mardi 31 mai 2011

Quand L'Oreal s'essaye au colorblock avec ses ombres flashy curaçao et kiwi : le test

Il faut que j’arrête de m’enthousiasmer pour des produits avant de les avoir testés, la chute n’en est que plus dure. Cette saison, deux collections m’avait vraiment tapé dans l’œil : la Acid Lights de Givenchy avec sa palette colorblock (on sait ce que ça a donné : ICI) et les nouveautés estivales de L’Oréal vues ICI. Eh bien, là aussi, ça a un peu tourné au vinaigre. Bon, ce n’est pas non plus le tombage de haut et le total dépit/dégoût comme avec Givenchy mais mini déception quand même. Je vous parlerais des vernis « peut mieux faire » demain mais aujourd’hui penchons-nous sur les deux magnifiques teintes de fards à paupières sorties en édition limitées pour l’été. Deux belles couleurs flashy qui m’ont tout de suite fait envie dans leur petit pot : les Color Infaillible Blue Curaçao, un bleu qui déchire, et Smoothie Kiwi, un vert prairie waouh.




Il n’a pas fallu longtemps avant que je teste tout ça (bon, j’ai mis un peu plus de temps à prendre les photos d’où ce petit décalage depuis mon premier article). Alors même si j’aime le flashy et le color block, je ne suis pas folle, je n’ai pas osé porter les deux teintes ensemble. Le regard perroquet, très peu pour moi. De toute façon, je ne suis pas sûre qu’elles aillent vraiment ensemble et que ce soit seyant. Les couleurs qui pètent, je préfère les porter seules, en mono et en halo sur la paupière mobile (sans remonter trop haut, sinon, là aussi, c’est carnaval). C’est la seule utilisation qui leur rende hommage mais et soit portable. Bien sîr, moi, j’assume ce regard fort et voyant. Si on n’est pas dans ce trip là, à ce moment-là, on peut les mélanger à des teintes plus neutres, le résultat sera plus discret. Mais je pense que vous avez compris que ce n’était pas mon truc.J’ai donc fait deux maquillages distincts pour tester ces teintes assez hallucinantes. En halo tous les deux avec eyeliner au ras des cils supérieurs et khôl dans la waterline. Je trouve que c’est indispensable d’entourer le regard de noir, sinon ça fait trop bizarre, il disparaît un peu, il est comme éteint. Eh bien, une fois posées, ces teintes sont tout aussi dingues : bien flashy et pigmentées. Le bleu m’a valu plusieurs compliments de filles assez ébahies par sa couleur et vantant mon audace, me demandant même comment j’arrivais à faire un make-up aussi fou. Alors qu’en fait, il n’y a rien de plus simple puisqu’il n’y a qu’une couleur. Mais ça donne l’impression d’un maquillage élaboré apparemment. J’avoue ce n’est pas mon bleu préféré (YSL forever) mais cette teinte entre bleu et turquoise m’a fait son petit effet. Tout comme le vert, qui est un peu plus clair dans la réalité que sur les photos, c’est un peu un vert herbe. J’avais peur qu’il soit trop clair et que ce ne soit pas très seyant (en général, je préfère le vert profond), mais il est plutôt pas mal aussi. Ces ombres auraient donc tout pour plaire ? Pourquoi parler d’une mini déception alors ?









C’est qu’il y a un hic. La texture est vraiment très particulière. Déjà, à la base, les Color Infaillible ont une texture unique, mi poudre mi crème, qui les rend faciles à appliquer, intenses et les fait tenir sans problème toute la journée. J’en avais déjà et je n’avais pas été déçue. Utilisés au doigt, ils étaient mes sauveurs pour un maquillage rapide quand j’étais à la bourre. Au pinceau, ça prenait un peu plus de temps mais à peine. Le truc, c’est que ceux-ci sont des finis « matte », leur texture est donc légèrement différente et ça change tout. Déjà, elle est beaucoup plus poudreuse. Résultat, elle est plus difficile à attraper au doigt ou au pinceau. Il faut donc reprendre de la couleur à plusieurs reprises pour que ça marque vraiment la paupière. Avec leurs ancêtres en deux coups de pinceau (ou de doigt), on avait un fini opaque et uniforme mais là, il faut re-piocher encore et encore. J’avoue que c’est un peu (beaucoup) prise de tête. Et, doigt ou pinceau, c’est le même combat. J’ai même fini par mixer les deux pour aller plus vite. Ce qui est bizarre, c’est que bien que très poudreux, ils ne font quasi aucune chute, un petit peu mais c’est vraiment insignifiant.






Mais bon, ils sont donc plus difficiles à travailler et pas qu’au niveau de la prise de la couleur. Je ne sais pas pourquoi, quand tu tapotes ton fard sur la paupière, les pigments vont se fixer en masse à un endroit mais pas à un autre (un peu comme avec la palette Givenchy mais en moins grave, là on arrive quand même à avoir quelque chose de joli et intense). Il faut donc reprendre de la couleur et re-tapoter encore et encore. Et il n’aime pas trop non plus quand on balaye la paupière. Mais j’ai fini par arriver à avoir un résultat opaque et uniforme et surtout hyper pigmenté. C’est juste un peu plus compliqué. Mais, j’avoue, les couleurs sont tellement folles et intenses que ça ne me dérange pas de faire avec ces petits désagréments. Surtout qu’elles tiennent sur la longueur. Ce sera donc deux de mes indispensables pour l’été. Je sais, il m’en faut peu, un peu de flashy et je cède comme une midinette devant son membre de boysband préféré ou son vampire blanchâtre.

lundi 30 mai 2011

Je garde ou je jette ? Bilan beauté de mai

Et voilà, nous sommes déjà fin mai (c’est fou ce que le temps passe vite, s’il pouvait ralentir un peu, surtout en été, ça m’arrangerait). Et fin de mois rime désormais avec le traditionnel bilan des produits finis pendant le mois écoulé justement. Pas de blablas cette fois-ci, Roland Garros m’attend (à la télé cette fois, on n’a pas tous les jours la chance de se retrouver dans les gradins).
Ce mois-ci, nous avons six cadavres. J’ai d’ailleurs l’impression que 6 est devenu le chiffre magique de cette rubrique et que j’ai à peu près 6 victimes tous les mois depuis le début. Bon, ce mois-ci, j’ai un peu triché, il y a deux miniatures. Mais je me suis lancée dans une série de tests, j’ai donc commencé plein de produits sans avoir forcément fini leurs équivalents. Ca se démultiplie donc dans ma salle de bains. J’étais arrivée à diminuer un peu les cosmétiques ouverts mais là c’est reparti de plus belle. Il y en a de nouveau partout. C’est qu’il faut bien le nourrir ce blog. Enfin bon, passons. Alors je jette ou pas ? Ou plutôt je rachète ou non ?

Huile de Douche Amande, L’Occitane En Provence
OUI
Vous me connaissez maintenant, je suis incapable de résister à un produit qui sent l’amande ou plutôt la colle Cléopâtre. Ce parfum régressif qui me rappelle l’enfance est mon talon d’Achille, je craque à chaque fois. Surtout si le parfum est réussi. Et là, c’est le cas. Ca sent trop bon. Ca fait de la douche un plaisir. En plus, c’est une huile donc elle laisse la peau bien souple après et qui ne tiraille pas. Et, contrairement à certaines huiles, elle mousse très bien. Mon gel douche d’amour Le Petit Marseillais aurait-il un sérieux concurrent ? Oui et non. Car il y a quand même un petit hic : son prix. Je ne l’ai pas en tête car j’ai une version d’essai miniature (qui me servait pour mes week end away) mais j’ai l’impression que ça douille quand même un peu pour du gel douche (en gros plus de 5/6 €).

Concentré Essentiel Minceur Anti-Peau d’Orange Drainant, Caudalie
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
Oui, c’est un véritable cri du cœur. Je crois que je n’ai jamais été autant soulagée de finir un produit que celui-ci. J’ai d’ailleurs failli l’arrêter en route à plusieurs reprises mais j’ai tenu bon malgré mon dégoût extrême. Ce n’est pas que le produit en lui-même est mauvais, mais putain ce qu’il pue. Une horreur. Ca sent un mix d’huiles essentielles, mais un cocktail beurk de chez beurk. Et, bien évidemment, ça laissait cette mauvaise odeur sur la peau après. Donc tu pues. Alors quand il faisait moche, j’arrivais à m’y faire, l’odeur étant étouffée sous les couches de vêtements. Mais dès qu’il s’est mis à faire beau et donc que je me baladais peau nue, j’avais cette puanteur littéralement sous le nez et c’était une vraie torture (non, je n’exagère pas). En fait, cette huile m’a dégoûtée des crèmes minceur. Avant elle, j’en appliquais matin et soir et puis petit à petit, après m’être attaquée à elle, j’ai commencé à être moins assidue. C’est que je suis humaine, je n’ai pas envie de sentir mauvais. Et ça démotive de t’étaler un produit qui pue après la douche alors que tu es toute propre et que justement tu sens bon. En plus, comme c’est une huile, elle met très longtemps à pénétrer dans la peau (ou ne pénètre carrément pas), donc l’odeur contamine tes vêtements le matin et tes draps le soir. Donc mon lit puait aussi après quelques utilisations. Je sais, vu la torture que c’était, j’aurais dû arrêter. Mais vu que c’est un petit contenant, 75 ml, (mais pas petit prix), je me suis dit que de toute façon, j’allais le finir rapidement. Et c’est vrai qu’après 1 semaine d’utilisations 2 fois par jour, j’étais déjà presque à mi flacon. Mais après je me suis démotivée, j’en mettais plus que de temps en temps, donc le calvaire s’est prolongé deux mois. Et encore, je n’en mettais que sur le cuissot. Mais si t’en mets partout où tu veux minceur, 2 fois par jour, le flacon ne doit même pas te faire deux semaines. Un peu cher pour si peu de temps (et pour sentir mauvais). Donc c’est un grand non. J’en avais d’ailleurs deux autres flacons et je vais les refiler aux copines (chut, faut pas leur dire que ça pue ;)) Côté efficacité, j'ai rien vu mais j'en mettais plus assez régulièrement pour que ça ait marché de toute façon.

Huile Gélifiée Démaquillante Visage et Yeux, Galénic
NON
Mais juste parce que je préfère la DHC (et que pour l’instant malgré des dizaines de tests d’autres démaquillants aucun ne l’a détrôné), pas parce que le produit est mauvais. Au début, j’avais un peu de mal avec la texture gélifiée qui, je trouvais, rendait le massage du visage compliqué mais j’ai fini par m’y faire. Ca a même un avantage : ça ne coule pas entre les doigts et tu ne perds pas la moitié du produit dans le lavabo comme avec la DHC. D’ailleurs quand j’ai repris la mienne, j’ai même été surprise par sa texture super liquide tellement je m’étais habituée à la Galénic. En fait, il faudrait trouver une texture à mi-chemin, ni trop épaisse, ni trop liquide. Mais sinon, côté démaquillage, elle fait très bien son boulot, même sur les yeux et même sur le make-up waterproof. Au début, quand j’en mettais trop dans les yeux, ça me laissait comme aveugle après le rinçage (comme si j’avais une cataracte), mais même ça c’est passé. Dommage, en revanche, qu’une fois ouverte, elle ne soit conservable que 6 mois (même si je pense que j’ai un peu/beaucoup dépassé cette limite et que je n’ai eu aucun problème). En gros, elle est pas mal mais je préfère quand même la DHC, en plus, il y en a plus dans le flacon (la Galénic est un 125 ml, la DHC 200 je crois) pour à peu près le même prix. Mais si vous n’aimez pas la DHC (oui, ça arrive), vous pouvez tenter celle-là.

Mousse Boucle Ressort, Saint Algue
NON
Alors oui, certains jours, ça me faisait de jolies boucles. Mais ça me cartonnait les cheveux si j’en mettais rien qu’un peu trop et ça me les desséchait un peu aussi (c’est souvent le cas des mousses). En même temps, trouver le produit idéal pour mes boucles c’est compliqué. Mes ondulations sont quand même assez laches. Si je ne mets rien par exemple, je n’en aurais quasi pas. Il me faut donc un produit assez fort sinon elles seront raplaplas et après une nuit de sommeil, je te dis même pas à quoi ma chevelure va ressembler. Donc normalement, la mousse c’est le mieux pour moi. Mais ça cartonne donc c’est moche. Dur, dur. En ce moment, je teste un autre produit qui me fait les cheveux tout doux mais qui ne fixe quasi pas mes ondulations. Arf, problème insoluble. M’enfin, j’ai l’impression que cette mousse desséchait quand même beaucoup plus mes cheveux que d’autres utilisées avant, donc c’est non.

Soin Solaire Multi-Fonctions, Franck Provost
OUI
Comme tu le sais déjà, ma beauty addictude est tellement profonde que je mets aussi des solaires sur mes cheveux en été (attitude en fait très raisonnable et dont tout le monde devrait s’inspirer). C’est que soleil + vent + sable + mer/piscine, etc., ça a tendance à les dessécher. Même en ville, soleil + pollution, c’est le cocktail idéal pour des cheveux de paille. Donc dès qu’il fait beau, je commence à les pschitter avec un spray protecteur. Et j’aime bien celui-ci. Déjà parce qu’il est deux en un. Il protège avant et pendant l’exposition et il répare après. Donc ça allège les valises (même si une partie de moi s’interroge et se dit que s’il protège, c’est qu’il a des actifs anti-UV et donc qu’en après-soleil c’est pas forcément le mieux. En même temps, la protection du cheveu ne marche pas comme celle de la peau). Et puis il sent bon, ne graisse pas les cheveux car la formule bi-phasée est assez légère, alors qu’avec certains t’es limite obligée de te laver les cheveux le soir. Là, c’est comme si t’avais rien mis. En plus, j’avais une version miniature, idéale pour être glissée dans le sac. Les gens me prennent pour une folle quand je me pschitte les cheveux dans la rue/au parc/sur la plage, mais moi je m’en fous, je sais que j’ai raison.

Masque Nourishing Vegetarian Miracle, Natural Tech, Davines
NON
Oui, vous avez bien lu, je dis non à un produit Davines et encore pire à un de leurs masques. Jusqu’ici, j’avais toujours été hyper satisfaite de leurs masques ou de leurs après-shampooings, mais celui-ci a fait chou blanc. Alors qu’avec le Nounou de la même marque, je sentais que mes cheveux étaient tout doux après, là je ne voyais aucune différence. Quel intérêt alors ? Après, il ne me convenait peut-être pas (il est pour les cheveux déshydratés). En tout cas, je préfère mille fois le Nounou donc c’est non. En plus, je trouvais que son parfum sentait un peu le pipi (on ne se moque pas). Et, dans ma mini douche, cette odeur acre n’était pas hyper agréable.

Et voilà pour le bilan du mois de mai. Encore une fois, peu de survivants à mon jugement de plus en plus intraitable (m’enfin, vous avez qu’à faire de meilleurs produits et surtout qui sentent moins mauvais !)

dimanche 29 mai 2011

Palette Acid Lights de Givenchy : quand la color débloque ou le flashy terne

… Ou comment le coup de foudre du mardi s’est transformé en déception du samedi.
Je suis comme les petits nenfants, je suis irrésistiblement attirée par les couleurs qui pètent. Mais parfois, je devrais écouter ce que dit ma môman : l’habit ne fait pas le moine. Mardi, je m’extasiais devant la palette Acid Lights de Givenchy et ses superbes couleurs flashy très color block (et moi, j’aime le color block, depuis toujours alors forcément j’aimais cette palette bien avant de l’avoir testée). Parce qu’en général les fards Givenchy sont de très bonne qualité et parce que mon premier maquillage avec les fards Acid Lights semblait confirmer cette tendance (c’est vrai si les couleurs claires orange et jaune étaient aussi pigmentées, on pouvait supputer que les foncées l’étaient encore plus), j’en faisais même un des (h)it produit de make-up de l’été. Limite la palette à avoir. Eh bien, que nenni ! Fuyez gentes dames, fuyez !

Comme quoi, il ne faut jamais se laisser avoir par le look et toujours voir ce qu’il y a sous le capot. Comme on peut le voir sur les swatchs, une fois appliquées les couleurs ne sont plus tellement flashy mais plutôt pâles et délavées. Et, déjà c’est pas glorieux sur le bras, mais c’est pire sur la paupière, et ce même avec une base. J’avoue que je ne comprends pas où ça a bugué. Pourtant le jaune et le orange sont vraiment pigmentés. C’est plutôt du côté des couleurs foncées que ça cloche, ce qui est bizarre, en général c’est le contraire. Et je ne suis pas la seule à avoir eu des problèmes avec cette palette, Claim dans un commentaire me disait justement que le violet lui avait donné du fil à retordre. Moi, c’est le bleu et le turquoise qui m’en ont fait voir de toutes les couleurs. Alors, effectivement, je n’ai pas encore testé toutes les couleurs (mais franchement après ma mésaventure d’hier, j’ai pas super envie), mais trois teintes pourries sur neuf dans une palette qui doit bien coûter un bras, c’est quand même un gros motif de déception (voire de fuite). Certaines teintes sont plus poudreuses que d’autres, ou plus mates, c’est peut-être pour ça. M’enfin, c’est pas une excuse. Mais reprenons depuis le début.

(en haut sans flash, en bas avec flash)

Hier soir, étant de sortie, j’attrape ma palette Acid Lights toute excitée à l’idée de me faire un maquillage qui va déchirer sa race (oui, oui, ça m’excite comme ça le maquillage). Mon choix se porte of course sur le turquoise et le bleu. Je pose donc ma base et je commence à appliquer le turquoise sur la paupière mobile. J’en mets et puis j’en remets et puis j’en re-remets encore mais j’ai beau faire ça reste transparent par endroits. J’ai beau en mettre sur le milieu de la paupière, ça veut pas, on voit toujours ma peau en dessous. En revanche, sur le coin externe pas de problème, là j’ai une bonne couleur qui flashe (un dégradé pas naturel hyper seyant). En fait, c’est super bizarre. Ca peut déposer un gros tas de pigments à un endroit et plus rien à un autre. Et en plus dès que t’estompes, ça enlève toute la couleur et tu te retrouves avec un fini délavé. Au bout de 10 reprises de couleur sur le pinceau et toujours pas de résultat opaque, j’étais bien gavée et à deux doigts d’en jeter mes pinceaux ou de finir avec des fards d’autres marques que je savais normaux. Mais là, je me suis rappelée que j’avais lu qu’on pouvait utiliser les ombres de la palette mouillées. J’humidifie donc mon pinceau et je tente. Mais même résultat : ça m’a déposé trois tonnes de couleur sur le coin externe mais rien au milieu.



A ce moment-là, j’étais tellement énervée et en plus en retard puisque ça faisait bien 10 minutes que j’étais sur un œil que je me suis déchaînée sur le fard, appuyant comme un malade pour en mettre plein sur le pinceau, le tout encore et encore. Ca l’a un peu ruiné mais même comme ça le résultat n’était pas satisfaisant, toujours un peu transparent et comme passé, la couleur était estompée, comme si on la portait depuis 8 heures du matin. En plus, ça a fait tellement de chutes que j’avais le dessous de l’œil tout bleu (vive l’effet bonne mine, on aurait dit que j’avais un cocard + des cernes énormes, ça m’a plombé le regard). J’ai dû remettre une pelletée de fond de teint et de poudre pour essayer de dissimuler les pigments qui n’étaient pas partis après le nettoyage au gros pinceau et ça m’a flingué le dessous de l’œil. Trop poudré, ça marque ma ridule, c’est moche. Bien dégoûtée donc. Le pire, c’est qu’en rentrant quelques heures plus tard, le peu de couleur que j’étais arrivée à déposer dessus était partie. De loin, c’était toujours bleu. Mais de près y’avait plus rien, c’était vraiment délavé, transparent. Tout ça pour ça.



Alors je dis non. Je vais peut-être continuer à tester les autres teintes mais pour moi, cette petite mésaventure est quand même rédhibitoire. Mes teintes flashy, je les aime bien opaques, bien flashy quoi. Je n’aime pas la demi-mesure, je veux que ça pète. Sinon, ça ne sert à rien non ? Transparence et flashy, ça ne va pas ensemble. Donc c’est non. Mais si vous voulez cédez à la tendance color block sans forcément y aller à fond, pourquoi pas. Ou alors peut-être les appliquer sur une base colorée, crayons gras, jumbo ou autres. Mais bon, ça fait du travail en plus. Un bon fard devrait déjà être bien pigmenté sans rien en dessous. Mais c’était peut-être voulu aussi. Le problème avec les marques de luxe (sauf Yves saint Laurent), c’est que pour plaire au plus grand nombre, ils évitent les couleurs trop flashy justement et restent dans des tons plus discrets. En tout cas, je ne suis vraiment pas convaincue. Après il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et après avoir aimé et détesté cette palette, je vais peut-être l’aimer à nouveau.

samedi 28 mai 2011

Devenez jury pour Les Victoires de la Beauté et testez des produits gratuits

Tester des produits de beauté gratuitement, ça vous dit ? Et donner votre avis dessus ? J’entends des gros oui dans l’assistance. C’est sûr que c’est un peu le rêve pour toute beauty addict. Rêve que Les Victoires de la Beauté mettent à la portée d’une vingtaine d’internautes. Petit rappel des faits avant de vous faire part de ce bon plan : chaque année, les Victoires de la Beauté décernent des prix à des cosmétiques. Prix qui ne sont pas attribués au pif. En fait, les marques soumettent les produits qu’elles veulent aux Victoires qui les font ensuite tester à un jury d’anonymes, enfin de gens comme vous et moi. Le truc, pour ne pas piper le jeu si je puis dire, c’est que les tests se font à l’aveugle. On reçoit le produit dans un flacon banalisé (c’est-à-dire vierge si on veut). On sait ce qu’on teste mais pas à quelle marque ça appartient. Ce que je trouve très intelligent car ainsi on n’est pas influencée. On juge le produit vraiment pour ce qu’il est. Faire partie de ce jury est donc une expérience finalement assez excitante.
Et ça tombe bien, les Victoires vont permettre à certaines d’entre vous de faire partie de ce jury. En fait, cette année, petite nouveauté : les Victoires de la Beauté vont constituer un e-jury pour juger les produits de la prochaine promotion. Il sera constitué de 20 femmes. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez d’ores et déjà (et jusqu’au 9 juin) vous inscrire pour peut-être faire partie de ces 20 petites chanceuses et tester les 6 produits que vous devrez ensuite juger. J’avoue que je me tâte pour m’inscrire. Mais bon, j’ai déjà tellement de produits à tester pour le boulot je me dis que c’est peut-être plus sympa de laisser la place à des beauty addicts ayant moins de chance que moi. Donc je me suis dit autant vous faire partager ce bon plan. Si ça vous intéresse, plus d’infos sur le site des Victoires de la Beauté ainsi que le formulaire en ligne pour poser votre candidature : http://blog.victoiresdelabeaute.com/actualites-des-victoires-de-la-beaute/les-victoires-de-la-beaute-invitent-20-femmes-a-rejoindre-le-premier-e-jury-et-a-devenir-testeuses/


vendredi 27 mai 2011

Hâle Simple Corps de Sampar : l'allié de notre bronzage ?

Mardi, je vous parlais de mon recyclage de produits avec le spray anti-eau de Thalgo devenu un soin anti jambes lourdes. Mais ce n’est pas le seul soin que j’ai détourné de son utilisation première. Au début du mois d’avril, je recevais pour test le soin Hâlé Simple 24h/24 Corps de Sampar. Ce soin censé donner des « couleurs naturelles sans soleil, sans autobronzant, sans colorant » tombait à pic. Mes gambettes voulaient alors faire leur première apparition publique sans collant depuis l’été dernier mais étaient trop embarrassées par leur blancheur cadavérique pour oser sortir comme ça. Et pour la réfractaire à l’autobronzant que je suis (j’ai beau faire, je n’arrive pas à éviter l’effet zèbre, et puis ça pue trop), ça semblait le compromis idéal. Un léger bronzage naturel, sans tâches, sans couleur orange, sans mauvaise odeur de rancis qui te colle à la peau toute la journée.
Alors Hâlé Simple qu’est-ce que c’est ? Déjà, ce n’est pas un autobronzant : il n’y ni DHA dedans (l’actif qui fait « autobronzer »), ni colorant (qui teinte la peau artificiellement). La marque nous dit qu’il « hydrate intensément le corps, donne des couleurs naturelles à la peau, prépare, sublime et prolonge le bronzage ». En fait, la formule contient des boosters de mélanine qui vont donc activer cette dernière pour un bronzage de l’intérieur et pas superficiel. L’arrivée du bronzage va donc mettre plus longtemps (surtout quand t’as la mélanine paresseuse comme moi) qu’avec une application d’autobronzant où en 1 à 2h, t’es caramel foncé (un résultat hyper naturel d’ailleurs ;)). Le résultat sera aussi plus léger. Ne t’attends pas à un bronzage intense en une ou deux utilisations (même après avoir appliqué tout le tube). Pas de fini caramel ou chocolat ici.

Moi, j’ai donc commencé à l’utiliser début avril sur jambes blanchâtres, une fois par jour, le matin (tu peux aller jusqu’à deux, mais le soir, à l’époque, je mettais de la crème minceur donc je n’avais pas assez de peau propre disponible). Pour être honnête, après une semaine, je n’ai pas vu des masses de différence, au lieu d’être blanche transparente, j’étais peut-être blanche cadavre. C’est là que je suis partie en vacances et que, comme il a fait super beau, j’ai pris pas mal de couleurs (limite plus pendant cette semaine du mois d’avril que pendant une semaine au mois d’août). Même si ma peau bronzait grâce à l’exposition au soleil, donc par un biais naturel, j’ai quand même continué à appliquer ce soin chaque matin. Puis, en rentrant, j’ai persévéré même si j’étais finalement déjà hâlée. Pour un début de mois de mai, j’étais d’ailleurs plutôt fière de la couleur de ma peau. J’ai une mélanine pourrie, ce qui fait que je bronze très peu (c’est peut-être aussi parce que je me protège beaucoup mais je préfère rester blanche et ne pas prendre 20 ans dans la gueule et un cancer de la peau). En tout cas, quand je rentre de vacances en septembre, je ne suis jamais caramel, juste blanche foncée (et en plus, ça ne dure pas longtemps). Eh bien là, mon bronzage n’avait pas à rougir de celui que j’arbore après un mois de vacances estival. Oui, j’étais moins bronzée, mais c’était quand même plutôt pas mal.

Et puis un jour, vers mi mai, j’ai arrêté d’en mettre (j’ai des phases comme ça de paresse extrême où j’arrête ma routine soin sans raison). Et, quelques jours après, j’ai constaté que j’avais débronzé, comme ça, d’un coup. J’ai fait rapidement le lien. Si pour « donner des couleurs », le Hâlé Simple est assez décevant (le résultat doit dépendre des phototypes mais c’est vraiment trop léger pour investir dessus), il fait très bien son job de « sublimer et prolonger le bronzage ». En fait, il fixe le hâle, le booste un peu et surtout le fait durer. Pour moi, ce n’est absolument pas un soin pré-vacances, une sorte de remplaçant aux autobronzants. C’est plus un soin estival voire post vacances pour intensifier le bronzage naturel et le prolonger. Ca ne sert quasi à rien de l’appliquer sur jambes blanches, c’est sur jambes déjà hâlées par le soleil qu’il est vraiment actif. Après ma petite pause, je vais d’ailleurs attendre de rebronzer un peu avant de recommencer à l’appliquer.

Côté hydratation, il fait très bien son boulot. Sa texture hyper fluide aurait pu laisser penser qu’il était léger sur ce point-là mais pas du tout, c’est du costaud. Pendant mes vacances justement, à cause de l’eau, j’avais la peau assez sèche, sauf sur les jambes où je l’appliquais. En revanche, petit bémol sur la texture justement. Le côté hyper fluide associé au bouchon du flacon, particulier et pas du tout pratique (ou tu tournes ou tu dévisses), fait qu’on en met souvent trop et parfois aussi un peu partout. Donc petit message à Sampar, il faut faire quelque chose à propos de ce bouchon. Deuxième petit hic, le prix : 39 € quand même (31 € en ce moment sur le site de la marque). Ce qui peut faire beaucoup pour certaines. J’avoue qu’en général, moi, ça ne me dérange pas ce prix-là pour un soin du visage mais pour un soin du corps qui part en un mois/un mois et demi, j’ai plus de mal. Après, tout dépend du budget de chacune.

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jeudi 26 mai 2011

Ma manucure Roland Garros avec des vernis orange terre battue

Il n’y a pas que mon maquillage des yeux que j’avais assorti à la terre battue hier. Pour cette journée à Roland Garros, j’y étais allée en full make-up orange, un vrai Casimir. Côté rouge à lèvres, j’avais mis un de mes chouchous du moment, que je porte assez régulièrement dans la vraie vie, et dont je vous ai déjà parlé : le Rouge Prodige Clémentine de Clarins. En revanche, sur les ongles, j’avais étrenné un petit nouveau qui, comme la palette Acid Lights dont je vous parlais hier, fait partie de la collection punchy Acid Summer de Givenchy : j’ai nommé le vernis Acid Orange de Givenchy.


Comme son nom l’indique, il s’agit donc d’un orange (admirez la magnifique photo avec Monfils derrière, journée trop bieeeeeeeeeeeeeeen). Mais il ne ressemble à aucun orange testé jusqu’ici. A la base, le orange est déjà une couleur flashy mais celui-ci pète encore plus. Il n’est pas vraiment fluo mais il est bien vitaminé. Pour être honnête, je ne suis pas super fan de la couleur ; Je le trouve trop clair, trop acide finalement. Je préfère les oranges plus foncés, flashy oui, mais plus profond. Qui penchent peut-être plus vers le rouge. Côté application, j’ai trouvé que ce n’était pas trop ça. Il est assez épais mais il nécessite quand même deux couches pour avoir une bonne opacité. Mais même comme ça, je trouve que la couleur n’est pas uniforme. J’avais beaucoup aimé les deux derniers nés des vernis Givenchy : un corail et un pêche, vraiment très beaux. Mais celui-ci, je pense que je vais passer mon tour.


Pour la tenue, je ne pense pas que ça casse des briques. Même si ça va être difficile de vraiment juger. M’étant tartinée de crème solaire hier, il n’a pas du tout aimé (comme tous les vernis) et sa texture s’est modifiée sur mes ongles. Il est devenu un peu pâteux et a perdu de sa brillance (enfin plutôt le top coat a perdu de sa brillance). Ce qui, sur le coup, le rend vraiment moche, comme du tipex orange. D’ailleurs on s’est interrogées hier : à quoi est dû cette incompatibilité entre crème solaire et vernis ? Chaque été, ça me les ruine et difficile de tenir une manucure longtemps. Donc côté tenue, mystère, mais à mon avis pas forcément top, car le lendemain de la pose j’avais déjà quelques minis éclats (petits problèmes que je n’avais pas rencontrés avec le pêche de la collection précédente que j’aime toujours beaucoup lui).

(en haut avec flash, en bas sans flash)

Alors tu me diras, pourquoi nous en parler ? Ben, parce que j’aime bien mes photos (je me la joue un peu artiste narcissique sur ce coup-là ;)) Même si finalement, on voit pas hyper bien la couleur à cause d’un trop-plein de soleil donc je vous en ai remis prises à la maison et peut-être plus nette (même s’il est un peu plus foncé sur ces deux dernières photos qu’en vrai).

Et puis, forcément, sur les ongles de pied, j’avais aussi posé du orange (ben oui, Casimir style jusqu’au bout). Cette fois, je n’ai pas mis une nouveauté, mais un classique de l’été dernier : le Hot&Spicy d’OPI. Je l’aime bien mais là encore je le trouve un chouïa clair. Dans la même collection (Hong Kong), je préfère mille fois A Good Man-Darin is Hard to Find, plus foncé, qui est d’ailleurs mon orange préféré. Mais bon, celui-là, je l’avais déjà porté l’année dernière sur le court central (ICI) et je te dis pas le beauty faux pas de reporter la même chose deux années de suite ;)


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mercredi 25 mai 2011

Mon maquillage pour Roland Garros avec la palette Acid Lights de Givenchy

Finalement, pas d’article soin comme prévu aujourd’hui. Pas le temps de m’apesantir, je suis un chouïa pressée car je vais à Roland Garros (cris de foule en délire) aujourd’hui. Et si je ne veux pas rater le début du match de Monfils, il faut que je file fissa. Oui, il est 11 heures pour moi, et je croise les doigts pour que quand vous lisiez ces lignes je sois sur le court Central en train d’applaudir la victoire de mon joueur français chouchou. Mais passons, on n’est pas là pour parler sport.



Mais puisque j’allais fouler la terre battue aujourd’hui (enfin, façon de parler), je me suis dit que ce serait marrant de faire un maquillage inspiré par les couleurs du tournoi parisien. Et pour ce make-up tennistiquement correct, j’ai décidé d’étrenner la palette Acid Lights de Givenchy qui me faisait de l’œil depuis un bout de temps. Je vous en reparlerais mieux un autre jour (pas le temps là) mais elle est canon. Avec toutes ses couleurs flashy voire fluo, elle fait diablement envie et est totalement dans la tendance Color Block.






Pour ce maquillage, j’ai décidé de rester dans des tons jaunes (pour la petite balle) et orangés (pour la couleur de la terre battue). J’ai appliqué le orange tout en haut à gauche sur la paupière mobile et le jaune au milieu à droite dans le coin interne pour illuminer. Puis j’ai fait un retour au ras de cil inférieur avec le cuivré tout en bas à droite. Bon, soyons honnête, ça me donnait alors un air maladif. Donc j’ai rajouté un gros trait de liner et plein de khôl dans la waterline.






A vrai dire, même si je trouve les couleurs époustouflantes et très pigmentées, je ne suis pas hyper satisfaite du résultat. Je pense que ce ne sont pas forcément les couleurs à associer dans la palette (je vois par exemple plutôt le jaune avec le turquoise). Sur moi, c’est pas hyper seyant. M’enfin pas le temps de me remaquiller. Et, en tout cas, ça y va côté couleur. D’ailleurs méfiance. Je me suis maquillée dans ma salle de bains, à la lumière artificielle, donc j’avais pas l’impression que les teintes étaient aussi flashy. J’ai été vraiment soufflée au moment de me mettre à ma fenêtre pour prendre les photos. Côté pigmentation, c’est tout sauf une arnaque. On est dans le color block à fond. Après, à nous de nous adapter pour que ce soit joli et ne pas sombrer dans le beauty faux pas.




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mardi 24 mai 2011

Ma solution anti jambes lourdes

En ce moment, je suis en pleine période de détournement de produits de beauté. On m’a en effet envoyé quelques soins à tester pour le blog mais leur utilisation première ne convenait pas à mes habitudes et mes besoins ou s’est révélée infructueuse. En revanche, deux d’entre eux se sont avérés parfaits pour une tout autre utilisation. Alors même s’ils n’étaient pas faits pour ça à la base, ils me rendent désormais bien service dans ce second rôle. C’est pourquoi j’ai décidé de vous en parler quand même. Mais pour ne pas faire un article trop long, je vous parlerais du premier aujourd’hui et du second demain, sinon, je sens que je vais vous perdre (et puis entre Roland Garros et le boulot, je suis sous l’eau, ça fait même plus d’une semaine que je ne me suis pas maquillée ou vernisée).
Spray Frigimince, Starter Minceur Anti-Eau, Thalgo : un spray anti-eau parfait contre la sensation de jambes lourdes
Comme je marche beaucoup, quand la température monte, j’ai souvent des problèmes de jambes lourdes. Quand je rentre chez moi le soir après avoir piétiné toute la journée, j’ai les pieds et le bas des jambes en compote. Difficile de décrire cette sensation mais on la connaît toutes. Et en général, si on ne fait rien, elle peut perdurer un certain temps. Ca ne s’en va pas comme par magie. Quand je rentre tard le soir et que je me couche direct, ça m’empêche de dormir par exemple. J’ai donc rapidement adopté des crèmes anti jambes lourdes que j’utilise dès que le besoin s’en fait ressentir. Leur effet frais est normalement un soulagement et fait passer la sensation de jambes lourdes plus rapidement (en général, certaines s’étant révélées inefficaces).

Le problème c’est que l’effet frais de ces crèmes est dû à la présence de camphre et de menthol dans leur formule. Et moi, le camphre et le menthol, j’ai du mal. J’avais déjà remarqué des pseudo effets indésirables mais ça a été confirmé avec ma mésaventure avec le baume Bi Mat Cay qui m’avait fait brûler les lèvres : ça me déchire et je ne supporte pas hyper bien. Avec ce genre de crèmes, le problème ne se pose limite pas au niveau des jambes (je supporte à peu près, de toute façon faut ce qu’il faut) mais des mains. J’ai beau les laver après application, c’est comme si le camphre et le menthol restaient incrustés et ensuite ça contamine toute la peau que je touche qui se met donc à chauffer légèrement. Le pire, c’est si je me frotte les yeux, là, c’est la cata, je me retrouve avec les yeux en feu. Donc, finalement, j’avais laissé tombé ce genre de gel et fait avec mes jambes lourdes. Jusqu’à ce que je reçoive cette nouveauté de chez Thalgo.

A la base, ce n’est pas du tout un soin anti jambes lourdes mais minceur. Comme l’indique le packaging, il est censé avoir une action anti-eau donc lutter contre la rétention. Mais son cocktail d’actifs est également parfait pour retrouver des jambes légères. Ce que nous en dit la marque : « Starter minceur et booster anti-eau, ce spray allège instantanément les jambes grâce à un complexe réfrigérant (camphre, menthol), désinfiltre et affine la silhouette (actifs lipo-réducteurs). D’utilisation ultra-rapide, il est l’allié des jambes lourdes… s’utilise même sur collant et bas. »

Alors, moi, je ne l’utilise qu’occasionnellement pour son action anti-jambes lourdes sur le bas des jambes et les pieds donc je ne peux pas juger de son action désinfiltrante (quoique, je devrais peut-être me mettre à me pschitter les fesses car il y a du travail à ce niveau-là). Mais pour le côté « allègement des jambes », il est en revanche diablement efficace. Déjà, il y a un véritable effet frais quand tu pschittes, beaucoup plus que les gels que j’avais testés jusque-là. C’est sûrement dû au conditionnement spray. Ca offre un soulagement immédiat en surface. C’est de courte durée mais après les actifs de la formule vont travailler petit à petit pour un effet délassant plus profond. Tu récupères ensuite tes jambes neuves assez rapidement. Bon, ce n’est pas instantané non plus, il faut laisser le temps aux actifs de faire leur boulot, mais ça accélère bien le processus.

La formule contenant quand même du camphre et du menthol, ça me rend parfois un peu toute chose pendant quelques minutes mais juste sur les jambes le temps que ça agisse. Comme c’est un spray et que la formule pénètre très rapidement (c’est des micro-gouttes), pas besoin de toucher le produit avec mes mains pour étaler. Je ne suis donc pas contaminée. J’avoue que rien que ça me fait dire un grand OUI à ce soin. En fait, le conditionnement en spray change tout. En plus, de nous laisser les mains propres, ça rend également le produit hyper facile à utiliser. Et puis surtout, on devient rapidement accro à la sensation de fraîcheur. La première fois, je n’arrêtais d’ailleurs pas de pschitter et re-pschitter. Le seul bémol peut-être, c’est son prix : 33 € pour 150 ml. Ca peut faire beaucoup pour certaines. Moi, ces 150 ml vont me durer longtemps puisque je ne l’utilise que sur le bas des jambes de temps en temps. Donc ça va. Mais si tu l’utilises tous les jours sur les zones possiblement concernées pour une action anti-eau et minceur (cheville, mollets, genoux, cuisses, fesses) ça doit partir vite.


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lundi 23 mai 2011

Gagnez un lissage permanent pour vos cheveux

Bon, les filles, on va encore parler cheveux. Comment ça, ça devient une véritable obsession ? Mais pas du tout. Et puis d’abord, aujourd’hui, on va parler de vos cheveux, ou plutôt on va prendre soin de vos cheveux. Il y a quelques temps, on m’a proposé de tester une technique de lissage permanent, le lissage permanent à la protéine de Cachemire de Farida B, coiffeuse spécialiste des cheveux frisés depuis une vingtaine d’année. Bien que tentée par l’offre, je ne me voyais pas renoncer à mes chères ondulations pendant 6 mois, surtout à cette période où elles sont les plus belles et naturelles (ç’aurait été en hiver, je dis pas, mais là, je veux garder mon cheveu wild). Mais comme ils sont super sympas chez Farida B, ils m’ont alors proposé de le faire gagner à une lectrice de mon blog qui serait donc ma testeuse officielle. Un super cadeau auquel j’ai dit oui sans hésiter. Oui, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu, vous allez donc pouvoir participer pour peut-être gagner un lissage permanent ! Ca ne rigole pas…
Mais avant de vous donnez les règles du jeu, je vais essayer de répondre du mieux que je peux aux questions que vous devez vous poser. Parce qu’avant de confier vos cheveux à quelqu’un, vous voulez sûrement être sûre qu’ils seront entre de bonne main (comme je vous comprends). Première question qui a dû vous passer par la tête. Qui est Farida B ? Si vous avez les cheveux frisés, bouclés, ondulés ou crépus, vous la connaissez sûrement. Cette grande coiffeuse s’étant spécialisé dans ce type de chevelures (alors délaissées par les grands salons et juste traitées dans les salons ethniques) depuis plus de 20 ans. En 1988, elle ouvre son premier salon parisien dédié aux crinières frisées. 20 ans plus tard et autant de succès, elle est installée dans un espace de 300 m2 proche de la rue de Rivoli. Elle a également développé deux lignes de produits capillaires pour cheveux frisés vendues en GMS en partenariat avec un grand groupe distributeur. Tu penses bien que je n’allais pas confier vos cheveux à n’importe qui.


En 2006, avant que le lissage ne soit à la mode avec l’engouement pour les lissages brésiliens, Farida B a développé une technique de lissage permanent à la protéine de cachemire sans formol qui respecte le cheveu. Concrètement, contrairement à la technique brésilienne, il s’agit donc d’un vrai lissage qui dure entre 6 et 8 mois environ, selon le type de cheveux. Ce que nous dit la marque : « Les cheveux sont lisses, souples, faciles à mettre en forme car il évite l’effet baguette de tambour. Cette méthode garantit un résultat durable sans gonflement ni remontée de frisottis, même après la piscine, la mer ou la pluie. Cette intervention ne provoque aucune cassure de la fibre capillaire ». Avant l’été et les promenades sur le bord de mer qui mettent nos cheveux dans tous leurs états, ça fait bien envie. Normalement, tu dis au revoir au brushing pour 6 mois, voire aux plaques, sauf si tu veux un effet baguette tout plat. Même si la technique a été imaginée pour les cheveux frisés, elle fonctionne aussi sur les autres natures de cheveux (ondulés, bouclés, etc.) et même sur les cheveux colorés ou méchés (puisqu’elle utilise des actifs doux). On peut même le faire après un défrisage si on a assez de racine vierge. En fait, tout dépend de l’état du cheveu. Et avant d’appliquer son lissage, Farida B étudie le cheveu pour savoir si c’est possible ou pas. Si le cheveu n’est pas en état de recevoir la technique, elle refuse son application. Une sécurité assez rassurante.



C’est donc un lissage permanent. Ce qui veut dire qu’une fois que le cheveux est lissé, il est lissé, contrairement au lissage brésilien (qui n’est pas un vrai lissage), il ne reprendra pas sa forme originale au bout de quelques mois. C’est définitif. Mais on dit qu’il dure de 6 à 8 mois, à cause de la repousse. Le cheveu repoussant normalement lui et pas lisse. Ce qui parfois peut poser des problèmes esthétiques avec certains lissages (genre t’as la racine frisée et les pointes lisses, ce qui est légèrement ridicule). Mais là, comme le résultat est naturel et souple et pas lisse baguette, ça passe mieux, racines et pointes se fondent mieux. Côté technique, ça marche comment ? En fait, les actifs utilisés dans cette méthode se posent sur le cheveu pour lisser la fibre capillaire. Ils vont combler les brèches et gainer le cheveu qui sera ainsi à la fois réparé et lissé. La protéine de Cachemire va elle consolider et restructurer le cheveu afin de lui apporter brillance, force, douceur et souplesse. C’est donc à la fois un lissage et un soin.



Le protocole du lissage est très précis et se déroule en 3 étapes. En un, le diagnostic. Lors du premier rendez-vous Fariba B fait un bilan complet de la chevelure (état du cheveu, santé du cuir chevelu…) Un examen poussé pour savoir si la cliente peut recevoir cette technique. S’ensuit un devis selon l’épaisseur et la longueur des cheveux. La gagnante n’aura pas de devis of course mais je trouve cette transparence très bien, tu sais au moins combien tu vas payer, pas de mauvaises surprise au moment de passer à la caisse (soyons honnête, c’est la spécialité de nombreux coiffeurs). Etape 2 : le lissage (qui dure entre 2h30 et 4h selon la nature du cheveu). Précision : on ne touche pas au cuir chevelu pendant le lissage. Etape 3 : 3 jours plus tard, retour au salon pour l’application finale d’un soin en profondeur pour prolonger et fixer les bienfaits du lissage. Attention, pendant ces 72 h, il ne faudra ni laver, ni toucher, ni attacher vos cheveux, pour ne pas qu’ils prennent une forme bizarre. Une deuxième séance pendant laquelle on vous prodiguera également des conseils pour prendre soin et coiffer votre nouvelle nature de cheveux. Une méthode unique assez exceptionnelle et qui offre des garanties de sécurité pour les cheveux plutôt rassurantes. Je sais que ça ne se fait pas de donner le prix d’un cadeau mais si vous ne gagnez pas et que cette technique vous intéresse, elle coûte entre 350 et 600 € selon la longueur et la structure des cheveux.

Pas mal hein ? Alors des volontaires ? Je sens des clameurs dans la foule. Pour jouer, c’est à la fois simple et compliqué. Déjà, vous ne devez pas forcément avoir les cheveux frisés pour participer : ondulés, bouclés, crépus… Je prends tout le monde. Enfin, sauf les déjà lisses, là, c’est un peu du gâchis (et les femmes enceintes, c’est contre-indiqué sur elles). Donc précisez-moi dans votre commentaire la nature de vos cheveux (et pas de triche hein, c’est pour info). Pour que ça marche, il faut aussi avoir les cheveux minimum au carré, donc cheveux courts exclus aussi. Et comme cette technique n’est pratiquée que dans le salon Farida B dans le 1er arrondissement parisien (11 rue des Halles, métro Châtelet), le concours est réservé forcément à celles qui pourront se rendre sur Paris à deux reprises pour le test (donc parisiennes et banlieusardes, désolée les autres). Et puis comme vous serez ma testeuse officielle, il faudra accepter d’être l’héroïne d’un futur article sur mon blog et donc de donner vos impressions sur la technique et ses résultats et d’être prise en photo (étant moi-même une phobique des photos, je vous rassure, pas de photos embarrassantes ni à votre désavantage, juste des pas à pas pour illustrer le processus et l’avant/après). Donc accepter aussi de passer quelques heures avec moi puisque je vous accompagnerai les jours des rendez-vous (on est ma testeuse perso où on ne l’est pas ;)) Puis être une nouvelle fois l’héroïne d’un deuxième article environ 6 mois plus tard pour un bilan. Et vous vous posez sûrement la question : et si, après le diagnostic, l’état de mes cheveux ne me permet pas de faire le lissage ? Eh bien, vous ne repartirez tout de même pas les mains vides et les cheveux en berne. Farida B vous proposera alors un soin hydratant et je retirerais une deuxième gagnante au sort.


Petit résumé des conditions de participation :
- être dispo sur Paris pour deux rendez-vous à trois jours d’intervalle.
- Accepter de se faire photographier et de témoigner.
- Avoir minimum les cheveux au carré
- Ne pas être enceinte
- Accepter de ne pas toucher à ses cheveux pendant 72 heures (sinon gare à vous !)

C’est simple finalement, alors à vous de jouer ! Et comme d’habitude, une seule participation par personne. Vous avez jusqu’au dimanche 29 mai pour jouer. Et si vous faites un lien vers ce concours sur votre blog/twitter, vous gagnez une chance de plus d’être tirée au sort. J’annoncerai les résultats la semaine suivante et si vous êtes la gagnante vous aurez alors une semaine pour me contacter pour qu’on organise tout ça. Sinon, retirage au sort. Je reprécise mes règles du jeu pour les concours puisque il y a eu de l’oubli dans l’air, notamment pour Planter’s où l’une de mes gagnantes est portée disparue. Après une semaine et deux jours sans news (oui, je suis précise), j’ai donc décidé de retirer au sort pour ne pas pénaliser la deuxième gagnante qui elle était dans les temps et attend.

La nouvelle gagnante des deux soins Planter’s est donc Sweet Diary. Envoie-moi un mail avec tes coordonnées dans la semaine. Et félicitations !