dimanche 26 octobre 2014

On craque ou pas pour les eyeliners Night Series de Nars et leur couleur profonde ?


J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on n’a pas parlé de maquillage par ici. Probablement parce que ça fait vraiment une éternité. A la base, c’était pourtant mon truc, ma petite obsession. Sauf que par manque de temps, les trois derniers mois, je me suis maquillée à peu près toujours pareil. Et je ne fais pas seulement le même maquillage, j’utilise aussi toujours les quelques mêmes produits pour le réaliser. Résultat, je n’ai pas testé beaucoup de nouveautés ces temps-ci et, forcément, peu de nouveaux produits se sont faits une place dans ma trousse de maquillage. Bon, il y a tout de même quelques exceptions (sinon, je pense que je serais morte d’ennui, je reste une beautysta dans l’âme). Ainsi, j’aime tellement la marque Nars que dès que je reçois des nouveautés, je n’ai qu’une hâte, les tester. Et souvent, elles ne tardent pas à rejoindre de façon permanente ma routine maquillage.


Ca a été le cas des crayons pour les yeux Night Series. Dans sa collection automne 2014, Nars a lancé les eyeliners Night Series, quatre liners au format crayon. Leur particularité selon la marque : une formule innovante qui s’applique en douceur et permet de créer toutes sortes d’effets en une seule application et des couleurs constituées de fines micro-nacres scintillantes noires teintées. Oui, pas très clair tout ça. Ca nécessite une petite traduction je trouve. Concrètement, côté formulation, la pointe du crayon est ferme mais reste onctueuse, pour une application agréable. Ca glisse bien sur la paupière et ça ne fait pas mal. Côté couleur, cette collection rend hommage à la nuit avec une réinterprétation du noir. Elle est ainsi composée de quatre couleurs profondes : un vrai noir et trois faux noirs. Il y a d’abord Night Clubbing, un noir profond constellé de nacres dorées, Night Flight, un noir aux touches de bleu cobalt, Night Bird, un noir enveloppé de violet nacré, et Night Porter, un noir vert émeraude. Nouvelle traduction : on a donc un noir parsemé de nacres or, un bleu, un vert et un violet très foncés.

Au soleil

Le hasard a pour une fois bien fait les choses puisque j’ai en ma possession Night Clubbing, le noir, et Night Flight, le bleu. Justement les teintes qui m’attiraient le plus. J’ai commencé à tester ces deux eyeliners début août et je n’ai porté qu’eux jusque fin septembre. Pourtant, même si je ne les ai plus quittés pendant deux mois, j’ai un avis mitigé dessus. On pourrait croire que cette utilisation exclusive rimerait avec une totale approbation, mais non. Car s’ils ont des qualités certaines, ces eyeliners ont aussi de nombreux défauts. Commençons par leur couleur. Je ne parlerais que des deux teintes en ma possession mais je pense que mes conclusions peuvent aussi s’appliquer aux deux autres. Comme vous pouvez le voir sur les swatchs (pris sous différentes luminosités), elles sont superbes. Les nacres dorées illuminent le noir, qui est bien noir et profond et pas grisâtre. Et ce bleu bien foncé et pigmenté, c’est tout ce que j’aime. Le hic, c’est que la couleur des liners swatchés sur le bras n’est pas la même que celle obtenue quand tu les utilises classiquement sur les yeux. Quand je faisais mon trait au ras des cils, les nuances des deux couleurs ne ressortaient pas trop. On avait l’impression que c’était juste des noirs classiques. Sous grand soleil, on pouvait peut-être voir quelques reflets, mais c’était infime. En fait, il y a bien  une différence de couleurs entre les deux. Une fois, je me suis emmêlée les crayons et j’en ai posé un différent sur chaque œil. Et en spécialiste, j’ai vu que le résultat n’était pas tout à fait le même (un œil lambda lui ne remarquera rien). Mais tu voies la différence par comparaison des deux, utilisés seuls, c’est juste des noirs. 

Lumière naturelle

En fait, ça m’a rappelé le trio Arabian Night de Nars avec lequel j’avais rencontré le même problème. Dans le godet et sur les swatchs sur le bras, c’était un noir pailleté, un violet profond et un bleu foncé. Mais posés sur la paupière, il n’y avait rien à faire, tous les fards ressortaient juste noirs. Là, c’est la même chose. Dommage, car les teintes sont belles. (La conclusion, c’est ne crois jamais quelqu’un qui te donne son avis sur un produit en l’ayant juste swatché sur son bras, il faut le porter pour savoir vraiment ce qu’il vaut). Et là, tu te dis : mais pourquoi alors les avoir portés deux mois non stop si leur couleur n’allait pas ? C’est pas qu’elle n’allait pas, c’est que je m’attendais à quelque chose de plus flagrant. Disons que c’est une demi déception, car après tout, la marque les annonce bien comme des noirs et pas un bleu, un violet et un vert, on peut dire que j’étais prévenue. Et puis, de toute façon, cet été, je voulais justement quelque chose de sobre. Donc leur couleur m’allait très bien. Et comme ils étaient faciles et agréables à utiliser, je leur suis restée fidèle. La pointe glisse bien, ne fait pas mal, la couleur est intense et opaque dès le premier passage et il est plutôt longue tenue (même si j’ai eu droit à quelques bavures certains jours).

Flash : là, tu peux voir que les reflets se voient moins

Alors on craque ou pas ? Si vous avez un budget make-up conséquent et que vous adorez Nars, je répondrais pourquoi pas. Si non, j’ai beau moi aussi adorer la marque, je pense qu’on peut s’en passer. Parce qu’il y a de nombreux crayons noirs tout aussi bien et moins chers (ceux-ci sont à 25 € quand même). Surtout que j’ai rencontré un petit problème à cause du format du liner. C’est donc un crayon à l’intérieur duquel il y a une fine mine qui sort petit à petit quand tu tournes sa base. Il y a également un taille-crayon caché au bout du crayon pour affûter la mine quand tu en as besoin. C’est bien. Sauf que cette mine, à la fois ferme et tendre, elle est fragile. Et comme je suis un petit peu une sauvage, surtout quand je suis pressée, eh bien je l’ai cassée à plusieurs reprises. Soit en la taillant, soit en appuyant trop fort quand j’étais en train de l’appliquer. Résultat, j’ai perdu une certaine quantité de produit (déjà que t’en as moins quand c’est une mine de ce genre et pas un crayon classique). Sans compter que la mine en elle-même s’use vite (donc tu la tailles souvent). Bref, tout ça pour dire que j’ai quasi terminé ces deux crayons en deux mois. Moi qui, je crois, n’ai jamais fini un crayon pour les yeux de ma vie de beautysta, ça m’a soufflé. Ok, je les ai utilisés tous les jours mais ça veut dire qu’ils tiennent un  mois en utilisation intensive. Ca fait pas beaucoup. Et donc ça revient cher. Mon côté raisonnable me dit donc qu’il vaut mieux se diriger vers un produit qui durera plus longtemps. Ce ne sont pas les crayons noirs qui manquent. Les reflets auraient été plus prononcés, les « plus » du produit l’auraient peut-être emporté sur les « moins », mais là je me dis autant investir sur des produits de la marque plus bluffants (et il y en a, beaucoup).

dimanche 12 octobre 2014

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de septembre 2014


Oui, je sais, on est déjà quasi mi octobre, je suis grave en retard pour mon bilan cosmétique du mois dernier. Mais mes deux derniers articles avant mon énième disparition étant justement les bilans de juillet et août, je trouvais limite de revenir directement avec celui de septembre. Pas très respectueux de vous mes lectrices. Pour mon énième comeback (le bon j’espère cette fois), j’ai donc préféré vous parler d’autre chose avant de me pencher sur les produits finis en septembre, pendant que ceux-ci m’attendaient sagement dans leur petite boîte. Oui, j’ai une boîte à produits terminés et j’adore la remplir, j’ai une sensation de fierté à chaque fois que j’ajoute quelque chose dedans (à chacune ses névroses).


Et pour le mois de septembre, sept petits produits sont allés rejoindre cette boîte. Oui, juste sept victimes. Malgré une utilisation plus intensive de cosmétiques ces derniers mois, je n’ai pas fait mieux que ma moyenne. C’est comme ça quand tu accumules les produits ouverts et que tu jongles avec deux ou trois versions de quasi tous tes cosmétiques. Et à chaque fois, j’ai beau me dire de ne pas commencer un nouveau démaquillant ou une nouvelle crème pour le corps avant d’avoir fini tous les tubes/pots/flacons ouverts, je n’arrive pas à m’y tenir. C’est qu’il faut bien les tester ces nouveautés pour pouvoir en parler. Mais assez discuté des produits tout juste ouverts, penchons nous sur ceux terminés, sur les sept morts au combat de septembre. Avec la traditionnelle question : je garde ou je jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Crème de Corps, Kiehl’s
OUI
OMG, j’ai fini une crème pour le corps ! Joie et bonheur. C’est tellement rare ! Je suis plutôt du genre à accumuler les flacons et donc à ne jamais en venir à bout (ou alors je les donne tellement ça me saoule qu’ils traînent et m’encombrent). J’admire celles qui arrivent à voir le fond de leur pot en deux mois. Ce n’est pas mon cas. Peut-être parce que je n’aime pas me crémer le corps et que je n’en applique que sur les jambes, voire les demi jambes, donc forcément ça descend moins vite. Mais celle-ci, elle y est bel et bien passée. Et en plus en moins d’un an, puisque j’ai commencé à tester cette édition collector de noël dernier vers novembre/décembre. Bref, là, encore, ça dit tout. Si j’ai réussi à la finir (et bien avant les autres car, en plus, c’est la plus récente crème pour le corps que j’ai entamée), c’est qu’elle m’a tellement plu qu’elle m’a donné envie de lui rester fidèle et surtout d’en appliquer plus régulièrement que d’habitude. J’aimais bien sa texture épaisse mais qui pénétrait rapidement, son action nourrissante très efficace et surtout son parfum neutre. Oui, j’aime beaucoup les soins corps parfumés, mais parfois, j’ai envie de quelque chose de plus discret. Je valide donc totalement cette Crème de Corps et je comprends pourquoi elle est culte et elle fait partie des best sellers de la marque. 


Soin Démêlant Bienfaisant, Le Couvent des Minimes
NON
Tu le sais, je suis intraitable sur les après-shampooings. Pour me convaincre, ils doivent démêler. Si non, ça casse. Et celui-là ne démêlait définitivement pas. Ce qui est un peu ironique vu le nom du produit. Après je ne le blâme pas forcément. Avec mes cheveux infernaux qui, lorsqu’ils sont longs, font des nœuds de malade, je le sais, il me faut des silicones dans mon après-shampooing si je ne veux pas perdre ma crinière par poignée au moment du coiffage sous la douche. Or, des silicones, il n’y en a justement pas dans ce soin démêlant (qui est aussi sans paraben et sans colorant). Il n’était donc clairement pas fait pour moi à la base. Ca ne m’a d’ailleurs pas étonné que ça ne fonctionne pas entre nous. Je l’aurais testé en ce moment sur ma coupe au carré, ça aurait pu passer, mais sur ma longue chevelure, c’était perdu d’avance. En revanche, si vous cherchez des produits plus « nature » et surtout sans silicones pour vos cheveux, ils font de très bonnes choses du côté du Couvent des Minimes justement.


Douche Crème Hydratante Lait, Poire & Fleur de Citronnier, Monsavon
OUI
En voilà un qui n’a pas fait long feu dans ma salle de bains, je l’ai vite descendu, et c’est assez rare pour être signalé. Alors certes, les gels douche qui arrivent jusqu’à cette rubrique obtiennent forcément un oui. Pour moi, le gel douche est typiquement un cosmétique plaisir et je n’ai pas envie de m’embêter avec des produits qui ne me plaisent pas. Donc si je n’aime pas son odeur, en général, il finit rapidement chez ma sœur. Dernièrement, je suis même devenue plus dure tellement j’avais besoin de faire de la place et je lui ai même légué ceux dont je trouvais le parfum réussi mais dont je n’étais pas forcément fan. Mais la question ne s’est pas posée avec celui-ci. J’adorais tellement son parfum fruité très estival que je ne l’ai pas lâché ces deux derniers mois… jusqu’à ce qu’il rende l’âme.


Baume Soyeux Démaquillant Sublixime, Ixxi
MOUI
Ca veut dire quoi « moui » ? Ben, c’est un petit oui. C’est un peu mieux qu’un « oui mais », mais ce n’est pas un oui massif. Je m’explique. J’aime bien la texture baume onctueuse de ce démaquillant qui se casse au moment du massage et devient huileuse avant de se transformer en lait au contact de l’eau, ce qui facilite le rinçage. C’aurait été en temps normal, je lui aurais dit oui direct, sans arrières pensées et sans le petit « m » devant. Sauf que je l’ai utilisé massivement cet été. Or, tu l’as compris, j’ai eu un été bien rempli avec deux jobs. Tous les jours, je rentrais chez moi après mon boulot estival pour enchaîner sur mon boulot de freelance habituel. Ce qui fait que quand je me démaquillais le soir, je voulais que ça aille vite parce qu’épuisée, je n’avais qu’une hâte me coucher. Le hic, c’est que ce baume, je ne pouvais l’utiliser sur mes yeux, ça me piquait. Il fallait donc que je me démaquille d’abord les yeux au coton avec un produit spécifique avant de m’attaquer au visage avec lui. Résultat : ça doublait le temps que je mettais à nettoyer ma peau. Ca ne me posait pas de problème avant. Mais, là, ça m’a un peu dérangé. Et au final, j’ai fini par ne plus l’utiliser tous les jours. Les soirs où j’étais vraiment crevée, je lui préférais une huile que je pouvais utiliser sur les yeux, c’était beaucoup plus rapide. D’où un sentiment mitigé. Je lui dis oui parce qu’il est efficace et que j’aime bien sa texture. Mais pour une utilisation quotidienne après de longues journées de travail, je préfère opter pour une solution démaquillage plus rapide, c’est-à-dire tout en un : qui fasse visage et yeux.


Lingettes Démaquillantes 3 en 1, Payot
NON
Moi qui il a encore quelques années ne me démaquillais qu’aux lingettes, j’en suis définitivement revenue. C’est simple, je ne les supporte plus. Je déteste la sensation de la lingette sur le visage. Tous ces frottements, ça m’irrite et j’ai la peau en feu après. En plus, vu que je me maquille beaucoup, je dois utiliser à chaque fois plusieurs lingettes (pas vraiment économique) et, même comme ça, j’ai l’impression que mon visage n’est jamais propre. Et puis, comme elles laissent une sensation collante, j’ai en plus l’impression d’avoir le visage sale après. Bref, j’en ai fini depuis longtemps avec les lingettes. Pourquoi je continue à en utiliser alors ? Pour être honnête, ce paquet, je ne l’ai pas ouvert pour me démaquiller le visage… mais les jambes. Oui, j’avoue, quand il s’est remis à faire beau en septembre, mes jambes étaient si moches que je les maquillais quand je me mettais en robe. Mais ça veut aussi dire que le soir, c’était démaquillage obligatoire avant la douche. D’où les lingettes. Je les ai quand même utilisées à deux reprises sur le visage pour pouvoir les « juger » honnêtement, sachant que j’allais vous en parler. Mais je n’ai pas aimé. Ce ne sont pas ces lingettes Payot en soi qui sont en cause, c’est juste les lingettes en général, je ne peux plus. Difficile donc de dire si elles sont bien ou pas, je fais trop un rejet.


Cicaplast Baume B5 Baume Réparateur Apaisant, La Roche-Posay
OUI
Bon, je triche un peu parce que si je l’ai fini cet été, c’est les années précédentes que j’ai vraiment utilisé ce produit. J’ai retrouvé il y a peu son (vieux) tube presque vide et je me suis dit qu’il serait peut-être temps de le terminer. Tout ça pour dire que cet été, je n’en ai pas vraiment eu l’usage, je l’ai juste utilisé pour finir le fond qu’il restait dans le tube. Mais les étés précédents, il m’a été bien utile pour apaiser mes coups de soleil et bien nourrir ma peau pour éviter qu’elle ne pèle après. Car oui, j’ai beau faire hyper attention coté protection, je n’échappe jamais aux coups de soleil. Bref, c’est toujours utile d’avoir un de ces petits baumes apaisants cicatrisants dans ta trousse de toilette. Pas que pour les coups de soleil d’ailleurs, il aide aussi quand ta peau démange suite à une éruption cutanée. Après entre celui-ci, le Avène, le Topicrem, etc., y en a-t-il un de mieux ? Je ne saurais te dire. Je pense que le choix dépend des préférences de chacune.


Brume Invisible Peau Mouillée Sun Sport, Lancaster
NSPP
En fait, je ne sais que penser de cette brume donc je préfère ne pas me prononcer. Côté points positifs, j’aime le fait qu’elle puisse être utilisée sur peau mouillée. C’est souvent après une baignade qu’on prend ses plus gros coups de soleil, parce qu’on choisit de sécher à l’air libre au lieu d’utiliser sa serviette. Or c’est une grave erreur. Les gouttes d’eau faisant réverbération des UV, ils sont alors plus agressifs et pouf, c’est le coup de soleil assuré. Et même si on a mis de la crème solaire avant notre baignade, ça ne change rien, car elle se sera dégradée dans l’eau (oui, même si elle est water-resistant). Donc, au moins, avec ce système (qui est soit dit en passant une petite révolution dans le domaine des solaires), tu peux appliquer ta crème pendant que tu as la peau mouillée et sécher ensuite tranquillement à l’air libre, tu es protégée. Et côté efficacité de la protection, on est pas mal. Je l’ai utilisée à Cuba (avant que ma sœur ne la finisse cet été) et je n’ai jamais eu de coups de soleil avec (j’en ai eu hein pendant mon séjour là-bas mais c’était quand j’utilisais l’autre solaire emmené avec moi, un SPF 30). J’appréciais aussi que la texture de cette brume soit assez légère et pas collante. Elle porte assez bien son qualificatif « invisible ». Ca permet de la porter en ville sans se sentir trop poisseuse et à la plage, tu ne te retrouves pas avec une tonne de sable collé sur le corps. De ce que je te dis, tu dois te demander pourquoi je ne lui mets pas un grand oui. En fait, quelques détails m’ont dérangée. Son parfum déjà. J’aime les solaires qui sentent le soleil. Celui-ci sentait surtout l’alcool. Et puis, après juste quelques jours d’utilisation, la pompe s’est enrayée et ne crachait plus qu’un filet de produit. J’ai alors cru que j’avais déjà fini le flacon (même si en si peu de temps, ç’aurait été fort de café) mais non, j’entendais le produit à l’intérieur. Il ne voulait juste pas sortir, où avec parcimonie. Pour tout dire, je me suis demandée si je n’avais pas eu une version défaillante (et c’est peut-être aussi pour ça que le produit sentait autant l’alcool). En fait, ça arrive que les exemplaires presse ne soient pas 100% aboutis, comme ils nous les envoient trois à six mois avant la sortie du produit, parfois la chaîne de production n’est pas encore totalement au point. C’était peut-être le cas ici ? Parce qu’en général, chez Lancaster, ils sont quand même bons sur les solaires. Après, plus ça va, moins je suis fan des sprays, ils ont le chic pour s’enrayer, surtout les solaires. Et j’ai l’impression que c’est encore plus le cas pour les aérosols. Bref, ces petits problèmes de packaging m’empêchent de lui donner un grand OUI mais le produit étant, lui, très bien, je ne me voyais pas non plus lui dire NON.

Et voilà pour ce bilan tardif du mois de septembre. On se retrouve dans un petit peu plus de deux semaines pour celui d’octobre (et je peux vous le dire, les victimes ont déjà commencé à tomber…)

jeudi 9 octobre 2014

On se chouchoute façon spa à la maison avec les soins Qiriness


Mes collègues et mes copines blogueuses me regardent parfois comme une extra-terrestre. Enfin, surtout quand je leur dis une phrase précise : « Je n’aime pas les spas ». Dans le milieu (sur la planète beauté quoi), c’est rare. Alors que la plupart d’entre elles se font une joie de tester de nouveaux lieux, moi, je décline poliment les invitations. En fait, ce n’est pas le spa en soi qui me dérange. Je suis même pour le concept de me faire chouchouter. C’est juste avec le soin en lui-même que ça coince. Déjà, pendant les massages du corps, je m’ennuie donc je trouve que c’est une perte de temps. En revanche, j’aimais beaucoup les soins du visage. Surtout que ça te rebooste la peau en lui redonnant notamment de l’éclat, ce dont mon teint constamment terne a absolument besoin. Le hic, c’est que dans toutes les prestations testées, l’esthéticienne finissait toujours avec les mains dans mes cheveux. Or j’ai une règle absolue : « Don’t touch the hair ». Les premiers soins testés, j’ai été prise par surprise mais après je le précisais, le visage crispé et avec une dissertation du pourquoi du comment de 10 minutes. Mais même comme ça, les mains finissaient toujours dans mes cheveux. Arghhhh ! Certaines s’y essuyaient carrément et je ressortais avec les longueurs dégoulinantes d’huile. D’autres bien intentionnées me faisaient un massage du crâne. Sauf que les massages du cuir chevelu me stressent plus qu’autre chose (parce que ça salit mes cheveux tout juste lavés ou que ça défait mes boucles, toussa toussa).


Au final, j’en ressortais bien souvent braquée et plus stressée qu’avant le soin. C’est un peu dommage tu en conviendras. J’ai donc fini par faire une croix sur le spa. Alors que ma peau aurait bien besoin de temps en temps d’un soin approfondi. Et puis, un jour, on m’a vraiment parlé de la marque Qiriness. Je dis vraiment car évidemment, vu mon boulot, je connaissais cette marque de soins haut de gamme, vendue en exclu chez Marionnaud, avant. Sans toutefois la connaître vraiment. En fait, je connaissais les produits en eux-mêmes mais pas la philosophie de la marque, qui est pourtant ce qui lie les produits entre eux. Et c’est surtout ce qui donne à Qiriness toute sa valeur, ce qui la distingue des autres marques de soin et ce qui fait qu’elle mérite qu’on s’y attarde un peu. Et justement, avant, je n’avais jamais pris le temps de m’attarder, tellement sur le domaine du soin je peux être monomaniaque et très attachée à certaines marques (ce qui bride parfois ma curiosité). Mais ça, c’était avant. Avant de rencontrer Mi-Ryung Beilvert, la très énergique et très fun créatrice de Qiriness (enfin l’une des créatrices puisqu’elle l’a cofondée avec son amie Marion Marton), qui a su aiguiser ma curiosité et me donner envie de découvrir un peu mieux la marque.

Là, tu dois te dire : mais quel rapport avec le spa et les soins du visage en institut ? Eh bien tout justement, car la philosophie de Qiriness est de te permettre de vivre l’expérience Spa chez toi. Ainsi, si la marque propose des crèmes classiques, sa marque de fabrique, ce sont « Les Rituels », gammes où chaque produit a été pensé pour intégrer un rituel façon soin du visage en institut. Tu peux donc profiter d’un moment de détente à chouchouter ta peau, sans bouger de chez toi. Et sans personne qui te passe la main dans les cheveux ! Forcément, j’ai tout de suite adhéré au concept. Moi qui ne voulais pas forcément faire une croix sur un soin profond du visage mais qui n’avais plus envie de me stresser à l’idée de ce qui allait m’arriver (enfin surtout à mes cheveux) dans la cabine de massage, c’est exactement ce qu’il me fallait. J’ai également appris lors de cette rencontre avec la créatrice coréenne de cette marque française que les produits étaient développés par un laboratoire suisse. Un cocktail cosmopolite mais qui marche et qui permet à Qiriness de marier la sensorialité des soins coréens à la rigueur d’un labo suisse.


Concrètement, ça donne quoi ? Eh bien, je me suis sacrifiée pour toi lectriçounette et je me suis lancé le défi de me réconcilier avec le spa avec ma toute nouvelle routine de soins Qiriness. Tout bon soin en institut commence par un nettoyage profond de la peau (les actifs des soins ont besoin d’une peau propre pour bien pénétrer). Après avoir lavé mon visage avec mon nettoyant quotidien habituel, j’ai appliqué le Wrap Exfolys, un gommage enzymatique éclat. Exactement ce qu’il me faut pour lutter contre le teint terne. Ce n’est pas un gommage à grains mais enzymatique, que tu laisses poser 30 secondes avant de gommer la peau jusqu’à ce qu’il peluche. Puis tu rinces. Une double étape qui permet une double exfoliation (pendant la pose puis au moment du gommage) pour éliminer plus efficacement les cellules mortes. Une fois la peau bien propre, on offre à son visage un petit sauna.

Pour moi, c’est le moment du rituel qui fait vraiment sortir Qiriness du lot des autres marques soin et qui te donne réellement l’impression d’être au spa, mais à la maison. Le sauna visage de la marque est en fait un appareil qui te permet de faire vivre à ta peau un bain de vapeur, comme en institut. Le hic, c’est que je crois que l’appareil n’est pas vendu, en tout cas seul. Mais j’ai lu à plusieurs endroits qu’il était offert par Marionnaud au-dessus d’une certaine somme d’achats chez la marque. Après, tu peux aussi te concocter ton propre bain vapeur avec une bassine d’eau chaude. Mais évidemment, en bonne paresseuse, je préfère la solution toute faite. Mais à quoi sert ce bain vapeur au juste ? Non, pas à te déboucher le nez comme ceux que te faisaient faire ta maman quand tu avais un rhume petite (#nostalgie). Cela va permettre d’ouvrir les pores de la peau et donc de les rendre plus réceptifs aux actifs des soins qu’on va appliquer par la suite, les rendant logiquement encore plus efficace. Et si tu plonges un des galets effervescents Qiriness dans l’eau bouillante, la vapeur aura en plus des vertus purifiantes. Mais ce petit bain vapeur aromatique est aussi diablement relaxant. En général, je déteste les huiles essentielles et les galets contiennent justement un cocktail d’essences d’eucalyptus, de pin, de romarin, de thym, de lavande, de bois de santal et de bois de gaïac. Je craignais donc le pire. Pourtant, à ma grande surprise, ce petit bain aromatique m’a apaisée (ce qui n’était pas gagné puisque depuis trois mois c’est stress à tout va). Et puis, ça sentait divinement bon.


Mais en vrai comment ça marche ? C’est super simple en fait. Tu ajoutes de l’eau à la base de la machine, tu enclenches le bac visage et tu allumes la bête. Tu attends ensuite 4 à 5 minutes et quand la machine commence à produire de la vapeur, tu places ton visage au-dessus. Attention, tu ne le colles pas au bac sous peine d’étouffer (mais c’est précisé dans le mode d’emploi). Tu restes ensuite dans cette position pendant 5 minutes. Tu es tout de même censée relever la tête toutes les minutes pour quelques secondes afin que le visage ne chauffe pas trop. Moi, j’avoue que je le fais plus régulièrement pour respirer un peu d’air frais parce que ça chauffe quand même (aucun risque de se brûler ou de se faire mal toutefois hein, c’est juste que je chauffe vite). En fait, ce petit bain de vapeur aromatique te permet vraiment de plonger dans l’esprit soin. Tu oublies presque que tu es chez toi pendant 5 minutes. Et tu oublies certainement tes petits problèmes, tes deadlines à tenir et tes 5 papiers à finir avant la fin de la semaine (comment ça la fin de la semaine c’est demain ?). Tu en ressors plus détendue et plus peace. Et pour moi qui ai vécu en mode pile électrique ces trois derniers mois, les symptômes du stress s’exprimant même physiquement (bonjour bouton de fièvre, fatigue extrême, sautes d’humeur et rires nerveux ou pas mais en tout cas incontrôlables), eh bien ça fait du bien ! Au-delà de faire du bien à la peau, ça fait du bien à la tête. Bon, après, il faut quand même continuer le rituel soin (à noter d’ailleurs qu’on ne fait pas le sauna visage à tous les coups, et si on n’a pas le temps, on peut s’en passer aussi).

Une fois mes pores bien ouvert, j’applique le Wrap Radiance en couche épaisse, un masque visage à la texture aqueuse à laisser poser 10 minutes. Là encore, ce masque oxygénant anti-grise mine est pile ce qu’il me faut en ce moment. Comme à chaque retour de l’automne, c’est aussi le retour du teint terne pour moi alors il me faut des produits spécial éclat. Enfin, après le masque, je termine mon rituel avec le Wrap d’Eau. Un baume d’hydratation intense que tu peux utiliser en crème de nuit ou en masque. Pour l’instant, je ne l’ai jamais utilisé en masque par manque de temps, juste en soin de nuit. Et là, je glisse toujours un sérum en-dessous, sinon ce n’est pas assez pour ma peau qui tiraille un peu après l’application (même si ça va mieux après). Bon, c’est aussi parce qu’avec le changement de saison, mon épiderme est en pleine transition et ne sait plus à quelle routine se vouer, l’hydratante n’est plus tout à fait suffisante et la nourrissante encore trop riche. Mais revenons à nos moutons. N’ayant commencé à utiliser ce rituel spa qu’il y a peu de temps (avec mes deux boulots de cet été, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’occuper de moi ou de ma peau comme tu t’en doutes), je ne pourrais évidemment te parler des résultats sur le long terme. Pourtant, j’ai cru déceler comme une amélioration au niveau de l’éclat du visage. Ma peau semble légèrement moins terne et plus lumineuse, plus homogène aussi (certaines zones d’ombres semblent s’être estompées). Moi qui affiche une mine tellement grise chaque automne-hiver que ma tête sans maquillage me fait peur, ça me donne de l’espoir. Et maintenant que j’ai enfin un peu plus de temps, je vais continuer à faire mon petit spa à la maison (sans toucher mes cheveux, yeah). Je reviendrais plus tard vous faire un bilan plus complet, et vous parler aussi des petites astuces que m’a données la créatrice pour rendre les produits plus efficaces.

Sinon, toi, tu en penses quoi du concept de soin en institut mais à la maison ?

mardi 7 octobre 2014

Les stickers d'ongles : l'astuce manucure pour camoufler un vernis abîmé


Mon manque de temps de ces derniers mois n’a pas affecté que le blog. J’ai beau être une beauty addict forcenée, même cette partie de ma vie s’est laissée manger petit à petit. Par exemple, pour gagner des minutes précieuses, ça fait deux mois que je me maquille pareil. Pire, dernièrement, ça s’est même propagé à ma manucure. Entre le surplus de boulot et la fatigue qui va avec, tu n’as plus de temps pour te faire les ongles mais tu n’en as pas forcément l’envie. Shame on me, j’avoue avoir même songé une fois à sortir avec les ongles nus. Je sais, l’horreur ! Nan, en vrai, il m’arrive d’avoir les ongles nus, mais quand je ne bouge pas de chez moi. Quand je sors pour avoir une vie sociale, j’aime avoir les ongles faits. Sauf que quand ta manucure te lâche un soir où tu es vraiment crevée et que tu n’as pas envie de passer une demi-heure à te faire les ongles, tu fais quoi ? Le pire je crois ce n’est même pas de poser le vernis, limite, en 20 minutes, c’est bouclé. Le pire c’est d’attendre des heures qu’il sèche bien alors que tu t’as qu’une envie, filer au lit. Parce que tu sais que même si tu as l’impression qu’il est sec au bout d’une heure, ce n’est pas le cas et il va te falloir attendre encore un peu (beaucoup) si tu ne veux pas te retrouver avec des traces de draps le lendemain. Alors, quand tu dois te lever à 6 h le lendemain matin et que par conséquent tu veux te coucher tôt, le calcul est vite fait, tu zappes la manucure. Même si le vernis que tu as sur le moment n’est plus très frais.

Bienvenue la luminosité pourrie de l'automne

En fait, durant ces deux derniers mois, j’ai développé plusieurs stratégies pour faire face au problème de la manucure en fin de vie et qu’il aurait fallu changer (en tout cas de mon point du vue de nailista addict au vernis). Première option : les fois où j’avais encore un peu de courage, je me refaisais bien les ongles, mais sans les limer. Je pense que je te l’ai déjà dit plusieurs fois, je déteste avoir les ongles longs. Sur moi, c’est moche et au bout d’un moment, ça me fait mal. Résultat, ça me stresse et je finis par les ronger, même si j’ai du vernis dessus. Je les lime donc (presque à ras)  toutes les semaines. Mais pour gagner du temps, je me suis fait violence et ai fait l’impasse sur cette étape obligée en posant mon nouveau vernis sur des ongles que je n’avais pas raccourcis (rien que d’y repenser, j’en ai froid dans le dos). C’était toujours un quart d’heure de pris, même si c’était dur. Dur, psychologiquement. Car visuellement, si t’es le commun des mortels, tu ne le remarquais même pas. En bonne phobique, ma version de l’ongle long n’est en effet pas celle du reste des gens. Long, c’est genre deux-trois millimètres de longueur quoi (à chacune ses beauty fixettes). Plus, je tourne carrément de l’oeil pour te dire.


Deuxième option : ne rien faire et vivre avec ma manucure sur le déclin. J’ai ainsi prolongé la durée de vie de plusieurs manucures d’un ou deux jours, jusqu’au week-end en fait où là j’avais plus de temps pour me faire les ongles. Bon, j’avoue une fois, je suis même allée à un mariage avec une manucure de trois jours parce que je n’avais pas pu en changer la veille (enfin, surtout pas eu la force, trop crevée). Normalement, je me fais les ongles la veille de ce genre de grand évènement pour être sûre d’avoir une manucure impeccable, mais là impossible. J’ai bien songé à aller dans un nail bar mais même ça je n’ai pas eu le temps. Quand tu n’as déjà que 4 heures de sommeil, tu ne t’enlèves pas une heure précieuse de repos pour refaire ta manucure, même si tu es une beauty addict convaincue. Résultat, j’ai fait avec mon vernis plus totalement parfait. Attention, quand je parle de manucure en fin de vie, ce n’est pas forcément une manucure ébréchée. Je précise comme on n’a pas toutes les mêmes critères. Pour moi, dès que mon vernis manque de brillance et qu’il est usé sur les bords, ça marque le moment où il faut le changer. Alors que pour d’autres ça ne les gêne pas forcément. D’ailleurs, à ce mariage, ma manucure est parfaitement passée, même le lendemain pour te dire, alors que moi j’étais au fond du trou nailistiquement parlant tellement j’avais honte. Il ne me viendrait par exemple jamais à l’idée de me balader avec un vernis complètement parti par endroits comme je vois régulièrement dans la rue. J’avoue que ça me laisse perplexe à chaque fois. Pourquoi ne pas l’enlever tout simplement ? Même si je n’aime pas les ongles nus, c’est quand même préférable à cette beauty catastrophe ? Alors, oui, il m’arrive aussi d’avoir des accrocs sur ma manucure, mais si c’est le cas, je change direct de vernis en rentrant chez moi le soir.


Mais le hic auquel j’ai été confrontée ces derniers temps, c’est qu’en rentrant, même si j’avais un accroc, je n’avais pas forcément le temps de refaire toute ma manucure. Dans ces cas là, je refais juste le doigt abîmé. Merci les bains dissolvants qui ont rendu ça possible. C’est d’ailleurs ce que j’ai voulu faire la semaine dernière. Sauf que pour refaire ledit ongle, il faut le vernis qu’on a appliqué sur tous les doigts et impossible de remettre la main dessus. Là, désespoir évidemment. Trois solutions s’offraient alors à moi. 1- Sortir comme ça avec mon gros accroc. Nan, impossible ! 2- Sortir ongles nus. Nan, j’ai essayé mais je ne peux m’y résoudre. 3- Refaire toute ma manucure en posant un autre vernis. Ce soir-là, ce n’était pas non plus envisageable. Trop crevée et un article urgent à finir. Finalement, j’ai eu une petite idée. Pas forcément lumineuse mais qui allait faire l’affaire. J’avais de vieux stickers de la marque Rare Nails qui traînaient et j’ai alors décidé de m’en servir pour camoufler mon vernis abîmé. J’ai ainsi collé une petite étoile pile sur l’accroc de mon index pour le cacher un peu. Je me suis ensuite dit que je ne pouvais pas m’arrêter là - le résultat allait paraître un peu bizarre avec juste ce petit sticker collé sur la pointe d’un ongle -, j’ai continué en ajoutant des étoiles et des lunes pour faire genre : « je ne cherche pas à cacher quelque chose, je suis une artiste qui fait de la déco d’ongles ».


Au final, je trouve ce nail art plutôt sympa, et pas difficile à réaliser (il faut juste trouver des stickers d'ongles solides car j'ai tenté avec des croix Andrea Fulerton et elles se sont défaites dans mes doigts, peut-être parce que j'aurais dû y aller à la pince à épiler. Mais je ne suis pas du genre si minutieuse, surtout quand je cherche juste à faire illusion pour gagner quelques jours et que le but premier n'était pas de faire un nail art artistique, pas le temps pour ça). En plus, la jolie couleur du vernis de base se prête bien à une déco d’ongles. Il s’agit de la teinte Gris Perlé de Monoprix (dont je n’ai toujours pas retrouvé le flacon). Ce n’est pas mon genre de couleur mais elle a réussi à me séduire. En général, je n’aime pas les taupes car ils tirent souvent sur le marron et je ne trouve pas ça chic. Mais le gris taupe, j’adhère totalement. Seul, il est très sympa. Et en plus, on peut le pimper pour s’offrir une manucure un peu originale quand il commence à fatiguer.

D’ailleurs, vous, c’est quoi vos astuces pour prolonger votre manucure quand elle commence à être abîmée ?

dimanche 5 octobre 2014

Ô rage, ô désespoir, je ne suis plus blonde : mes nouveaux déboires capillaires


Dingue, me revoilà. Oui, je sais, j’ai encore disparu plus d’un mois. Encore trop de boulot. La bonne nouvelle, c’est que je ne cumule enfin plus les missions donc je suis revenue au rythme plus humain d’un seul job. Ca veut dire qu’on va enfin me revoir un peu plus par ici ? Euh, pas tout de suite. Ayant une trentaine d’articles à boucler avant la fin du mois pour le boulot, et avançant à la vitesse d’un escargot tellement je suis sur les rotules, je ne serais encore présente par ici que de façon sporadique. Mais là, il fallait absolument que je vous parle. Parce que je suis passée chez le coiffeur. Et que, comme à chaque fois, je suis au désespoir capillaire. Et que bon, y’a presque qu’à vous que je peux parler de mes mini dépressions post coiffeur sans passer pour une folle. Parce que pour le commun des mortels, s’arracher les cheveux après un passage raté chez le coiffeur c’est se faire une montagne d’un rien. Alors que je sais que vous, vous comprenez (et sympathisez avec) mes déboires capillaires.

Ma nouvelle coloration, côté pile

La dernière fois qu’on avait parlé de cheveux, j’étais à demi blonde. Au début, je l’avoue, ce passage au blond, je l’avais un peu mal vécu. A la base, je voulais un ombré hair nuancé sur les pointes pour éclaircir un peu ma chevelure. Mais au final mon blond  partait de beaucoup plus haut, parfois même des racines. Et puis c’était bien blond. C’était un gros changement quoi. Il m’a donc fallu un peu de temps pour le digérer, normal. Mais finalement, rapidement je m’y suis faite et surtout je l’ai aimé cette coloration car ça illuminait mon visage. Et si mon deuxième passage par la case coloriste pour remonter un peu le blond (mes cheveux ayant poussés) m’a une nouvelle fois un peu traumatisée, là encore, j’ai rapidement accepté et aimé ma nouvelle couleur. Certes on pouvait trouver le contraste entre mes racines très foncées et mes longueurs très blondes beaucoup trop violent, mais moi ça ne me dérangeait pas. Oui, clairement, ça ne faisait pas naturel, mais ça passait je trouve. Comme toutes les longueurs n’étaient pas décolorées et que mes cheveux du dessous étaient restés bruns, il y avait une profondeur qui faisait que ça fonctionnait. En tout cas, c’était beau je trouve (malgré je l’avoue mon scepticisme et mon désespoir du début). Vous pouvez d’ailleurs juger par vous-même puisque on voit bien le résultat dans les quelques photos de looks mode postées ces derniers mois.

Ma nouvelle coloration, côté face
Beaucoup plus foncé, hein ?

Si je l’aimais tant que ça cette chevelure bi-colore, mi brune/mi blonde, c’est que ça m’allait bien surtout. J’ai ainsi eu de nombreux compliments sur cette couleur, tout le monde me disait que ça m’allait hyper bien. Sur le moment, pendant une demi seconde, j’étais vexée. En gros, ça voulait dire que moi en brune, c’était pas ça. Et puis au final, je revenais à la réalité. Je devais l’admettre, moi aussi je trouvais que cette couleur m’allait mieux. Je ne me suis jamais vraiment rêvée en blonde. Toujours pas d’ailleurs. Mais ce demi blond qui part du milieu de la tête voire même des oreilles m’a totalement emballée. Je crois que j’ai trouvé ma couleur : mi brune, mi blonde. Grâce au boulot, j’en ai testé des colorations : de nombreuses nuances de châtain ou de marron, même un roux une fois. Eh bien, jamais aucune ne m’a tant plu. Tu le sais, j’ai toujours eu le fantasme d’être rousse, eh bien même là, je n’étais pas vraiment convaincue. Je me disais que ça ne m’allait pas. Que ce n’était pas moi. Alors qu’une fois que j’ai accepté ce demi blond, il faisait complètement partie de moi. Limite, pour moi, c’était ma couleur de cheveux naturelle tellement c’était moi.

J’y suis devenue accro en somme. A tel point que j’ai commencé à un peu déprimer au moment de la repousse quand le blond est descendu et ne commençait plus qu’à la mâchoire. Je trouvais ma chevelure trop foncée. Et surtout, je trouvais ça d’une tristesse. Alors que quand je suis sortie de chez le coiffeur, je m’étais plainte qu’il avait fait monter le blond trop haut ! Je sais. Mais en fait, j’ai réalisé que j’aimais bien que ça parte du dessus des oreilles. Et surtout, je suis devenue accro à un blond assez clair. Avec le soleil, mon blond a en effet un peu éclairci et c’est comme ça que je l’ai préféré. D’ailleurs, tout pareil, dès qu’il a recommencé à foncer un peu, je n’étais plus que désespoir. A un moment, j’ai même utilisé un spray éclaircissant pour le reblondir un peu, c’est pour dire ! En fait, j’aime le côté lumineux de cette couleur. Déjà, ça m’éclaire le visage. Pour moi qui me trouve toujours grise mine, c’est un gros plus. Et puis c’est fun et ça fait aussi sortir un peu du lot. C’est un peu difficile d’expliquer vraiment pourquoi j’accrochais tant avec cette couleur, mais c’était le cas.

Avant, juste après mon 2nd ombré hair
Si, si, y'a une différence, c'est plus marqué, plus clair là



Le hic, c’est que toutes ces décolorations, le soleil, toussa toussa a fini par avoir raison de mes cheveux. Eux qui étaient si doux il y a quelques mois encore sont devenus comme paille. Des fois, je n’osais même pas les toucher tellement la sensation était désagréable. L’idée de les couper a commencé à me trotter dans la tête, même si leur longueur me plaisait bien et me permettait d’arborer de jolies boucles. Je me tâtais quoi, indécise, dans un entre-deux. Et puis pour le boulot, on m’a proposé de les couper et de les colorer. Je me suis dit que c’était un signe et j’ai accepté. L’occasion a fait le larron. J’y allais avec une idée bien précise dans la tête. Mais encore une fois, ce n’est pas du tout ce que j’ai eu. Oui, je commence à me dire qu’une malédiction capillaire a été jetée sur moi. Pourtant, désormais, je m’explique bien pour être sûre d’être comprise. J’arrive même parfois avec une photo en disant je veux ça. Parce que souvent on ne parle pas le même langage. Mais, même comme ça, bien souvent c’est peine perdue. Why but why ?

Bon, côté coupe, c’est parfait. J’ai un super carré flou avec une petite mèche sur le front. Mon coiffeur était top et a compris exactement ce que je voulais (dégrossir un peu ma masse de cheveux à l’arrière du crâne, pas trop de volume, un carré pas trop court et fait pour les cheveux ondulés). Non, c’est du côté de la coloriste que ça a pêché, mais grave. J’y allais pour remonter mon blond et je voulais exactement la même nuance de blond clair que j’avais sur les pointes. Le hic, c’est qu’on m’a coupé les cheveux avant. Ce qui est logique en soi. Mais ça veut dire que la coloriste n’a pas vu ma couleur de cheveux originale, ce bicolore que j’aimais tant. Parce que mes mèches blondes avaient quasiment toutes disparu avec la coupe (snif, snif, j’avoue avoir eu un pincement au cœur). Quand je suis arrivée à elle, j’avais juste les pointes légèrement éclaircies mais pas blondes. J’avoue que le résultat était d’ailleurs sympa comme ça, mais je voulais tout de même quelque chose de plus clair pour être fidèle à moi-même.


C'était mieux avant

J’explique donc à la coloriste ce que je veux : remonter mon blond qui a été coupé pour qu’il m’arrive de nouveau environ au niveau des oreilles, et surtout je veux un blond clair pas un miel ou un caramel, ça j’aime pas. Là, elle me dit qu’avec mes racines foncées, le contraste sera trop fort et que ce n’est pas possible. Elle imagine un truc un peu plus fondu. Je lui réponds que mais si c’est possible puisque c’est ce que j’avais avant qu’on me coupe les cheveux. Pour preuve, je lui montre la seule photo de moi que j’avais dans mon portable (impossible d’aller sur le blog, y’avait pas de réseau, grrr). Ce à quoi elle répond qu’elle n’est pas fan (en gros que c’est moche) et qu’elle préfère ce qu’elle a imaginé, c’est plus joli. En fait, on pourrait résumer notre conversation par :
-          Moi : « Je veux être à moitié blonde »
-          Elle : « Non »
En fait, elle avait imaginé un truc pour moi et même si ce n’était pas ce que je lui avais demandé, elle n’en a pas démordu. Et même si moi, je voulais un truc beaucoup plus clair et plus marqué, elle n’a pas voulu. Je crois que c’est la première fois qu’un coiffeur me dit non. J’en ai eu des qui ont un peu dévié de ce que je leur avais demandé en laissant parler leur fibre artistique (mais l’esprit de ce que je voulais était toujours là), des qui n’ont pas dit non mais ont adapté le truc à leur sauce pour que ça m’aille mieux. Mais refuser carrément le truc, c’est nouveau. Après, je ne dis pas que c’est forcément une mauvaise chose. C’est bien aussi que le coiffeur fasse garde-fou, surtout si on demande un truc qui ne nous ira pas. Mais là, même si elle avait décidé que ce n’était pas le cas, si, ça m’allait. En tout cas, moi je trouvais que ça m’allait et je n’étais pas la seule. Ce n’était pas seulement mon ego qui parlait puisque je n’avais jamais eu autant de compliments après une couleur.  Bref, j’ai essayé quand même de défendre mon bifteck mais j’ai fini par laisser tomber car j’ai vu que ça ne servait à rien. J’ai donc laissé faire, en bouillonnant et en pleurant mon blond.

Avant, cet été

Le pire, c’est que ce qu’elle m’a fait, c’est super joli. Je dirais que c’est un sombré hair. J’ai les longueurs éclaircies mais c’est assez fondu. Certaines mèches sont même blondes, mais je pense que c’est plus des restes de la décolo précédente. Et, pour être juste, ça me va bien aussi. Mais c’est trop foncé pour moi. Quand on regardait l’ensemble de la chevelure avec ma couleur précédente, c’est le blond qui dominait, donc j’avais l’impression d’avoir les cheveux clairs. Là, comme elle n’a pas éclairci toutes les longueurs mais juste quelques mèches, c’est le foncé qui domine. Résultat, pour moi, je suis redevenue brune. En fait, ironiquement, c’est exactement la coloration que je voulais il y a deux ans ou même un an. Celle que j’ai demandé à de nombreux coloristes mais que personne n’a jamais réussi à me faire. Eh bien là, je l’ai et elle est parfaitement réalisée. J’ai les longueurs éclaircies mais comme elle n’a pas décoloré toutes les mèches, le résultat est bien fondu et ça fait beaucoup plus naturel. Je n’ai pas la démarcation bien droite dont je me plaignais lors de ma dernière coloration. Le hic, c’est que, depuis, j’ai goûté au blond et j’y suis devenue accro. Donc ce joli sombré hair est désormais trop soft pour moi. Je voulais quelque chose de plus marqué et surtout de plus clair.

Oui, je sais, je ne suis jamais contente après mon passage chez le coiffeur et je me plains tout le temps. Mais là, je dois faire mon deuil de mon blond et j’ai du mal. Je suis en pleine dépression capillaire, je veux retrouver mes cheveux clairs. Je commence même à imaginer des stratégies pour m’éclaircir un peu plus tout ça. J’ai pas mal de produits blondissants qui ne demandent qu’à être testés à la maison par exemple… Bref, même si pour l’instant, j’essaie d’apprécier cette nouvelle – et oui, ok, jolie – coloration, je sais que très rapidement je repasserais du côté blond de la force. Parce que je ne sais pas si c’est dans ma tête mais depuis j’ai l’impression que mon teint est de nouveau plombé. Et je veux retrouver de la luminosité. Avec l’hiver qui arrive, j’ai naturellement envie d’éclairer tout ça. Enfin, surtout, au fond, je pense que même si je trouve le côté fondu de cette coloration plus chic qu’un bicolore plus marqué, pour moi, elle manque de caractère. C'est trop discret. J’ai envie d’une crinière plus punchy. Un chouïa plus excentrique… comme moi quoi.