et une nouvelle fois, on peut diviser la collection en deux : des couleurs plutôt estivales et des teintes plus automnales. Les collections de vernis de la marque sortant toujours un peu en avance sur leur saison de destination (elles sortent en août, donc toujours en été, pour celles de l’automne et en janvier/février, donc en plein milieu de l’hiver, pour celles du printemps), OPI a l’intelligence de mixer les couleurs, les tonalités, les intensités. Parce qu’en plein mois d’août, on n’a pas forcément encore envie d’adopter des tons sombres et qu’on se voit aussi souvent mal porter du fluo en février. Dans cette collection automnale, on retrouve donc sans surprise des tons sourds et des tons plus punchy.

Sans flash
Flash

Evidemment, ce n’est une surprise pour personne, ce sont les couleurs punchy mes favorites. J’ai eu trois gros coups de cœur pour le vert, le rose et l’orange de la collection. J’ai hâte de les porter et je n’attendrais probablement pas le mois d’août pour le faire. En revanche, je suis moins fan des pseudo nude : les beiges/marrons/bruns. Il y a même certaines couleurs que je ne trouve pas très très jolies. Mais ça, c’est un classique. Les collections OPI sont la plupart du temps divisées en deux, avec deux harmonies de couleurs vraiment différentes. Et souvent, je craque totalement pour l’une et rejette l’autre. Mais c’est aussi la force de la marque, il y en a pour tous les goûts.


Parallèlement à la collection Nordic, la marque va lancer une collection de vernis en association avec Coca-Cola. L’info buzze depuis quelques temps sur le web et j’en ai moi-même parlé ici. Parce que je l’avoue, ça m’avait laissée perplexe. Je n’y croyais d’ailleurs pas totalement. Eh bien, si, c’est vrai. En fait, la marque a l’ambition de nous accompagner dans tous les aspects de notre vie. D’où l’association (controversée) avec les aspirateurs. Mais on peut aussi peindre les murs de son  appart avec de la peinture de la même couleur que son vernis, itou pour sa voiture (et j’en oublie). C’est un peu l’OPI way of life. Bon, l’aspirateur, clairement je dis non mais je verrais sans aucun problème certaines de mes teintes de vernis chouchou sur mes murs. Quant à Coca-Cola, on va dire que je suis toujours perplexe au sujet de cette association. Certes la marque est mondialement connue mais ça semble quand même un peu tiré par les cheveux. Ce ne sont pas forcément deux marques que j’aurais vues mariées.


La collection en elle-même est composée de neuf teintes inspirées par les boissons de la célèbre marque : les cocas évidemment – le classique, le light, le zéro, le cherry… - mais aussi par Fanta ou Sprite (boissons qui appartiennent aussi à l’entreprise). Alors certes l’association me semble incongrue, mais je dois l’avouer j’ai été totalement séduite par certaines couleurs. Il y a vraiment de beaux vernis dans cette collection : le noir pailleté de rouge m’a particulièrement tapé dans l’œil. Alors je pense que ça vaut le coup de passer outre le fait que ce sont des vernis Coca-Cola pour se concentrer sur leurs teintes qui méritent le détour.


Pour finir, je vous laisse avec l’un des vernis de ces deux collections porté. Ca a été un peu difficile de décider quelle teinte je voulais essayer parmi toutes les jolies nouveautés. Finalement, j’ai opté pour le joli vert de la collection Nordic : My dogsled is a Hybrid. Il a d’ailleurs eu pas mal de succès ce jour-là. Moi, j’en suis fan. J’aime beaucoup sa couleur, estivale mais pas trop voyante. Il me rappelle un vert d’eau de la collection Holland que j’aimais beaucoup. J’ai été aussi comblée par sa tenue puisque j’ai porté ma manucure une semaine et demie, mon record personnel. Chapeau (bon, merci aussi la manucure).


Vous l’aurez compris, je suis séduite. Et vous, vous en pensez quoi des nouveautés automne de la marque ? Dommage, il faut encore attendre un peu avant de les découvrir. Mais en attendant, je m’en vais explorer la collection Brazil.
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mardi 20 mai 2014

Flowers in My Hair : petit look d'été à New York


La première fois que j’ai entendu la chanson Ho Hey de The Lumineers, j’ai eu un coup de cœur immédiat. Je me souviens, c’était dans une série tv américaine. Le titre a tout de suite rejoint ma playlist de favoris, tournant en boucle dans mon iPod. A l’époque, j’en étais toutefois restée à cette chanson, sans creuser plus et m’intéresser aux autres morceaux du groupe. Ce que j’ai regretté car si je l’avais fait j’aurais pu les voir en concert quand ils sont passés à Paris. Or, en live, je trouve les morceaux encore plus magiques. Mais non, je n’ai pas eu cette curiosité. Bref, presque un an plus tard, en novembre dernier, dans l’un des premiers épisodes de la série Reign (oui, mon iPod est principalement nourri par des chansons entendues dans des séries), nouveau coup de cœur. Et je découvre que c’est encore The Lumineers qui se cachent derrière ce crush musical, cette fois sur le titre Flowers in your hair. A la fin de l’épisode j’ai filé m’acheter la chanson. Et j’en ai profité pour shopper l’album entier. A l’aveuglette. Ce que je ne regrette pas.


J’aime cette pop folk, son air de famille avec Dylan mais en plus moderne. Ca ne casse certes pas trois pattes à un canard mais ça met de bonne humeur. Et ça me donne invariablement envie de chanter. J’aime les histoires racontées dans certains titres, comme Classy Girl, et quand je ne comprends pas forcément où le chanteur veut en venir, c’est la musique qui emporte le morceau comme dans Big Parade. J’adore ainsi toutes les chansons de l’album. C’est rare mais je trouve qu’il n’y a rien à jeter. Même si Ho Hey et Flowers in Your Hair restent mes deux chouchoutes. Celles qui me font chanter à tue-tête ou danser toute seule (même dans la rue). Et pourquoi je vous en parle maintenant ? Après tout, ça fait un bout de temps que l’album a rejoint mes favoris. Parce que de nature obsessive, quand j’ai quelque chose dans la tête, difficile de l’en déloger. Cette fois, dans ma tête, c’était les jolies mélodies du groupe et les paroles des chansons. Elles sont toutes simples mais elles te restent longtemps en mémoire. Je ne me lasse ainsi pas de fredonner Ho Hey et notamment le couplet :

« I don’t think your right for him,
Think of what it might have been if you,
Took a bus to Chinatown,
I’d be standing on Canal
And Bowery,
You’d be standing next to me”.


A force de répéter ces vers, j’ai d’ailleurs fini par me demander ce que le croisement de Canal and Bowery (deux rues new yorkaises) avait de si spécial. Surtout que je me souvenais de Canal Street de mon premier séjour dans la grosse pomme et la rue ne m’avait pas spécialement marquée de façon positive (c’est la grande rue de Chinatown et j’avais détesté Chinatown). Je ne me souvenais en revanche pas de Bowery. Le nom de la rue me parle car c’est une rue à la fois mythique et très tendance du Lower East Side. Mais aucun souvenir d’y être passée. Je me suis donc promis de tirer ça au clair un jour. C’était il y a déjà un bout de temps. A l’époque, mon prochain voyage à New York (celui d’avril dernier) n’était pas du tout planifié. Mais je savais que j’y retournerais un jour, très proche (j’ai trop aimé cette ville pour en rester loin très longtemps). Et je me disais que quand ça arriverait, la prochaine fois que j’irais à New York, j’irais faire un tour du côté de Chinatown pour me tenir entre Canal et Bowery. Ce que j’ai fait. Et en bonne fan (hystérique), j’avais des fleurs dans mes cheveux.

Oui, parce que pour couronner le tout, la chanson Flowers in Your Hair (et la série Reign) m’a fait développer une obsession pour les headbands à fleurs. Pas ceux avec les grosses fleurs, hein, comme les grosses couronnes qu’on peut voir portées par certaines stars. Je peux trouver ça joli sur les autres mais dans la vraie vie c’est un peu too much et difficile à assumer. Et sur moi, c’est carrément ridicule. Non, juste des petites fleurs, mignonnes et portables. Sauf qu’en France, la mode n’est pas vraiment aux fleurs dans les cheveux. J’ai tout de même trouvé un joli headband de fleurs roses chez Claire’s juste au moment d’Halloween (je cherchais des accessoires horrifiques, je suis repartie avec des fleurs). Malgré l’envie, je ne l’ai pas étrenné tout de suite. Le headband fleurs en plein hiver, mouais. Mais je n’ai pas manqué de l’emporter avec moi à New York et j’en ai évidemment paré ma chevelure le jour où on a décidé d’explorer le Lower East Side. Bon, en arrivant à ce fameux croisement, j'ai quand même été beaucoup déçue. Je m'imaginais un de ces spots new yorkais hyper romantiques. Mais pas du tout. C'est un gros carrefour qui marque l'entrée du Manhattan Bridge. Mouais. Pas forcément photogénique en plus. Et puis le chanteur du groupe (plutôt pas mal au demeurant, bon, dans le genre hipster) ne m'y attendait même pas. Quel scandale. Mais pour le principe, j'y ai tout de même immortalisé mon look.


On a eu de la chance, alors qu’on a eu très très froid (enfin surtout moi) pendant la plus grande partie du séjour, ce jour-là (notre premier jour), il faisait très beau. C’était limite l’été. J’ai ainsi pu sortir jambes nues sans problème. Encore une fois, j’ai voulu une tenue à la fois féminine et confortable, glamour mais casual, dans laquelle je me sente bien et jolie (qui a dit qu’il fallait souffrir pour être belle). J’ai donc fait de nouveau confiance à mon duo gagnant débardeur + jupe (mes nombreuses robes commencent d’ailleurs à être un peu jalouses). Le départ de ma tenue, la première pièce choisie et autour de laquelle j’ai construit le reste du look, c’est la jupe. Je l’adore cette petite jupe en dentelle crème. La coupe n’est pas moulante mais flatteuse et elle est pile de la bonne longueur (ni trop courte, donc je ne passe pas ma vie à la baisser de peur qu’on ne voit mes fesses, ni trop longue, avec mes petites jambes, la longueur genou par exemple ne me va pas). C’est une jupe H&M de la collection actuelle. Je l’ai achetée avec ma jupe noire à fleurs, que je vous ai déjà montrée deux fois, juste avant de partir pour Cuba.


Je l’ai associée à un débardeur noir Stradivarius que j’ai depuis des années et que j’aime beaucoup parce qu’il a le bon décolleté et un truc en plus. Il a plusieurs fils noirs de longueurs différentes et ornés de perles métalliques argentées qui partent d’une bretelle à l’autre. En fait, ça fait comme un collier intégré. Par-dessus, j’ai enfilé un gilet à manches courtes New Look. Il vient d’une ancienne collectionne mais ils les ressortent souvent. Il est super pratique et, en été, je l’ai toujours dans mon sac car il permet de se couvrir les épaules quand il fait un peu frais mais pas encore trop chaud pour mettre des manches longues. Enfin, j’ai complété ma tenue avec mes slippers bouche H & M achetés l’été dernier. J’adore ces slippers noirs avec leur bouche rouge en strass, je trouve qu’ils conviennent parfaitement à la beauty addict que je suis. Et ils sont confortables (ce qui n’est pas toujours le cas quand tu paies tes chaussures 15 €). J'ai accessoirisé le tout avec mon bracelet Hipanema très estival et mon sac rouge chouchou en cuir sans marque acheté dans une boutique de créateurs en bas de chez moi (qui ne va pas forcément avec le reste de la tenue mais c'était le format le plus pratique pour New York et je n'allais pas partir avec plusieurs sacs à main). Une petite tenue toute simple en somme mais très sympa je trouve. Et mon histoire avec The Lumineers n’est pas finie. Elle va même connaître un super happy ending puisque je m’envole mi juillet vers Lisbonne pour les voir jouer dans un festival. Evidemment, ce jour-là, j’aurai des fleurs dans mes cheveux.


Headband à fleurs : Claire's
Débardeur : Stradivarius (ancienne collection)
Gilet manche courte : New Look (ancienne collection)
Jupe crème : H&M collection actuelle
Slippers : H&M collection été 2013
Bracelet : Hipanema
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dimanche 18 mai 2014

Quels résultats pour ma cure anti-âge Imedeen alors que la fin approche ?


L’heure du bilan approche pour ma cure anti-âge Imedeen. En novembre dernier, je me lançais dans une cure de six mois de la gamme Time Perfection de la marque. Oui, moi, prendre des gélules tous les jours pendant la moitié d’une année, ça paraissait peut-être un peu fou. Mais le postulat d’Imedeen, marque leader sur le marché de la nutricosmétique anti-âge dans nombre de nombreux pays d’Europe, m’avait convaincue. Certes, je ne suis pas une grande consommatrice de compléments alimentaires au quotidien. Mais cela ne veut pas dire que je ne crois pas à l’utilité de la nutricosmétique. Non, au contraire. Quand l’action promise me semble essentielle, ça devient même un indispensable pour moi. Ainsi, chaque année, au moment de partir au soleil, je ne déroge jamais à ma cure de gélules solaires que je prends consciencieusement et régulièrement, tous les jours, avant, pendant et après mes vacances. Parce que je sais qu’elles aident ma peau à se préparer au soleil et qu’elle supportera ainsi mieux les UV. Mon but n’est alors pas de bronzer mieux et plus vite mais de limiter les dégâts provoqués par les UV sur ma peau. Notamment le coup de vieux que le soleil finit immanquablement par lui donner. Je sais que le vieillissement passera par moi mais le plus tard possible serait le mieux.


 
Ah la lutte contre le vieillissement… Parce que je respecte certaines règles (bien me démaquiller, bien hydrater et nourrir ma peau, lui donner sa dose d’anti-oxydants pour qu’elle puisse combattre les radicaux libre) et la protège au mieux du soleil (avec une protection SPF adaptée dès qu’il fait soleil, même en ville si besoin), j’ai la chance de faire moins que mon âge. Certes, ce n’est absolument pas crédible quand je m’enlève 10 ans, mais les gens, eux, pensent souvent que j’en ai 5 de moins. Et j’aimerais que ça continue ainsi longtemps. C’est pourquoi j’ai été sensible à la philosophie d’Imedeen : compléter l’action anti-âge de nos crèmes avec une cure de compléments alimentaires ; nourrir la peau de l’intérieur pour qu’elle soit visiblement plus belle à l’extérieur. Me donner une arme supplémentaire dans ma bataille pour garder ma peau jeune le plus longtemps possible me semble une tactique plutôt intelligente, non ? 

Evidemment, je ne m’attendais pas au miracle, passer du vilain petit canard au joli cygne comme ça, pouf. Je ne crois pas au miracle cosmétique. La peau a besoin de temps pour changer. Il ne faut pas attendre d’amélioration aussitôt un produit utilisé, que ce soit pour un complément alimentaire ou un soin d’ailleurs. Certes, il existe désormais des crèmes qui nous proposent un effet instantané. Mais il faut avoir conscience que le changement sera alors superficiel. Pour un changement profond, un vrai changement en somme, il faut du temps. Sachant cela, j’étais prête à être patiente… et appliquée. Pendant ces cinq derniers mois, j’ai pris mes petites gélules quotidiennement. Et si je n’attendais pas de miracle, je n’en attendais pas moins des résultats concrets. Visibles forcément. Mon visage n’étant pas encore marqué, évidemment, je savais que je ne constaterais aucune action anti-âge traditionnelle, c’est-à-dire anti-rides. Mais prendre un coup de vieux, ce n’est pas forcément afficher des ridules. C’est aussi un teint brouillé, une peau moins éclatante, une grise mine. Si l’on en croit les dernières études beauté sur le sujet, c’est d’ailleurs la principale préoccupation des femmes, avant les rides. C’est en tout cas la mienne.   
 

Ma peau manque désespérément de luminosité, mon teint d’uniformité. C’est une des raisons de mon addiction au fond de teint : je trouve que sans, je fais un peu peur. Or une belle peau, c’est tout de même la base. Ca ne sert à rien de jouer le grand jeu côté maquillage des yeux et des lèvres si le teint ne suit pas. Je gomme pourtant, j’utilise des soins éclatants, mais non, mon teint et moi on est toujours brouillés. Alors j’espérais bien une amélioration. Les premiers mois de la cure, j’ai surtout constaté un changement au niveau de la peau du corps, de mes coudes surtout, plus du tout rêches. Ensuite, après le troisième mois de cure, je suis partie à Cuba et j’ai bronzé donc j’avais forcément meilleure mine. La cure n’y était pour rien. Mais aujourd’hui, deux mois plus tard, alors que j’ai débronzé et que je suis de nouveau blanche comme neige du visage, les gélules m’ont-elles fait de l’effet ? Où en est-on après 5 mois de cure? Eh bien, oui, je suis de nouveau pâlotte mais j’ai clairement meilleure mine. J’ai la peau plus uniforme, le teint moins gris. On n’a pas totalement allumé la lumière. Mais je peux mettre de côté mon fond de teint et me contenter d’une BB Crème moins couvrante car je n’ai plus besoin de camoufler ces zones d’ombre qui me plombent en général le visage.  

En plus de ces effets visibles, j’attendais aussi des résultats moins évidents. Certes, je ne suis pas marquée à l’extérieur mais ça ne veut pas dire qu’en interne, ma peau n’accuse pas un coup de vieux. Selon le premier SkinScanner réalisé en début de cure - cet appareil Imedeen mesure l’état et l’âge de la peau - à l’intérieur, j’avais déjà 40 ans. Euh, ça n’allait pas être possible. Comment faire croire que je n’avais pas dépassé la trentaine si en interne ma peau était celle d’une quadra. J’espérais donc que cette cure anti-âge avec les gélules Time Perfection me fasse rajeunir de l’intérieur en combinant une action réparatrice et une action protectrice. Réparer les effets de l’âge mais aussi les prévenir. Evidemment, ces effets internes sont plus difficiles à juger. D’où l’intérêt du Skin Scanner. Selon celui réalisé à mi-cure, mon objectif était en bonne voie. Est-ce que ce résultat se confirmera à la fin de la cure ? Aujourd’hui, on arrive bientôt aux six mois et le dernier Skin Scanner se profile. J’espère donc qu’il constatera que ma peau s’est encore améliorée et que je serais enfin revenue dans ma tranche d’âge normale, voire même dans la décennie en dessous. J’espère aussi que les effets de la cure se maintiendront après son arrêt. J’ai toujours plus mauvaise mine en hiver, alors ce serait pas mal si je pouvais garder mon teint uniforme pendant la froide saison.

En partenariat avec Buzz Paradise.
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jeudi 15 mai 2014

Prendre soin de son ombré hair avec le Soin Patine de Dessange


Lorsque je suis sortie de chez le coiffeur après mon premier vrai ombré hair en décembre dernier, j’ai eu un choc : j’étais blonde, vraiment blonde. Pourtant, dans ma tête je restais (et reste) une brune. Blonde outside peut-être mais brunette inside forever. J’ai donc continué à prendre soin de mes cheveux comme une brune. Une brune qui vient simplement de faire une coloration et retrouve sa routine capillaire habituelle pour cheveux colorés. Et puis, au fil des semaines, mon blond a changé. Ma super coloriste m’avait fait un joli blond froid. Blond californien ou bébé, je ne sais comment l’appeler n’étant pas une spécialiste de cette couleur mais un blond clair en tout pas. Ce qui en soi n’était pas une mince affaire. Avec mes cheveux, c’était compliqué d’obtenir cette nuance dorée. Vu ma couleur de cheveux et ses sous-tons, si j’éclaircis ou je décolore, normalement, je fais ressortir les reflets roux. Je tends vers le cuivré et le challenge était donc d’obtenir un blond pur et non un blond vénitien. Ce qui a parfaitement été fait. Sauf qu’au bout de quelques temps, mon blond a évolué.


Là, j’ai commencé à paniquer et à embêter tout le monde, répétant à qui voulait l’entendre : « Tu ne trouves pas que je suis vachement moins blonde ? ». On me rassurait, mais non, je me faisais des films, c’est juste que je m’étais habituée à ma nouvelle couleur. Seule ma sœur a confirmé mon intuition. Effectivement, mes cheveux étaient plus foncés. Il faut dire qu’on se voit toutes les semaines, c’est plus facile pour elle de constater une évolution. J’étais alors au bord du désespoir (parce que ce blond qui m’avait un peu choqué les premiers jours, je l’aimais bien finalement) et surtout complètement larguée. Pour passer du brun au blond, on m’a décolorée. C’est-à-dire qu’on a enlevé tous les pigments de mes cheveux. Or une fois partis, ces pigments ne « renaissent » pas, ils ne se « reconstituent » pas. Contrairement à une coloration qui peut s’affadir et presque disparaître même si elle est permanente (ce qui arrive souvent dans mon cas puisque mes cheveux ne retiennent pas bien les pigments), une décoloration reste. Ur résumer, une couleur peut s’en aller, une décoloration non. Tu restes blonde jusqu’au bout. Pour te défaire du blond ou bien tu teins par-dessus ou tu coupes. Je ne comprenais donc pas comment mes cheveux avaient pu foncer.

Et puis un jour, à force de réfléchir au sujet, j’ai eu une illumination. Mon blond n’avait pas foncé, il avait jauni puis était devenu orangé. En fait, il avait viré. Quand comme moi, on a des sous-tons roux, il faut prendre soin de son blond avec beaucoup d’attention sinon les blonds bébé ou californien peuvent tourner cuivré. Le blond clair va alors devenir plus foncé. Un phénomène que je connaissais évidemment, tout comme le moyen de le prévenir. Sauf que comme je ne me voyais pas blonde, je n’avais pas pensé une seconde que ça pouvait me concerner. Et j’étais partie sur ma classique routine pour cheveux colorés. Alors que, à part au niveau des racines, je n’ai pas les cheveux colorés mais décolorés. Ce qui nécessite un rituel soin totalement différent. J’en ai finalement pris conscience… même si un peu tard. Il a fallu me rendre à l’évidence. Racines mis à part, je suis blonde. Il me faut donc utiliser des soins capillaires spécifiques pour cette couleur de cheveux. Mais attention, pas n’importe quels soins. On n’a en effet pas les mêmes besoins si on a les cheveux blonds naturels ou s’ils sont méchés ou éclaircis.


Pour les blondes décolorées ou méchées (donc mon cas à moi), il faut empêcher la couleur de virer et de se teinter de cuivré. C’est là que je me suis souvenue du Soin Patine Correcteur de Blond de Dessange. Je l’avais mis de côté pour une copine blonde mais après ma prise de conscience il a rejoint ma salle de bains. Ce soin capillaire sorti il y a environ un an a mis la patine, un geste professionnel, à la portée de toutes. On peut désormais se faire une patine à la maison. Mais qu’est-ce que c’est une patine au juste ? Pour décrire cette technique de façon simple, je dirais que c’est un soin colorant qui permet de neutraliser ou apporter des reflets à une couleur. Ce n’est pas une vraie coloration car le temps de pose est assez rapide mais tu apportes tout de même des pigments aux cheveux. Elle est appliquée par le coiffeur sur cheveux humides après le rinçage de la vraie coloration. Tu laisses poser quelques minutes puis tu rinces. La patine va par exemple donner des reflets différents à une couleur. Lors de mon dernier ombré hair, le coloriste m’a ainsi fait une patine caramel pour que mon blond ne soit pas trop clair et tranche moins avec mon brun. Mais la patine permet aussi de neutraliser les reflets chauds si on cherche à avoir un blond froid (c’est-à-dire neutraliser le cuivré si on veut un blond bébé). En fait, tout dépend des pigments apportés.

Dans le cas du Soin Patine Correcteur de Blond de Jean-Louis David, il est destiné aux blonds californiens colorés ou fortement éclaircis et promet de corriger les reflets blonds ou orangés. Pile poil mon cas et pile poil mon problème. Je ne vais pas faire durer le suspense : j’ai totalement adopté ce produit, que je trouve vraiment top. Mais comment il marche au juste ? Sa formule (qui est en outre sans ammoniaque et sans silicone) contient des pigments bleus qui vont venir neutraliser les reflets jaunes ou orangés et nous permettre de conserver un blond pur. Du bleu pour corriger du jaune, ce n’est a priori pas révolutionnaire. Il y a déjà quelques shampooings contenant des pigments bleus, pour les blondes mais aussi pour les cheveux blancs (qui ont eux aussi tendance à jaunir, et un cheveu gris jaune, ce n’est pas très joli). Mais la forme est ici plus originale. C’est la première patine à domicile. On peut ainsi prendre plus efficacement soin de son blond toute seule à la maison, sans avoir à passer trop régulièrement chez le coiffeur pour garder sa jolie couleur.


Cette patine empêche ainsi le blond de virer. Bon, pour moi, c’était trop tard. Il avait déjà viré. Les reflets orangés étaient trop bien installés pour être corrigés complètement. Je n’ai donc pas pu récupérer un blond pur. Mais cet apport de colorants bleus m’a quand même permis d’avoir une plus jolie couleur, plus claire surtout. J’ai retrouvé une certaine blondeur, ma chevelure était beaucoup moins jaune. Après mon deuxième ombré hair, il m’a aussi permis de neutraliser la patine caramel faite par le coloriste. En sortant de chez le coiffeur, mon blond était un peu châtain, plus foncé que je ne l’imaginais. Je n’étais pas fan du tout. J’ai l’impression que la patine Dessange m’a permis de récupérer un blond plus pur, de l’éclaircir légèrement. La patine ne décolore pas les cheveux. Il n’y a aucune réaction chimique derrière son action. C’est juste une correction colorielle (comme en maquillage par exemple) : le bleu neutralise le jaune et l’orangé, c’est-à-dire les reflets qui foncent la couleur. Le blond apparaît donc tout de suite visuellement plus clair.

Ce que j’aime aussi dans ce soin, c’est qu’il est enrichi en huile nutritive de graine de lin. Il a ainsi une action nourrissante. Personnellement, il a totalement remplacé mon masque et mes cheveux le vivent très bien. Ils ne sont pas secs (ils sont même doux) et les pointes vont très bien. En plus, grosse bonne surprise, il a une action démêlante. Je zappe donc aussi l’après-shampooing quand je l’utilise. Bon point également, sa facilité d’utilisation : il est prêt à l’emploi. Pas de mélange à faire, tu l’appliques juste comme un soin capillaire normal sur ta chevelure et tu laisses poser avant de rincer. En fait, il est tellement bien que je l’utilise à tous les shampooings, c’est-à-dire tous les trois jours, alors que selon le mode d’emploi, la patine est à faire une fois par semaine. Son action résistant ensuite pendant 4 shampooings (ben oui, pas d’ammoniaque et pas d’action chimique, plus un temps de pose réduit de 5 à 10 minutes, c’est forcément du semi-permanent). En même temps, je n’ai pas constaté d’effet secondaire à cette sur-utilisation sur mes cheveux, donc je continue. Juste, le tube descend forcément beaucoup plus vite.


Bon, cette merveille a tout de même un défaut. Le soin est donc bleu et si sa texture est consistante au toucher, elle devient très liquide une fois appliquée. Ce qui fait que ça éclabousse un peu pendant que tu te douches et tu en mets un peu partout. Ca tache et il faut toujours bien nettoyer après. Les taches ne sont pas définitives et se lavent facilement mais ça donne un peu de travail en plus. Tu ne peux pas sortir de la salle de bains et hop vaquer tranquillement à tes occupations après. Ma sœur qui était passée après mon lavage de cheveux dans la salle de bains pendant notre séjour à New York en est ainsi ressortie en se demandant ce qui avait bien pu se passer sous la douche. Ce que à quoi j’ai répondu : « J’ai assassiné la Schtroumpfette ». Parce qu’avec toutes les éclaboussures sur les murs, je trouve que ça ressemble un peu à une scène de crime dans Les Experts. Sauf que vu la couleur du « sang », la victime est un Schtroumpf.

(Bon, ben, je vous ai encore pondu un pavé sur mes cheveux. J’ai raccourci pourtant, mais même comme ça, ça a la taille de l’annuaire téléphonique. Selon moi, impossible de couper plus, il faut tout de même vous laisser le contexte pour comprendre pourquoi un produit m’a séduit. Mais selon vous, il y en a trop ? Trop d’infos ? On coupe la prochaine fois ? Vous en pensez quoi ?)
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lundi 12 mai 2014

La palette de fards à paupières Nectar & Nude de Bobbi Brown pour un maquillage des yeux nude intense


Ca fait une éternité qu’on n’a pas parlé maquillage par ici. Vernis oui, mais fards à paupières ou rouges à lèvres (qui sont quand même censés être mes beauty obsessions), non. Juste pour être sûre, je suis d’ailleurs allée regarder dans les archives et mon dernier post sur le sujet date de fin janvier. Depuis, plus rien. Et c’était sur une nouveauté des collections hivernales. En fait, je suis totalement passée à côté des collections de maquillage printanières. Pourtant, j’ai testé pas mal de jolies choses. Sans tout le temps les prendre en photo, je l’admets. Par manque de temps, d’envie ou même de luminosité. Et quand j’avais les photos, j’ai fait la bêtise de ne pas les sauvegarder sur mon ordi avant Cuba ou New York. J’ai donc dû les sacrifier et les effacer de mon appareil pour faire place à mes photos de vacances. Résultat, la make-up addict que je suis n’a pas parlé maquillage depuis trois mois et demi. Un comble. Il était temps de remédier à cela. Alors, même si les collections été s’installent petit à petit dans les rayons, je n’ai pas envie de faire totalement l’impasse sur le printemps. Il y a tout de même de jolies choses dont j’ai envie de vous parler. Ce n’est pas parce que c’est sorti en janvier ou février que c’est déjà totalement dépassé (et puis vu la météo je ne suis pas encore d’humeur estivale).


Mais aujourd’hui, on va parler d’une nouveauté un peu plus récente : j’ai nommé la Palette pour les Yeux Nectar & Nude (ou Nectar & Nude Eye Palette) de Bobbi Brown. Cette palette appartient à la collection Nectar & Nude de la marque, très joliment représentée par Katie Holmes. Une collection qui met en scène le nude si cher à Bobbi Brown mais il est cette fois réveillé par des teintes plus punchy, des jolis pêches et corails pour être précise. En fait, à la palette de fards à paupières dans des tons neutres répondent des produits (vernis, gloss, blush, shimmer brick) aux teintes plus vitaminées. Evidemment, tu me connais, le nude, ce n’est pas forcément mon truc. Pourtant, la collection a su capter mon attention grâce à ces corails et ces pêches très printaniers (voire estivaux). Mais ce n’est pas d’eux qu’on va parler aujourd’hui. Non, ce serait trop simple. Aujourd’hui, on s’intéresse au nude, à la palette donc.


La palette Nectar & Nude est composée de 6 fards dans des tons naturels. De gauche à droite dans la palette et sur les swatches, nous avons : l’ombre à paupière Pale Cream, un blanc crème mat ; l’ombre à paupière Soft Buff, un chamois (beige brun) mat ; l’ombre à paupières métallique (metallic eyeshadow) Golden Bronze, un bronze doré ; l’ombre à paupières étincelante (sparkle eyeshadow) Pink Bellini, un or rose pailleté (étrangement ce rose doré ou ce doré rose ne ressort que doré sur les swatches) ; l’ombre à paupières Earth, un brun moyen ; et l’ombre à paupières Rich Caviar. Bon, pour cette dernière, mes yeux me jouent des tours : parfois je la vois noire, parfois marron très foncée. A noter que je ne pense pas que ce sont des ombres à paupières inédites créées juste pour cette collection et cette palette. J’ai la mémoire qui flanche en ce moment, trop de chose à penser, mais certains noms me disent quelque chose (Rich Caviar et Pink Bellini par exemple). Je pense que la palette associe plutôt des fards existants de la marque.

Avec flash
Sans flash

A noter aussi qu’étrangement si les photos de la palette sont les mêmes sur les sites américains et français de Bobbi Brown, et que c’est la même palette que celle en ma possession, leurs descriptions, elles, différent. Selon le site français, la palette ne contient pas le fard metallic Golden Bronze mais la teinte Pink Quartz à la place, une sorte de taupe rosé. Je ne sais qu’en penser. Surtout que c’est justement le fard Golden Bronze mon préféré de la palette et celui qui est au centre de ce maquillage. Y a-t-il une version américaine et une version française ? Le fard a-t-il été changé entre la présentation en avant-première de la collection et la mise en vente ? Est-ce une erreur du site marchand ? A voir en magasin. De mon côté, je vais faire comme si j’avais la vraie et l’unique palette Nectar & Nude


Comme je manque de temps en ce moment, j’ai fait un maquillage assez simple mais qui sort quand même un peu de ce que je fais habituellement. Vous commencez à me connaître, quand j’ai un doré sous la main, ma tentation première (paresseuse oblige) est de poser le fard or en aplat, de le marier avec un crayon khôl (noir souvent mais je peux aussi varier de temps en temps) et voilà, le tour est joué. Zéro prise de tête mais aussi zéro à vous montrer. Donc, cette fois, je me suis motivée à être « originale » du pinceau. On ne se refait pas, j’ai bien posé mon Golden Bronze en aplat mais pas de khôl cette fois. Pour souligner mon ras de cil supérieur, j’ai utilisé le fard noir/marron Rich Caviar que j’ai ensuite fait remonter dans le creux de la paupière (pour changer et apporter un petit truc en plus). Je n’ai pas fait une banane, je n’en avais pas l’intention (surtout parce que je n’y arrive jamais). Je voulais juste intensifier un peu le maquillage et apporter du contraste. J’ai donc tracé un trait avec le fard foncé dans le creux de la paupière puis j’ai flouté le tout. Pas trop parce que je voulais que le noir se voit quand même pas mal mais assez pour qu’on ne distingue pas le trait de façon trop évidente. J’ai songé à intensifier aussi le ras de cil inférieur mais comme on était dimanche et que j’avais rendez-vous pour un brunch, je me suis dit que le maquillage tel quel était bien suffisant. Pas besoin d’en rajouter.


Alors, comme tous les fards Bobbi Brown testés jusqu’ici, je n’ai rien à redire sur leur qualité. Au début, j’avais peur que le doré ne prenne pas, que sa couleur ne soit pas assez couvrante et opaque. Mais comme on peut le voir, il n’y a aucun problème (sur ma base à paupières Primer Potion en tout cas). Après clairement, ce n’est pas mon genre de palette. Certes, elle contient des basiques et ce sont les couleurs parfaites pour un maquillage au quotidien. Sauf pour moi dont le quotidien, c’est plutôt le bleu et les teintes intenses. Forcément, là, je trouve que ça manque un peu de couleur. J’ai du mal aussi avec le noir, qui n’est pas un vrai noir intense et profond mais tire plus sur le marron. D’ailleurs, c’est peut-être même un marron, juste très très foncé. En fait, pour être vraiment juste et complète, les teintes mates de la palette ne m’enthousiasment guère, en revanche j’aime beaucoup les deux dorés irisés. En grande fan des fards or, vous le savez, je les collectionne. Et j’ai récemment réalisé qu’ils n’étaient pas tous aussi seyants. Sur moi, les dorés trop jaune ou trop orangés par exemple, c’est super moche. Ca ne me met pas du tout en valeur. Au contraire, je trouve les deux fards or de cette palette beaux et élégant, et ils me vont comme un gant. Si la palette n’est donc pas vraiment faite pour moi, ses teintes métalliques oui.
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