dimanche 31 juillet 2011

Je garde ou je jette ? Bilan beauté de juillet

Pour celles qui ne sont pas en vacances, ce dimanche apporte deux nouvelles qui ont de quoi nous redonner le sourire aujourd’hui : le soleil est enfin revenu et c’est l’heure du bilan beauté du mois de juillet. Petit rappel vite fait des règles au cas où votre mémoire flancherait comme le fait souvent la mienne : tous les mois, je vous présente les produits que j’ai terminés pendant cette période et vous dit s’ils valent le coup. S’ils méritent d’être rachetés ou pas ? Si on garde ou on jette ?
Après un mois de juin catastrophique où aucun des produits finis ne m’avait séduite, le mois de juillet est un peu plus prometteur heureusement. Comme quoi, je ne deviens pas trop sévère, j’étais juste tombée sur une mauvaise fournée. Les déceptions arrivent malheureusement et tenter de les éviter le plus possible c’est un peu le but de cette rubrique. Ce mois-ci nous avons donc 5 victimes. Un mois un peu plus pauvre que les autres où je tournais à 6 en moyenne. Pourtant, je sens que je suis en train de finir plusieurs autres produits, les flacons sont légers, j’arrive presque à la fin du tube. Mais je sais pas si vous avez remarqué quand c’est comme ça et que t’es toute contente parce qu’enfin tu crois arriver au bout d’un truc et bien finalement il ne veut pas mourir. Enfin, ça m’en fera plus pour les mois prochains. En attendant, revenons aux produits sur le grill ce mois-ci. Alors je rachète ou non ?

Crème Mains Karité, Frangipane, L’Occitane en Provence
OUI, si je pouvais
Cette crème sent divinement bon. Mais vraiment. Ca a été un pur plaisir de l’utiliser. Le hic, c’est que c’était une édition limitée de noël 2009 (oui, j’ai mis 1 an et demi à la finir alors qu’en plus c’est un mini tube de 30 ml). Donc, elle n’existe plus sur le marché. Dommage car elle avait tout bon. En plus, de son parfum de frangipane qui était vraiment une merveille, elle pénétrait assez rapidement et donc ne laissait pas les mains collantes et hydratait parfaitement. Et puis, avec son petit format, elle était parfaite pour glisser dans son sac sans s’encombrer et sans peser. Je pense quand même aller refaire un tour du côté de la gamme karité voir ce que la crème mains normale sent parce qu’elle est vraiment bien, au-delà du parfum. D’ailleurs chaque noël, ils sortent toujours des éditions limitées en petit format, je vous les conseille donc vivement si les parfums choisis vous plaisent (ils changent chaque année).

Baume de Soin Nourrissant Aqualight, Pantene
OUI
Comme vous le savez, je suis accro à leurs après-shampooings et celui-ci ne m’a pas déçu. Il démêle parfaitement et c’est tout ce que je lui demande (pour le côté soin, j’ai le masque). Je sais que certaines pensent ou trouvent que l’après-shampooing alourdit les cheveux mais je n’ai jamais ressenti ça (au moins avec les Pantene). En revanche, pour tout le côté soin que ce soit de celui-ci ou des autres, j’avoue que je ne vois aucune différence, je les utilise tous un peu au hasard des nouveautés que j’ai en stock. Même si bon, vaut quand même mieux s’en tenir à celui qui convient à son type de cheveux. Mais c’est vrai qu’entre le shampooing, le masque, l’après-shampooing et parfois quelques produits de soin ou coiffage après, c’est difficile d’identifier qui fait quoi.
Masque Réparateur Couleur, Jean Marc Coloriste
OUIJe ne sais pas si vous vous souvenez, en janvier, j’avais testé en avant première les nouvelles colorations du coiffeur Jean Marc Joubert (des colorations à domicile mais on l’avait fait en salon). A la fin, on avait eu droit à quelques produits de la ligne de soin capillaires (appelée Jean Marc Coloriste donc) lancée en même temps pour chouchouter notre nouvelle couleur. Parmi eux se trouvait ce masque, qui n’est pas tout blanc comme ça dans le commerce, je vous rassure, on avait juste eu une version pas encore packagée (c’est parfois le revers de l’avant-première mais bon, j’ai l’habitude, je m’en fous un peu). Mais si le packaging n’était pas encore prêt, la formule elle oui et elle m’a séduite. Déjà, le masque est rose, sent bon et est agréable à appliquer. Ce n’est pas négligeable mais ce n’est pas l’essentiel. Je m’étais coupée les cheveux juste avant la coloration. En général, quand je me coupe les cheveux, dans les deux/trois mois qui suivent, les fourches commencent à apparaître et après elles se multiplient, c’est une vraie catastrophe. Là, ça fait six mois et je n’en ai pas une seule, ce qui relève presque du miracle. J’aurais d’ailleurs pu vous en parler avant en faisant une review par exemple mais c’est très difficile de parler d’un masque finalement, un peu comme le sérum. C’est surtout un ressenti positif, j’avais l’impression de voir une différence mais c’était difficile à expliquer. En tout cas, pour moi, il fait parti des bons. En plus, pour un produit de pro, il est super abordable : 5 € environ les 500 ml. Et ça aussi, c’est appréciable.

Le Premier Parfum, Lolita Lempicka
OUI
Youpi, j’ai fini un parfum ! Ca relève quasi du miracle vu que je me parfume un jour sur quatre. Bon, faut dire que j’ai un peu triché. Celui-ci traînait sur ma commode depuis des siècles. Même si je l’adore, je ne le mettais plus depuis longtemps car à force de le porter tous les jours pendant des années, je ne le sentais plus. Mais là, en scrutant le flacon, j’ai vu qu’il n’en restait que quelques gouttes. J’avais le souvenir qu’il y en avait plus (ça peut s’évaporer un parfum ?) mais là je me suis dit autant le finir. J’ai donc repris mes vieilles habitudes de parfumage et une chose est sûre, ce parfum sent toujours aussi merveilleusement bon. Et la bonne surprise, c’est qu’après cette longue pause, je le sentais de nouveau sur moi. Et je l’aime toujours autant. Pas de doute, pour moi, c’est THE Parfum. Donc quoiqu’il arrive, je le rachèterais (il m’a même donné envie de me reparfumer tous les jours, ce que je ne fais plus depuis des années). Bon, en même temps, je n’ai pas besoin de le racheter, j’en ai quelques-uns en stock. Pendant longtemps, ça a été le cadeau d’anniversaire bateau qu’on me faisait quand on n’avait pas d’idée. Mais je ne vais pas m’en plaindre.

Eau Micellaire Démaquillante aux 3 Roses, Nuxe
NON
Déjà, parce que je ne suis pas faite pour l’Eau Micellaire (ou alors, je n’ai pas trouvé la bonne). Je n’ai vraiment pas aimé l’utiliser. Ok, c’est pratique le fait que tu sois pas censée rincer. Mais apparemment faut quand même le faire. Faudrait savoir, moi ça me laisse confuse. De toute façon, après l’avoir utilisée, je restais avec une sensation de peau poisseuse et collante (donc pas propre) et j’avais qu’une envie la passer sous l’eau et la rincer (finalement retour à la case départ, autant utiliser un autre produit). Et puis surtout, c’est censé être hyper efficace car ça capte les impuretés tels des aimants mais justement je ne trouve pas. J’ai l’impression que je passe autant de coton qu’avec un lait (et tous ces passages ma peau n’aime pas). Sans parler des yeux ! Comment peut-elle affirmer qu’elle démaquille les yeux. On est loin de la vérité. Ou alors si t’as juste mis un peu de fard à paupières clair. Mais si t’as du mascara et du fard pigmenté, c’est même pas la peine. Non, l’eau micellaire, ce n’est définitivement pas pour moi. Je suis bien dans la team « huile », enfin plutôt huile DHC.

vendredi 29 juillet 2011

Du foutage de gueule de certains sites de vente en ligne

Bon, aujourd’hui les filles, je préviens c’est coup de gueule. Et j’avoue, pas beauté. En même temps, c’est vendredi, c’est le week end, c’est les vacances (bon pas encore pour moi mais pour beaucoup oui), il fait moche aussi, alors je me laisse un peu aller sur le respect de ma ligne éditoriale (mouhahaha, comment je me la pète avec mes grands mots, c’est pas du tout crédible ;)) Tout ça pour dire que today, petite digression au programme. Mais digression presque mode donc on reste dans mes thématiques fétiches. C’est parti !

Vous avez pas l’impression qu’il y a parfois écrit pigeonne sur votre front ? Moi en ce moment oui. Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques temps, j’avais succombé aux sirènes du shopping online en m’offrant trois robes mignonettes sur le site monshowroom. Et, moi la cromagnonne qui a longtemps refusé d’acheter sur le net (je suis 20è siècle que voulez-vous), j’étais limite prête à passer de l’autre côté et de devenir une accro du commerce en ligne. C’est que j’étais plutôt contente de moi et fière de mes trouvailles qui m’ont d’ailleurs valu des compliments. Sur cette lancée, je décide donc de faire une deuxième commande sur le site au moment de la 3è démarque des soldes, lorsque les prix avaient encore baissé. Je fais bien tout comme d’hab, sauf qu’à la fin je choisis un transporteur différent pour la livraison car il est légèrement moins cher (car oui, sur mon showroom, ils te font quand même payer les frais de livraison 7 €, information capitale pour la suite).
Normalement, on est censé recevoir son colis dans les 2 à 5 jours qui suivent. La dernière fois (en colissimo), ça avait été super rapide. Là, j’ai fait ma commande le 12, un lundi, donc avec le férié du 14 entre, je me dis que je devrais l’avoir vers samedi. Ce que confirme le suivi du colis sur leur site. Mais samedi rien. Et lundi non plus. Je retourne donc sur le site et le statut est soudain passé de « en instance de livraison » à « colis livré ». Euh, c’est quoi cette blague ? Ils l’ont livré où ? A la femme invisible ? En plus, il est précisé « livré sans contact » alors que normalement pour le donner à quelqu’un, c’est-à-dire à moi, il aurait fallu obligatoirement ma signature. Déjà, premier hic. Pour moi, il y avait là un gros problème et un service défectueux. Bon, comme tu me connais, tout de suite j’ai blâmé mes voisins, ces voleurs !, vu que ce n’est pas la première fois qu’un de mes colis disparaît (on ne peut décidément pas faire confiance aux gens). Mais j’étais très loin du compte.

On décide quand même d’appeler avec ma sœur (c’était un commande commune) et là le service de livraison persiste et signe « si, si, on vous a bien livré, dimanche à 22 h au garage ». Euh, incrédulité ! C’est quoi cette histoire ? Depuis quand on livre le dimanche ? Ou à 22 h ? Et je ne savais pas que j’avais un garage ! Fallait me prévenir avant, ça aurait été bien pratique pour mon stockage de produits de beauté. C’est l’excuse la plus bidon qu’on m’ait jamais donné. Bon, là on leur dit quand même que c’est des conneries leur truc. Ils répondent qu’effectivement c’est bizarre et qu’ils nous rappellent dès qu’ils ont retrouvé notre colis (colis perdu donc + excuse bidon : deux autres hic et juste énormes cette fois). En gros, on n’aurait pas appelé pour se plaindre, ils se seraient mis le colis dans la poche.

Bon, ils téléphonent bien le lendemain pour dire qu’ils l’ont retrouvé et que je serais donc rapidement livrée. Eh ben, j’attends toujours ! Alors que la commande a été passée il y a deux semaines et demi (tu parles d’une livraison en 2 à 5 jours !). C’est pas de l’abus ? Mais le pire (ou presque, c’est déjà tellement énorme) est à venir. Depuis, on les harcèle au téléphone et à chaque fois on a droit à des réponses de merde : « mais si vous avez déjà été livré » (en donnant des jours où j’étais quand même à la maison tout le temps, faudra m’expliquer alors à qui ils livrent !), « on vous rappellera », etc. En gros, où ils ont effectivement perdu le colis, ce qui est quand même déplorable, mais à ce moment-là tu le dis, ou quelqu’un se l’est auto-livré et a fait profité de mes jolies robes à une de ses proches. Salopiauds ! Le résultat c’est que ça fait deux semaines qu’on se fait mener en bateau.

Comme je commençais à en avoir ma claque, je me suis quand même tournée vers le service client de monshowroom parce qu’au final c’est quand même eux les responsables. Je me suis plainte de la situation et de ce foutage de gueule. Service client censé répondre en 24 h. Eh bien, 3 jours plus tard, toujours pas de réponse (alors que bon, pour encaisser leur argent après une commande c’est limite fait dans l’heure). Alors, ok, l’erreur est humaine. Ca peut arriver de perdre un colis. Mais c’est à la façon dont tu réagis qu’on peut juger de la qualité d’un commerçant en ligne. Car ce n’est pas la première fois que ce transporteur se garde un de mes colis pour lui (il y en a qui se font plaisir). Mes copines m’avaient envoyé des DVD pour mon anniv par Amazon et pareil je ne les avais jamais reçu même s’ils étaient indiqués comme livrés par le site. Mais sur ce coup-là Amazon avait été super réglo en renvoyant les mêmes DVD aussitôt. Alors que là silence radio de monshowroom (et non, ils ne sont pas en vacances car je continue à recevoir leurs newsletters m’incitant à acheter chez eux, mouhahaha comme ils sont drôles, comme si j’allais recommencer cette erreur).

Et le fait qu’ils fassent en plus payer des frais de livraison, ça ne fait qu’empirer mon énervement. Chez Asos par exemple c’est gratuit ! Même les frais de retour quand ça ne te convient pas sont gratuits (pareil pour la plupart des produits Amazon). Là, si tu t’es trompée de taille, tu payes les frais de livraison, les frais de retour et ceux de la nouvelle livraison. Sachant qu’en plus sur certaines marques, ils se sucrent bien car j’ai remarqué d’énormes différences de prix par rapport aux boutiques en propre (genre pour Castelbajac, c’est genre 50 € plus cher), c’est quand même abusé. Donc c’est décidé, je boycotte ! Et ils vont encore entendre parler de moi parce que je veux être remboursée ! Qu’ils se les gardent leurs maudites robes. Parce qu’ils comptent me les livrer quand ? En août, quand je serais en vacances ? Ou en septembre ? C’est vrai qu’à ce moment-là, la robe courte bustier me sera vachement utile. Vive le shopping online hein (c’est ironique, je précise quand même) !

Ca vous est déjà arrivé ce genre de péripétie et surtout cette mauvaise foi ? Bizarrement, si vous me dites oui, ça ne m’étonnera pas du tout… Malheureusement.



jeudi 28 juillet 2011

Démaquillants Yeux Waterpoof, le match : Vichy vs La Roche Posay

La semaine dernière, je vous parlais de mon passage au mascara waterproof pour l’été (tu me diras en ce moment ça me sert plus pour affronter tête haute les trombes d’eau qui nous tombent dessus que pour émerger des flots telle un sirène). Mais qui dit maquillage waterproof, dit aussi démaquillant pour les yeux spécifiques. Pour ôter la pelletée de make-up que j’applique sur mes yeux, j’ai un faible pour les formules biphasées (composées d’une phase huileuse et d’une phase aqueuse). Beaucoup les trouvent grasses, moi non, car j’ai eu la chance de tomber sur les bons produits, notamment un produit Diadermine vraiment top dont je vous avais parlé il y a fort fort longtemps. Et le hasard faisant biens les choses, juste au moment où je débouchais le champagne, euh le mascara je voulais dire, je recevais justement deux démaquillants biphasés, un Vichy et un La Roche Posay.
La logique aurait voulu que j’en ouvre un, que je le finisse puis que je commence l’autre. Mais vous avez compris depuis longtemps que mon cerveau de beauty addict n’a aucune logique et les deux ont rapidement rejoint ma salle de bain. Et puis, je me suis dit que ça serait intéressant de faire un match entre les deux produits (ça fait longtemps que je n’en avais pas fait un). D’autant plus intéressant que comme tout le monde le sait Vichy et La Roche Posay, c’est un peu bonnet blanc et blanc bonnet, en tout cas les deux marques appartiennent à la même branche dans l’empire L’Oréal. Et dans l’empire justement ils partagent parfois leurs technologies et leurs trouvailles. Mais là, ouf, pas du tout, tu as vraiment deux produits différents. Les formules et les textures ne sont pas les mêmes, ça se voit. Alors qui sortira gagnant de ce combat de démaquillants pour les yeux ?

Démaquillant Waterproof Yeux Sensibles – Effets Anti-chute de Cils, Vichy, 150 ml, 11,80 €.

Ce qu’en dit la marque : « démaquille en douceur les maquillages les plus tenaces en un passage. Il prend soin des cils et prévient leur chute provoquée en partie par l’action mécanique du démaquillage (frottements du coton), grâce à sa formule riche en huile qui amortit frottements et tractions, et à ses actifs énergisants (taurine et arginine), qui protègent et nourrissent les cils. »

Je ne vous mets pas tout le discours de la marque, intéressant mais un peu fastidieux pour une non-initiée. On pourrait le résumer par « c’est un démaquillant et un soin ». A noter que la formule est sans paraben et conçue pour les yeux sensibles et porteurs de lentilles (comme moi quoi)

Ce que j’en pense : Bon, tu vas me prendre pour une folle mais ça fait deux mois que je l’utilise et je n’avais même pas capté qu’il avait des pouvoirs anti-chute. Enfin, je ne le savais pas. Je n’avais pas lu le dossier de presse et pas fait plus attention que ça au flacon (faut dire que l’anti-chute est écrit en tout petit, en bleu en plus sur fond bleu, donc limite il me faut une loupe pour le lire. Tout ça pour dire que pour moi, c’était juste un démaquillant comme les autres. Mais dont j’étais très satisfaite. Il démaquille super bien, ne pique pas les yeux, ne laisse pas du tout de sensation de gras sur la peau même si dans la bouteille le liquide en lui-même a l’air gras (en fait, il contient plus d’huile qu’un démaquillant classique justement pour éviter les frottements mais ça ne se ressent pas négativement). Mascara et crayon ou eyeliner waterproof et fards hyper pigmentés, rien ne lui a résisté. Bon, il enlève quand même pas tout en une fois, faut pas rêver, mais effectivement il y a beaucoup moins de passages de cotons qu’avant et je n’ai plus à frotter comme une malade. Super efficace donc. Rien à redire sur ça.

Et puis un jour, j’ai eu une sorte de révélation. J’ai regardé mon coton et je me suis dit : « Tiens, il n’y a aucun cil dessus ». Rien sur ma joue non plus. Le lendemain et les jours d’après, même constat. En général j’en perds toujours quelques-uns dans la bataille. Alors j’ai mieux observé ma frange de cils et un truc m’a frappé. La plupart du temps, je suis assez contente de mes cils, ils sont plutôt fournis, d’une longueur raisonnable et bien recourbés. Mais le problème, c’est qu’ils ont tendance à tomber tous en même temps. Donc j’ai des phases où j’ai de super cils et d’autres où j’ai des trous, mais gros les trous, et une frange parsemée. C’est moche quoi. Mais là, justement, je ne me rappelais pas de la dernière fois où je me suis retrouvée avec du gruyère à la place des cils. Je n’avais pas titlé mais effectivement ça faisait longtemps que mes cils se tenaient bien. Toute contente, je me suis demandée si ça n’avait pas un rapport avec le démaquillant. Mais ce n’est qu’il y a deux jours que j’ai compris. Avant d’écrire cette note, je me suis dit qu’il serait peut-être temps d’ouvrir le dossier de presse et là ça a été l’illumination. Tout s’explique ! Et limite d’avoir découvert le pourquoi du comment seulement après avoir constaté ses effets, ça me fait trouver ce démaquillant encore mieux. C’est vrai souvent on lit les effets avant et instinctivement on essaie de les deviner sur nous, avec pour conséquence parfois de les imaginer. C’est l’effet placebo de la cosmétique.

Conclusion : je like !

Démaquillant Yeux Waterproof Respectissime, La Roche Posay, 125 ml, 12,20 €.

Ce qu’en dit la marque :
« démaquille instantanément, efficacement et sans frottements, grâce à sa formule bi-phasée, les yeux, même sensibles. La phase huileuse solubilise les formules waterproof. La phase aqueuse limite la sensation de gras. »
En fait, il contient une huile spéciale et exclusive à La Roche Posay qui s’attaque spécifiquement au mascara waterproof pour faciliter le démaquillage. Et comme sa consoeur, elle est sans paraben.

Ce que j’en pense : Niveau texture, la formule est un peu plus sèche que le Vichy mais au final lui non plus ne laisse pas de sensation de gras sur la peau. Ce qui est plutôt agréable. Côté démaquillage, il est aussi super efficace. Comme le Vichy, rien ne lui résiste. On doit quand même également repasser plusieurs fois mais ce n’est pas déraisonnable. En plus, on est censé poser le coton 10 secondes avant de le faire glisser vers le bas tout doucement mais j’avoue que j’ai jamais la patience de le laisser aussi longtemps. Je finis toujours par frotter un peu. Enfin, même si lui dans sa formule n’a pas d’actifs protecteurs de cils, je n’ai pas eu à déplorer une hécatombe. En trois mois d’utilisation, j’ai dû trouver 2/3 cils sur mes cotons, donc bon point aussi. Mais il y a quand même un truc qui me chiffonne avec ce produit. De temps en temps, quand je l’utilise j’ai un peu mal sous l’œil, au niveau du ras de cil, dans le coin externe. C’est très bizarre, c’est toujours au même endroit et sur les deux yeux. La première fois que je l’ai utilisé, ça m’avait même fait deux petites plaques et limite les yeux gonflés. Mais je n’étais pas sûre que c’était à cause de lui. Je ne le suis toujours pas totalement vu que c’était pendant mes vacances en avril quand j’avais fait une réaction au soleil ou à l’eau et que mon corps s’était couvert de boutons, visage compris. Surtout que lors des utilisations suivantes, rien à signaler. Mais de temps en temps, ça me le fait encore. Pas les plaques et le gonflement, juste une sensibilité. Mais ce qui est bizarre, c’est que ce n’est pas tout de suite. C’est douloureux un peu plus tard, après le rinçage, quand je mets ma crème pour les yeux. Mais pas à tous les coups comme je le disais. Mystère. Ca vient aussi peut-être du frottement avec le coton qui m’irrite un peu le dessous de l’œil. Car la formule est quand même censée être faite pour minimiser les risques d’intolérance et respecter la peau sensible du contour de l’œil. Si vous avez utilisé ce démaquillant, dites-moi si vous avez le même problème ou pas ?

Entre ce petit désagrément et le fait que le démaquillant Vichy intègre dans sa formule des actifs soin protecteurs, c’est donc le Vichy qui gagne finalement ce match (même s’ils sont tous les deux super efficaces). Surtout qu’il est un chouïa moins cher que le La Roche Posay pour un flacon contenant plus de produit.

mercredi 27 juillet 2011

Les jours de pluie, tous les make-up sont gris

Euh, il était pas censé refaire beau à partir de mercredi ? Le ciel, on est mercredi justement et j’attends toujours le soleil ! Remboursez le mois de juillet ! Avec ce temps pourri, mon humeur n’est pas vraiment au color block alors comme d’habitude j’ai fait rimer pluie avec maquillage gris en étrennant une palette Color Stay de Revlon, la numéro 16 Steel Impressions pour être précise.
Ca peut paraître fou puisque je suis une beauty addict et qu’en plus je bosse dans la beauté mais, jusqu’il n’y a pas longtemps, je n’avais jamais testé un produit Revlon (mon baptême ça a été les vernis parfumés il y a un mois). J’ai mes petites habitudes qui font que parfois je passe à côté de certaines marques qui pourtant peuvent valoir le détour. Ainsi, je ne serais pas forcément allée voir de moi-même les produits de la marque (j’aime bien avoir testé et me faire une idée avant pour ne pas me tromper, je n’aime pas me lancer au pif). Mais cette petite palette a trouvé le chemin de mes tiroirs à maquillage grâce à la boutique Amazon Beauté (je l’avais eu lors du déjeuner Amazon pour la présentation de leur boutique beauté donc je vous avais parlé). Comme elle m’avait l’air bien sympathique et les couleurs plutôt pas mal, j’ai donc saisi l’occasion pour découvrir un peu plus le maquillage Revlon.

La palette est composée de 4 couleurs : un blanc, un gris clair, un vert et un gris noir. Les trois premières sont irisées, la dernière légèrement pailletée (mais ça reste discret). La luminosité étant nulle aujourd’hui, je ne vous ai pas fait de swatch, je vous en ferais un quand je la réutiliserai pour un autre make-up. Pour mon premier maquillage, j’ai utilisé les 4 teintes (soyons fous) même si j’ai fait un truc dans les tons gris et que le vert ne se voit pas des masses dans cette version (d’où l’envie d’un deuxième maquillage avec le vert en star). J’ai appliqué le gris clair sur les deux tiers de la paupière mobile et le gris noir dans le coin externe en remontant un peu dans le creux. J’ai posé le blanc dans le coin interne en touche lumière. Puis j’ai eu envie de mettre un peu de vert au centre de la paupière (mais en floutant le tout, il s’est trop fondu et on ne le voit plus en fait). J’ai aussi fait un retour au ras de cils inférieur avec le gris noir, fait un trait de liner et mis du khôl dans la waterline.



(en haut avec flash, en bas sans flash)



Au début, j’étais pas hyper satisfaite, je trouvais ça tristoune mais finalement ça va, c’est plutôt pas mal. C’est triste pour une maquillage d’après-midi de mois de juillet où je devrais porter du flashy mais vu le temps c’est finalement de circonstance. En fait, la palette est assez modulable. Elle permet de faire des maquillages légers pour la journée et des trucs plus intenses pour le soir. Pas mal pour emporter en vacances. Surtout que les fards ont l’air de qualité (en tout cas, c’est mon opinion après cette première utilisation). La couleur s’est imprimée sur la paupière assez rapidement, sans que j’ai à faire 10 coups de pinceaux, et à part le gris pailleté les autres ont fait très peu de chutes. Pour le blendage, je n’ai également eu aucune difficulté. Première expérience avec les fards Revlon assez réussie donc.

mardi 26 juillet 2011

Review Epilateur Silk Epil 7 Dual de Braun (sus aux poils !)

Bon, lectriçounette, faut que je t’avoue, j’ai un peu profité du mauvais temps parisien depuis deux semaines pour me laisser repousser le poil de la gambette. Alors oui, la paresse a joué mais pas que. Tout le monde se moque de moi quand je dis ça mais ce n’est pas qu’une excuse bidon : de temps en temps, ma peau a besoin de repos et je dois la laisser en jachère sinon ça devient Tchernobyl. Poils incarnés, points noirs, boutons rouges ou petits bobos (donc cicatrices), si je ne lui laisse pas un peu de repos de temps en temps, j’ai droit à la totale. Et, ce, que j’utilise rasoir, épilateur, cire ou tout autre technique d’épilation. Assez régulièrement, elle a besoin de repartir de zéro et qu’on la laisse en paix. Tu te doutes bien qu’en été, c’est pas très commode. Alors finalement j’ai accueilli ces quelques jours de froid et de pluie avec bienveillance (enfin les trois premiers, là ça commence à suffire).
Et quand la météo a enfin annoncé le retour du soleil, je me suis dit que c’était enfin l’occasion d’étrenner l’épilateur électrique Silk Epil 7 Dual Epilator de Braun, reçu pour test il y a quelques temps et qui attendait désespérément son heure. En ce qui concerne l’épilation, je n’ai pas de méthode de prédilection. Sur mes jambes pourries, utilisées régulièrement, elles provoquent toutes les mêmes désagréments. En plus avec mes poils nucléaires même avec les méthodes à long terme ça ne dure jamais longtemps, elle se valent toutes pour moi (sauf la crème dépilatoire, je suis totalement contre). En fait, j’utilise chacune d’entre elles pour des occasions bien définies : la cire froide quand mes poils sont bien longs, le rasoir quand je suis pressée (sur poils courts rasoir manuel, sur poils longs électrique) et l’épilateur en retouche sur poils moyens (sur longs, aouch, ça fait mal). Et après cette petite semaine en roue libre, c’était justement le cas. Toutes les conditions étaient donc réunies pour un crash test.

Mais revenons d’abord sur cet épilateur. Qu’a-t-il de plus que les autres et notamment que le Silk Epil de l’année dernière ? Déjà comme ses grands frères, il possède une mini lampe qui éclaire la peau et permet de mieux voir les poils. Il peut également être utilisé sous l’eau. Bon, là, je ne te caches pas que j’étais un peu perplexe. Emmener mon épilateur sous la douche, euh non merci, j’avais pas envie de jouer Claude François le remake. Mais bon comme d’habitude j’ai l’imagination débordante. Comme il marche sur batterie et pas sur secteur, il n’y a aucun risque. On a d’ailleurs fait le test lors de la présentation en le plongeant allumé dans un seau d’eau et il continuait à mouliner tranquillement sans éclairs menaçants. Mais pourquoi une utilisation sous l’eau ? En fait la chaleur de l’eau va dilater les pores et rendre l’épilation moins douloureuse et plus rapide. Et pas de crainte qu’il nous glisse entre les mains puisqu’il a une sorte de coque anti dérapante. Et puisqu’il est étanche, ça veut aussi dire que tu peux le nettoyer sous l’eau sans problème et sans risque de le noyer.

Mais la vraie nouveauté c’est que sa tête associe un épilateur et un rasoir. C’est un 2-en-1. Avec ses 40 pincettes, il épile les poils à la racine puis le rasoir (un deux lames Venus de Gilette) passe derrière et enlève ceux qui s’accrochent et le duvet trop fin pour être attrapé par les pinces. Ca peut paraître de prime abord être une association contre-nature mais en fait ça révolutionne d’une certaine façon le geste de l’épilation électrique. Par exemple, toujours sous la douche, tu peux mettre de la mousse à raser et t’épiler après. Concrètement, ça accélère également l’épilation. Si vous avez des poils bioniques comme moi et que vous utilisez aussi un épilateur, vous devez sûrement repasser à de nombreuses reprises sur une même zone pour éradiquer tous les salopiauds (sur certains poils plus coriaces je dois repasser une dizaine de fois pour me les faire, parfois même par désespoir et pour ne pas y passer la journée, je finis par y aller à la pince). Là, tu passes une fois et le job est fait. Ce qui n’est pas pris par l’épilateur sera ensuite éliminé par le rasoir. Franchement, quand on est pressées ça facilite quand même la vie. Ca me ferait presque envisager de remiser mon rasoir classique pour les situations d’urgence. En un passage, la peau est toute douce.

Après attention, puisqu’il y a des lames, comme avec le rasoir, il y a des risques de coupures. En tout cas si vous êtes manchote comme moi. Même si la tête pivote pour s’adapter aux zones escarpées du corps (j’applaudis d’ailleurs l’idée), je me suis coupée plusieurs fois au niveau des chevilles. Chevilles et genoux, c’est fatal pour moi, à chaque fois que je sors le rasoir manuel, je finis charcutée. J’ai beau faire attention, ça saigne de partout après. C’est pour ça que je suis passée à l’électrique. En même temps, là j’ai pas vraiment fait attention justement. J’ai mis un certain temps à intégrer le nouveau geste : besoin d’un seul passage et y aller lentement. Au début, j’y suis allée à la hussarde, en repassant comme une dingue 20 fois sur la même zone. D’où les dommages collatéraux. Dès que j’ai compris le truc, ça allait quand même mieux. Et ce qui est pas mal aussi c’est que si t’as pas envie d’utiliser le rasoir un jour, cette partie là de la tête est amovible et tu peux l’enlever. Mais bémol, puisque c’est un rasoir classique, à un moment il sera usé et il faudra remplacer la tête avec la lame (des recharges sont vendues au rayon petit électroménager de Darty et consorts).

Alors je t’avoue que je ne l’ai pas testé sous l’eau. Pas par crainte de me faire une Claude François puisque sur ça j’étais rassurée mais parce qu’avec ma mini douche c’est vraiment pas pratique voire impossible. Si je me baisse pour atteindre mes jambes, j’ai la moitié du corps dehors et je ne suis pas assez souple pour lever la jambe jusque sous les yeux. Oui, parce que vu que je suis limite aveugle et que bien évidemment je ne vais pas sous la douche avec mes lentilles, pour voir ce que j’épile, il faudrait que je me colle la jambe sous le nez. Impossible car je n’ai malheureusement pas des dons de contorsionniste. Faudra donc attendre d’avoir une baignoire (pendant les vacances peut-être) pour le tester en conditions extrêmes. Mais j’ai confiance vu que les copines qui l’ont testé sous l’eau m’en ont dit du bien : ce serait rapide et moins douloureux (là, sur certaines zones aïe, mais faut dire que j’étais plus habituée vu que je tournais au rasoir depuis des mois). Pas testé non plus avec de la mousse à raser. Tu vas crier mais de toute façon, je me rase aussi à sec. Je trouve que l’épilation sur moi est plus nickel comme ça et contrairement à ce qu’on pourrait penser j’ai moins de coupures (mais je ne te conseille pas de faire pareil, car c’est vraiment violent pour la peau).

Une nouvelle machine qui permet donc une épilation plus nette et plus rapide. Pour certaines, le moins pourrait tout de même être une repousse de certains poils plus rapide. En effet, ceux éliminés par le rasoir repousseront inévitablement plus rapidement que ceux arrachés par l’épilateur. Moi, vu qu’ils repoussent tous à vitesse grand V, ça ne change pas grand-chose pour moi. A noter également que puisque l’appareil fonctionne sur batterie, si vous épilez une grande zone ou que la batterie n’est pas totalement chargée quand vous commencez, il faudra vous arrêter pour recharger l’appareil. Sachant qu’il ne marche pas quand il est branché sur le secteur. Bon, là d’un côté c’est bien, c’est un garde-fou pour éviter la Claude Françoinisation. Mais en même temps, c’est un peu embêtant quand même de s’arrêter en plein boulot. On sait quelles améliorations apporter à la prochaine version.

En revanche, comme il allie deux technologies, il est un peu plus cher qu’un épilateur basique. Il est à 150 € pour la version Jambes et à 170 € pour la version Jambes et Corps avec un accessoire supplémentaire pour les zones sensibles. Après, il faut choisir son épilateur selon ses besoins. Celui-ci est pour vous si vous voulez de la facilité, de l’efficacité et de la rapidité.

lundi 25 juillet 2011

Il y a quoi dans ma trousse de maquillage, deuxième

La semaine dernière, j’étais tombée sur un vieil article du blog dans lequel je vous parlais de ce qu’il y avait dans ma trousse de maquillage (ICI). Un an et quelques après je trouvais marrant de vous faire la suite : Il y a quoi dans ma trousse de maquillage 2. C’est vrai, l’été n’est-il pas la période de sortie des sequels des big blockbusters au ciné ? Ben, je vous fais la version blog. Sans parler qu’avec le manque de nouveautés/actu (oui, je pourrais vous parler de ce qui nous attend en septembre voire même à noël ayant déjà les infos mais je ne vois pas l’intérêt. Vous connaissez mon peu d’amour pour les reviews de produits qui sortent deux mois plus tard), le boulot qui s’accélère en cette fin juillet en prévision d’un arrêt d’activité généralisé en août et des vacances qui approchent qui stimulent ma paresse, mon cerveau ne se sent pas de vous faire de longues notes fouillées certains jours (oui, je sais, c’est mal).


Donc un an plus tard, les choses ont-elles beaucoup changées ? Eh bien certains produits jouent les prolongations, d’autres refusent obstinément de mourir, d’autres ont été éjectés par lassitude et des petits nouveaux ont fait leur arrivée. Mais une chose est sûre, ma trousse qui explosait déjà ne s’est pas vraiment allégée, au contraire. Parfois, je n’arrive tellement pas à la fermer que je mets des trucs dans les poches de mon sac ou que j’emporte carrément une deuxième trousse. Et pourtant, mis à part le rouge à lèvres, je ne me sers pas forcément de tout ce que j’emporte pendant la journée. Mais je suis juste rassurée d’avoir tout ça avec moi, au cas où.

Commençons par les lèvres. Après une frénésie de nouveautés (Chanel, Clarins, Givenchy), je suis finalement revenue aux classiques : les deux qui ne me quittaient déjà pas l’année dernière (le Rouge Brillant d’Armani et le Volume Shine Ultra Glossy de Nivea) et mon chouchou bis après le Armani, le Lip Glow de Dior (un rouge à lèvres/baume qui s’adapte à chacune d’entre nous et dont je vous ai déjà parlé aussi). Seul petit nouveau dans le lot : mon Chubby Stick de Clinique. Je ne le mets pas forcément tous les jours car sur moi la couleur est assez soutenue donc quand je suis hyper maquillée des yeux, ça le fait pas, mais j’aime l’avoir toujours avec moi.

Pour les yeux, j’accumule aussi. L’année dernière, je n’utilisais qu’un khôl Gemey. Depuis, je me suis mise au liner et je ne peux plus m’en passer mais sans toutefois délaisser les khôls et crayons pour les yeux. Selon mes envies, j’utilise l’Aqua Creamliner de Make Up For Ever (je l’adore mais comme je vous l’ai dit il y a quelques temps ce petit pot magique a été retiré de la vente), le Crayon Contour Clubbing Waterproof de Bourjois (celui-là aussi je lui avais déjà consacré une ode pour dire qu’il était juste parfait, encore mieux que les Urban Decay pourtant tant vantés et plus chers donc je ne m’appesantirais pas) et le Liner Feutre Miss Den. Celui-ci, je ne vous en ai jamais vraiment parlé mais il faut que je le fasse car je le trouve génial. Pourtant, Miss Den, ce n’est pas forcément la marque sur laquelle on pourrait s’attarder, surtout quand on a des tendances snobs comme moi, mais je l’adore. Moi qui suis une handicapée des liners (avec la plupart d’entre eux, impossible de faire une ligne un tant soit peu correcte), là ça glisse tout seul. Après, je l’ai depuis super longtemps donc je ne sais pas s’il se vend encore. Mais si oui, il vaut vraiment le coup.

Pour le teint, j’ai quelques survivants. D’abord la poudre Get Even de Benefit, toujours ma poudre fétiche, que je trouve géniale pour unifier le teint (si vous voulez camoufler en revanche, ce n’est pas elle qu’il vous faut). Elle est top mais elle vit ses derniers jours comme on peut le voir sur cette photo où elle apparaît beaucoup plus creusée que sur celle d’il y a un an. Comment j’y crois pas que je vais enfin finir un produit de maquillage !

Côté survivants, il y a aussi l’anti-cernes estompes rides de Clinique qui, lui, semble increvable (malheureusement). Je l’utilise en anti-cernes mais aussi pour camoufler mes boutons/rougeurs, limite j’en mets sur toute la face pour le finir plus vite car j’aimerais bien tester des nouveautés mais il refuse de mourir le salopiaud. Alors, oui, je pourrais tout simplement le jeter et passer à autre chose. Mais c’est pas mon truc. C’est pas parce que j’ai plein de produits que je dois faire du gâchis. Je l’ai bien délaissé de temps en temps mais j’y reviens toujours. Mon esprit ne sera tranquille pour passer à autre chose que quand j’en serais enfin venu à bout. Surtout qu’en soi il n’est pas mauvais, j’ai juste envie de changer car j’ai l’impression de l’utiliser depuis une éternité. Mais je l’aurais !

Heureusement, certains produits se terminent tout de même. J’ai ainsi remplacé mon blush liquide L’Occitane par la Gelée d’Eau d’Yves Rocher. En plus, le flacon est tout petit, c’est pratique. De temps en temps, j’en mets un autre (orange par exemple) mais c’est vraiment ce blush que j’utilise le plus souvent. Et même si je ne fais pas de retouches durant la journée (pas forcément besoin), je l’ai toujours sur moi.
Côté enlumineur, j’ai viré le Dior qui était trop lourd et prenait trop de place et l’ai remplacé par le Radiant Light Bronze de Thierry Mugler Beauty. Son conditionnement boule le rend hyper facile à appliquer et il m’a rendu accro en un rien de temps (mais je vous en reparlerais plus longuement plus tard, j’ai promis de ne plus vous embêter avec Thierry tout de suite).

Autre produit qui m’a rendu accro, le fixateur de sourcils Brow Seal de Make Up For Ever. Je ne peux plus sortir sans.

Et parce que c’est l’été (enfin à part les deux dernières semaines), je ne me sépare pas de mon écran solaire de ville, le Day Shield Skin Therapy de Lancaster. J’en mets en base sous le fond de teint et si besoin j’en remets par-dessus pendant la journée. Comme ça pas de mauvaise surprise après un déjeuner en terrasse ou une promenade en plein soleil. Les UV ne passeront pas par moi !

Enfin, régulièrement, j’emporte aussi avec moi le fond de teint Secret de Maquilleurs d’Embryolisse et la Poudre anti-rougeurs de Clinique. Mais ce sont plutôt des produits d’hiver selon moi, donc je les délaisse (temporairement) de plus en plus. Je trouve le fond de teint trop poudreux pour l’été, ma peau a envie de plus de légèreté, et comme chaque saison j’ai moins de rougeurs à cette période donc moins besoin de camouflage. En plus, avec la poudre Benefit, ces trois larrons font vraiment exploser ma trousse donc j’ai dû faire des choix.

dimanche 24 juillet 2011

Vernis à ongles : un corail épineux

Cette semaine, je vous parlais du vernis Blue Curaçao de L’Oréal Paris, quatrième vernis de la collection estivale comme si j’avais essayé les trois autres. Mais en fait, que nenni. J’avais bien testé le fuchsia et le orange il y a un petit bout de temps en vous les montrant ensuite ici mais en fait pas du tout le corail (merci à Salomé pour me l’avoir fait réaliser). En fait, je pense que j’ai été tellement déçue par cette collection aux superbes couleurs mais à la piètre qualité que mon esprit avait zappé.
Comme le corail en intéressait quand même certaines d’entre vous, je l’ai donc posé juste après le bleu même si je savais finalement qu’il allait sûrement aussi me décevoir. Mais disons que je me suis dit autant me débarrasser du truc vite fait pour passer à d’autres vernis plus quali. Il a été facile à poser (avec une opacité uniforme à deux couches) mais quand il a commencé à faire des bulles, ça ne m’a pas vraiment étonné. Comme ses confrères, il est donc loin d’être parfait. Côté tenue, c’est pas ça non plus, au bout d’un jour j’avais déjà 2 petits accrocs et le lendemain un beaucoup plus gros.

Donc je reste sur ma position initiale pour ces vernis : ok, les couleurs sont très belles mais la qualité n’y est vraiment pas pour un prix assez conséquent quand même (vu que c’est du GMS et que la contenance du flacon est moyenne). Pour moi, mieux vaut passer son chemin. Surtout que des corails très beau et plus qualitatifs il en existe plein sur le marché. Moi, j’en ai un Givenchy exactement de la même couleur et il est mille fois mieux à tous les niveaux (je le porte d’ailleurs sur les pieds depuis plus de deux semaines et il est toujours intact). Bon, le hic c’est que je crois qu’il n’est plus en vente. Mais dans la collection automnale d’OPI qui sort début août, il y en aura un aussi (Lobster quelque chose) et il est tout aussi sublime. Pas la peine de s’attarder sur celui-ci selon moi donc.

Je suis quand même allée faire un tour sur le net et sur d’autres blogs voir si on avait eu toutes les mêmes problèmes mais en fait pas forcément. Ce qui est bizarre. Est-ce que j’aurais une version frelatée ? Et puis pourquoi les deux premiers testés n’ont pas fait de bulles mais les deux autres oui ? Ont-ils pris un coup de chaud ou un coup de froid ? M’enfin même comme ça, c’est pas une excuse. Je les traite de la même façon que mes autres vernis et eux n’ont pas attrapé la grippe. Je crois que c’est la première fois que j’ai des bulles comme ça sur quasi tous les doigts. Ca m’était arrivé sur un ongle une ou deux fois et après la pose du top coat seulement (d’ailleurs, je pense même que c’était le top coat qui avait bullé), mais là je n’en ai pas mis. Et en plus, j’ai mis une base L’Oréal de la même gamme Titanium donc ce n’est pas non plus dû à une incompatibilité. Mystère. D’ailleurs ça vient d’où les bulles ? Si je croise une manucure pro bientôt, faudrait que je lui pose la question. C’est quand même bizarre comme phénomène. Là, elles ne sont limite apparues qu’au moment du séchage, avant c’était bien tout lisse. Ca mérite une enquête.

vendredi 22 juillet 2011

On passe au waterproof avec le mascara Dior Iconic Extreme (j'adore)

Avec l’été et les vacances, on est nombreuses à passer au waterproof. Surtout si comme moi vous ne pouvez allez à la plage sans être un tantinet maquillée. Mais j’ai fait des efforts par rapport à avant, je tiens quand même à le souligner. Désormais je suis assez forte pour laisser fond de teint (ou tout autre produit teinté pour le visage) au placard. En tout cas pour la plage (si je suis en ville en journée et même s’il fait 40 ° en revanche je n’arrive pas encore à faire sans). Mais il y a quand même du progrès. Il faut dire que la combinaison fond de teint + crème solaire n’était pas vraiment idéale. Quand on en met en dessous le matin, ça peut encore passer mais quand j’en remettais pendant la journée par-dessus, là c’était un peu du n’importe quoi pour ma peau. J’assume donc la peau nue. Par contre, impossible de sortir regard nu. L’été, mascara, crayons et fards waterproof sont dont mes meilleurs amis (je les associe sur la bouche avec un baume/gloss/rouge avec SPF protecteur).
Mes crayons et mes fards vous les connaissez pour la plupart (du MUFE mais aussi du Bourjois et du Clarins), je ne vous en parlerais donc pas ici (j’en ai déjà parlé un peu l’été dernier mais si ça vous intéresse que je fasse un petit rappel dites-le moi, je vous ferais ça la semaine prochaine). Mais depuis quelques temps, il y a un petit nouveau dans la Team Waterproof : le mascara Diorshow Iconic Extreme. En fait, je le porte depuis déjà quelques mois. C’est d’ailleurs lui que vous voyez sur toutes les photos de maquillage depuis un bail. Mais je n’en avais jamais parlé. Tout simplement parce que c’est un Dior et que je répète bien assez souvent que j’adore les mascaras Dior donc pour moi c’était pas la peine de m’appesantir dessus. Mais en même temps si je vous dis pas que celui-ci c’est un Dior et si je vous explique pas pourquoi je l’adore, ça vous avance pas à grand-chose finalement. Donc je profite de cette période creuse en actu pour vous en parler. Car oui, ce n’est absolument pas une nouveauté. Il est sorti il y a fort fort longtemps.


Vers avril j’étais allée faire un parcours aquatique dans un spa. Avec port du bonnet obligatoire. Moi, sans cheveux, c’est juste pas possible, c’est très très très moche (d’ailleurs effectivement je ressemblais à Mme Spock). Au début, je ne voulais pas me maquiller et puis finalement je me suis dit que c’était la seule façon de limiter les dégâts (c’est-à-dire ma mocheté). J’ai donc ressorti ce mascara qui traînait dans mes tiroirs et que je n’avais jamais testé. Eh bien, il ne m’a pas déçu. Comme tous ces prédécesseurs qui se sont succédés sur mes yeux (Iconic normal, Extase, Blackout et j’en passe), il m’a séduite. En fait, ça fait quatre ans que je n’utilise quasi que du Dior. C’est the best pour mes cils. En revanche, je ne saurais vous dire les différences entres tous leurs mascaras niveau résultat (merci encore ma mémoire de moineau). Je sais juste que j’ai aimé à chaque fois. Je suppose qu’il y en a mais, pour moi, au final, c’est tout pareil : top. (Je précise au cas où, sur les photos, l'oeil à gauche est maquillé l'autre non pour que vous puissiez voir la différence)


Quand mon mascara du moment (une miniature Dior) s’est fini pas longtemps après, j’ai naturellement continué à utiliser celui-ci. Même si en mai/juin t’as pas vraiment besoin d’un waterproof. Mais comme vous pouvez le voir, il m’étoffe bien les cils, les recourbe un peu, les allonge aussi pas mal et les maquille d’un noir intense. Volume, longueur, recourbement, que demander de plus ! Et puis of course question waterproof, rien à redire. C’est un vrai. Même si je n’ai pas plongé ma tête dans l’eau ce jour-là (mes cheveux eux ne sont pas waterproof), mon visage a bien été éclaboussé et il a parfaitement tenu. Il n’a pas coulé et ne s’est pas effrité. D’ailleurs, pour les porteuses de lentilles qui ont les yeux sensibles et qui sont irritées par de nombreux mascara, vous pouvez y aller sans crainte avec celui-ci. Il ne s’effrite absolument pas pendant la journée. D’ailleurs, on parle souvent des petites particules noires que l’on retrouve sur le haut des joues à la fin de la journée, qui ne sont donc pas des pigments de fards à paupières mais du mascara qui s’est effrité. Eh bien, ça peut paraître dingue mais je n’ai jamais eu à faire face à ce problème. D’ailleurs je ne savais même pas que ça existait avant de lire les blogs beauté. Si, si, c’est possible. Pas d’effritement chez Dior donc, en tout cas pas chez moi. C’est bon à savoir. Et last but not least : avec un démaquillant waterproof normal, il est très facile à démaquiller. Pas besoin d’employer les grands moyens (et d’y laisser ses cils). Avec l’huile DHC, j’y arrive aussi très facilement (mais pas avec la Lierac comme je vous l’avais dit il y a quelques temps, ce qui me fait dire que ce n’est pas une vraie huile, l’huile étant ce qu’il y a de mieux pour démaquiller le waterproof).


En revanche, j’avoue que sur la séparation, il peut pêcher parfois. Mes cils ont tendance à s’emmêler les uns les autres. Il arrive à les remettre dans le droit chemin mais il ne fait pas du cil à cil. Parfois, il en réunit quelques-uns. Moi, ça ne me dérange pas, j’ai l’impression que ça donne plus de volume (et puis ça ne fait pas un résultat patte d’araignée non plus) mais certaines pourront trouver que sur la définition il est moins efficace. Après, il faut savoir que je ne passe pas avec un goupillon derrière pour peigner mes cils. Je précise aussi que pour arriver à ce résultat je fais de nombreux passages (question d’habitude et de façon de l’appliquer et parce que j’aime bien aussi quand il y en a trois tonnes). Avec moins de passages, on a un résultat plus discret. Mais je ne fais pas non plus plus de passages qu’avec mes autres mascaras. Pourquoi le préciser alors ? Parce qu’avec les pubs on a souvent tendance à penser qu’il suffit d’un passage pour se retrouver avec un million de cils. Alors que non, il ne faut pas hésiter à y aller à fond au contraire. En tout cas pour avoir un résultat un peu dramatique comme j’aime (le mascara qui ne se voit pas, c’est pas pour moi).

jeudi 21 juillet 2011

J'ai trouvé THE rouge à lèvres (et c'est un Giorgio Armani of course)

Je me rends compte que ça fait plus d’un an et demi qu’on se connaît et que pourtant je ne vous ai jamais vraiment parlé de mon rouge à lèvres préféré, the best of the best. Enfin, si je vous en avais parlé vite fait il y a fort fort longtemps dans un article sur ce qu’il y avait dans ma trousse de maquillage (ICI). D’ailleurs, ce serait marrant de refaire le même un an et quelques plus tard pour voir ce qui a changé… ou pas. Mais là n’est pas le sujet. A l’époque, je vous avait dit que je vous ferais une note rien que sur lui et puis j’ai zappé. En cette période un peu creuse côté nouveauté, je me suis dit que c’était le moment idéal pour en reparler. Surtout qu’il est de retour dans ma routine make-up après l’avoir laissé de côté pendant longtemps. Et puis c’est aussi l’occasion de vous le faire découvrir si vous ne me suivez pas depuis la préhistoire.
Alors quel est ce rouge à lèvres magique ? C’est le Rouge Brillant (Sheer Lipstick) de Giorgio Armani. Ah, Giorgio ! D’ailleurs, si on remonte aux sources de ma passion pour son maquillage, je pense que tout a commencé avec ce rouge, qui m’accompagne depuis maintenant très longtemps (et qui est pourtant toujours en très grande forme. C’est ça la qualité). J’ai la teinte numéro 49 et elle est tout simplement parfaite (en tout cas pour moi). Je l’ai retrouvée sur le site de Sephora, elle est apparemment toujours en vente mais eux la décrivent comme un Figue. Mouais, c’est une façon de voir. Pour moi, c’est un rose, il est vrai un peu foncé mais naturel. En fait, le mot figue m’évoque un prune, je ne sais pas pourquoi donc du violacé alors que ce n’est pas le cas de ce rouge. En même temps, je suis à moitié daltonienne donc les couleurs et moi… A vous de juger sur photos. Tout ce que je sais c’est que c’est comme s’il faisait la couleur de mes lèvres en mieux.


Bon, c’est pas exactement la couleur de mes lèvres, c’est plus foncé, mais le fini est tellement naturel, que ça ne se voit pas. En plus, la texture est hyper légère. Donc il y a comme un effet no matière et no make up. On dirait que je ne porte rien et que mes lèvres sont naturellement d’un rose bonne mine et légèrement brillantes. Car oui, le fini est brillant (comme le nom du rouge à lèvres l’indique d’ailleurs) mais pas bling bling glossy pour autant. Ca apporte juste du glow à la bouche (oui, c’est possible). Bon, je n’ai pas testé les autres teintes donc je ne pourrais jurer qu’elles sont toutes aussi parfaites que celle-ci mais si elles lui ressemblent, c’est prometteur.


C’est simple, pour moi, c’est le meilleur rouge à lèvres qui existe. En tout cas, parmi ceux que j’ai testés (et j’en ai testé pas mal). Meilleur que toutes les nouveautés sorties et testées cette année. Au moins, pour les teintes roses/nude. Pour les teintes pigmentées (rouge/orange/fuchsia), mes critères ne sont pas les mêmes donc je ne m’avancerais pas. En plus de son résultat belle bouche naturelle, il a une super tenue (oui, même pour un brillant et une teinte claire). En gros, tant que tu ne manges pas ou que tu ne bois pas, il reste. Même après avoir bu d’ailleurs, la couleur est toujours fidèle au poste même si la brillance s’estompe un peu. Et puis, il ne dessèche pas les lèvres et est super léger. En bref, il sait se faire oublier et c’est comme si on ne portait rien. Je l’aime quoi. C’est pour ça d’ailleurs que je l’avais mis de côté. Pour mon plus grand malheur, le tube touche bientôt à sa fin. Donc, pour le garder plus longtemps, je ne l’utilise plus qu’avec parcimonie. Faut que la journée le mérite. Oui, parce qu’il coûte quand même dans les 28 € donc le jour où je vais le finir, ça va faire mal au portefeuille.

Et vous, vous avez un rouge à lèvres fétiche ?

mercredi 20 juillet 2011

L'homme derrière LE gel douche (ça vous dit un petit tour dans les coulisses de la beauté ?)

Si tu me suis religieusement, tu sais que j’ai une addiction incontrôlée pour un gel douche Le Petit Marseillais, la Douche Crème Huile d’Abricot & Fleur d’Amandier de Provence. Et comme tu le sais l’addiction, ça peut nous faire faire des choses déraisonnables voire complètement folles, surtout quand on est en manque (tentatives de subtilisation en douce de l’objet de l’obsession ou tambourinage à la porte d’une pizzeria après minuit pour qu’on me rende mon gel douche, non mais !) Et non, ma bonne dame, je n’ai pas honte. A la guerre comme à la guerre ;) Mais bon, tu commences à connaître mon obsession. Et si je t’en reparle aujourd’hui, c’est parce qu’hier j’ai rencontré le Môsieur derrière le gel douche, le papa de ce parfum abricot/fleur d’amandier si addictif.

J’avais en effet rendez-vous pour prendre un verre avec les équipes Le Petit Marseillais, Eva, l’adorable attachée de presse de la marque, et deux autres blogueuses. Après moult péripéties, j’arrive en retard comme d’habitude mais ça ne m’empêche pas de jouer les pipelettes. Et, forcément, quand on m’a demandé quel était mon produit préféré, je n’ai pas pu me retenir, je suis partie dans un monologue sur ce gel douche (même si il est à égalité avec le Baume visage & corps pour toute la famille avec son divin parfum d’amande). Et c’est là que le jeune homme en face de moi me dit : « Ah, ça me fait plaisir parce que c’est moi qui l’ai créé ». What ? Comment ? Qu’est-ce ? Bon là, prosternation intérieure devant lui pour avoir imaginé cette petite merveille (qui m’attendait en plus dans le goodie bag, sont vraiment trop sympas chez Le Petit Marseillais). O joie, ô bonheur et merci pour le petit plaisir quotidien que vous me faites. A partir de là, on est parti dans un gros délire à base de « et si je me faisais dédicacer le flacon pour la peine, ou que je mettais une photo du jeune homme sur le gel douche en hommage… » Mais bon, rassurez-vous, je ne suis pas folle à ce point. Un petit peu oui mais, dans ma douche, je préfère qu’il n’y ai que moi ;)
Et puis il me dit bis : « Mais vous savez que ce gel douche a failli ne jamais sortir ? » What bis, mais choqué cette fois. Mais comment est-ce possible ? Là, je me fais mon film catastrophe genre ma vie sans… Attends mais la face du monde en aurait été changée. Et c’est là que je me suis demandée : mais en fait comment on fait les gels douche (les bébés, c’est bon je sais) ? Comment et qui élabore les parfums ? Qui décide qu’un produit va sortir ou pas ? Et je me suis dit que c’est un sujet qui pourrait peut-être vous intéresser. Vous saviez par exemple que les parfums d’un soin ou d’un gel douche n’ont rien à voir avec les actifs présents dans la formule (à part pour le bio) ? Que le parfum est fait à part et rajouté après ? Il est même parfois imaginé par de vrais nez, des parfumeurs qui créent par ailleurs des fragrances de grandes marques hyper connues. Finalement, un gel douche ce n’est pas qu’un simple produit. Quand on creuse un peu, il y a plein de choses qui se cachent derrière et c’est fascinant de voir comment il prend vie.

Alors je me demandais si ça vous disait que je vous montre un peu ce qu’il y avait derrière le rideau ? De pénétrer dans les coulisses de la beauté, de voir comment un gel douches naissait en interviewant par exemple le papa des gels douche Le Petit Marseillais. Si vous êtes partantes, dites-le moi (je ne veux pas non plus le déranger dans son travail d’une importance capitale pour rien. Je ne voudrais pas qu’il rate THE prochain gel douche).

mardi 19 juillet 2011

Le vernis Blue Curaçao de L'Oréal Paris

Je t’en ai d’abord parlé sans l’avoir testé. Puis je l’ai testé sans t’en parler. Il était donc temps de faire les choses bien. Mais de quoi qu’on parle ma bonne dame ? Du vernis Blue Curaçao de L’Oréal Paris. Ce vernis qui m’avait tapé dans l’œil lorsque j’avais reçu la collection estivale très color block de la marque. Ce joli bleu tirant sur le turquoise/vert était accompagné d’un rose, d’un corail et d’un orange, tous trois testés et tous trois décevants. Si les couleurs étaient belles, il y avait toujours un truc qui clochait : la texture, trop pâteuse ou difficile à étaler, la tenue… Enfin bref, pas de quoi se jeter dessus. Eh bien, j’ai peur que celui-ci ne fasse pas exception.
La première fois que je l’ai utilisé, j’ai eu un peu de mal à l’appliquer pour avoir une opacité parfaite. J’en avais parfois mis trop, le tout ajouté à un mauvais top coat, ça m’avait fait un gros caca. Ca avait aussi mis des plombes à sécher et c’était moche. Là, j’ai retenu la leçon. Normalement, je mets une première couche très fine et une deuxième couche un peu plus épaisse. Là, il faut mettre directement deux grosses couches sinon c’est pas uniforme et opaque. Ca, j’ai maîtrisé, c’est bon. Ensuite, je n’ai pas appliqué mon top coat tout de suite, sinon je sentais que ça ne sécherait jamais. Mais je ne blâme pas mon vernis pour ça, plutôt le top coat. J’ai un peu la mémoire sélective mais j’ai quand même l’impression que depuis quelques temps je me plains que mes vernis sèchent hyper lentement voire pas du tout, quelles que soient les marques. Même des vernis qui séchaient vite avant. Et si ça ne venait pas d’eux mais de mon top coat, un OPI, que j’ai commencé justement il n’y a pas longtemps ? Depuis cette réalisation je ne le mets plus dans la foulée de ma manucure mais plutôt quelques jours plus tard pour ressusciter un vernis qui commence à faire la gueule. Et j’ai effectivement l’impression que ça va mieux.

Tout ça pour dire que finalement celui-ci a à peu près vite séché (même si j’ai quand même une ou deux traces de draps donc c’est pas parfait non plus). Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Par rapport à ses trois petits camarades, serait-il l’exception qui confirme la règle ? (oui, je vous fait un festival d’expressions bateau). Eh bien, que nenni ! Il a aussi son point faible : mister m’a fait des bulles et sur tous les doigts en plus ! Résultat, c’est pas hyper joli. Alors oui, la couleur est belle mais va vraiment falloir faire des efforts sur la qualité parce qu’à 10 € le vernis de 9 ml (alors qu’OPI est à 13 € pour 15 ml), c’est pas très sérieux tout ça ! En revanche, si la tenue laissait à désirer sur certaines des 3 autres teintes, là je le porte depuis jeudi soir et il est quasi intact (je viens de prendre la photo), même après lavages de cheveux et vaisselle. Va comprendre (je me demande d’ailleurs si ce n’est pas dû au fait de ne pas avoir mis de top coat tout de suite mais seulement hier).