dimanche 7 décembre 2014

Je garde, je jette ? Le bilan des beauté de novembre 2014


Et voilà, encore un mois de passé. Et ça n’a encore pas été celui de mon come-back définitif. Bon, il y eu du mieux, c’est certain. Mais à peine. Le temps me manque encore pour être aussi présente que je le voudrais (peut-être aussi l’organisation et un peu l’énergie). Bref, revoilà l’heure du bilan cosmétique du mois. J’ai l’impression que c’était hier que j’écrivais celui d’octobre et pourtant il est déjà temps de se pencher sur celui de novembre. C’est impressionnant comment ça défile.


 Alors, ce mois-ci, j’ai eu beau hiberner, je suis assez fière de moi car j’ai battu ma  traditionnelle moyenne de 7 produits finis. Yeah, j’ai atteint les 8 ce mois-ci ! Il faut dire que je suis dans une sorte de ras-le-bol d’avoir des produits ouverts de partout. Ca encombre la salle de bains, la chambre et même le salon. J’ai l’impression d’étouffer. Donc je me suis donnée pour objectif d’utiliser le plus possible les mêmes produits pour essayer de les terminer. Pour l’instant, je m’y tiens à peu près. On verra si j’arrive à faire de la place. En tout cas, ce mois-ci, je suis arrivée à en dégommer 8. Et se pose donc la traditionnelle question : ces morts aux combats, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Body & Bath Crème Brûlée, Laura Mercier
OUI
J’adore la gamme pour le corps de Laura Mercier. Tous les produits sentent trop bon, c’est un vrai plaisir à utiliser. Et ce gel douche ne fait pas exception. Il faut dire que parmi tous les parfums imaginés par la marque, celui à la crème brûlée est mon préféré. C’est une odeur gourmande comme je les aime et son parfum de caramel est un vrai délice. Je suis donc rapidement devenue accroc à ce gel douche. En fait, le seul hic, c’est que le produit est haut de gamme, forcément c’est du Laura Mercier, donc on peut le considérer assez cher… pour un gel douche. Je suis d’ailleurs la première à penser que le gel douche est typiquement le produit dans lequel on ne devrait pas investir beaucoup de sous. Mais celui-ci sentait tellement bon qu’il m’a fait oublier mes considérations économiques. Je me faisais mon petit plaisir. Alors certes, il n’est peut-être pas à envisager comme un gel douche de tous les jours (parce que bonjour le budget) mais plus comme une petite gourmandise à utiliser de temps en temps. Ou alors, pour avoir un vrai shoot de crème brûlée, je me dis que le mieux est peut-être de se tourner vers les soins de la gamme : la crème mains ou corps, et comme ça en plus, le parfum restera vraiment sur ma peau et je pourrais en profiter plus longtemps.


Huile Démaquillante à Rincer, Mixa
OUI
Je ne vais pas épiloguer dessus car je vous en ai parlé il y a peu mais j’ai totalement adopté cette huile démaquillante. Moi qui suis une vraie adepte de cette texture, j’en ai testé pas mal. Je dirais une petite dizaine. Et celle-ci fait partie de celles que je valide totalement (à part elle, il n’y en a que 3 autres à avoir eu mon approbation, les 6 autres ont échoué, ça en dit donc beaucoup). Je l’aime parce qu’elle est efficace et démaquille parfaitement visage et yeux, qu’elle vient à bout de tous types de maquillage, même waterproof, même ultra pigmenté. En plus, elle sent bon et sa texture est agréable à utiliser. Et le gros bonus : elle ne me pique pas les yeux (une rareté). Alors certes, il s’agit d’huiles minérales, mais comme c’est une huile à rincer et qu’on nous la fait pas payer un rein, ça ne me dérange absolument pas.


Crème Ultra Anti-Age Bronzage Prolongé, Lierac Après-Soleil
NON
Quoi, un après-soleil au mois de décembre ! Serais-je partie sous les tropiques sans vous le dire ? Malheureusement non. En fait, j’avais commencé à utiliser cet après-soleil en juillet dernier lors de mon séjour à Lisbonne. Mais il a une très courte durée de vie : il doit être utilisé dans les trois mois après son ouverture. Ce que je trouve très court. Déjà, une crème visage classique, je ne la finis pas en 3 mois, alors un après-soleil ! En général, je les finis d’une vacances sur l’autre. Mais celui-ci impossible. Tu ne peux même pas le réutiliser si tu pars par exemple en été puis à noël. Bref, les 3 mois étant passés, pour faire du vide et éliminer un pot qui traînait, je m’en suis donc servi en plein hiver, comme crème hydratante… sur les jambes. D’où mon non. Il n’est absolument pas adapté à mes habitudes. De toute façon, je n’était pas hyper fan de sa texture un peu gel, à la fois trop grasse et trop légère pour ma peau.


Cellu Destock Expert Soin Amincissant Lipo-Masseur Anti-Cellulite, Vichy
NON, mais…
Oui, cette fois, un produit minceur. Je te le concède, c’est un peu le monde à l’envers là, j’ai mes saisons sens dessus dessous. En fait, lui aussi, je l’ai commencé cet été. Et au début, j’étais hyper motivée et consciencieuse. En août, j’en mettais tous les jours. Puis ma motivation a baissé petit à petit. En septembre, c’était plus que tous les 4/5 jours, en octobre tous les 2/3 et plus qu’une fois par semaine en novembre… jusqu’à ce que je le termine. Je n’ai donc pas été assez assidue pour voir une quelconque action. C’est ainsi un « non » pas à cause du produit mais parce que je ne suis décidément pas faite pour les soins minceur. J’ai beau le vouloir très fort, je ne me tiens jamais sur la distance à une application quotidienne. Après, j’ai aimé que celui-ci ait un embout massant. D’où le « mais ». Si un jour, je devais m’y mettre sérieusement, je pense qu’il me faudrait un soin avec un embout massant, comme lui.


Bain Dissolvant Simple & Rapide, Kiko
OUI
Je ne connais pas du tout les produits Kiko, mais ce bain dissolvant, je le valide totalement. Il est efficace, rapide et ne m’a pas abîmé les ongles. J’aimais également beaucoup le parfum qu’il laissait sur les ongles, ça ne sentait pas du tout le dissolvant. Il ne laisse pas non plus les ongles gras et ça c’est aussi plutôt pas mal. Et en plus, il n’est pas très cher. Que demander de plus ! Là, je l’ai remplacé par un bain dissolvant d’une autre marque pour tester mais je retournerai vers lui sans hésiter. 


Colorfix, Mavala
OUI
J’adore ce top coat. Il est vraiment topissime. Quand je l’appliquais sur mes vernis, ma manucure durait presque toujours une semaine, et ce quelle que soit la marque de vernis. Quand tu bosses beaucoup et que tu n’as pas le temps de refaire ta manucure régulièrement, mais que tu veux quand même avoir des ongles impec’, c’est quand même pas mal. Je l’apprécie encore plus depuis que je l’ai terminé car j’ai rapidement réalisé que mon vernis tenait beaucoup moins longtemps. Depuis, quand j’atteins les 5 jours, c’est déjà bien. 


Eyeliners Night Series, Nars
NON
Et hop, j’ai terminé mes deux eyeliners Nars. Yeah, j’ai fini du maquillage ! Bon, il faut dire qu’ils m’ont rendu la tâche assez facile. Il m’a fallu deux mois d’utilisation intensive seulement pour venir à bout de ces deux liners sous forme de crayon. Comme pour l’huile démaquillante, je ne m’appesantirais pas dessus car je vous en ai parlé il y a peu. A la base, je trouve le concept des eyeliners Night Series très bon : ce sont des faux noirs, des noirs avec des reflets bleus, verts, prunes. Moi j’avais le bleu nuit et le noir pailleté. Et effectivement, swatchés, les couleurs étaient sublimes. Mais une fois appliqués, les reflets ne se voyaient plus et c’étaient juste des noirs classiques (en tout cas chez moi, d’autres blogueuses semblaient ne pas avoir ce problème). Je me dis donc qu’on peut avoir des crayons noirs classiques avec une durée de vie plus grande ailleurs à un plus petit prix alors que chez Nars pour le même budget, on peut trouver tout plein d’autres produits beaucoup plus waouh.

Et voilà, c’en est terminé pour ce bilan cosmétique du mois de novembre. Bilan mitigé avec du bon et du moins bon. On se retrouve le mois prochain en espérant que je réussisse à être plus présente d’ici là.

mercredi 3 décembre 2014

50 Shades of Grey et Hawaii : les collections de vernis OPI pour 2015


Ca ne s’arrange pas. Ca fait une semaine que je suis sur un article sur ma routine soin du moment. Il est déjà à moitié écrit. Mais je n’ai pas encore eu le temps de le terminer, trop de boulot, si peu de temps. Et je ne voulais pas le bâcler en le finissant vite fait. Parler de soin (me) demande du temps. Alors, en attendant, pour ne pas vous abandonner plus d’une semaine (t’as vu, je fais des efforts, j’essaie en tout cas), je me suis dit que je partagerai bien avec vous ma jolie découverte vernis du moment. Hier, j’ai en effet eu la chance de découvrir les futures collections OPI pour le début 2015. Trop excitée, j’ai évidemment tout de suite posté deux photos sur Instagram dévoilant ces petites nouveautés. Et puis, j’étais aussi heureuse de partager ça avec vous. Et comme vous avez eu l’air aussi excitées (et heureuses) que moi, mais aussi évidemment un peu intriguées avec l’envie d’en savoir plus, je me suis dit que cela valait peut-être la peine de venir en parler aussi par ici.


Alors, évidemment, ce ne sera pas des reviews complètes des collections. Déjà parce qu’il est un peu tôt et par manque de temps. Non, ce sera juste un sneak peek comme disent les Américains, un petit aperçu de ce qu’OPI nous réserve pour 2015 avec quelques photos et des swatches (non portés) des collections 50 Shades of Grey et Hawaii. Et je m’excuse par avance pour la piètre qualité des photos. Je n’avais pas pensé à prendre mon appareil et je les ai donc prises avec mon iPhone, forcément en intérieur avec peu de luminosité ce n’est pas le top du top. Oui, sur ce coup-là, je n’ai vraiment pas fait ma blogueuse pro, j’y suis allée un peu les mains (non vernies en plus) dans les poches. Shame on me. Mais même comme ça, sans que ce soit des photos pro, ça donne déjà une idée des jolies choses qui nous attendent.


Et OPI va commencer l’année très fort avec le lancement mi-janvier d’une collection 50 Shades of Grey. Une fois encore (après James Bond, Oz, les Muppets et j’en oublie), OPI s’inspire d’un film pour imaginer une collection de vernis. Et comme toujours, la marque vise juste en choisissant le long-métrage qui va faire le buzz en février (en fait, il fait déjà le buzz depuis des mois, depuis qu’on a annoncé que le best seller gentiment érotique de EL James allait être adapté au cinéma). Impossible de passer à côté de la sortie de ce film même si on n’ira pas forcément le voir. Bon, moi, j’avoue, j’ai quand même regardé la bande-annonce plusieurs fois pour le plaisir des yeux. Ah, ce Christian Grey, miam.


Bon, tristesse, Jamie Dornan et ses abdos n’étaient pas là lors de la présentation presse mais j’ai pu me consoler avec la découverte des nouveaux vernis OPI. Pour cette collection Fifty Shades of Grey, la marque a logiquement décliné des nuances de gris, 5 pour être exacte, auxquelles elle a ajouté un rouge passion. Alors dit comme ça, moui, des vernis gris, ça ne semble pas super excitant. Mais en fait, j’ai été assez séduite. Il y a un gris argent bien carrossé et un gris pailleté métallisé plutôt original. Même si finalement, ce sont les trois gris au fini crème qui m’ont le plus emballée. Ils tirent en effet vers le bleuté et ça j’adore. Il y en a 3 différents pour que chaque peau trouve la nuance qui lui va le mieux mais tu peux évidemment tous les adopter.


J’ai pu profiter d’une petite manucure pour l’occasion et j’ai choisi de me faire poser le « Embrace The Gray » qui est le gris moyen (moi je veux bien embrasser le Grey, mais où il est ?). Je crois qu’au final le foncé Dark Side of the Mood est mon préféré (sa couleur change selon la luminosité) mais celui-ci je l’aime bien aussi. Il est chic et discret, et surtout parfait pour l’hiver.


Enfin l’hiver, on va avoir hâte qu’il se finisse pour pouvoir adopter la collection Hawaii, la collection de vernis OPI printemps 2015 qui sortira mi février. Pas de pays cette fois, la marque dédie donc sa nouvelle collection saisonnière à un autre Etat des Etats-Unis. Et retour du soleil oblige, OPI nous emmène à Hawaii. Quelle bonne idée. Alors que la collection 50 Shades of Grey ne comptera que 6 teintes, celle-ci, comme toutes les collections saisonnières, en comptera bien 12. Et comme toujours avec OPI, il y en aura pour tous les goûts.


Il y a des teintes foncées et des teintes claires : on peut ainsi finir l’hiver avec les deux violets avant d’adopter des tons plus pepsy pour célébrer le retour du printemps. Il y a aussi des teintes flashy et du pastel, du nude et du coloré, des finis crème et du métallique et il y a même un OVNI à la fois métallique et pailleté. Bon, j’avoue ce Pineapple, je n’en suis pas fan, mais j’ai déjà de nombreux coups de cœur dans cette collection. En fait, comme toujours dans les collections, il y a des couleurs qu’on va adorer, d’autres qui ne nous attireront pas du tout. Mais les collections OPI sont tellement larges et bien faites, et surtout les couleurs toujours bien vues, qu’on y trouve toujours notre bonheur, voire nos bonheurs.

Mes chouchous

Ainsi, moi j’ai déjà mes préférés. J’ai eu un gros coup de cœur pour le vert amande pastel That’s Hula-rious ! Celui-là, j’ai hâte de le porter (vivement le printemps). J’aime aussi toutes les nuances de rose, d’orange et de corail, c’est totalement les couleurs que j’adore poser sur mes ongles quand il fait beau. Bref, encore une fois, je dis bravo OPI, ces deux collections sont très réussies. Bon, j’ai une petite préférence pour la Hawaii car je suis une fille du soleil qui aime les couleurs flashy, mais le chic des teintes de gris des vernis Fifty Shades of Grey m’a aussi séduite.

Et vous, vous en pensez quoi de ces deux collections ? Vous avez hâte qu'elles sortent ? Et vous avez une préférée ?

mercredi 26 novembre 2014

A la recherche du meilleur burger végétarien de Paris


Oui, lectriçounette, tu as bien lu. Aujourd’hui, on ne va pas parler beauté mais food. Si j’essaie de reprendre en main le blog depuis quelques temps en étant plus présente, j’ai aussi envie de le faire évoluer. Ca restera avant tout un blog beauté hein, mais comme mon boulot quotidien c’est déjà d’écrire sur ce domaine, parfois j’ai envie de m’évader un peu en parlant d’autre chose que de rouges à lèvres. Tu vas me dire, je le faisais déjà avant avec des articles sur la mode, sur mes voyages ou des photos de mes looks. C’est vrai. Je ne me suis jamais empêchée de partager avec vous mes coups de cœur, quelle qu’en soit leur thématique. Disons que j’ai peut-être envie de le faire plus souvent, avec des rendez-vous réguliers. Mais on parlera de cette réflexion plus tard. Aujourd’hui, rentrons directement au cœur du sujet avec un article food. Un thème qui doit bien faire rire les copines. Car vois-tu, je suis très chiante en ce qui concerne la nourriture. Je n’aime pas grand-chose. En plus, je ne mange ni viande, ni poisson (sans apprécier plus que ça les légumes ou tout autre solution de remplacement).  Bref, je ne suis pas un cadeau et m’inviter à manger ou aller au resto avec moi, je le sais, peut être une plaie. 


N’empêche, dernièrement, j’ai fait des efforts (si, si). Parce que j’avais envie de découvrir de nouvelles choses. C’est quand même dommage de s’empêcher de tester de nouveaux lieux dans une ville où les ouvertures de restos sont légion. Et justement, l’une des tendances du moment à Paris (et ailleurs), ce sont les burgers. Impossible d’y couper ! Pendant longtemps, j’ai regardé cette mode de loin, forcément, vu que je ne mange pas de viande, difficile d’y goûter. Mais, bonne nouvelle, les restos les plus pointus se sont mis aux hamburgers végétariens. Résultat, moi aussi j’ai pu céder à la burger mania. Me voilà donc à écumer Paris et à manger des burgers. A la base, je n’avais pas l’intention de vous faire d’article dessus (d’où le manque de photos). Faire des critiques de restos, c’est tellement pas moi. Je suis trop spéciale, et donc pas assez connaisseuse, pour me permettre de donner des conseils. Mais, au bout du je ne sais combientième burger végétarien avalé, l’idée a germé. Je ne dirais pas que j’ai développé un palais mais je me dis que j’ai désormais assez de points de comparaisons pour savoir ceux qui sont bons… ou pas. Pourquoi alors ne pas faire un petit guide de bonnes adresses. Cela pourrait peut-être intéresser quelques végétariennes parisiennes ou celles de passage dans la capitale et à la recherche d’un bon resto. Je précise, il ne s’agit toutefois pas de restos végétariens, ils ont juste l’avantage d’avoir un veggie burger au menu. Comme ça tu peux y aller avec des carnivores et chacun trouve son bonheur.


Les félicitations du jury : Le veggie burger du Blend
Depuis environ deux ans, les burgers bars se sont multipliés à Paris. Le BaB, Big Fernand, Mamie Burger, etc… J’avoue, j’ai arrêté de les compter. Je ne participe ainsi pas à cette course qui veut qu’il faut en tester le plus possible. Il faut dire qu’il y en a peu qui proposent des veggie burgers. Ce ne sont tout simplement pas des restos pour moi et je n’y vais pas. A une exception près. En fait, pour moi, il n’y en a plus qu’un qui compte : le Blend Hamburger Gourmet. Ce burger bar s’est fait un nom parce que pour sa viande, il se fournit chez Yves-Marie le Bourdonnec, le boucher star connu pour la qualité de ses produits. On est donc au top niveau ingrédients. Ironiquement, je n’ai pas goûté à ce qui fait la marque de fabrique du Blend. Mais ça ne m’a pas empêché de succomber totalement à leurs petits « sandwichs ». Quand j’y vais, je commande le Tale, un veggie burger composé d’un steak de mozzarella di buffala panée, de tomates séchées, de sauce tomate maison et de feuilles de basilic. Eh bien, il est tout simplement délicieux. J’en ai l’eau à la bouche rien que d’en parler.

Parmi tous les burgers végétariens testés, c’est mon préféré et je vous le recommande sans une hésitation. Il est trop bon. Le pain, la mozza, la sauce : tout est miam. Si vous mangez de la viande, vous pouvez aussi y aller les yeux fermés pour les autres burgers. Le burger est à 10 €, ce qui est très raisonnable vu la qualité du produit. L’accompagnement en revanche est à part (pour 5 €, tu choisis frites, coleslaw ou potatoes). Personnellement, le burger est tellement consistant qu’en général, je partage les frites avec quelqu’un car seule, je ne finis pas tout. Mais bon, ça dépend de votre estomac. J’en connais même qui ont réussi à engloutir deux burgers. Pour ce qui est des desserts : j’ai goûté deux fois les cookies, la première je les ai bien aimé, la deuxième pas du tout (ça dépend des goûts et du goût choisi aussi). En fait, le seul vrai défaut du Blend, c’est que c’est un burger bar. Ce n’est pas un resto mais plus un fast food version chic. Le principe en est « tu manges et tu t’en vas ». Tu ne peux pas te poser pour digérer en papotant car il faut en général laisser rapidement la place pour les clients suivants. Et des clients, il y en a, comme Blend est assez couru. D’ailleurs, il peut y avoir la queue à l’entrée car pas de table libre. Parce que c’est assez petit (et il n’y a pas de réservation je crois). Voilà, c’est le seul point noir. Mais bon, il y a trois adresses. Ca compense. En gros, c’est peut-être mieux d’y aller le midi que le soir. Ou alors prévoyez de vous délocalisez dans un bar après pour vous poser.

Blend Hamburger Gourmet
44 rue d’Argout, Paris 2ème  (quartier Montorgueil)
1 Boulevard des Filles du Calvaire, Paris 3ème (quartier Bastille/Marais)
3 rue Yves Toudic, Paris 10ème (le petit nouveau, quartier République)


Les encouragements : Razowski
Ce resto existe depuis assez longtemps. Ce n’est pas un de ces nouveaux lieux ouverts pour surfer sur la tendance burger. Mais il sert effectivement des hamburgers, et d’autres spécialités typiquement américaines (mais aussi des salades). La première fois que j’y suis allée, c’est parce que sa position centrale (place du marché Saint Honoré) est assez pratique. Mais depuis j’y suis retournée à de nombreuses reprises parce que c’est bon. En fait, quand on cherche un resto central et bon, c’est souvent ce nom qui ressort, quel que soit le groupe de copines. Il a donc sa petite réputation. Après, c’est vrai que je ne juge que sur le burger végétarien. En allant sur le net, j’ai ainsi pu constater que les critiques étaient assez mitigées sur le resto (c’est que les serveurs ne sont pas toujours débrouillards) et les autres plats. N’empêche qu’il est souvent plein. Il faut dire que sa terrasse et sa position centrale (et des prix quand même assez raisonnables pour la place du Marché Saint Honoré, surtout par rapport à d’autres restos à côté) sont de vrais plus.

Quand j’y vais, je commande le Little Italy Burger. Petite particularité, le bun n’est pas un vrai pain à burger mais un muffin. Le steak de viande est lui remplacé par du hash brown (une galette de pommes de terres) et est accompagné de tomate et de mozzarella. Le tout tenu par un grand cure-dent. Je dis grand car le burger est assez haut, ce qui rend sa dégustation un peu compliquée. On est place du Marché Saint Honoré et dans un resto donc pas question de le prendre à la main. Tu le manges avec des couverts. Et attraper toutes les couches en même temps relève du défi. Moi, je n’y arrive jamais donc je finis par le manger par petits bouts. Côté prix, il est à 13 € et l’accompagnement est inclus (tu peux choisir entre frites, hashbrown, salade, etc.). Personnellement, moi, ça me suffit. En général, même, je ne finis pas mon plat et n’ai jamais de place pour le dessert. Mais j’ai un petit estomac. Je mange peu (mais très souvent). Alors, je ne dirais pas que c’est le meilleur burger de Paris (tu ne te lèches pas les babines comme celui du Blend en pensant Miam à chaque bouchée) mais je l’aime bien. Assez en tout cas pour y revenir régulièrement. En revanche, si le resto est plein, je déconseille de se rabattre sur celui juste à côté, à droite, qui sert aussi des burgers. Testé une fois, pas du tout approuvé.

Razowski’s
36 Place du Marché Saint Honoré, Paris 1er
J’ai aussi découvert qu’il y en avait un autre dans le 6ème (avec le même menu) et même à Lyon. Mais je n’y ai jamais mis les pieds.

Et voilà, pour ce premier article food. Comme il est déjà assez long, je vais m’arrêter là pour l’instant. Mais j’ai encore deux burgers végétariens en stock dont je vous reparle bientôt. Enfin, si ça vous intéresse. Vous en pensez quoi : les articles bonnes adresses de resto sur un blog beauté, stop ou encore ?

dimanche 23 novembre 2014

Coup de coeur pour la Gelée pour le Bain Pomme Glacée de The BodyShop : miam !


L’un de mes plus grands regrets quand j’ai emménagé dans mon appartement il y a fort fort longtemps, c’était de ne pas avoir de baignoire. Maintenant, je m’y suis faite et je crois même que je préfère les douches. D’ailleurs, quand je pars en vacances et qu’il y a une baignoire dans l’hôtel ou l’appart où je vais, je ne prends jamais de bains. Je pourrais, je me dis même à chaque fois « vas-y, profites-en », mais nan, je suis désormais une fille à douche. Moi qui ai longtemps eu la nostalgie de la baignoire (on ne se moque pas), je suis passée à autre chose. En fait, désormais, les seuls moments où je maudis ma douche, c’est quand les marques de cosmétiques sortent de jolis produits pour le bain. Là, je regrette de nouveau de ne pas avoir une baignoire pour pouvoir faire trempette dans une eau dans laquelle j’aurais glissé des sels, un bain moussant ou tout autre produit qui fait des bulles, de la mousse et dégage un parfum gourmand (vous me connaissez, toujours gourmand le parfum). Ainsi, à chaque fois que je reçois un cosmétique pour le bain, c’est toujours la même histoire : mon ooooh d’émerveillement se transforme rapidement en oooooh de dépit. Parce que j’adorerais le tester, mais je ne peux pas. Toute dégoûtée, je finis par les donner à ma sœur pour qu’au moins quelqu’un en profite. Snif.


Et puis la semaine dernière, j’étais invitée à découvrir toutes les nouveautés imaginées pour noël par The BodyShop. Il y a bien évidemment une nouvelle collection de maquillage pour les fêtes (dont je te parlerais après tests) et tout plein de coffrets géniaux aussi (sur lesquels je reviendrais dans un autre article car la marque s’est investie une nouvelle fois dans une très belle opération donc je préfère t’en parler à part, et puis je trouve qu’il est un peu tôt pour parler de cadeaux de noël). L’autre grande nouveauté de la fin d’année, c’est le lancement d’une nouvelle senteur, avec la gamme qui va avec. Depuis plusieurs années, noël chez The BodyShop se fêtait avec les gammes Canneberge et Pain d’Epices. Mais cette année, on dit au revoir au Pain d’Epices et on accueille une nouvelle senteur : Pomme Glacée. Yeah ! Je t’avoue que j’ai craqué immédiatement pour ce nouveau parfum. Evidemment, c’est une question de goût (par exemple, j’adhérais moins à Cranberry et Gingerbread), mais j’en suis totalement fan. L’odeur est très réussie, elle est gourmande, sent bien la pomme et ne fait pas artificielle je trouve. J’étais donc très contente quand on nous a proposé de choisir entre deux produits de la gamme pour pouvoir la tester.


La gamme est notamment composée d’un lait et d’un beurre pour le corps, de sels de bains et d’un baume à lèvres. Moi, j’ai tout de suite jeté mon dévolu sur la Gelée, parce que je trouvais le produit fun et différent. Son petit pot avec sa spatule, sa couleur verte, sa texture si particulière : le tout avait piqué ma curiosité. Et là, la douche froide. On m’a alors expliqué que c’était un produit pour le bain et donc si je n’avais pas de baignoire, il ne me serait pas d’une grande utilité. Tristesse évidemment. On m’a donc proposé d’opter pour le beurre corporel à la place. Sauf qu’à la maison, je ne m’en sors plus avec les crèmes pour le corps ouvertes vu que je mets environ un an à les finir. Et je me suis promis de ne plus en ouvrir de nouvelles tant que je n’ai pas un peu liquidé le stock. Dilemme, dilemme. Puis, je me suis souvenue que j’allais passer le week-end suivant chez ma sœur pour garder mes neveux pendant qu’elle s’offrait un week-end en amoureux. Or ma sœur a une baignoire. Devoir passer deux jours avec ses adorables mais très bruyants/épuisants enfants méritait bien une petite récompense : m’offrir un peu de temps pour moi avec un petit barbotage. Toute contente, j’ai donc finalement bien opté pour la Gelée pour le Bain Pomme Glacée et l’ai tout de suite glissée dans mon sac pour le week-end.


A la base, je m’étais dit que je me ferais mon petit bain relaxant le soir, une fois les enfants couchés. Mais en vrai, j’étais épuisée et je suis partie me coucher comme une vieille. C’est que ça en demande de l’énergie de jouer les arbitres de match de boxe et de passer son temps à séparer les combattants ou de les écouter jouer du piano/de la guitare/tout jouet qui fait de la musique pendant des heures d’affilée (pourquoi les jouets pour enfants sont-ils aussi bruyants ?). Bref, j’étais à deux doigts de renoncer à ce bain à la pomme tant attendu. Et puis, je me suis dit que je méritais bien un petit moment de relaxation, surtout après tout ce stress. Donc le lendemain, après leur avoir interdit tout instrument de musique (nan mais qui joue du piano à 8h du matin !) et après avoir joué un peu avec eux (tout en restant affalée sur le canapé, parce que 8h du matin, ça fait tôt), j’ai décidé de m’accorder un peu de temps pour moi. J’ai fait ma mauvaise mère en leur mettant un dessin animé (oui, je sais, c’est mal) et je me suis fait couler un bon bain. J’en ai évidemment profité pour découvrir ma petite Gelée pour le Bain Pomme Glacée.



Comme son nom l’indique, il s’agit donc d’une gelée. Sa texture est assez particulière (solide, gluante, élastique : façon gelée quoi), et je la trouve très fun. J’en ai pris un petit peu avec le bâtonnet en bois fournit avec le pot, je l’ai versée dans l’eau au niveau du robinet et j’ai ensuite laissé l’eau couler par-dessus. Là, une fine mousse a commencé à se former et surtout la salle de bains s’est mise à embaumer d’un délicieux parfum de pomme. J’ai ensuite fait trempette tranquillement dans le petit cocoon relaxant créé par cette gelée. Je ne suis pas une spécialiste des produits pour le bain vu que je n’en utilise pas souvent, mais je valide celui-ci totalement. Déjà, je suis fan de sa texture différente (et marrante). Il en faut une petite quantité pour produire une mousse sur toute la longueur de la baignoire. La mousse est fine mais c’est ce que je préfère, tu n’es pas envahie comme ça. Elle est tout de même assez consistante, ce qui fait qu’elle tient bien une fois que tu plonges dedans. Certaines mousses se désintègrent dès que t’es dedans et que tu bouges un peu, celle-ci, non. Elle a un peu disparu mais elle a tenu jusqu’au bout. Tout comme son parfum. En fait, c’est surtout lui qui m’a fait craquer. Je l’adore, il sent trop bon. Et puis surtout, il tient. Il sent jusqu'à la fin du bain. Résultat, je suis ressortie de ce petit moment pour moi totalement relaxée et même revigorée, prête à affronter une nouvelle journée avec deux minis démons.

 

 Alors, certes, je sais que je ne réutiliserais pas tout de suite cette gelée, n’ayant toujours pas de baignoire à la maison, mais je ne regrette pas de l’avoir choisie elle. Car je trouve le produit très sympa, différent, relaxant, et puis il sent délicieusement bon (comme le reste de la gamme d’ailleurs).

mardi 18 novembre 2014

Mixa versus The BodyShop : le match des huiles démaquillantes


Il y a (déjà) deux semaines, je vous faisais un match opposant deux démaquillants pour les yeux. Et je terminais mon article en disant que j’avais un autre billet de ce type sous le coude. Je voulais vous l’écrire la semaine dernière mais le temps m’a une nouvelle fois manqué. Décidément, j’ai beau le vouloir vraiment, reprendre ce blog en main et le remettre sur de bons rails est un chouïa compliqué. Mais on va y arriver, billet après billet. En commençant donc aujourd’hui par un nouveau match beauté, qui va une nouvelle fois opposer deux démaquillants. Mais cette fois, point de démaquillants pour les yeux, on passe à ma méthode chouchou : l’huile of course. En termes de démaquillage, on a toutes des goûts différents mais, vous le savez désormais je pense, de mon côté, je ne jure que par l’huile démaquillante.


Pour moi, c’est clairement la méthode la plus rapide et la plus efficace. Si je lui fais parfois des infidélités (parce que boulot oblige, il faut parfois tester les autres nouveautés), je suis presque toujours déçue et j’y reviens donc toujours rapidement. En plus, j’ai de la chance, c’est une méthode très à la mode en ce moment. Pendant longtemps, c’était un peu compliqué de trouver une huile démaquillante (surtout si on avait un petit budget) mais depuis peu, toutes les marques s’y mettent. Alors même si j’ai aujourd’hui trouvé mon graal (pour moi, la Cleansing Oil de DHC – désormais vendue en exclu chez Parashop – reste the best of the best), je prends tout de même plaisir à découvrir des produits d’autres marques. Parfois, ça fonctionne entre nous (je valide les huiles L’Oréal Paris et Institut Arnaud), parfois ça coince (je n’ai pas du tout aimé celle de Lierac). Dernièrement, j’ai ajouté deux nouvelles cibles à mon tableau de chasse et je me suis dit que ce serait sympa de vous les présenter sous forme de match. Place donc à la rencontre au somment entre l’Huile Démaquillante à Rincer de Mixa et l’Huile Démaquillante Soyeuse Camomille de The BodyShop. Alors certes, ce ne sont pas des nouveautés (elles ont environ un an), mais vous commencez à me connaître, j’aime prendre mon temps.


Huile Démaquillante à Rincer, Mixa
Après L’Oréal Paris, c’est Mixa qui a lancé son huile démaquillante en grandes surfaces. Et pour les accros à cette méthode, c’est bien d’avoir une alternative à petit prix. Parce que jusqu’ici, il fallait souvent se fâcher avec son banquier pour s’y mettre. La démocratisation de l’huile démaquillante est en marche, yeah. Et comme Mixa est une marque grand public et que toutes les femmes ne sont pas des beautystas averties, on a même droit à une petite explication de texte dans le nom du produit. Même si nous on sait comment ça marche, ce n’est pas forcément le cas de madame tout le monde. Bien pensé.

Ce qu’en dit la marque : « L’Huile Démaquillante à Rincer Mixa élimine efficacement les impuretés et le maquillage, même waterproof, sur le visage et les yeux. Aux Huiles de Carthame et de Rose, elle nourrit la peau et la protège du dessèchement. » Elle est en outre sans paraben.

Ce que j’en pense : Je valide totalement. C’est une huile assez fine et très fluide. Donc il n’y a pas de sensation poisseuse (on fait toutefois attention, car ce genre d’huile glisse forcément plus entre les doigts, donc plus de risque de perte de produit). J’en applique une première fois sur peau sèche en la massant d’abord sur le visage, puis sur les yeux. Comme elle est très liquide, j’ai tendance à en mettre pas mal pour que le massage soit plus agréable. Une fois que mon maquillage a commencé à se dissoudre, je rajoute un peu d’eau et là l’huile se transforme en lait. Comme je me maquille beaucoup, en général, il me reste encore des pigments sur le visage, notamment autour des yeux. Je me masse donc une nouvelle fois avec un peu d’huile, mais cette fois sur visage mouillé. Un deuxième passage qui vient parfaitement à bout de tout mon make-up (je précise que ce double passage ne signifie pas que cette huile est moins efficace que d’autres, je le fais avec toutes les huiles que j’utilise, comme je me maquille beaucoup, je me sens plus propre comme ça, c’est donc juste une question de préférences de démaquillage). Je termine enfin en lavant mon visage avec mon nettoyant quotidien. Comme ce démaquillant est à base d’huiles minérales, je préfère faire un double nettoyage (je le fais moins quand j’utilise la DHC formulée, elle, avec des huiles végétales).

Le plus : Elle est efficace et surtout ne pique pas les yeux (ce qui chez moi est quand même assez rare). Gros plus aussi pour son petit prix, autour de 7 €.
Le moins : Pour certaines, le fait que ce sont des huiles minérales et non végétales dans la compo sera un moins. Mais au moins, cette huile ne coûte pas un bras (comme celle de Shu Uemura qui est aussi dans ce cas). Donc ça ne me choque ni ne me dérange. Mon seul mini regret finalement, c’est que comme sa texture est bien liquide, j’en mettais beaucoup et je l’ai terminée plus vite je crois. Snif.



Huile Démaquillante Soyeuse Camomille, The BodyShop
Il y a un an environ, The BodyShop lançait une nouvelle gamme de démaquillants à base de Camomille récoltée de façon équitable en Angleterre. La star de cette gamme, c’est le Beurre Démaquillant, une texture innovante qui a d’ailleurs reçu quelques prix beauté depuis. C’est lui que j’avais dans mon goodie bag. Mais l’addict que je suis a décidé de l’échanger avec l’Huile Démaquillante parce que j’ai été séduite par le fait qu’une huile démaquillante à base d’huiles végétales ne coûte pas trop cher (15 €)

Ce qu’en dit la marque : « La gamme de démaquillants Camomille élimine efficacement tous les types de maquillage, même waterproof ! Doux et soyeux, ces produits contiennent de la Camomille récoltée en Angleterre. Tous les produits sont testés et adaptés aux personnes qui utilisent des lentilles de contact. Parfaits pour tous les types de peau. »


Ce que j’en pense : A posteriori, j’ai regretté d’avoir troqué le si pointu beurre qui a séduit toutes les copines l’ayant testé pour l’huile, plus classique. Mon addiction à cette méthode m’a empêchée de découvrir un nouveau geste de démaquillage sympa. Et ironiquement, je ne peux même pas profiter de cette huile. Parce qu’elle me pique les yeux (double ironie de l’histoire, le reste des copines qui a aussi eu l’huile n’a pas ce problème, je semble être la seule à qui ça arrive, merci mes yeux pourris). Bref, comme elle me pique, je ne peux l’utiliser sur les yeux, je dois donc l’associer à un démaquillant spécifique sur cette zone. Or tu sais que je suis devenue de plus en plus paresseuse ces derniers mois à cause du manque de temps et de la fatigue et que je privilégie désormais les démaquillants tout en un. Voilà pourquoi alors que je l’ai commencée bien avant l’huile Mixa, le flacon est à peine entamé (alors que l’autre est quasi terminé). Ma paresse fait que je l’utilise avec parcimonie, quand j’ai le courage de me démaquiller les yeux à part. Je n’ai pas non plus totalement adhéré à sa texture, que je trouve trop huileuse. Elle est trop grasse pour moi je pense. Ce qui fait que même après avoir nettoyé mon visage, j’ai l’impression de la sentir encore. Sinon, coté efficacité, su le visage, rien à redire (sur les yeux, comme je ne l’ai pas assez utilisée sur cette zone, je ne me prononcerai pas).

Le plus : Enfin une huile démaquillante pas chère à base d’huiles végétales et non minérales.
Le moins : Me pique les yeux. Et sa texture est peut-être un peu épaisse pour moi.

Le Verdict
Vous l’aurez sûrement compris, c’est l’Huile Démaquillante Mixa qui sort grande gagnante de ce match. Logiquement. La pauvre huile The BodyShop a dû jeter l’éponge, mise KO par mes yeux sensibles. Plus je teste des huiles (ou autres démaquillants d’ailleurs), plus je me rends compte que ce n’est pas facile d’en trouver qui ne me piquent pas les yeux. Donc quand c’est le cas, je les apprécie d’autant plus. Après, si vous n’avez pas les yeux sensibles et cherchez une huile démaquillante à base d’huiles végétales qui ne coûte pas un bras (et ça ne court pas les rues), pourquoi ne pas tester l’huile The BodyShop. Ou le beurre, oui, le beurre…. (je suis curieuse maintenant forcément).

Sinon, vous, quelle est votre huile chouchou ?

mercredi 12 novembre 2014

Top ou flop ? La manucure pailletée avec un vernis Coca-Cola by OPI


J’ai toujours été une testeuse beauté tortue. Je ne suis pas du genre à me jeter sur un produit dès que je l’ai pour l’essayer. Ca m’arrive, évidemment. Mais la plupart du temps, je le mets plutôt précieusement de côté et le garde comme un trésor. Et c’est encore plus vrai dernièrement. Le temps me manque pour me pencher sur toutes les nouveautés du moment. Résultat, alors que tout le monde ne parle plus que des collections de noël, moi je profite encore de celles de l’automne. Ca ne fait pas très blogueuse beauté au taquet tout ça mais tant pis, prendre son temps, c’est bien aussi. Bien sûr, je vais rapidement mettre les collections pour les fêtes au programme, mais je vais aussi continuer à m’intéresser à des produits un peu plus « vieux » (selon le cycle de vie cosmétique). C’est vrai, qui a dit qu’un produit était fini/périmé/out/ringard parce qu’il a été lancé il y a plus de deux mois ?


Aujourd’hui par exemple, je vais vous parler de la collection Coca-Cola by OPI, sortie à la rentrée. Quand j’ai appris il y a quelques mois qu’OPI s’associait à Coca-Cola pour lancer une collection de vernis inspirée par la célèbre boisson, j’étais perplexe. Quelle collaboration incongrue. Même si j’adore OPI, j’étais déjà prête à trouver cette collection ratée. Mais c’était sans compter sur le savoir-faire de la marque pour créer de jolies couleurs. Ainsi, dès que j’ai vu la collection en vrai, j’ai totalement retourné ma veste. Comment avais-je pu critiquer cette collaboration ? Femme de peu de foi que je suis. Bref en un coup d’œil, j’ai craqué pour les couleurs des vernis. Je suis ainsi passée de dubitative tendance critique à fan. Je pense que vous le savez désormais, la collection est composée de neuf couleurs inspirées des célèbres boissons de l’entreprise Coca-Cola. On a donc des teintes évoquant les différents goûts du Coca – Classique, Light, Zéro, Cerise, Vanille – mais aussi du Sprite et du Fanta. Bon, si j’aime la collection dans son ensemble, je ne suis pas totalement emballée par toutes les teintes. Elles sont toutes réussies mais certaines me plaisent moins (question de goûts et de couleurs, normal).

Au soleil

Mais il y en a aussi une qui m’a particulièrement tapée dans l’œil. Today I Accomplished Zero, la teinte inspirée par le Coca-Cola Zero, m’a tout de suite tiré un « waouh » quand je l’ai vue dans son petit flacon. Si ce vernis attire l’œil, c’est que sa teinte est brillante et intrigue. Il s’agit d’un noir constellé de paillettes rouges. Au premier coup d’œil au flacon, il m’a rappelé un Sand Effect de la première collection Mariah Carey. Dans le flacon, ils ont l’air identiques. Sauf que celui-ci n’est pas un effet sable. Ca tombe bien car si j’adorais la couleur du Mariah Carey, je n’accrochais pas à son fini sablé. J’attendais donc beaucoup de ce faux dupe. Et j’avoue (peut-être pour ça) avoir été un peu déçue. En fait, même s’il n’est pas sablé, je n’ai quand même pas totalement adhéré à sa texture. C’est une texture à la fois jelly et épaisse. Si tu n’en mets pas assez, tu as un fini transparent. Il faut donc s’appliquer pour avoir une opacité parfaite et uniforme en deux couches. Mais attention à ne pas faire non plus des couches trop épaisses. Parce que là, je trouve que l’épaisseur se voit. Il y a même presque un petit effet texture. En fait, son fini n’est pas tout à fait lisse. Alors, oui, ça se voit à peine (sauf si tu mets le nez dedans, d’où les cadrages serrés de certaines photos, même si c’est moche, je voulais que tu comprennes ce que je veux dire). N’empêche ça m’a dérangé.

Lumière naturelle

Peut-être parce que ça va de pair avec un manque de brillance. Résultat, quand je le mets, j’applique plusieurs couches de top coat : pour booster la brillance mais aussi tenter d’avoir un aspect plus lisse. Là, sur les photos, tu dois avoir deux ou trois couches de top coat, je ne me souviens plus. Alors peut-être que le problème pourrait être réglé en n’appliquant qu’une seule couche mais bien épaisse ? J’avoue que, n’étant pas douée, je n’ai jamais réussi à avoir une opacité complète sur tous les doigts en une couche. C’est peut-être faisable mais pas quand on a deux mains gauches comme moi. Bref, ce vernis demande quand même de la concentration à l’application et un peu plus de boulot qu’un vernis classique. Forcément, la paresseuse que je suis tique. Surtout que la tenue est bien inférieure à du OPI classique. Le deuxième jour, j’avais déjà un éclat. Et ce n’était pas un accident, un truc exceptionnel. Ca n’a en effet pas été le seul. Et à chaque fois, j’ai eu beau refaire l’ongle pour récupérer une manucure clean, hop, rapidement, un nouvel éclat apparaissait. Je pense que sa texture le rend fragile.

Flash, en intérieur
Flash, en extérieur

Le pire, c’est qu’une fois posée, sa couleur m’a moins emballée que dans le flacon. Elle est moins waouh. Je m’attendais à quelque chose de plus étincelant. Ca peut paraître bizarre mais je le trouve somme toute discret. J’aime le principe des paillettes rouges sur du noir mais là elles ne se détachent pas assez. Bref, je suis mitigée. Et j’ai finalement fini par me dire que pour avoir une manucure dans le même style, j’aurais peut-être un résultat plus waouh en utilisant un simple vernis noir en base sur lequel je viendrais appliquer des sparkles rouges. Et je gagnerais en plus en tenue, car j’ai remarqué que rajouter un top coat à paillettes sur une laque classique prolongeait sa tenue. Ca pourrait être pas mal pour une manucure de fêtes (comme quoi, je ne suis pas totalement dans le déni et je commence à me mettre dans l’esprit de noël).

Et toi, tu as craqué pour la collection Coca-Cola ? Tu en as pensé quoi ?

mardi 11 novembre 2014

Je garde, je jette ? Le bilan beauté d'octobre 2014


Bon, il faut vraiment que je reprenne ce blog en main en écrivant plus souvent parce que là j’ai l’impression de passer mon temps à écrire des notes sur le bilan cosmétique du mois et, j’avoue, ça commence à me saouler. Alors je n’ose même pas imaginer vous. J’ai envie d’écrire sur autre chose. Mais les mois passent tellement vite et le temps continue à manquer. Tu noteras quand même un petit progrès en octobre et depuis début novembre (en même temps par rapport à septembre où j’ai totalement disparu, ce n’était pas difficile). Donc oui, ça bouge encore par ici et mon but c’est que ça continue à bouger, de plus en plus.


Mais revenons au sujet qui nous intéresse aujourd’hui : le bilan des produits finis pendant le mois. Comme je l’ai mentionné dans mes précédentes notes, en ce moment, je suis assez routinière et utilise presque tous les jours les mêmes produits. Donc ça devrait descendre plus vite dans ma salle de bains ? Même pas. Ce mois-ci, il n’y a encore eu que 7 morts tombés au combat. Mais en même temps, je suis assez fière car désormais, parmi mes victimes, il y a de plus en plus souvent du maquillage. Yeah ! Et, pour lui et pour les autres, comme à chaque fois, la question se pose : ces produits finis, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Savon Liquide Verveine, L’Occitane en Provence
NON
Autant j’avais adoré celui au karité (il faut dire que je suis accro au parfum de la gamme karité de la marque), autant celui-là c’était pas possible. Il y a quelques parfums en cosméto que je ne supporte pas : le miel, la rose et le citron. Pour moi, le citron sent le liquide vaisselle. Et je déteste quand mes mains sentent cette odeur. D’ailleurs, après avoir lavé la vaisselle, je file en général immédiatement me laver les mains pour me débarrasser de  cette odeur. Sauf que cette verveine là sent justement le citron, mais genre exactement le même parfum que mon liquide vaisselle. Donc je n’avais pas seulement les mains qui « puaient » après avoir fait la vaisselle mais toute la journée. En fait, à chaque fois que je me lavais les mains avec, j’avais envie de me relaver les mains après pour faire partir le parfum laissé sur ma peau. Après si vous aimez le parfum de la gamme Verveine, vous n’aurez évidemment pas ces problèmes. Moi, je préfère rester fidèle au karité. 


Crème Mains Peaux Sèches Karité, L’Occitane en Provence
OUI
En parlant du loup. Voici justement un produit de la gamme karité, la cultissime crème mains. Alors évidemment, c’est un oui parce que je suis complètement addict au parfum de cette gamme, il sent top trop bon. Mais c’est surtout un oui parce que cette crème mains karité est (avec celles de la marque Natura Brasil à égalité), ma crème mains préférée. J’aime sa texture épaisse et crémeuse (je préfère ce genre de textures aux fluides) mais qui ne colle pas et pénètre rapidement, tout en laissant la peau parfaitement nourrie. Elle ne tiraille plus après, elle est aussi plus souple et plus douce. Il y a une raison au fait que ce soit un produit star, c’est qu’elle est tout simplement top !


BB Capital Soleil SPF 50, Vichy
OUI
Cet été, je vous avais fait un article sur cette BB solaire pour partager mon coup de cœur avec vous. Eh bien, après avoir terminé le tube, je l’apprécie toujours autant. Elle est très pratique quand tu pars dans un pays ensoleillé mais en ville et donc que tu veux te protéger tout en restant maquillée. Je l’avais ainsi emmenée à Cuba et elle avait été parfaite. Pas un seul coup de soleil sur le visage. A noter tout de même, ça reste un solaire. Donc les filtres se dégradent au fil des heures. Tu ne peux pas en mettre uniquement le matin et espérer être protégée toute la journée quand l’ensoleillement est fort. A Cuba, je remettais ainsi de la crème solaire au cours de la journée (ou je remettais une couche de cette BB ou j’utilisais un compact solaire, en fait c’est comme si je faisais une retouche maquillage. Après tout, le fond de teint lui aussi, surtout quand il fait très chaud, a tendance à se faire la malle). J’ai également utilisé cette BB tout l’été à Paris. A noter, là, le problème de couvrance s’est posé. Comme toute BB, elle estompe certes les imperfections mais elle ne les camoufle pas vraiment. Beaucoup moins qu’un fond de teint. Si tu arrives à maîtriser son application, elle offre en effet un résultat maquillage assez naturel. S’il fait beau, ça ne pose pas de problème pour moi puisque ma peau est belle. S’il fait moche, comme cet été à Paris, c’est plus problématique, car ma peau se met alors à ressembler à une calculatrice. En gros, à Paris, je pense que la prochaine fois, j’opterais plutôt pour l’association écran solaire de ville en base + fond de teint. Mais si je repars au soleil à un endroit où je veux continuer à être maquillée, je signe tout de suite pour cette BB. Je terminerai avec un petit mot sur l’application : je sais que certaines filles ont eu du mal à maîtriser sa texture assez épaisse et ne sont pas arrivées à l’appliquer avec un résultat naturel. Même moi, certains jours j’ai un peu bataillé, j’avoue. Mais c’était quand j’en mettais trop d’un coup. Bref, ça demande le coup de main mais c’est faisable.


Soin Eclat Correction Cernes Even Better Eyes, Clinique
OUI
Ce n’est pas la première fois que vous voyez ce soin par ici. C’était lui mon dernier contour des yeux (et c’était déjà oui à l’époque). J’ai donc vidé un deuxième tube, ce qui en dit déjà beaucoup, peu de produits revenant deux fois dans ma routine, étant sans cesse en train de tester des nouveautés. Celui-ci, je lui dis oui pour deux raisons. D’abord pour son efficacité. Pendant longtemps, je n’ai pas eu de cernes colorés. Jusqu’à cette année. Mais pendant que j’utilisais ce contour des yeux, cette couleur rouge/mauve/rosée s’est estompée. J’avais d’ailleurs arrêté d’utiliser un anti-cernes, plus besoin de maquillage. Après le premier tube, je vous avais déjà dit que j’avais vraiment l’impression que c’était efficace. Mais là, ce n’est plus une impression, c’est sûr. Et ça a été encore plus confirmé par le fait que depuis que je ne l’utilise plus, mes cernes colorés sont revenus ! Et donc l’anti-cernes aussi. C’est la première fois que je vois une vraie efficacité dans un contour de l’œil. Autre raison pourquoi je lui dis un grand oui : j’avais déjà eu des petites alertes avant mais c’est aujourd’hui confirmé, il semblerait que je soit hyper sensible du contour de l’œil. Je ne supporte pas beaucoup de soins. A vrai dire, j’ai même l’impression que je ne supporte que les contours des yeux Clinique. Ce n’était pas le cas avant mais peut-être qu’avec l’âge ça a changé. En tout cas, depuis que je l’ai terminé, je lui cherche un remplaçant qui ne provoque pas de réaction chez moi, en vain. J’ai essayé plusieurs marques : des marques qui ne me posaient pas de problèmes avant, des marques de parapharmacie… Mais rien à faire, ça me gratte toujours ou je me retrouve avec les yeux gonflés. Problèmes que je n’avais pas avec celui-là (ou les autres contours des yeux Clinique utilisés avant lui).


Nettoyant Doux Ibuki, Shiseido
OUI et NON
En soi, le produit est très bien. Il laisse la peau bien propre et débarrassée de tout sébum. Mais vraiment de tout. En général, après m’être lavé le visage, il me reste toujours une fine pellicule sur la peau. Je ne sais pas si c’est un reste du produit que je n’arrive pas à rincer ou du sébum. Mais avec ce nettoyant, niet. Ce qui donne une sensation de vraie propreté, sans pour autant assécher ma peau (après, j’ai la peau normale, je ne me prononcerais pas sur son effet sur les autres peaux, notamment les peaux sèches). Pour son action et efficacité, c’est donc un oui. Mais il y a un petit hic qui m’a fait rajouter ce NON. Ce produit est à 30 €, et il descend assez vite. Il demande ainsi un budget. Comme il y a beaucoup d’autres nettoyants moins chers qui font aussi du bon boulot, vu son prix assez élevé, j’ai du mal à lui dire un grand oui. Mais ce nettoyant étant très bien en soi, je ne me voyais pas lui dire non non plus. En résumé, il fait du bon boulot mais ce n’est pas un indispensable donc tu peux aisément faire sans lui, sauf si tu as le budget et que tu aimes la marque.


Miracle Moist Conditioner, Aussie
NON
Je vous en ai parlé la semaine dernière donc je ne vais pas vous faire un roman. Vous savez que ce que je demande à un après-shampooing est qu’il démêle. Eh bien celui-ci n’était pas très bon dans le domaine. Et comme c’est un point non négociable pour moi, il n’a – forcément – pas réussi à me conquérir.


Démaquillant Efface’Cils Douceur, Payot

NON
Pareil, je ne vais pas m’appesantir sur le sujet puisque je vous ai parlé de lui il y a peu. Certes, il démaquille relativement bien. Mais, comme je deviens de plus en plus paresseuse, pour le démaquillage, je préfère un produit tout en un qui fasse visage et yeux. Tu y gagnes un temps considérable.

Et voilà, c’en est fini de ce bilan cosméto du mois. Promis, cette fois j’essaie de vous mettre plus de 2/3 notes entre celui-ci et le prochain. Parce que sinon le blog va devenir vraiment chiant. Oui, tu peux le dire, ça ne me vexera pas. C’est ce que je pense moi aussi.