dimanche 27 juillet 2014

Je garde, je jette ? Le bilan beauté du mois de juillet 2014


Nous ne sommes pas tout à fait fin juillet (presque quand même), mais comme en ce moment je cumule deux vies/deux boulots, je n’ai pas trop le temps d’être présente par ici. Oui, ma disparition n’était pas liée aux vacances, bien au contraire. Mon mot d’ordre est plutôt devenu travailler double en été, partir tout le reste de l’année. Ce qui est pas mal aussi. Mais bref, je m’égare. N’étant pas sûre de pouvoir beaucoup être présente par ici les 15 prochains jours mais ne voulant pas passer à côté de notre rendez-vous mensuel, je prends un peu d’avance sur le bilan cosmétique du mois de juillet.


Une fois encore, nous avons 7 morts tombés au combat. Je pensais avoir plus de victimes avec les miniatures utilisées à Lisbonne mais je n’en ai fini aucune pendant le week-end (résultat, j’ai une collection de miniatures à moitié utilisée assez impressionnante, grrrrrr). Je n’ai terminé aucun solaire non plus encore, grrrrr bis. Mais bon, sept produits finis en un mois, c’est déjà bien. Et justement, ces cosmétiques, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt, je rachète ou pas ?


Even Better Eyes Soin Eclat Correction Cernes, Clinique
OUI
Oui, d’abord parce que ça se confirme, j’ai l’impression que les contours des yeux Clinique sont les seuls que je supporte. Les autres, ça finit par me gratter tout le temps limite à m’en arracher l’œil. J’essaie de temps en temps d’aller voir ailleurs mais je reviens toujours vers Clinique. Concernant ses propriétés, c’est donc un contour des yeux anti dark circles, anti cernes noires. Personnellement, je n’ai jamais eu des cernes très colorés et foncés donc je ne suis pas la meilleure personne pour juger d’une action intensive. En revanche, c’est vrai qu’à cause de la fatigue de cette année, à un moment, je commençais à avoir du brun sous les yeux et que maintenant il est parti. Est-ce grâce à ce contour des yeux ? Au-delà de son action, j’aime beaucoup sa texture, fluide et qui pénètre vite. Il a également un embout métallique pour faire une application/massage. Sur ce détail, je suis mitigée. C’est vrai que c’est bien et pratique pour le massage. En revanche, ça fait qu’au début, j’avais du mal à doser la quantité de soin et il y en a toujours trop qui sortait. Mais ça ne m’a pas empêché de reprendre exactement le même contour des yeux quand ce tube-ci s’est terminé (même si je devrais plus me diriger sur de l’anti-âge à cause de mes deux mini ridules).


Solution Micellaire Anti-Rougeurs Créaline H2O AR, Bioderma
OUI
Je confirme et persiste : je n’aime pas du tout, mais alors pas du tout, l’eau micellaire. Sauf la Bioderma. Même si je suis une fille à huile démaquillante, quand je voyage, je trouve plus pratique d’emporter une eau micellaire. J’en ai testé plusieurs que j’ai détesté à chaque fois. Seule la Bioderma a trouvé grâce à mes yeux. En tout cas les versions roses (la normale et l’anti-rougeurs). Je n’ai pas testé les autres donc je ne me prononcerais pas dessus. Mais les roses démaquillent super efficacement, même les yeux, même le maquillage hyper pigmenté, même le waterproof et elles ne piquent pas les yeux. Alors certes, certaines diront qu’elles laissent un fini un peu collant sur la peau. Moi, ça m’importe peu car de toute façon, je la rince. Comme j’ai besoin de sentir ma peau propre et nette après le démaquillage, je la nettoie toujours après. Donc je lave la sensation. Et puis, toutes les eaux micellaires que j’ai testé laissaient ce fini collant de toute façon. En fait, le seul bémol, c’est que comme je me maquille beaucoup, il m’en faut beaucoup et un flacon ne me tient pas un mois. D’où aussi le fait de ne l’utiliser qu’en vacances. Au quotidien, ça ferait exploser mon budget.


Complément alimentaire Solaire Intensif, Oenobiol
OUI
Vous savez que si je ne suis pas trop compléments alimentaires au quotidien, en revanche, je crois à fond aux vertus des gélules solaires pour préparer sa peau avant une exposition (attention, ça ne remplace pas la crème solaire). Mais j’avoue ne pas faire confiance à toutes les marques à cause d’une mauvaise mésaventure. Une année, j’étais limite devenue orange après avoir pris des gélules d’une certaine marque. Depuis, je reste fidèle à Oenobiol. Je ne dis pas que toutes les autres marques ne sont pas dignes de confiance hein. Juste, celle-ci, je l’ai testée et approuvée donc je me sens rassurée. Et puis, il ne faut prendre qu’une gélule par jour alors que chez certaines, c’est deux, et deux, ça fait beaucoup.


Bandes de Cire Froide Epilation Brésilienne, Laurence Dumont
OUI
Je vous en ai parlé il y a peu et je le confirme, j’aime beaucoup ces bandes et leur format plus fin et plus long. Elles sont vraiment pratiques pour épiler le maillot et vraiment efficaces. Résultat : ça va plus vite et ça enlève bien les poils. Jusqu’ici, aucune bande maillot ne m’avait vraiment séduite, ce qui fait que je finissais pas laisser tomber et utiliser une autre méthode épilatoire. Cette fois, j’ai vraiment été emballée. D’ailleurs, elles ont déjà rejoint de nouveau ma salle de bains.

 
Soin Gommant Peaux Sèches, Monoprix

OUI mais…
Oui, je pourrais réutiliser ce gommage mais juste en été. Vous savez que j’aime les gommages à gros grains qui font limite mal. Or celui-ci en a des petits qu’on sent à peine. C’est normal, il est conçu pour peaux sèches et c’est très bien, c’est ce qu’il leur faut. Et justement, ma peau lorsqu’elle est bronzée devient sèche. A ce moment-là, elle ne supporte plus les gommages agressifs que j’aime tant. Là, ça me fait vraiment mal. Et comme je ne peux pas me permettre de zapper l’exfoliation, surtout en été, sinon je me retrouve la jambe couverte de poils incarnés, ce gommage a été la parfaite solution estivale. En revanche, je ne l’utilisais qu’en été (ce qui fait que j’ai mis quelques temps à le finir et explique l’état du flacon un peu dégradé).


Soin Après-Soleil Sun Protect BC Bonacure, Schwarzkopf Professional
OUI mais…
Il y a quelques années, Schwarzkopf Professional avait sorti un kit de trois produits protecteurs solaires pour les cheveux au format voyage. Je trouve l’idée très bonne (quand tu pars deux semaines ou moins, tu n’as pas besoin d’un flacon entier) donc je dis oui à l’idée. Et je dis oui aussi au produit. Il me restait en stock ce soin après-soleil que j’ai utilisé un peu à Cuba et surtout à Lisbonne et qui m’a plutôt plu. Je l’utilisais en masque et après-shampooing et j’aimais bien qu’il sente bon et qu’il démêle parfaitement les cheveux. Mes cheveux semblaient aussi plus doux après. Le seul bémol, c’est son format spray, pas pratique pour appliquer un masque, ce qui fait que je dévissais le bouchon à chaque fois pour m’en mettre plus rapidement. Mais mon impression finale est tout de même positive. Pourquoi le « mais » alors ? Parce que Schwarzkopf Professional a changé un peu sa gamme solaire et ses formules cette année donc je ne sais pas si ce produit existe encore, et je ne sais pas non plus si la marque propose encore ce kit de miniatures. M’enfin, qu’il existe toujours ou pas, au-delà de ça, je me dis que ça vaut tout de même le coup de jeter un coup d’œil à ce que propose la marque si vous cherchez des capillaires solaires.


Gel Douche Parfumé ME, Lanvin
OUI mais…
Oui, encore un « mais ». Ce gel douche qui sent comme le parfum ME de Lanvin, je l’ai bien aimé. Parce qu’il sent super bon, une divine odeur de fruits rouges gourmande comme j’aime (d’ailleurs si vous aimez ce genre de senteurs, je vous conseille de vous intéresser au parfum lui-même). En revanche, comme c’est un gel douche de parfumerie, donc un peu plus cher que la normale, je ne pourrais pas en faire un gel douche quotidien. Ce serait plus un petit plaisir que je me ferais de temps en temps.

Et voilà pour ce bilan beauté du mois de juillet. Globalement assez positif (mais un positif mitigé). On se revoit le mois prochain pour celui du mois d’août, et malgré le boulot, je vais essayer d’être présente par ici quand même pendant les vacances (enfin vos vacances, pour moi, le mois va être plus que studieux).

dimanche 20 juillet 2014

La crème de jour au beurre de mangue de Klorane : la nouvelle alliée de mes cheveux ondulés


Le produit dont je vais vous parler aujourd’hui n’est absolument pas une nouveauté. Il s’agit de la Crème de Jour Sans Rinçage au beurre de mangue de Klorane. Je dirais même pire, je l’ai ouvert il y a plus d’un an. Si je ne vous en ai pas parlé avant, c’est que je ne savais pas quoi en dire. Et puis j’ai redécouvert le produit il y a quelques temps et depuis je l’utilise au quotidien. Alors certes, c’est à retardement, mais ça méritait bien un article. Il s’agit donc d’une crème de jour pour les cheveux. Oui, une crème de jour et, non, pas pour le visage. J’avoue que la première fois que j’ai découvert le concept de la crème de jour pour les cheveux, chez Phyto, j’ai tiqué. Moui, ça me semblait un peu bancal. En fait, c’est le sans rinçage qui me posait un problème. J’avais peur que ça ne laisse le cheveu gras. Et puis, avec le temps, j’ai réalisé qu’au contraire, ce genre de produit pouvait m’être bien utile. Mes cheveux ondulés ayant tendance à devenir secs sur les pointes, lorsqu’ils sont abîmés, ils ont justement besoin d’être nourris et hydratés bien plus régulièrement que le traditionnel masque deux fois par semaine. Finalement, appliquer un soin sans rinçage tous les jours sur ses longueurs m’est même apparu comme une évidence pour conserver des cheveux en bonne santé et empêcher qu’ils ne deviennent trop secs. D’ailleurs qui n’a jamais appliqué un peu de vraie crème visage sur ses pointes ? J’avoue que de mon côté, il m’est même arrivé d’enduire mes cheveux de ma crème main L’Occitane au karité certains jours de désespoir capillaire. Au final, je me suis dit qu’il était peut-être plus censé d’avoir recours à un produit dédié.


Il y a un an, j’ai commencé à utiliser cette crème de jour au beurre de mangue. Klorane propose des crèmes de jour pour cheveux dans nombre de ses gammes capillaires. La gamme à la mangue est, elle, dédiée aux cheveux secs. Sans rinçage, elle permet une hydratation au quotidien. La marque nous dit qu’elle nourrit les longueurs et permet de retrouver des cheveux souples et doux. Elle protège également les cheveux et prévient l’apparition des fourches. A l’époque, je l’utilisais quand je me lissais les cheveux. Après l’agression du lisseur, je me disais que ma crinière avait besoin d’un peu de réconfort. Et la crème empêchait aussi mes cheveux  de partir dans tous les sens. La chaleur du lisseur met en effet souvent à l’épreuve mes pointes qui deviennent alors incontrôlables, rebiquent, refusent de rester lisses. Avec la crème, elles rentraient dans le rang. Il y avait donc bien un effet soin. Le hic, c’est que quand j’ai commencé à l’utiliser, mes cheveux alors très longs étaient déjà abîmés et hyper fourchus. Il était trop tard pour rattraper ça. C’est là que j’ai tout coupé et me suis retrouvée avec mon carré trop court qui s’est finalement révélé sympa. Avec une coupe au carré bien courte, je n’ai plus éprouvé le besoin d’utiliser cette crème régulièrement et je l’ai délaissée. Avant de la retrouver et ne plus la quitter depuis quelques temps.


Je t’ai beaucoup parlé de mes cheveux ces derniers temps. C’est que depuis un an, ils ont subi pas mal de choses. Deux ombrés hair d’abord, c’est-à-dire deux décolorations, et des vacances au soleil. Sans compter que je ne les ai plus coupés depuis un an donc ils sont de nouveau assez longs. Au début, tout allait bien. Ils ne semblaient pas souffrir  de la repousse ou de toutes ces agressions. Et puis, pouf, après notre week-end à Marseille, ils ont commencé à être plus secs. Il faut dire que j’étais partie sans ma protection solaire capillaire pour ces trois jours et qu’entre le vent, l’air marin et le soleil, ils ont bien morflé. Alors que jusqu’ici ils étaient restés tout doux, là, ils ont commencé à virer botte de paille. J’ai alors décidé de ressortir ma Crème de Jour au beurre de mangue de Klorane, parce que ce soin quotidien supplémentaire ne me semblait plus de trop. Et c’est là que je lui ai découvert une autre utilité que son côté soin qui a fait qu’elle m’est devenue indispensable.

Tu sais que pour avoir de jolies boucles, j’ai besoin d’un produit pour fixer mes ondulations. Mais trouver le bon produit n’est pas toujours facile. Je veux un coiffant qui fixe bien mes boucles pendant trois jours (jusqu’au shampooing d’après), me fasse de belles ondulations (et pas des frisures), prévienne les frisottis, et surtout ne cartonne pas, ne les rende pas gras ou secs. Ca a l’air tout bête et pourtant réussir cette combinaison s’avère quelque peu compliqué. Ou je me retrouve avec une crinière de caniche tellement mes ondulations sont moches (pas définies, trop petites, etc.), ou j’ai le cheveu cartonné et asséché (c’est pour ça que j’ai laissé tombé les mousses), ou tellement gras que même s’ils viennent d’être lavés j’ai envie de retourner de suite sous la douche, ou je frisottes tellement que je ressemble à un membre des Jackson Five, ou je ne ressemble plus à rien après une nuit de sommeil car mes cheveux se seront emmêlés et mes ondulations auront disparu. Quand je trouve un produit qui réponde à tous mes critères, je ne suis donc que joie. C’était le cas de mon eau coiffante Timotei. Mais une fois celle-ci terminée, je me suis retrouvée fort dépourvue. J’ai essayé quelques nouveautés coiffantes spécial boucles mais ça ne collait pas. Et puis un jour, comme je savais que je n’avais pas besoin d’être bien coiffée pour les 3 prochains jours car le boulot allait me garder enchaînée à mon ordi, j’ai juste appliqué la crème de jour de Klorane (qui peut être utilisée sur cheveux secs ou humides).


Là, qu’elle ne fut pas ma surprise une fois mes cheveux secs de découvrir de jolies ondulations larges et pas de frisottis. Ondulations qui ont tenu les 3 jours. J’avais trouvé mon nouveau coiffant. Et c’est finalement ce détournement de produit qui a fait de la Crème de Jour au beurre de mangue de Klorane l’un de mes indispensables du moment. Je l’utilise au quotidien. Après le shampooing, je l’applique sur cheveux humides et essorés. Elle va alors définir mes boucles (de belles et larges ondulations) tout en empêchant mes cheveux de frisotter. Puis, les autres jours, je l’utilise sur cheveux secs pour replacer ma coiffure. Mes boucles bougent quand même un peu pendant la nuit, c’est normal, mais une petite remise en forme le lendemain matin suffit à retrouver chevelure humaine. Le bonus, évidemment, c’est qu’en plus de coiffer, je soigne aussi mes longueurs. J’ai effectivement constaté dernièrement que mes cheveux étaient de moins en moins secs et avaient moins ce touché paille (et pour l’instant pas de fourches à signaler). Après, j’ai conscience que si cette crème marche si bien en coiffant, c’est parce que nous sommes en été et que je laisse sécher mes cheveux à l’air libre. Pas sûre que mes boucles soient aussi bien dessinées et le frisottis sous contrôle sous la chaleur du sèche-cheveux. Mais c’est le cas pour nombre de coiffants testés jusqu’ici.

Je dois l’avouer aussi, ma blondeur aide. Alors que sur cheveux bruns, des boucles messy (bordéliques quoi), ça faisait un peu sale et négligé, sur cheveux blonds, ça fait sexy. Ca me fait un petit wavy façon chevelure de surfeuse. C’est wild, mais un wild contrôlé car ça ne frisotte pas grâce à l’application de la crème de jour.  Alors je ne sais pas si ça peut marcher sur tous les cheveux ou si ça peut donner le même joli résultat sur une brune, mais j’avais tout de même envie de partager avec vous ce petit détournement de produit. Si vous avez envie d’essayer…

jeudi 17 juillet 2014

Mon look de festival pour le concert de The Lumineers à Lisbonne


Comme je suis courte sur pattes (oui, je sais, tout de suite j’envoie du glamour), longtemps j’ai délaissé les jupes et les robes longues. La longueur mi-cuisse me va mieux et donne légèrement l’impression que mes jambes sont plus longues. Sans compter que quand t’es petite, les robes longues t’as tendance à marcher dessus. Ne parlons même pas du côté crade, puisqu’elles traînent par terre, balayant toutes les cochoncetés qu’on peut croiser durant la journée. La solution évidente est de porter des talons. Simple, sauf quand tu ne sais pas marcher avec des talons comme moi. Au final, j’avais beau trouver l’idée de la robe longue (ou de la jupe) sympathique, il n’y en avait quasi pas dans mon dressing. Et puis, l’été dernier, j’ai revu un peu mon jugement. Vous ne vous rappelez sûrement plus mais je vous avais raconté que tout d’un coup mes jambes s’étaient couvertes de boutons (probablement à cause de l’épilateur). C’était juste très moche. Et là, j’étais bien mal. Impossible de passer l’été en jean vu la chaleur. Mais impossible aussi de porter des jupes courtes vu l’état visuel horrible de mes jambes. Désespérée, j’ai filé chez ma sœur lui piquer toutes ses robes et jupes longues. Et le résultat m’a bien plu. J’aimais bien le petit côté bohème que ça donnait à mon look.


J’ai filé immédiatement en magasin pour en shopper quelques unes mais là j’ai fait chou blanc (peut-être parce que c’était la fin des soldes). J’ai alors fait avec les moyens du bord : la seule robe longue de mon armoire, les vêtements prêtés par ma sœur puis l’application quotidienne de fond de teint pour camoufler les cicatrices une fois les boutons secs. Bref, je peux te dire que l’été dernier a été un peu traumatisant et j’en ai gardé la peur d’une nouvelle poussée de boutons disgracieux cette année. Ce qui fait qu’à New York quand je suis tombée sur des jupes longues lors de mes virées shoppings, je ne me suis pas retenue. J’en ai notamment trouvée une chez Forever 21 que j’aime beaucoup (plus que les autres quoi). Parce qu’elle est blanche d’abord. Et tu connais désormais mon amour pour le blanc. Mais aussi parce qu’elle joue sur la transparence. La jupe est en voile blanc transparent et est doublée par une mini jupe qui est elle opaque. Je trouve cette combinaison (très à la mode en ce moment soit dit en passant, je ne fais pas dans l’originalité) très sympa. En plus, elle me permet de combiner mon goût pour le court avec mon nouvel amour pour le long. J’avais donc hâte d’étrenner cette nouvelle arrivée dans mon dressing. Et j’ai trouvé l’occasion parfaite.

Oui, le Red Bull à la main, les nuits sont courtes à Lisbonne

En début d’année, pour mon anniversaire, ma sœur a eu la brillante idée de m’offrir un week-end à Lisbonne avec une place pour un festival portugais avec The Lumineers et Imagine Dragons parmi les têtes d’affiche. Best cadeau d’anniversaire ever. Déjà, Lisbonne, l’une de mes villes préférées. Et puis surtout The Lumineers, mon groupe adoré dont j’avais tellement regretté d’avoir raté leur passage à Paris. Sans compter Imagine Dragons aussi, mon dernier coup de cœur musical que j’avais justement commencé à écouter en boucle au moment où elle m’a offert ce parfait cadeau (ça a été un pur hasard mais qui est parfaitement tombé). Et puis la cerise sur le gâteau : le festival était début juillet, ce qui voulait dire en plus un long week-end au soleil. Parfait pour la Parisienne que je suis en manque de soleil et qui savais qu’elle n’allait pas partir en vacances. Bref, sur le moment j’ai crié et j’ai attendu début juillet avec impatience. Enfin, la semaine dernière, j’ai fait mes valises pour passer 4 jours à Lisbonne et j’ai glissé dedans ma nouvelle jupe car je la trouvais parfaite pour un look de festival.


Je me suis longtemps demandée avec quoi l’associer et, finalement, l’idée s’est imposée : cette jupe à la taille légèrement haute ne pouvait être portée qu’avec un cropped top. Bon, ok, je pouvais aussi la mettre avec un t-shirt classique mais je sentais que ce serait plus joli avec un top court. Et que ça collerait plus au look festival. Pourtant, j’ai longtemps été contre les cropped top. Dans ma jeunesse, j’en ai pourtant porté mais, là, je me disais que je n’avais plus l’âge de montrer mon ventre, surtout que jusqu’il y a peu (vive la vieillesse et la malbouffe), j’avais constamment l’air d’avoir le ventre d’une femme enceinte de 6 mois tellement il était gros et gras (oui, j’envoie encore du glamour). Mais, surprise, cette année un peu folle à courir partout, et notamment le régime cubain (riz et fruits uniquement pendant deux semaines), m’ont fait retrouver le ventre plat de mes 20 ans. J’en étais moi-même étonnée (je pensais cette mauvaise graisse indélogeable). Résultat, j’ai revu un peu mon bannissement des cropped top. Oui, j’étais contre le retour de cette tendance mais toute fière de mon nouveau ventre, je me suis dit qu’il fallait que j’en profite. C’était le moment ou jamais de le montrer (avant que le gras ne revienne). Et justement, un jour que je passais à H&M pour faire les soldes, j’ai flashé sur un cropped top blanc à rayures bleues (non soldé mais pas cher). J’ai tout de suite su que cette pseudo marinière courte serait parfaite avec ma jupe blanche.


Et effectivement, j’aime beaucoup la combinaison des deux, c’est l’ensemble parfait. Du blanc et du bleu comme j’aime. Je ne suis pas sûre que je porterais cette tenue à Paris (même si on ne distingue qu’une mini bande de ventre et encore, je ne me sentirais pas forcément à l’aise avec ce bout de peau dévoilé), mais pour un festival estival, elle est idéale. Je l’ai évidemment accessoirisée avec mes bracelets Hipanema adorés mais aussi un collier tête de mort blanc, bleu et turquoise, une bague lunettes so fun et mes ray ban Wayfarer chouchoutes (oui, j’y suis allée fort dans le bijou, je trouvais que ça donnait la petite touche hipster en plus que je recherchais). Normalement, j’aurais enfilé mes sandales blanches et bleues mais comme elles ont un talon, j’ai pensé que c’était une mauvaise idée. Pour gambader toute la journée dans Lisbonne puis passer la soirée et la nuit debout à écouter des concerts, j’ai préféré des ballerines H&M ajourées plus confortables. Leur couleur dénote un peu sur le blanc et le bleu du reste du look mais en même temps, je trouve que ce brun est flatteur sur peau hâlée. Et j’ai bien évidemment mis des flowers in my hair avec un headband de fleurs roses acheté chez Primark à Londres. C’était mon petit hommage mode à The Lumineers, en plus de parachever le look festival.


Enfin, j’ai glissé toutes mes affaires dans le tote bag Morue Forever de Lolita Picco. J’adore ce tote bag et je le trouvais particulièrement de circonstance pour Lisbonne. C’était mon petit clin d’œil fun, ma petite private joke que moi seule comprenait. En fait, j’ai découvert les créations de Lolita Picco il y a quelques mois sur le blog Le Rose aux joues. J’ai tout de suite flashé sur le mug Morue parce que plusieurs copines m’appelaient comme ça plus jeune (#nostalgie). Je suis donc allée sur le site de la créatrice et découvert qu’elle faisait aussi des tote bags. Même si j’en ai déjà 50, je me suis tout de suite dit qu’il me le fallait absolument. C’est là que l’adorable Mme Beauté est entré en jeu, me disant qu’elle connaissait la créatrice. Elle l’a donc shoppé pour moi (bon, tu peux aussi commander sur le site hein). Je l’ai retrouvé lors de notre petit week-end à Marseille et ai pu confirmer qu’en vrai, il était tout aussi sympa qu’en photo. Le hasard faisant bien les choses d’ailleurs, ce week-end là, c’était le Créa Market (un marché de créateurs qui se tient à Marseille une fois par mois) et Lolita Picco y tenait justement un stand. J’en ai donc profité pour shopper aussi le mug et le t-shirt. Love, love, love. Elle a aussi une déclinaison cagole. J’ai failli céder mais je me suis retenue. En revanche, je ne regrette absolument pas mon tote bag Morue trop beau et parfait avec cette tenue.


Headband Fleurs, Primark Londres, collection actuelle
Cropped Top marinière, H&M, collection actuelle
Jupe Longue, Forever 21 New York, collection actuelle
Bracelets Hipanema
Ballerines, H&M, collection actuelle
Tote Bag Morue Forever, Lolita Picco

mardi 8 juillet 2014

Un look blanc virginal


Si je m’en méfie en maquillage, côté mode, j’ai toujours aimé le blanc. Je trouve cette non couleur très flatteuse sur une brune. Pourtant, j’en portais moins que ce que j’aurais voulu. Tout simplement parce que comme je suis une vraie Gaston Lagaffe, à chaque fois que je porte un vêtement blanc, je me salis. Impossible de finir la journée immaculée, au bout d’une ou deux heures, je me retrouve avec des taches, qu’il faut ensuite assumer (ou essayer de cacher) jusqu’au soir. Résultat, j’avais tendance à m’empêcher de craquer sur des vêtements blancs. Mais ça a changé depuis mon ombré hair. Bizarrement, alors que j’avais toujours pensé que le blanc était fait pour les brunes (c’est mon côté chauvine, je trouve que tout va mieux aux brunes), j’ai eu la révélation : maintenant que j’étais à moitié blonde, le blanc était ma couleur (avec le bleu toujours hein, faut pas pousser). Résultat, depuis, je shoppe des robes ou des hauts blancs en série.


En fait, j’aime beaucoup l’effet que donne une tenue blanche avec des cheveux blonds. Cette blondeur associée à un vêtement immaculé donne un look virginal dont je suis fan. Peut-être parce que ça m’évoque ces clichés de jeunes filles en blanc (blondes la plupart du temps) au milieu des champs avec des fleurs dans les cheveux. Une esthétique que l'on retrouve notamment dans Virgin Suicides (un film que j'aime beaucoup), avec cinq adolescentes blondes éthérées, le cheveu au vent et toutes habillées de blanc.


Et quand je suis à moitié passée du côté blond de la force, sans même m’en rendre compte, je crois qu'inconsciemment j’ai commencé à vouloir reproduire ces looks clichés que j'ai tant aimés quand j’étais plus jeune. Sans que je le sache, ça m’a inspiré et a provoqué une razzia shopping. J’ai toujours été attirée par les robes blanches en voile ou à dentelle mais je ne sautais pas forcément le pas de l’achat (par peur de me salir). Alors que là, j’ai dégainé la carte bancaire à tout va. Mais ce n’est que quand j’ai porté pour la première fois une de mes nouvelles robes blanches que j’ai tilté et que c’est passé de l’inconscient au conscient : cette nouvelle blondeur avait provoqué une envie de me faire des looks virginaux.


Une envie de blanc accentuée encore par l’arrivée des beaux jours, le blanc étant pour moi la couleur estivale par excellence. Désormais, dès que le soleil est de sortie, je dégaine l’une de mes nombreuses robes blanches, la plupart shoppées à New York (j’ai fait le plein de vêtements blancs là-bas : robes, jupes, manteau, t-shirts). Il y en a beaucoup qui se ressemblent (c’est mon côté monomaniaque) donc je ne vais pas toutes vous les montrer mais j’avais envie de partager cette tenue-ci avec vous. En fait, il y a peu, je suis allée au lancement du nouveau parfum Annick Goutal (qui sortira en septembre, donc je ne vous en parlerais que plus tard). Il faisait beau, il faisait chaud et j’étais vêtue de blanc. Je n’avais pas forcément l’intention d’immortaliser mon look ce jour-là mais j’ai été totalement enthousiasmée par la mise en scène créée pour nous présenter ce Vent de Folie (le nom du parfum). Je me suis alors dit que ça ferait un décor parfait pour des photos de look. J’ai donc réquisitionné l’une de mes talentueuses photographes officielles (on l’appellera So) et on a commencé à shooter (tout en se cachant du vrai photographe de l’évènement qui, intrigué et inspiré par notre petit manège, voulait profiter que je prenne déjà la pose pour me mitrailler à l’insu de mon plein gré). J’ai donc joué ma jeune fille en fleur et en blanc, éthérée et évanescente.


 Justement, parlons-en de ce look, qui je m’en suis aperçue après est presque 100 % new-yorkais. Je ne portais ce jour-là que des pièces shoppées en avril à New York (oui, encore une fois, j’étais déchaînée, revenant avec une valise supplémentaire). La pièce centrale, c’est évidemment ma robe blanche. Elle est toute simple mais je l’aime bien. Elle vient de chez Old Navy, une marque sœur de Gap que j’ai découvert lors de mon séjour. La marque en soi est assez classique, pas du tout mon style (comme Gap) mais j’y ai déniché cette jolie robe que j’ai aussi prise en bleue. En fait, j’aime sa coupe, j’aime surtout qu’elle soit assez longue. La plupart de mes robes m’arrivent à mi-cuisse, voire juste en dessous des fesses. Et si j’aime cette longueur qui me va mieux parce que j’ai les jambes courtes, je me dis aussi que je commence à ne plus avoir l’âge de risquer de montrer ma culotte à tout moment. Avec la longueur juste au dessus du genou de cette robe, c’est tout de suite plus dame, plus adulte, plus élégant. Mais bon pour pas faire trop dame non plus (voire nonne), j’ai baissé les bretelles au maximum pour avoir un plus joli décolleté. Au final, je trouve que c’est la parfaite robe d’été, féminine et un peu sexy mais qui n’en dévoile pas trop (on n’a pas à craindre le coup de vent quoi).


Et parce que même si je suis très blanc en ce moment, le bleu reste ma couleur, je l’ai accessoirisée avec un sac cartable Forever 21 que j’aime beaucoup aussi. En plus, je trouve que l’association blanc/bleu marche du tonnerre. J’aurais d’ailleurs dû mettre des sandales blanches et bleues pour aller avec (j’ai ça dans mon dressing) mais je ne sais pourquoi, j’ai finalement opté pour ces sandales beiges. Peut-être parce que je trouve leur couleur flatteuse sur peau hâlée. Elles viennent de chez Express, une marque également découverte lors de mon séjour. Elle n’existe pas en France mais si vous allez à New York, il y a un magasin sur Times Square. Il y a des vêtements un peu chers et bof mais on peut aussi y trouver de jolies choses à prix plus abordable. Ces sandales (que j’ai aussi shoppées en noir), je les aimais bien au début, maintenant, je m’interroge. Je ne sais plus si je valide. Côté bijoux, parce qu’ils ne me quittent pas en été, j’ai enfilé un de mes bracelets Hipanema. Celui-ci est de la saison dernière et il est parfait. Et parce que c’est mon obsession en ce moment, et que c’était indispensable pour un look virginal réussi, j’ai évidemment mis des fleurs dans mes cheveux avec un headband de fleurs blanches de chez American Eagle Outifitters. Marque américaine très sympa dont je vous parlais dans mon dernier look. On ne voit pas très bien le headband je trouve mais il est vraiment très beau. Je le porte d’ailleurs régulièrement.


Un joli look estival sans prétention mais féminin et élégant. Evidemment, il serait très joli aussi sur moi brune, mais avec le blond, je ne sais pas, je trouve qu’il y a un petit quelque chose en plus. Et parce que ce jour-là, il faisait beau, on a fini notre shooting improvisé en extérieur. Pas dans les champs, on est à Paris, mais au Parc Monceau, parce que ce n’était pas loin d’où nous étions et parce que j’adore ce parc. Et ça tombait bien, son esprit romantique collait parfaitement à ma tenue. Et pour la petite histoire, j’ai fini la journée avec ma robe toute tachée : de maquillage, de jus d’orange… On ne se refait pas ! Même blonde, je reste un Gaston Lagaffe au féminin.

 

Robe Old Navy (New York)
Sandales Express (New York)
Sac cartable Forever 21 (New York, collection actuelle)
Headband fleurs American Eagle Outfitters
Bracelet Hipanema (collection été 2013)
Lunettes de soleil Wayfarer Ray Ban

lundi 7 juillet 2014

Monsavon, Cottage, Ahava : moisson de gels douche estivaux


En ce moment, c’est les grandes manoeuvres dans ma salle de bains, ou plutôt les grands tests. Comme je vous l’avais confié il y a peu, dernièrement, il y a eu de nombreux lancements de gels douche. En général, je laisse tout dans une boîte dans laquelle je pioche petit à petit un peu au hasard de ce que ma main attrape, un peu selon mes envies. Puis comme j’ai toujours une demi douzaine de gels douche ouverts en même temps et que comme je suis toute seule, ça ne descend pas vite, je finis par donner ma récolte à ma sœur (qui comme je l’ai affectueusement appelée est mon dépotoir de gels douche car à 4, eux, ça consomme beaucoup plus) pour ne pas qu’elle se périme Une technique pas vraiment au point qui me fait passer à côté de pas mal de nouveautés que j’aurais pu trouver sympas mais que je n’ai pas eu l’occasion de tester car je ne voyais pas le fond des flacons en cours. Bref, j’ai décidé de changer tout ça. Cette fois, j’ai organisé un grand casting pour savoir qui aurait l’honneur de rester dans ma salle de bains. 


Pour cette Star Academy du gel douche, je vais donner de ma personne pour tester toutes les nouveautés en ma possession. A la fin de toutes les épreuves, je ne garderais que ceux qui me plaisent le plus (les autres feront le bonheur de ma sister). Et parce que ce n’est pas si simple de choisir un gel douche parmi la multitude de produits en rayon, je me suis dit que ça pourrait peut-être vous être utile que je vous fasse une petite review des nouveautés testées. Sachant évidemment que le choix d’un gel douche est assez personnel, que ça dépend beaucoup du parfum (un domaine dans lequel je suis assez difficile). Ainsi, ce n’est pas parce qu’il n’est pas pour moi que cela veut dire qu’il n’est pas bien. Dans ces petites reviews, je vous donnerais à la fois mon avis basé sur mes goûts personnels mais aussi un avis général plus impartial (car même si je n’aime pas un parfum je sais reconnaître les qualités d’un produit). Après avoir testé la nouvelle récolte des Douceurs d’Enfance de Dop (qui m’a beaucoup moins enthousiasmée que les quatre premiers parfums), j’ai envie de me pencher aujourd’hui sur les gels douche aux senteurs estivales. Parce qu’en ce moment, forcément, j’ai envie que ça sente l’été dans ma salle de bains.


On commence par l’une de mes gammes de gels douche préférées : la gamme au lait de Monsavon. Vous vous rappelez peut-être que j’en avais parlé l’année dernière lors de son lancement. Elle était alors composée de 4 parfums dont un kiwi agrumes à l’odeur de bonbons Krema à tomber. Aujourd’hui, la gamme accueille deux nouvelles senteurs. Evidemment, j’ai accueilli ces deux petits derniers avec grand plaisir. Même si les deux n’ont pas trouvé leur place dans ma salle de bains. Il y a d’abord celui au Lait, Poire et Fleur de Citronnier qui est mon gros coup de cœur. J’ai tout de suite adoré son parfum dès que je l’ai senti. Un craquage qui s’est confirmé à l’utilisation. Son odeur fruitée gourmande mais pas trop sucrée, c’est tout ce que j’aime. Il sent la poire juteuse, mais une poire élégante. Ce n’est pas un de ces parfums de fruits artificiels. Bref, celui-ci, il n’y a pas à discuter, je le garde sans hésitation. En plus, c’est le parfait parfum d’été. Je trouve qu’il sent le soleil. En revanche, je n’ai pas eu le même coup de cœur pour la seconde senteur, celle au Lait, Beurre de Karité et Fleur d’Oranger. Mais c’était attendu. En effet, je dois être une des seules personnes sur terre à ne pas aimer (mais vraiment pas) l’odeur de la fleur d’oranger. Ca me provoque la même chose que le miel ou la rose, des hauts le cœur. Forcément, ça n’a pas collé. Après, je reconnais que le parfum en lui-même est très réussi. C’est une belle fleur d’oranger mêlée à des notes de karité. Donc si vous aimez ce genre de sillage, n’hésitez pas à aller le renifler, je pense qu’il pourrait vous plaire.


En été, je suis une grande consommatrice de pêches et de nectarines. Ce sont parmi mes fruits préférés. Et si j’aime leur goût, j’adore aussi leur parfum. Je suis ainsi fan des cosmétiques qui sentent la pêche, ça me fait tout de suite saliver. Quand le soleil s’est enfin installé sur Paris (bon, il est reparti depuis), j’ai donc ressorti ce gel Douche & Bain lait Hydratant de Cottage. Alors, je triche un peu car ce n’est absolument pas une nouveauté mais je n’avais jamais testé les gels douche Cottage jusqu’ici donc je me suis dit que ma Star Academy de l’hygiène en était la parfaite occasion. Alors, évidemment, je ne me prononcerais pas sur les autres senteurs, mais sur ce parfum-ci, je suis emballée. Ca sent la pêche blanche comme j’aime, juteuse et pas artificielle. Comme avec la poire de Monsavon, c’est le genre d’odeur fruitée qui me fait fondre immédiatement. J’adore. Ca me donne tout de suite envie d’aller au marché avec mon petit panier pour dévaliser l’étal de pêches. Le parfum est plus discret que je ne le pensais à l’utilisation (je m’imaginais des parfums hyper forts) mais ce n’est pas très grave. Quand on a une petite salle de bains, c’est même un plus. En fait, le seul bémol, c’est que le flacon fait 750 ml, c’est un bidon quoi. Je vais mettre des années à le terminer. Mais pour une famille, au contraire, c’est un plus, c’est plus économique. Et bon, il existe une taille de flacon plus raisonnable pour les célibataires et les accumulatrices.


Dans la foulée de mon envie de pêche, j’ai fait main basse sur la Crème Douche Velours Tropical Pineapple & White Peach d’Ahava. J’aime beaucoup les gommages de la marque mais n’avais pas encore testé leurs gels douche (totalement validés par ma sœur soit dit en passant). Je me suis dit que cette petite senteur estivale était l’occasion de sauter le pas. Mais ça n’a pas été le grand coup de foudre. Alors, il sent bon, sans conteste. Le parfum en soi est réussi. Toutefois, il sent plus l’ananas que la pêche. On a donc moins ce côté juteux que j’aime tant. Et si j’aime bien l’odeur de l’ananas, ce n’est pas forcément le genre de senteurs dont j’ai envie sous la douche. Même si le côté cocktail d’été au bord de la plage que m’évoque le parfum de ce gel douche est plaisant en soi. Mais je préfère la pêche pure. Bref, ma sœur l’a accueilli à bras ouverts et c’est le premier à avoir rejoint le rebord de sa baignoire parmi la demi-douzaine de flacons que je lui ai donné dernièrement. Comme je le disais, les goûts et les couleurs… Et même si moi, je n’adhère pas forcément (sans pourtant le rejeter comme celui à la fleur d’oranger), vous si vous aimez l’ananas, il vaut aussi la peine d’être reniflé.

Et voilà pour cette deuxième review en série de gels douche. On se retrouve bientôt pour une invitation au voyage avec Ushuaïa.

dimanche 6 juillet 2014

Mon trio gagnant Phyto Plage pour bien protéger mes cheveux du soleil


Enfin, l’été est là (même si on pourrait en douter depuis quelques jours à Paris). Certaines d’entre vous ont d’ailleurs sûrement déjà pris le chemin des vacances. Et comme je sais que vous êtes des beauty addicts raisonnables, vous avez sans aucun doute glissé dans votre vanity estival des crèmes solaires pour protéger votre peau. Mais avez-vous pensé à vos cheveux ? On l’oublie souvent mais notre chevelure est elle aussi agressée par les UV. Sans compter le sel de l’eau de mer, le vent, les embruns et le sable quand on est à la plage ou le chlore de la piscine. On parle souvent de la jolie crinière de surfeuse, cette coiffure wavy, wild et sexy. Mais cette crinière de surfeuse - certes belle à l’extérieur - elle est aussi très sèche. Qui n’est jamais rentrée de vacances avec une chevelure de paille ? De mon côté, comme j’ai les cheveux naturellement ondulés, donc déjà à tendance plus sèche, je dois faire très attention si je ne veux pas qu’ils se transforment en botte de foin. L’été, j’adopte donc une routine spécifique solaire afin de les protéger des UV mais aussi de les réparer et de les nourrir. C’est indispensable si je veux éviter de me retrouver avec des cheveux hyper secs. Avant de partir au soleil à Cuba en mars dernier, j’ai donc évidemment mis dans ma valise autant de produits solaires pour les cheveux que pour le visage et le corps. 


Car si mes cheveux ont déjà tendance à s’assécher au soleil, là, j’avais encore plus peur de ce que ça allait donner avec mon ombré hair. Ma crinière étant décolorée, elle était forcément sensibilisée, même si l’éclaircissement en soi n’avait pas desséché ma fibre capillaire et que j’étais ressorti de l’Atelier des Couleurs avec une chevelure toute douce. Par précaution, même si je suis du genre infidèle qui papillonne de cosmétique en cosmétique, j’ai d’ailleurs décidé cette fois d’utiliser des produits de la même marque pour ma routine capillaire solaire. En effet, ils sont en général formulés pour se compléter, ce qui optimise leur action et leur efficacité. J’ai ainsi opté pour une routine 100 % Phyto Plage. En termes de solaires capillaires, c’est une de mes marques références. Et puis, j’avais eu la routine complète lors de la Poulette Brasil Party de l’été dernier. Je n’avais alors pas pu l’utiliser n’étant pas partie en vacances à ce moment-là, mais là elle n’attendait plus que moi. J’ai donc emmené avec moi à Cuba le Shampooing Réhydratant, le Voile Protecteur et le Spray Réparateur sans Rinçage. En général, pour parfaitement prendre soin de mes cheveux sous le soleil, je prends aussi toujours un masque pour réparer en profondeur. Il y en a d’ailleurs un dans la gamme. Mais cette fois, j’ai dû faire sans. On était trois à partager la salle de bains, et mes compagnons de voyage trouvaient déjà que j’y passais trop de temps (oui, je suis une squatteuse de salle de bains, et quand je me lave les cheveux c’est pire, j’en ai pour plus d’une demi-heure voire une heure), donc impossible de m’accorder en plus 5 à 10 minutes pour me faire un masque capillaire. Il faut parfois faire des concessions. Mais au final, même sans masque, cette routine solaire a fait du très bon travail. Petit focus sur les produits.
 

Le Voile Protecteur pour Cheveux Normaux à Secs, Phyto Plage
Depuis de nombreuses années, pour moi, c’est devenu un réflexe : comme je me tartine de crème solaire pour protéger ma peau des UV, j’utilise un soin protecteur pour les cheveux que je pschitte régulièrement sur ma crinière. Tu connais mon obsession pour ma chevelure, j’y tiens trop pour la négliger. Chez Phyto Plage, l’Huile Protectrice est évidemment la star. Ce produit culte a d’ailleurs fêté ses 40 ans l’été dernier. Mais je ne suis pas une grande fan de l’huile solaire. Comme j’abuse de mon soin capillaire solaire, j’ai toujours peur que ça ne me graisse les cheveux. En fait, je n’aime pas les produits dont on voit la texture sur les cheveux, dont on voit qu’on a mis quelque chose (comme l’huile ou les gelées). J’aime que le résultat soit insoupçonnable, j’aime garder ma chevelure naturelle. Résultat, j’ai préféré opter pour une texture plus légère avec ce voile protecteur annoncé comme invisible et non gras par la marque. Et, j’ai effectivement bien apprécié sa discrétion. S’il laissait un parfum agréable sur la chevelure, c’est comme si je n’avais rien mis. Il n’y avait pas d’effet visible, il ne modifiait pas la texture du cheveu. Enfin, sauf à la plage. Là, j’avais tendance à en mettre un peu trop d’un coup. Et à ce moemnt-là, attention, ça peut effectivement laisser le cheveu un peu graisseux. Mais c’est parce que j’abusais aussi, je pschittais à outrance. Bon, s’il ne faut pas en mettre trois tonnes d’un coup, en revanche, on pense à en remettre régulièrement. Comme la crème solaire, pour une bonne protection, il faut renouveler l’opération. Sa formule qui contient un filtre UV va ensuite faire écran et empêcher ainsi la déshydratation du cheveu. Un travail qu’il a accompli avec efficacité. A noter qu’il peut être utilisé sur cheveux secs ou mouillés.


Le Shampooing Réhydratant Cheveux & Corps, Phyto Plage
A la plage, je préfère adopter un shampooing spécifique pour nettoyer efficacement mes cheveux des résidus de sel, de sable et de soin protecteur. Comme de nombreux shampooings solaires, ce produit peut être utilisé sur les cheveux et sur le corps. C’est pratique, ça t’évite d’accumuler les produits et allège donc la valise. En théorie, je trouve ça bien et ça plaira à certaines mais, personnellement, je n’aime pas utiliser un shampooing sur ma peau. Je sais que c’est faisable mais dans ma tête ça tique. Ne l’ayant utilisé que sur les cheveux, je ne pourrais donc juger de son action en tant que gel douche. Mais pour les cheveux, j’en ai été pleinement satisfaite. La marque nous dit que sa formule à la moelle de bambou hydrate les cheveux tout en les débarrassant du sel et du chlore. A l’usage, j’ai apprécié sa formule assez douce. En général, je me lave les cheveux tous les trois jours mais, à Cuba, j’ai dû le faire tous les deux jours. Et mes cheveux n’en ont pas été agressés. Après le shampooing, ils étaient bien propres, pas asséchés et plus légers. Il mousse bien, il nettoie bien, il se rince bien et ma chevelure avait retrouvé sa douceur après. Mission accomplie en somme.


Le Spray Réparateur sans rinçage, Phytoplage
Après la protection et le bon lavage, la dernière étape de ma routine capillaire solaire, c’est la réparation. En général, j’utilise donc un masque mais cette option n’était pas envisageable pour Cuba. Ca ne voulait pas dire que j’allais faire une croix sur la réparation. Impossible, c’est un geste trop essentiel. J’ai donc opté pour ce spray réparateur sans rinçage. Une solution express parfaite pour chouchouter ses cheveux quand on n’a pas le temps de rester longtemps dans la salle de bains. La marque nous dit que sa formule contient de la kérarice et de l’extrait de safran qui vont réparer et réhydrater intensément les cheveux abîmés par le soleil, le sel et le chlore. La fibre capillaire est lissée, la chevelure retrouve brillance et douceur. Personnellement, je suis très fan de ce soin que j’ai utilisé quotidiennement. Je l’appliquais le soir en rentrant sur cheveux secs mais aussi après le shampooing sur cheveux essorés et je ressentais à chaque fois une efficacité immédiate. Après une journée au soleil ou à la plage, mes cheveux virent en général paille, sont lourds et secs. Même s’ils ont été correctement protégés, ils marquent le coup (surtout après une journée à la plage car ils n’aiment pas du tout le sable). A ce moment-là, à cause de cette lourdeur et parce que visuellement je trouve qu’ils ne ressemblent plus à rien, je les sens sales, alors qu’ils ne le sont pas forcément (d’ailleurs quelqu’un d’extérieur ne verra probablement rien, c’est plus un ressenti). Tu parles d’une crinière de surfeuse ! De harpie plus tôt. Je déteste les voir comme ça mais je déteste aussi cette sensation. Car ce n’est pas seulement qu’ils sont moches, ils me pèsent. En général, je n’ai qu’une envie, filer les laver. Sauf que si je cédais à chaque fois, je me les laverais une à deux fois par jour, ce qui n’est pas du tout raisonnable.


C’est là que ce spray m’a bluffé. Après l’avoir vaporisé, je ressentais tout de suite une certaine légèreté. Mes cheveux n’étaient plus lourds. Visuellement, ils étaient aussi beaucoup mieux et au toucher ils étaient plus doux. Je les sentais effectivement réhydratés. En fait, je suis devenue tellement addict à ce soin, qu’à la fin, j’en vaporisais plusieurs fois par jour (il est d’ailleurs descendu beaucoup plus vite que les autres produits). J’en vaporisais une petite quantité régulièrement pour réhydrater les cheveux et j’en appliquais beaucoup (jusqu’à avoir les cheveux bien humidifiés) avant d’aller me coucher quand je savais que j’allais me laver les cheveux le lendemain matin. Malheureusement, parce qu’il n’y a pas de miracle et que ce maudit sable est très bon pour faire du travail de sape, dès que je retournais à la plage, je retrouvais cette sensation désagréable et cet aspect qui me dérange… Mais dès que je vaporisais à nouveau ce soin, je récupérais aussi une crinière digne de ce nom. C’était une guerre constante mais une guerre que j’ai finalement gagnée.

En effet, une fois de retour à Paris et les vacances terminées, je ne me suis pas retrouvée avec une chevelure de paille comme souvent à la fin de l’été. Non, une fois le sable laissé derrière moi, j’ai récupéré ma chevelure habituelle, douce et absolument pas desséchée. Et c’est là que j’ai pu constater que mes cheveux n’avaient absolument pas soufferts de ces 16 jours passés au soleil. Ces trois soins capillaires ont parfaitement fait leur travail en protégeant et réparant mes cheveux des méfaits des UV, du vent, du sable… Après cette rude mise à l’épreuve, je peux donc valider totalement cette routine capillaire. Et après Cuba, j’ai également appris une autre leçon : on adopte une routine capillaire solaire même en ville. Que ce soit à Paris ou lors de mon week-end à Marseille, je n’ai pas eu le réflexe de protéger mes cheveux et de les réparer ensuite avec des produits spécifiques. Eh bien, ma chevelure en paie maintenant le prix. Alors qu’elle était toute douce jusqu’à il y a peu, je la sens aujourd’hui plus sèche. J’ai donc ressorti ces trois produits que je vais continuer à utiliser cet été même si je ne pars pas en vacances. Car finalement, même en ville, le soleil peut taper et faire des dégâts. Alors on va essayer de retrouver une chevelure un peu moins paille avec cette routine qui m’a tant aidée à Cuba (en plus leur parfum me rend nostalgique et me rappelle mes vacances là-bas).

jeudi 3 juillet 2014

Coloration : mon premier Ombré Hair réussi à L'Atelier des Couleurs


Il y a peu j’ai interviewé la coloriste qui m’a fait mon premier vrai ombré hair. Pas celui invisible de chez Massato, ni le dernier d’avriltrop prononcé, mais le réussi, celui qui m’a définitivement fait passer du côté blond de la force. Cette interview m’a rappelé à quel point je l’avais trouvé top et je me suis dit qu’il était temps que je vous en parle vraiment (n’ayant pas de joies photos du résultat, je ne l’avais pas fait jusqu’ici). C’était en décembre dernier. Grâce au boulot (je ne vais pas m’en cacher, surtout que de moi-même je n’aurais peut-être jamais trouvé ce joli endroit), j’ai eu la chance de pouvoir tester L’Atelier des Couleurs. L’Atelier des Couleurs, c’est un salon pas comme les autres ouvert en 2012 par Catarina Lopes dans le 3ème arrondissement parisien (rue Béranger, près de République). Pas comme les autres d’abord parce qu’il est situé dans un appartement, au sein d’un immeuble résidentiel. Tu n’es donc pas exposée aux regards des passants sous ton casque chauffant derrière de grandes vitrines. Non, tu pénètres dans un petit espace cosy et intimiste. C’est aussi pour cela que je n’ai pas de photos personnelles du lieu. Je ne me voyais pas commencer à mitrailler au milieu des clientes, perturbant ainsi ce petit havre de tranquillité. Mais côté ambiance, disons qu’on est dans un lieu assez féminin et zen, avec des murs blancs et une déco mixant touches girly (avec du blanc, du rose, un peu de Marilyn Monroe) et asiatiques, avec une pointe de pop art.


Le fait que le salon n’a pas pignon sur rue le rend évidemment plus confidentiel. C’est pour ça que de moi-même, si on ne m’en avait pas parlé, je n’aurais pas forcément été le chercher, ou je ne l’aurais pas trouvé. Et ç’aurait été dommage. La presse en parle bien de temps en temps mais je pense que le bouche-à-oreille doit jouer un plus grand rôle dans la découverte du lieu. C’est le genre de salon à avoir des clientes très fidèles, où tu as ton coiffeur ou coloriste attitré et maintenant que tu l’as trouvé, impossible d’aller voir ailleurs. Moi-même, boulot oblige, j’avais été jusqu’ici une infidèle de la coiffure, n’allant jamais au même endroit. Et même si le résultat obtenu m’a souvent plu (je me plains au début mais je finis la plupart du temps par aimer), aucun lieu/coiffeur/coloriste ne m’a vraiment marquée au point que je me dise : « J’ai trouvé, je n’irais désormais plus ailleurs ». Bon, je garde tout de même une très bonne opinion de Massato, pour la coupe en tout cas, mais pour la coloration, je n’avais pas encore trouvé chaussure à mon pied… Jusqu’à Cathy. Oui, je l’appelle par son petit nom, parce qu’elle est top.

La coloration justement. La seconde particularité de L’Atelier des Couleurs, c’est que sa spécialité, c’est la couleur, comme son nom l’indique. Tu pourras évidemment te faire faire une nouvelle coupe de cheveux si tu veux par un des coiffeurs du salon. Mais ce ne sera pas Cathy. Catarina Lopes est une coloriste, elle ne s’occupe donc que de la coloration. On ne le sait pas toujours mais ce sont deux métiers bien différents et pour une couleur réussie, surtout si tu veux quelque chose de vraiment spécifique, mieux vaut aller voir un pro et pas un simple coiffeur. Et justement, dans le genre pro, Catarina est une pointure. Elle a travaillé dix ans pour le grand Christophe Robin, qui est pour moi le maître de la coloration, avant d’ouvrir son propre salon. Sachant cela, j’y allais déjà en confiance. Alors que la plupart du temps, je vais quand même chez le coiffeur avec une certaine appréhension, me demandant toujours à quoi j’aurais droit cette fois : une réussite ou une grosse cata. Mais cette fois, je savais que j’avais affaire à une vraie pro. Et c’est parce que j’étais rassurée que j’ai osé sauter le pas du ombré hair dont je rêvais depuis deux ans mais que j’avais toujours eu peur de demander lors de mes précédentes colorations.


En discutant avec elle, j’ai vite eu la confirmation qu’elle était pleine de talent et qu’elle savait ce qu’elle faisait. Je lui ai donc bien expliqué mes problèmes et ce que je voulais. Je lui ai ainsi dit que j’avais beaucoup de cheveux blancs et que malheureusement ils ne gardaient pas la couleur et revenaient très vite. Je lui ai aussi expliqué que lors de ma dernière tentative de ombré hair, la coloriste avait laissé le produit éclaircissant une petite heure mais qu’à la fin on ne voyait aucune différence, que ça n’avait pas pris. Enfin, je lui ai montré ce que je voulais : l’ombré hair d’Olivia Wilde ou celui de Jessica Szohr (sachant qu’à l’époque, j’avais à peu près la même coupe que les deux stars, un carré). Et là, truc de dingue : elle m’a écoutée. Je dis truc de dingue parce que si écouter sa cliente devrait être la base chez le coiffeur, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Ou peut-être est-ce parce qu’on exprime mal nos désirs. J’avoue que parfois, moi-même, je ne dis pas tout ce que je veux : soit parce que j’ai peur de ce que pourrait donner le résultat, soit parce que j’ai l’impression de parler à un mur qui ne m’écoute pas donc je me dis à quoi bon m’exprimer, soit parce qu’on ne m’entend pas et qu’on interprète ce que je dis de la mauvaise façon (c’est le coupez-moi les pointes qui deviens je coupe plus de 5 cm). A ce moment-là, résignée, je préfère me taire pour éviter de trop gros dégâts. Là, comme j’étais confiante et que Cathy était à l’écoute, j’ai tout dit.

Avant de commencer, Cathy m’a d’abord expliqué que je ne pourrais pas avoir l’ombré hair de Jessica Szohr : une question de reflets chauds ou froids du blond de l’actrice qui ne correspondaient pas à ceux de mes cheveux. En revanche, celui d’Olivia Wilde c’était tout à fait possible. Bref, tu sens dès le début que tu vas avoir une coloration sur-mesure qui suit tes désirs, mais pas aveuglément. Car on a parfois envie d’une couleur tendance ou repérée sur une star qui n’est absolument pas faite pour nous. En matière de coloration, il ne faut en effet absolument pas faire du copier-coller, ce qui va à l’une, n’allant pas forcément à l’autre. Pour une couleur réussie, il faut qu’elle soit personnalisée, qu’elle respecte ce que tu es : les sous-tons de tes cheveux, ta carnation, ta personnalité… Et c’est ce que fait Catarina, elle sait adapter la couleur à chacune, selon ce qu’on veut et ce qui nous va. Après cette discussion, place au travail. Pour les cheveux blancs, elle a fait poser la coloration bien plus longuement que d’habitude pour que ça prenne (contrairement à ma dernière colo d’avril qu’on n’a laissé poser que 10 minutes, me laissant avec tous mes cheveux blancs, ce qui m’avait bien énervée). Là, effectivement, mes cheveux blancs étaient bien couverts et le sont restés plus longtemps que d’habitude. Pour ce qui est du produit décoloration, elle a également prolongé le temps de pose, tout en emballant mes mèches de cheveux dans du cellophane pour que la décolo reste bien active jusqu’au bout (cela permet en fait de maintenir/booster son efficacité).

Ma seule photo de la coloration vaguement potable, le lendemain.
Dans le noir, youhou.

Tout au long de la pose de la décoloration, Cathy surveillait le processus. Car avec mes cheveux, il y avait des risques que je me retrouve avec des reflets cuivrés (si on laissait poser trop longtemps ou pas assez). Souvent, quand on éclaircit des cheveux bruns, on se retrouve en effet avec des reflets chauds qui ne sont pas très beaux. Le but était ici d’obtenir un blond plus froid, plus élégant et ça demandait donc de la délicatesse (et le bon temps de pose). Mais au final, c’est ce que j’ai eu. Et franchement, j’applaudis, car ce n’était pas forcément facile. Ce changement radical a pris un certain temps - je suis restée chez le coiffeur plus de temps que d’habitude - mais le résultat en valait la chandelle : j’avais un beau blond clair, sans reflets cuivrés. Il était aussi parfaitement fondu, Cathy n’ayant pas fait partir l’éclaircissement du même endroit selon les mèches (sur certaines, le blond remontait bien haut, sur d’autres c’était seulement les pointes). Pour donner de la profondeur à la couleur, elle n’avait également coloré que les mèches du dessus, ne touchant pas à celles du dessous. En gros, quand tu me regardais d’en haut j’étais blonde, mais d’en bas, c’est le brun qui dominait. A priori, ça peut paraître bizarre mais c’est au contraire l’un des points qui a fait que la couleur est au final réussie et que la décoloration fait plus naturelle. D’ailleurs, en avril, le coloriste qui m’a reblondi avait admiré ce travail, confirmant que c’était la meilleure façon de faire.

Mon ombré hair rêvé

Bon, évidemment, tu me connais, si dans le salon j’étais contente, une fois sortie, j’ai eu un gros doute. Comme à chaque fois que je sors de chez le coiffeur, ma nouvelle tête me fait un choc et il me faut du temps pour l’accepter. C’était encore plus le cas là où j’étais quand même passé du brun ou blond. Surtout qu’en fait, je n’avais pas un « vrai » ombré hair tel qu’on le définit : c’est-à-dire une coloration à l’horizontale avec d’abord des racines foncées, des longueurs d’une teinte intermédiaire et des pointes plus claires. Non, là, j’avais plutôt un balayage avec des mèches, qui ne partaient certes pas des racines, mais tout de même à la verticale. Et puis, j’étais blonde quoi. Moi qui ne m’étais jamais rêvée blonde, forcément ça a été un gros choc le soir même. Surtout que comme il faisait froid, j’ai enfilé mon bonnet et là, vu qu’on ne voyait plus mes racines, j’étais 100% blonde. Alors oui, j’avoue, si en découvrant le résultat, j’étais contente, il y a ensuite eu une redescente. J’ai alors pensé : « Et si j’avais fait un grosse erreur, si c’était trop blond ». Mais ça m’est vite passé.

En fait, le problème venait aussi du brushing coiffeur, c’est toujours une cata chez moi, ça ne me va pas, mes cheveux devenant alors n’importe quoi. Résultat, je suis toujours moche en sortant de chez le coiffeur. Mais une fois que je prends possession de me cheveux en les coiffant moi-même, je retrouve tête humaine et je découvre alors le vrai résultat de ce qu’on m’a fait. En général, c’est là que j’accepte ma nouvelle tête. C’est comme ça, c’est mon processus. Et même si je continue à angoisser grave et à bien souvent pester en sortant du salon, je sais que ça ira mieux le lendemain. J’ai juste besoin de temps. Et cette fois-là n’a pas fait exception. Une fois que j’ai arrangé mes cheveux avec mon fer à boucler, ça a tout de suite été mieux. Finalement, elle n’était pas si mal ma nouvelle tête. Il m’a quand même fallu encore un peu de temps pour accepter ma blondeur (un tel changement radical demande des ajustements) mais en fait je l’aimais bien. Depuis d’ailleurs, je suis totalement passée du côté blond de la force. Quoiqu’il arrive, je garderais mes racines foncées, je ne me vois pas complètement blonde, mais j’aime cet ombré hair sur moi (que ce soit un vrai ou pas). Mais ça, on en reparlera plus tard. Cette note fait déjà deux kilomètres.

Mon ombré hair rêvé : Olivia Wilde

Je finirais donc en disant qu’une fois le choc du passage au blond passé, j’ai pu vraiment réaliser le travail accompli. Et une seule conclusion s’imposait : ma couleur eh bien, elle était top. Certes, ce n’était pas un ombré hair à proprement parler mais c’était en fait exactement ce que j’avais demandé. Si tu regardes bien les photos de Jessica Szohr ou Olivia Wilde, leur ombré, ce sont aussi des mèches qui partent de plus ou moins haut dans leur chevelure. Et c’était le cas de ma couleur aussi. Au final, ce ombré hair réussi a totalement changé ma vision de la couleur de cheveux faite pour moi. J’ai toujours été une brune dans l’âme qui se rêvait rousse, alors que le blond ne m’a jamais attirée. Mais finalement, je crois que j’ai trouvé ma couleur, celle qui me va le mieux : et c’est ce demi blond clair. Après, peut-être passerais-je quand même au roux un jour. Et je sais à qui je confierais ma chevelure alors. D’ailleurs, on en a discuté ce jour-là et Cathy m’a dit que c’était totalement faisable, que certains tons de roux m’iraient en fait très bien (contrairement à ce qu’on m’avait dit un jour, que le roux n’était pas pour moi). Et je la crois.

Mais au-delà du fait que Catarina Lopes soit une excellente coloriste, c’est avant tout une femme adorable, vraiment sympa, drôle. J’ai adoré la rencontrer. Même si je suis restée longtemps dans son salon, j’y ai passé un agréable moment. Ca ne m’a pas paru trop long (alors que souvent, je suis au bord de l’explosion quand je passe trop de temps au bac, ça me saoule). Là, non. J’ai toujours été étonnée de voir des femmes discuter avec leur coiffeur. Moi en général, je n’ai jamais rien à dire. Mais là, on a papoté de tout et de rien. C’était comme un moment entre copines. En fait, j’ai aimé ma nouvelle couleur mais c’est presque la rencontre avec Cathy et sa gentillesse qui m’a le plus marquée. Et si je conseillerais sans hésiter L’Atelier des Couleurs aux copines qui veulent une coloration réussie, c’est autant pour le talent de coloriste de Cathy que pour sa jolie personnalité. Après, le seul petit bémol peut-être pour certaines, c’est qu’évidemment on est dans une prestation un petit peu plus haut de gamme que dans un salon de coiffure classique, donc forcément plus chère. Mais parfois, ça vaut le coup de mettre le prix pour avoir un service de qualité…