lundi 30 septembre 2013

On en pense quoi du fond de teint pour le corps ?


Vous le savez, je suis une accro au fond de teint pour le visage. Mais cet été, je m’y suis aussi mise sur le corps. Là, j’imagine déjà certaines d’entre vous écarquiller leurs yeux devant leur écran et s’imaginer que je suis dingue et que je pousse le beauty addictisme un cran trop loin. Attends, attends un peu que je t’explique, tu verras, ce n’est pas si crazy. En fait, au début de l’été, pour mon plus grand malheur, j’ai eu soudainement une éruption de dizaines de petits boutons sur les jambes. Je crois que j’ai fait une allergie à mon épilation. A mon rasoir ou à mon épilateur, je ne sais pas, car je les avais utilisé déjà plusieurs fois les semaines d’avant sans aucun problème. Mais là, catastrophe, j’ai viré lépreuse. Mes demi jambes (oui, re-bizarrement ce n’était pas sur les cuisses, juste sur le bas) faisaient peur. Le peu de gens à qui j’ai osé les montrer ont d’ailleurs failli tourner de l’œil. 


Situation de crise quoi. Surtout pour moi qui adore les robes. Encore plus quand il fait beau, là j’aime sortir mes gambettes et je dis adieu aux jeans. En plus, en pleine canicule, impossible pour moi d’être en pantalon, ni même de mettre des collants. Question de survie. Alors, dans un premier temps, pour parer au plus pressé, je suis allée piquer les robes longues de ma sœur. Parce que moi, des robes longues, je n’en ai pas. Je te dis, j’aime montrer mes gambettes pour profiter à fond du soleil. Le hic, c’est qu’à un moment, il a fallu les rendre ces robes longues. J’ai donc dû trouver une autre solution.

Alors, j’ai triché. Car une fois les boutons partis, il me restait les cicatrices. Sur jambes blanches, on ne voyait que ça. Si j’avais bronzé, elles auraient fini par disparaître mais difficile à faire dans un bureau. Et déjà que je passais l’été à bosser, je ne me voyais pas le faire en pantalon, vive la dépression. J’ai donc décidé de camoufler. N’étant pas douée de mes deux mains, je n’ai pas osé l’autobronzant mais j’ai tenté les gels teintés bronzants qui s’enlèvent le soir sous la douche. Echec. Certes, la jambe était plus bronzée mais ça accentuait les cicatrices. Finalement, je me suis tournée vers le fond de teint. Quand j’étais jeune, j’en avais déjà utilisé et ça marchait. C’était pas parfait mais c’était mieux. Sauf qu’à l’époque, j’utilisais des fonds de teint pour le visage. Là, j’ai décidé de me tourner vers un produit plus spécifique, plus conforme : le Fluide pour Visage et Corps de Make Up For Ever.


En plus, je me suis dis qu’il tiendrait mieux au corps qu’un fond de teint classique. Ma peur était en effet de semer des traces de fond de teint partout : sur ma chaise au bureau, sur mes jupes… Alors que celui-ci est non transfert, résistant à l’eau et longue tenue. Il y avait moins de risque qu’à chaque coup de chaud, il me trahisse. Et ça a donné quoi ? Eh bien, bilan mitigé. En fait, c’est une texture fluide, donc il n’était pas assez couvrant pour mon problème. Même en accumulant les couches, on continuait à voir mes cicatrices. Il ne les camouflait pas assez. C’est bien dommage car contrairement au fond de teint visage que j’ai appliqué aussi sur mes jambes certains jours, lui, se fondait naturellement sur la peau. On ne voyait pas que j’étais maquillée. Alors qu’avec les autres si, un peu. Il se faisait aussi oublier (avec les autres, je me suis retrouvée avec du fond de teint sur mes chaussures par exemple à cause de ma manie de double croiser mes jambes).

En fait, j’ai fini par le mélanger à un fond de teint classique crème plus couvrant, MUFE aussi tant qu’à faire. Les cicatrices étaient ainsi mieux dissimulées (pas complètement mais presque et au moins ça ne faisait plus peur) et puis ça rendait la couleur du fond de teint visage plus portable aussi sur les jambes. Après, je l’ai de nouveau appliqué il y a quelques jours sur des cicatrices déjà bien atténuées et là ça allait beaucoup mieux. Seul, il convenait parfaitement. J’avais presque l’impression d’avoir retrouvé mes jambes. Bref, ce n’est pas la solution idéale mais c’est un début. C’est vrai que je m’attendais à une formule plus couvrante qui camoufle tout bien. Là, ça estompait seulement (mais en même temps, il y avait tellement de boulot). Après, je me demande aussi si ce n’est pas parce que la formule s’est un peu dégradée. Je l’ai depuis tellement longtemps dans mes tiroirs ! Et j’ai effectivement l’impression que la texture n’est plus totalement parfaite. Vous l’avez déjà essayé vous ? Ca donne quoi ?

Et sinon, rassurez-moi, je ne suis pas la seule à me maquiller les jambes ? Je sais que c’est un geste qui a l’air fou mais je pense qu’on est finalement quelques unes à le faire, sans forcément en parler. Au boulot, j’avais une collègue qui le faisait aussi. Elle, elle mettait de l’anti-cernes pour camoufler ses énormes piqûres de moustique. Et si vous vous maquillez les jambes, vous avez trouvé un truc très efficace pour camoufler parfaitement et redonner figure humain aux gambettes ?

dimanche 29 septembre 2013

Je garde ou je jette ? Le bilan beauté du mois de septembre 2013


J’ai du mal à réaliser mais il faut déjà dire au revoir au mois de septembre. Pourtant si. Et les produits qui s’accumulent dans ma petite boîte dédiée le prouvent, c’est la fin du mois. Il est donc l’heure de faire le bilan beauté des derniers 30 jours écoulés et de nous pencher sur les cosmétiques morts au combat. Je suis assez fière car j’ai réussi à maintenir mon rythme de croisière. Pourtant, ce n’était pas gagné. Depuis que j’ai ma coupe au carré, j’utilise forcément moins de produits capillaires, qui il faut bien le dire remplissaient quasi cette rubrique à eux seuls.


Mais ouf d’autres ont pris le relais et j’ai maintenu mon cap de 7 produits finis ce mois-ci. Et ô joie, dans les victimes de septembre, il y a du maquillage. J’accumule tellement dans mes tiroirs à make-up que c’est toujours une fierté de terminer un produit (alors deux comme ce mois-ci, je te dis même pas). D’abord, parce que ça libère un peu mais surtout parce que ça va me permettre de tester des nouveautés (gnark, gnark). Mais ça, c’est une autre histoire. Penchons nous d’abord sur ceux qui nous ont quitté en septembre. Alors, je garde ou je jette ? Ou plutôt, je rachète ou pas ? 


Mascara Noir Couture, Givenchy
OUI
J’étais dégoûtée de devoir dire adieu à ce mascara. Je l’adorais. Déjà, il est hyper classe et j’adorais les cils qu’il faisait, plus longs, plus épais, bien noirs, gorgés de matière mais sans paquet. Je sais que d’autres marques ont essayé de copier cette brosse à trois boules sans succès, l’application étant galère. Mais avec celui-ci, l’application à l’horizontale est aussi facile qu’avec un mascara classique sauf qu’en plus, tu peux aussi l’utiliser à la verticale pour attraper les cils un à un. Je me souviens que les premières utilisations, j’étais sceptique, j’avais eu du mal à l’apprivoiser mais rapidement il m’avait fait des super cils (un jour, on m’avait demandé si j’avais des faux-cils même). Totalement fan du résultat maquillage donc et tellement triste de le quitter.


Lait Ultra Riche Corps Karité, L’Occitane en Provence
OUI
Et un grand oui. Dans cette rubrique, vous voyez rarement – voire jamais – passer des crèmes hydratantes pour le corps. Pourtant, j’en ai plein d’ouvertes. Mais je n’arrive jamais à les finir. Je ne suis pas assidue ou je me lasse. Que celle-ci arrive jusqu’ici dit donc déjà tout. Je ne me suis absolument pas lassée, je pourrais même repartir pour un tour sans problème. Tout m’a emballé dans ce soin. Son parfum déjà, parfait. J’adore l’odeur de la gamme karité de L’Occitane, c’est un parfum doudou très doux. Je trouve que ça sent la frangipane, des copines m’ont dit que pour elles ça sentait le propre. En tout cas, ça sent très bon. Mais en même temps, si on sent bien l’odeur, le parfum n’est pas trop présent, pas trop étouffant. En gros, il ne va pas parasiter ton propre parfum. Il est léger, presque neutre. Ce qui fait que de tous mes soins corps, c’est vers lui que je revenais le plus souvent. En plus, il est bien nourrissant (forcément puisque gorgé de karité) mais pas non plus trop gras. Je trouvais qu’il pénétrait assez vite et ne laissait pas la peau collante. Je l’ai utilisé en hiver et en été et il a convenu pour les deux. La seule différence c’est que sa formule assez épaisse et compacte dans le flacon en hiver devient plus fluide avec la chaleur en été. Ca sort alors plus facilement du flacon mais ça ne change rien sur la peau. Et puis, c’est bête mais j’ai aussi aimé ce packaging transparent. Ca m’a motivé de voir le produit descendre et m’a rendue plus assidue.


Shampooing Prolongateur d’Eclat Cheveux Colorés, Coiffance
OUI
Je ne vais pas m’appesantir dessus car je t’en ai parlé il y a peu. Depuis quelques temps, mes cheveux tiennent très mal les colorations. Ca dégorge à chaque shampooing jusqu’à ce que la couleur se soit complètement délavée et que les cheveux blancs soient revenus. Désespoir. Et puis, lors de ma dernière coloration Olia, ça allait beaucoup mieux. Ca a dégorgé au premier lavage forcément mais après ça tenait. Mais était-ce la coloration ou ce shampooing qui faisaient la différence ? Et puis un jour où il faisait hyper chaud, j’ai utilisé un shampooing spécial soleil. Et là pouf, fuite de pigments hallucinante. Ma colo s’est bien délavée. Alors qu’elle datait d’environ un mois et que je n’avais pas eu de problèmes jusqu’ici. J’en suis donc venue à la conclusion que ce shampooing avait joué un grand rôle dans la tenue de ma couleur jusqu’ici. Je pense avoir pu tester son efficacité en vrai. 


Masque Protection Optimale Inoa Color, L’Oréal Professionnel
OUI
Comme le shampooing Coiffance, ce masque a fait partie de ma routine capillaire cet été et je l’ai totalement adopté. Il protégeait bien ma couleur (j’avais aussi changé de masque en même temps que de shampooing lors de ce lavage catastrophe) et surtout me laissait les cheveux tout doux. Il faut dire qu’il est bourré de silicones mais bon, pas grave, moi je l’aimais bien. Et puis en plus, il démêlait aussi très bien mes cheveux et j’ai ainsi pu me passer d’après-shampooing (ok, c’est aussi parce que j’ai un carré mais quand même). Après, j’ai les cheveux épais donc je pouvais me permettre de l’utiliser tous les 3 jours mais j’ai une copine avec les cheveux fins qui l’aime beaucoup aussi et elle ne le pose qu’un shampooing sur deux car il est trop riche pour elle.


Fond de Teint Eclat Correction Teint Even Better, Clinique
OUI mais…
Ce fond de teint, je l’aimais bien. Il ne camouflait pas totalement mais quand même assez bien, avec un résultat naturel. Pour le côté éclat, difficile à dire, car je trouve que ma peau en manque toujours. C’est un peu mon obsession donc je ne suis pas objective. Mais c’est un bon fond de teint. J’ai toujours aimé les fonds de teint Clinique de toute façon, ils sont vraiment bons sur ce domaine. Après est-ce le meilleur fond de teint sur le marché ? Non, je ne pense pas. Depuis quelques temps, le segment teint vit une véritable révolution avec tout plein d’innovations. Alors j’avoue que j’ai un peu envie d’aller voir ailleurs et tester toutes ces nouveautés qui nous promettent tant.


Huile Démaquillante Sensationnelle, L’Oréal Paris
OUI
Tu le sais, je suis une accro à l’huile démaquillante et je suis très difficile sur ce produit-là. Jusqu’ici, à part la DHC, très peu d’autres huiles avaient trouvé grâce à mes yeux. Trop liquides ou top gélifiées, trop parfumées, qui piquent trop les yeux : il y avait toujours quelque chose qui clochait. Mais celle-ci m’a séduite. Pour son petit prix, elle est très bien (même mieux que certaines qui coûtent pourtant plus cher, voire bien trop cher). Elle sent bon mais le parfum n’est pas non plus trop présent. Elle démaquille parfaitement, est efficace sur le visage et les yeux, et même sur les maquillages waterproof ou hyper pigmentés. Sans avoir à frotter pendant des heures. Elle ne pique pas les yeux et peut donc être utilisée sur cette zone sans problème. Si t’en mets trop, elle pourra te laisser un petit voile devant les yeux (je sais que ça en a dérangé certaines) mais ça part bien si tu rinces (et bon, ce n’est pas inhérent à cette huile, celles des autres marques font aussi ça). Bref, je la conseille sans hésiter. Je l’ai d’ailleurs fait à une copine qui l’a tout de suite adoptée et en est devenue fan également. Le seul bémol, c’est qu’elle est à base non d’huiles végétales mais minérales. Je nettoyais donc toujours mon visage après avec du savon. Autant avec la DHC je ne le faisais pas car c’est une huile végétale (c’est pour ça aussi que ça reste la première dans mon cœur), autant avec celle-ci, pour moi, c’est double nettoyage obligatoire. Et puis faut bien le dire, je trouve que l’huile est la routine démaquillage la plus économique, surtout quand on se maquille beaucoup. Celle-ci m’a tenu quatre mois avec un démaquillage quasi quotidien. Lingettes, eau micellaire, lait + lotion me font bien souvent à peine le mois.


Concentré Révélateur d’Eclat Even Better, Clinique
OUI mais…
Un peu comme le fond de teint de la même gamme, il est très bien ce sérum mais est-ce le sérum pour moi, je n’en suis pas sûre. Là aussi, j’ai envie d’aller voir ailleurs. Surtout que pareil, dans le segment des sérums, les innovations sont nombreuses et constantes. Et puis, je me demande toujours quelle problématique de ma peau cibler en premier (le teint terne, la vieillesse, la déshydratation ?). C’est vrai que l’éclat est mon obsession mais je trouve que j’en manque toujours, à juste titre ou pas, si ça se trouve tout est dans ma tête. Difficile de voir une amélioration quand on se voit très souvent avec une sale tête (faut dire que je crois que la lumière jaune de ma salle de bains n’aide pas). Pourtant, effectivement, je crois que ces derniers mois j’avais meilleure mine. Mais en même temps, c’est normal, c’était l’été. J’ai toujours meilleure mine en été. Bref, concernant les sérums, je pense que je suis en fait une infidèle chronique.

Et voilà pour ce mois de septembre, plutôt positif finalement. En plus, j’ai un peu vidé mon tiroir à maquillage et j’en suis plutôt fière. Il ne me reste plus qu’à trouver un nouveau mascara et un nouveau fond de teint. J’hésite encore, vu le temps que je mets à les finir, je n’ai pas envie de me tromper ou de passer à côté d’une merveille. Des nouveautés que vous avez appréciées ou dont vous avez envie de savoir ce qu’elles valent ?

samedi 28 septembre 2013

La semaine de la Beauty Paresseuse sur Instagram #23


J’ai un peu disparu par ici lundi et mardi car la semaine (enfin surtout son début) a été très chargée. J’ai pas mal couru à droite à gauche avec pour résultat une avalanche de photos sur Instagram. Alors trêve de blabla et commençons tout de suite le résumé virtuel de la semaine de la Beauty Paresseuse.


Tout a commencé lundi sur les chapeaux de roues avec un changement de tête, ou pseudo changement de tête plutôt. J’ai eu la chance d’être invitée chez Massato pour une coloration (ça tombait bien, les maudits cheveux blancs étaient revenus). J’ai longtemps hésité sur ce que j’allais faire : allais-je avoir le courage de me lancer enfin dans le vrai roux, me décider pour l’ombré hair qui me fait aussi rêver depuis tant de temps ou me contenter de la solution la plus sûre, un marron ou un chocolat cuivré comme d’habitude. Je fais part de ces options à la coiffeuse, en lui disant tout de même que si elle sait en faire des jolis, ma préférence va à l’ombré hair. Elle me dit ok et me voilà avec de la coloration sur les racines et une décolo sur les pointes. Peur…


Avec ma nouvelle tête, j’ai ensuite filé vite fait à la cérémonie des Victoires de la Beauté, présentée une nouvelle fois par Sandrine Quétier. Bien sûr les copines m’attendaient avec impatience pour voir le résultat et ma nouvelle tête… qui en fait ressemble beaucoup à l’ancienne. J’ai surnommé ça un « non ombré hair ».


Après la cérémonie, on a eu la chance d'avoir un mini spectacle de l'humoriste Bérengère Krief. J'ai beaucoup ri, surtout quand elle nous a fait une petite imitation de notre très chère Cristina Cordula. Mais ma chéwie, tu est ma-gni-faïque.


Mardi, ce n’est pas mes cheveux que je relookais mais mes ongles avec la découverte de Rare Nails. Cette marque d’origine anglaise nous permet de devenir des pros du nail art sans avoir à se prendre la tête. Et c’est vrai qu’avec ses kits de 3 vernis et un accessoire (stickers, tattoos, dotting tool, strass), la déco d’ongle semble tout d’un coup un jeu d’enfant, même pour les nulles comme moi.


Mais avant de me lancer tout de seule, j'ai pu avoir une jolie manucure de la très talentueuse Stéphanie du blog De Tout et De Rien, dont le livre Nail Art, La Création au Bout des Doigts cartonne. Et ce n'est pas étonnant vu son talent (moi qui suis incapable de faire une manucure basique sans baver, je suis bluffée).


J'ai finalement choisi le kit Underworld avec son superbe vernis noir mat et ses stickers croix, tête de mort, toile d'araignée et chauve souris. Car tu ne le savais peut-être pas mais il y a une gothique (chic) qui sommeille en moi.


Pas de semaine de la Beauty Paresseuse, sans photos de Paris et un Paris ensoleillé en plus. Fin septembre ça tient du miracle. J'ai ainsi pu admirer un sunny Sénat.


Pas loin, un joli fronton d'immeuble. C'est ça aussi Paris, des détails sur des façades qui attirent immanquablement ton oeil.


O joie, cet automne le bleu est une nouvelle fois à l'honneur. Et mon bleu de la semaine, je l'ai pioché chez bareMinerals avec le duo The Last Call dont je vous parlais jeudi.


Enfin, vendredi, je découvrais la très jolie édition limitée de l'Eau de Beauté de Caudalie rhabillée par la styliste L'Wren Scott (dont Nicole Kidman est une fidèle et qui est la petite amie de Miiiiiiiiiiick Jagger). J'aime beaucoup. C'est très féminin et très Caudalie aussi.


Comme tu le sais, j'adore la mode, ça a donc été un vrai enchantement de découvrir en vrai les superbes créations de L'Wren Scott (que tu prononces donc Lauren Scott). J'adore cette sublime robe bustier qui m'a tout de suite transportée sur un tapis rouge hollywoodien.


Moins robe de princesse mais tout aussi belle, cette petite robe noire et son serpent doré. Waouh, tout simplement.

A la semaine prochaine pour un nouveau résumé Instagramien et Facebookien. Et si vous voulez me suivre en direct, c'est par ici :
Facebook : Journal d'une Beauty Paresseuse
Instagram : LABEAUTYPARESSEUSE    

vendredi 27 septembre 2013

Une manucure de fluokid pour célébrer l'été indien avec Color Club


On s’y croirait presque… en été, je veux dire. J’aime cet été indien. J’aime aussi ne pas avoir à quitter totalement et brutalement les produits qui m’ont accompagnés ces derniers mois. La transition vers l’automne se fait ainsi petit à petit. On ne passe pas du flashy au gris du jour au lendemain, on s’adapte selon l’humeur du jour et le ciel. Ainsi, si je porte aujourd’hui du noir sur les ongles, en début de semaine, je n’avais pas hésité à ressortir mon vernis fluo. Oui, fluo, ça ne plaisante pas. J’avoue qu’on m’a peut-être parfois regardé de côté, genre c’est plus trop l’époque, mais je m’en fiche, je l’adore tellement ce vernis, que je n’avais pas envie de le quitter tout de suite. Je l’ai porté tout l’été et j’ai prolongé le plaisir sans hésiter. 


Quel est donc ce vernis qui a régné sur mes manucures pendant la belle saison ? Vous le connaissez sûrement parce qu’on l’a beaucoup vu sur la planète beauté cet été, il s’agit de Reign In Spain de Color Club. Ce joli vernis fait parti d’un kit de vernis imaginé pour Birchbox par la marque, The Wanderlust Collection. Cette mini collection estivale était d’ailleurs dans la box de juin. Mais il est également en vente sur le site de la marque (ouf, ce n’est pas une édition limitée et cette petite merveille existe toujours). Le kit contient quatre mini vernis : le lilas Pardon My French, le vert London Calling, le crème Mod in Manhattan et donc Reign In Spain. J’avoue, c’est mal mais je n’ai pas du tout testé les autres teintes. J’aimais tellement celui-là que je lui suis restée fidèle et le portais régulièrement (en alternance avec mes trois autres vernis chouchous de l’été : un Nails Inc., deux Essie et un Mavala).


Il faut dire que sa couleur est juste somptueuse. Il s’agit d’un saumon ou d’un corail, selon les yeux qui le regardent. Certaines verront un peu de rose dedans mais pour moi il est plutôt orangé. Mais surtout, il est fluo. Pas flashy, non, fluo. J’adore. J’aime l’idée d’avoir des vernis fluo en été mais en pratique c’est parfois difficile de trouver du vrai fluo. Ou alors il faut mettre une base blanche en dessous (avec parfois deux couches en plus) pour avoir une vraie couleur néon. Et moi, j’avoue, rien que l’idée d’avoir à appliquer plus que mes 4 couches habituelles me fatigue, donc je préfère laisser tomber. Sauf qu’avec celui-ci, pas besoin de blanc. Sa couleur est déjà ultra pétante naturellement. Juste pour voir, j’ai d’ailleurs mis une couche de blanc en base uniquement sur l’annulaire et comme vous pouvez le remarquer, il n’y a aucune différence au niveau du rendu. Les autres ongles sont tout aussi fluo.


 En fait, la seule différence avec le blanc peut-être, c’est que ça facilite l’application et un joli résultat. Car si je n’ai pu me passer de ce vernis durant l’été, ce n’était pas gagné. La première fois que je l’ai posé, j’ai bien sué. Déjà, à mini flacon, mini pinceau. A la forme arrondie en plus. Les pinceaux aplatis d’Essie m’ayant pourrie gâtée, j’avoue que j’ai de plus en plus de mal à faire mes manucures avec des pinceaux classiques. Surtout depuis que j’ai décidé de faire un effort et de ne plus déborder comme une dingue sur les cuticules mais de redessiner l’ongle. Pas facile facile avec celui là. J’ai fini part m’y faire et l’apprivoiser mais j’ai des rechutes de temps en temps. Car la formule demande elle aussi du doigté. Ca peut ainsi être compliqué d’avoir une opacité uniforme en deux couches. Moi, j’ai fini par saisir le truc. Au diable les fines couches préconisées par les pro, je mets à chaque fois deux couches épaisses et non seulement le résultat est beaucoup mieux mais l’application est aussi facilitée.

Photos prises à deux mois d'intervalle mais le bracelet Hipanema est toujours fidèle au poste


Une fois la bête domptée, on est donc devenus quasi inséparables. J’ai même chopé le truc pour la tenue. Je crois que la première fois que je l’ai utilisé, il m’a fait un petit accroc dès le lendemain. Ca m’a servi de leçon. Après, je lui rajoutais par-dessus le top coat Color Fix de Mavala à chaque fois et là il me tenait 6 jours sans problème. Yeah. De toute façon, je trouve qu’avec les teintes fluo le top coat est indispensable car en général leur fini est entre deux, ni tout à fait mat, ni tout à fait brillant. Donc top coat obligatoire pour donner de la brillance à la manucure. Et ainsi, elle est parfaite, pepsy et très lumineuse. Même dans le noir. Car en vrai fluo, il brille limite dans la pénombre. J’adore. Bon, tu ne peux pas t’en servir de lampe de poche hein, quand même, mais il m’a quelquefois éclairé le chemin dans la nuit (enfin surtout dans un bureau très sombre), en plus d’éclairer mes journées.



jeudi 26 septembre 2013

Duo The Last Call de BareMinerals : un fard à paupières bleu électrique On The Rocks please


Pendant un moment, j’avais arrêté le bleu sur les yeux. Je saturais et étais à la limite de l’overdose. Je vous avais d’ailleurs confié par ici mes états d’âme, ou plutôt mes bleus à l’âme (mouhahahaha ! Non ? Mais si lolilol). Le bleu, ce n’était plus moi. Ca a un peu perturbé quelques personnes tellement habituées à me voir le bleu dans les yeux mais je pensais avoir fait le tour. Limite, oui, ça me fait mal de le dire, mais j’en suis même venue à la conclusion que j’étais trop vieille pour porter les nuances flashy que j’avais tant aimé. Depuis quelques temps, comme maquillage signature, je préférais la bouche rouge aux yeux bleus, plus glamour, plus femme fatale, voire plus femme tout simplement, plus élégant (enfin si tu exceptes les nombreuses fois où je me retrouvais avec du rouge à lèvres sur les dents).


Et puis le bleu s’est imposé comme la teinte tendance du printemps-été 2013 pour les yeux, avec une pluie de nouveautés vitaminées. Et ces jolis lancements m’ont redonné l’envie (d’avoir envie) de bleu (oui, j’enchaîne les mauvaises blagounettes, et oui, j’en ai encore sous le coude, pour le meilleur… et pour le pire surtout je crois, mais on ne se refait pas). Cet été, j’ai donc replongé avec plaisir pour les fards à paupières bleu électrique. I’m back baby. Et bonne nouvelle (pour moi, je sais que certaines d’entre vous regardent cette couleur d’un mauvais œil), le bleu flashy joue les prolongations cet automne. D’ailleurs, si j’ai mis longtemps avant de me décider à piocher dans les collections maquillage de l’automne, ce sont les seules nouveautés que j’ai adoptées depuis longtemps. Parfaites cet été, elles on su illuminer ma rentrée. Parmi elles, le duo d’ombres à paupières Ready Eyeshadow 2.0 The Last Call de bareMinerals.


J’ai bien évidemment applaudit des deux mains lorsque j’ai découvert ce duo composé des fards à paupières On The Rocks, un bleu roi électrique, et Shaken Not Stirred, un bleu nuit presque noir. Ce sont tous les deux des fards mat mais avec des micro nacres dedans (qui se font toutefois discrètes une fois le fard posé, ce ne sont pas vraiment des ombres pailletées). J’ai déjà testé, approuvé et adopté les deux fards à paupières mais aujourd’hui, c’est du bleu flashy que nous allons parler bien évidemment. Le meilleur pour le début. Même si au cœur de l’automne-hiver, j’utiliserais probablement plus le faux noir, j’ai profité du rapide retour du soleil pour me livrer à mon obsession pour les bleus électriques. Comme toujours avec ce genre de teintes bien voyantes, j’ai fait un maquillage assez simple. 


J’ai posé le fard sur toute la paupière mobile puis j’ai estompé sur les contours. Je ne me suis pas servie d’une ombre plus claire pour flouter les bords mais de ma Primer Potion Sin. J’ai remarqué qu’elle ne séchait pas tout de suite tout de suite, ce qui me laisse le temps de la blender à mon fard. Bon, il ne faut pas trop que je tarde sinon ça ne bouge plus, mais je préfère limite ce genre d’estompe que le résultat avec certains fards trop présents. Là, c’est plus naturel et ça apporte un peu de luminosité aussi. C’est ainsi elle qui donne ce petit côté irisé au fard dans le creux de la paupière. J’ai ensuite fait un retour discret en ras de cils inférieur avec le fard bleu électrique, j’ai cerclé mon regard de noir (comme vous le savez, j’aime calmer les teintes flashy avec du noir en ras de cils) puis je suis repassée avec le fard bleu nuit sur mon khôl noir sur la paupière supérieure. Et il est tellement presque noir que ça ne se voit absolument pas.


 Il n’empêche que j’aime beaucoup ce maquillage, certes pas original du tout (je ne serais jamais une artiste des pinceaux) mais qui colle parfaitement à mes goûts, ma personnalité. Oui, peut-être que j’oserais moins ce bleu flashy pendant l’hiver mais quelle bonne idée de nous avoir proposé ce joli duo qui sort un peu des sentiers battus et propose autre chose que les teintes automnales habituelles, belles mais un peu boring à la longue (oui, au bout d’un moment, les bruns, gris et kakis m’ennuient). Bon, c’est un fard mat donc forcément plus délicat à maîtriser comme texture, il est ainsi moins soyeux que d’autres fards Ready testés jusqu’ici. Mais j’en ai connus des plus retors aussi. Il est quand même assez simple à apprivoiser. Je sais que je suis de parti pris mais pour moi, c’est une des plus jolies nouveautés pour le regard de l’automne 2013.

mercredi 25 septembre 2013

C’est aussi l’été indien sur mes yeux avec le fard Immaculate Ocean de L’Oréal Paris


Moi qui avais enfin décidé de me plonger dans les collections maquillage de l’automne, cet été indien inattendu m’a fait faire machine arrière. Certes, il n’a pas duré très longtemps et il n’a pas fait si chaud que ça ici (maudit Paris). Mais les années m’ont appris que pour survivre dans la ville Lumière (quel nom ironique quand t’y penses bien vu qu’il y fait quand même bien souvent gris), il fallait profiter des moindres miettes que miss météo voulait bien nous jeter. Dès que le moindre rayon apparaît, surtout après trois semaines de temps pourri, la Parisienne qui est en moi se met en mode « combat » : tu ressors la robe, tu vires les leggings et remontres tes jambes, tu mets au placard le gilet, c’est l’été. Evidemment, tu mets ton maquillage au diapason. J’ai donc ressortis mon vernis fluo chouchou de l’été (dont il faut absolument que je vous parle) et j’ai de nouveau habillé mes yeux avec un des fards qui m’a accompagné ces trois derniers mois.


Dans mes articles favoris de juin/juillet/août, je mentionnais le fait que je n’avais quasiment porté que les fards dorés de l’ancienne collection L’Or L’Or L’Or de L’Oréal Paris. C’est vrai. Mais quasiment, cela ne veut pas dire tout le temps. Une nouveauté en particulier avait réussi à se faire une place dans ma routine make-up : le fard à paupières 052 Immaculate Ocean de L’Oréal Paris. Encore un Color Infaillible, que veux-tu je les adore ces ombres. Celui-ci était l’un des deux fards de la collection estivale de la marque, Miss Pop. Je vous en ai pas mal parlé avant les vacances et ironiquement je ne vous ai pas présenté le produit qui m’a le plus plu dans la collection. En fait, je trouvais que je n’arrivais pas à capturer sa jolie nuance.


Ce bleu a été mon bleu de la semaine toutes les semaines cet été et si je l’avais mis de côté pour tester les nouveaux bleus de l’automne (car ô joie, ma couleur sera encore une des it teintes de la saison avec quelques jolies nouveautés), je l’ai ressorti avec plaisir pour célébrer le retour miraculeux du soleil. Vu comme ça, on peut avoir un peu l’impression qu’il ressemble au bleu de la collection estivale 2012 Miss Candy. Ils ont l’air tous les deux assez froids voire même glacés. Et c’est vrai qu’on peut penser qu’ils sont tous les deux un peu « frosty » au vu des photos. C’est pour ça que j’arrêtais pas d’en reprendre encore et encore. Parce qu’en fait non. Le bleu L’Oréal Paris version été 2013 est certes clair mais il est plus flashy. Alors que celui de Miss Candy était un pastel, celui de Miss Pop, eh bien est plus pop. Il est un chouïa plus intense et sa couleur est plus pepsy. Comme son nom l’indique, il a un petit côté océan. Certes on est loin des bleus lagons plus foncés comme j’aime mais il a aussi son charme. Il pétille et est moins fade que le pastel.


 Tout au long de l’été, je l’ai porté de deux façons différentes. Ce sont tous les deux des maquillages assez simples car je n’avais pas le temps de faire dans l’élaboré, ni l’envie je l’avoue. Il y a la version classique dont j’ai bien abusé mais qui marche à tous les coups sans avoir à se prendre la tête. J’applique d’abord le fard bleu en aplat sur la paupière mobile au doigt (je trouve que ces fards s’appliquent beaucoup mieux au doigt qu’au pinceau). J’estompe ensuite, au pinceau cette fois (j’avoue, très vite fait certains jours où j’étais à la bourre). Puis j’encercle mon regard de noir. Je trouve que ça calme un peu la teinte flashy du fard, ça le rend plus portable et facile à assumer au boulot.

  
Quelques fois, j’ai aussi tenté un maquillage un peu différent, plus osé. Mais j’avoue que je suis moins fan. C’est peut-être un peu too much, un poil trop bleu aussi. Toujours sur la même base, le fard bleu en aplat sur la paupière mobile, j’ai cette fois cerclé mon œil d’un crayon bleu électrique Urban Decay. En soi, ce n’est pas moche, ça a même son charme. C’est très estival en tout cas. Mais ça fait beaucoup de bleu. J’aurais été en vacances, j’aurais peut-être assumé mais là pour le travail je trouvais ça trop trop. Je suis donc restée fidèle à mon khôl noir qui donnait un côté plus chic ou plutôt plus sensoual au maquillage. Mais c’est moi aussi, j’adore avoir le regard cerclé de noir : je trouve ça glam, sexy, rock, féminin, chic, élégant. Oui toussa toussa…

dimanche 22 septembre 2013

Collection San Francisco d'OPI, automne 2013 : les swatchs portés des vernis


Maintenant que j’ai accepté que l’automne était là et que j’ai inauguré les collections de maquillage de la saison, ça m’a donné envie de les explorer encore plus. Surtout, tester le vernis For The Twill of It d’Essie m’a donné envie de me pencher (de nouveau) sur la collection automne d’OPI. De nouveau, car je vous en avais déjà montré un petit aperçu ce printemps et j’avais même déjà porté l’un des vernis. Mais c’était il y a tellement longtemps, je me suis donc dit qu’il était temps de la redécouvrir maintenant qu’elle est enfin disponible. Et comme je garde mes manucures longtemps et que je n’aurais donc pas forcément l’occasion de vous présenter tous les vernis par ici, comme chaque saison je vous ai fait des swatchs portés. Ca permet de faire un petit tour d’horizon plus représentatif que les swatchs sur faux ongles en plastique ou sur du papier ou du scotch.


Cet automne, la collection OPI n’a pas été inspirée par un pays ou une région mais une ville (je me demande si ce n’est pas la première fois) : San Francisco. Tous les noms des vernis sont encore bien trouvés et jouent sur des symboles de la ville. Petite nouveauté, elle est composée de 15 vernis pour une fois : 12 vernis classiques et 3 liquid sand, ces textures au fini sable lancées pour la première fois dans la collection Mariah Carey. Pour les finis des 12 autres vernis, il y a de tout : du laqué, du shimmer, du métallique, de l’iridescent. En revanche, côté couleur, il y a une sorte d’uniformité. Certaines nailistas trouveront d’ailleurs que la collection manque peut-être un peu d’originalité. Car ces 15 teintes ne nous offrent pas une explosion de couleurs comme d’habitude mais tournent autour de quatre teintes.


On a ainsi beaucoup de déclinaisons de rouge : du rouge sang au presque bordeaux, on a quand même 6 rouges. En même temps, vu l’inspiration de la collection - San Francisco -, cette prédominance du rouge n’est pas étonnante. Enfin, moi, je ne vois que du rouge mais en fait si tu regardes bien, il y a aussi du pourpre et du rose foncé. Le bleu est également très présent (pour la mer et le ciel ?) : il y en a cinq. Nous avons ensuite du gris (pour le brouillard qui s’abat souvent sur la ville je pense) : dont un au fini scarabée qui est un peu gris bleu. Enfin, nous avons deux bruns/beiges/terre. Alors c’est vrai que la marque nous avait habituées à plus de diversité. Mais en même temps, moi je l’aime bien tout de même cette collection. A bien y regarder, elle n’est pas si classique que ça. Et puis de toute façon, ce sont justement les teintes classiques qui me plaisent le plus. Je pense d’ailleurs qu’elles ont le potentiel pour devenir des basiques, car il y a de très beaux rouges et de très beaux bleus.


Mais commençons par les rouges. Sur le pouce, j’ai appliqué Muir Muir on The Wall. Moi je le vois rouge bordeaux, d’autres le décriront plutôt comme pourpre voire prune. Je ne sais pas, moi je lui trouve un petit côté sanguin voire même brun. C’est un vernis shimmer et dans le flacon il est limite duochrome, on distingue en tout cas une traînée de doré (qui ne ressort pas vraiment sur l’ongle).


Nous avons ensuite In The Cable Car-Pool Lane. Je l’ai classé dans les rouges parce que je le vois un peu rouge sang profond mais en fait je crois que c’est plutôt un mûre écrasée. On est plutôt dans le violet/pourpre, dans du rosé quoi plus que du rouge. Mais selon la luminosité je persiste, je lui trouve un petit côté rouge, rouge noir mais rouge (je sais, je suis une cause perdue côté couleurs). C’est peut-être aussi le fait qu’il soit posé sur un seul ongle à côté d’autres rouges qui perturbe mon cerveau. Sinon, c’est un fini crème. On rajoute donc du top coat pour booster la brillance et avoir un côté laqué.


Dans la team rouge, nous avons aussi Embarca-Dare Ya !, un rouge shimmer, qui penche un peu vers le rose lui, non ? Il y a aussi du doré dedans, sous certains angles, dans le flacon, on le voit bien, mais sur l’ongle c’est plus discret (voire pas visible du tout).


La teinte qui séduira le plus dans cette collection sera peut-être le First Date to The Golden Gate, un vrai rouge tomate cette fois, classique mais superbe, qui rappelle bien évidemment la couleur du célèbre pont. Ce n’est certes pas le plus original mais j’avoue que je préfère ce rouge au fini crème aux shimmers. Toutefois pour avoir un joli effet laqué bien brillant, je pense qu’un top coat est indispensable.


Dans les rouges nous avons aussi Lost in Lombard, un rouge crème comme le First Date mais un brin plus foncé, il est moins pepsy, plus sang. Je préfère le Golden Gate mais celui-ci est peut-être plus femme fatale.


J’ai classé I Knead Sour-Dough dans les rouges mais il aurait très bien pu être dans les bruns, c’est un rouge foncé tirant vers le brun ou un brun rouge (selon qui le regarde, vous savez désormais que sur les couleurs intermédiaires, je ne vois pas forcément bien les nuances). C’est aussi un fini shimmer avec des nacres rouges. Ce n’est pas forcément mon préféré mais je dois concéder que si dans le flacon, il n’attire pas forcément l’œil, porté, il est quand même plus sympa.



Mais le vernis qui va vraiment faire parler de lui cet automne, c’est le Peace & Love & OPI. Je le mentionnais d’ailleurs dans mon article sur le For The Twill Of It d’Essie car leurs descriptions étaient assez similaires et j’avais lu sur certains blogs que c’étaient des dupes. Alors qu’en fait pas du tout, ils sont quand même bien différents. Certes, le principe est le même. Ce sont des vernis scarabée : ce sont des gris constellés de reflets. Je ne dirais pas que c’est un duochrome car comme le Essie il peut afficher trois couleurs différentes. La base est donc grise mais selon la lumière, il ressortira bleu (voire bleu vert) ou violet rose. Il peut même parfois être bleu et violet en même temps. Et puis c’est un métallique mais c’est aussi un shimmer, même si ça se voit moins.


Avec le métallique, l’une des grosses tendances maquillage de l’automne est celle du faux noir. Des teintes tellement foncées qu’on dirait du noir mais non, ce sont des bleus, des verts, des pourpres. On a ainsi la profondeur du noir mais c’est plus subtil. Le Incognito in Sausalito est en plein dans cette tendance. C’est un bleu marine très profond, presque noir donc. Résultat, c’est chic mais pas gothique comme pourrait l’être le noir. Comme mes teintes préférées de la collection, c’est un fini crème.


Dans les bleus, nous avons aussi le très beau Keeping Suzi at Bay, qui est un bleu moyen, mais pas si classique, au fini crème. C’est clairement l’une de mes teintes favorites. Certes ce n’est pas un bleu flashy comme j’aime (ni roi, ni colbalt, ni Klein) mais sa nuance a quand même un petit quelque chose je trouve.


Dans la tendance métal de l’automne, nous avons Dining Al Frisco (mouhahahaha, il est bon ce nom là), un bleu ciel métallique. C’est aussi un shimmer mais je trouve que ça ne se voit pas forcément beaucoup. Les micro paillettes sont là mais très discrètes. C’est vraiment le fini métallisé qui prévaut.


L’un des plus étonnants vernis de la collection je trouve est le Haven’t The Foggiest, un gris métallisé qui est à la fois un shimmer et un métallique. Mais ce n’est pas un shimmer comme les autres et, pareil, son fini n’est pas un métal classique. Il a un petit côté feuille d’aluminium. En tout cas, cet argenté me semble très sympa.


Et puis, nous avons les textures liquid sand. Il y a le Wharf ! Wharf ! Wharf !. Un bleu navy que je vous avais montré en long et en large au printemps dernier car c’était la teinte que j’avais choisi de me faire poser lors de la présentation presse. C’est un liquid sand discret assez facile à porter au quotidien.


Sinon, pour moi, le plus beau vernis de la collection c’est Alcatraz… Rocks. Et c’est vrai qu’il rocks. C’est un liquid sand bleu acier avec des shimmer argentés dedans. Il est superbe je trouve. Différent mais beaucoup plus chic que les liquid sand de la collection Mariah Carey. A part le Stay The Night, tout aussi beau. Pour moi, bien plus que le Peace & Love & OPI, c’est lui la star de la collection.


Le dernier liquid sand est beaucoup plus low profile, limite nude, c’est It’s All San Andrea’s Fault. C’est un brun taupe dont je suis moins fan. Il faut dire qu’en vernis, je n’aime ni le brun, ni le taupe. Après, c’est un liquid sand discret qui permet de succomber à cette texture sans trop se faire remarquer.


 Enfin, dans chaque collection, il y a toujours une teinte à laquelle je n’accroche pas du tout, voire que je déteste. Et c’est aussi le cas ici avec A-Piers to be Tan, que je décrirais comme un marronnasse au fini crème. Je ne le trouve pas beau du tout. Beurk. Je n’accroche pas. Du tout.


Et voilà pour ce petit tour d’horizon de la collection San Francisco (petite précision technique, j’ai posé deux couches à chaque fois). J’ai déjà mes chouchous : du classique (Golden Gate, Lombard), du bleu (Sausalito) et de l’original (Alcatraz). Et vous, des teintes vous ont tapé dans l’œil ?