Orange mania, deuxième : la preuve par l'image

Hier, je vous parlais de ma collectionnite aigue pour les rouges à lèvres orange. Mais, à cause d’un problème technique (je m’étais grave emmêlée les pinceaux dans les photos, incapable de me rappeler qui était quoi), je ne vous avais pas montré le résultat porté. Là, ça y est. Après enquête, recoupage des indices, comparaisons photos/raisins voire réapplications, j’ai enfin pu démêler les fils. Donc voici les photos des rouges en vrai. Je trouvais important de vous les montrer car, pour certains, il y a une différence énorme entre la couleur affichée sur le raisin et celle obtenue. En prime, je vous mets les photos avec et sans flash (pointillisme oblige).

Si la teinte du Lipstick Signature Spiced Coral d’Estée Lauder a l’air légèrement passée dans le tube, sur les lèvres elle est bien orange. Ce rouge lumineux et opaque est celui que j’utilise le plus souvent quand l’envie me prend de céder à la tendance (pas très souvent quand même, je l’avoue).

L’autre rouge Estée Lauder, mais cette fois de la gamme Pure Color, est également très pigmenté et opaque mais le fini est un peu trop irisé à mon goût. Niveau teinte, on n’est pas dans du corail mais du melon (oui, oui, il y a une différence mais me demandez pas je suis daltonienne).

Côté pigments en folie, je demande le Rouge Parfait Shiseido qui lui est vraiment flashy. Un peu trop peut-être. C’est peut-être le plus difficile à assumer car avec lui aucun risque de passer inaperçue. Mais rendons à césar : au moins la marque nous donne ce qu’elle annonce, une couleur vraie et franche.

En revanche pas de “what you get is what you see” (big reference à la philosophe mondialement connue J.Lo) avec le rouge Love Devotion de Nars, petite nouveauté de la prochaine collection estivale de la marque. En voyant le raisin, on s’attend à un résultat totalement fou et fluo, eh bien c’est tout le contraire. Sur les lèvres, il se fait totalement transparent avec juste un fini légèrement glossy. Voyons le bon côté des choses : au moins, il est très facile à porter.

Un résultat assez transparent aussi pour le Joli Rouge Melon de Clarins, même s’il est un peu plus coloré. Egalement très facile à porter.

Celui pour lequel j’ai eu vraiment du mal c’est le Rouge Hi Tech 82 Rouge futuriste de Bourjois. Ce n’est pas un rouge à lèvres à proprement parler mais une eau qui s’applique avec un embout mousse. La texture est fraîche et plus légère que celle d’un gloss et le fini est moins brillant (mais quand même pas mat). On peut en mettre un petit peu pour un résultat transparent ou empiler les couches pour avoir une couleur vraiment puissante et flashy. Mais il y a un hic : je l’ai trouvé difficile à appliquer et à doser. En fait, je n’ai jamais été capable d’arriver à avoir la même couleur sur la lèvre supérieure et inférieure. J’avais beau en remettre, c’était transparent en haut et opaque en bas. Ca se voit d’ailleurs sur la photo (remarque, au moins vous pouvez voir à quoi ressemblent les deux finis). Autre mauvais point ici (qui en fait devrait en être un bon) : il a une tenue de malade. Après mon foirage, impossible de l’enlever. Même après avoir bien frotté, il y avait des restes de couleur.

Une application à la chaîne qui m’a presque convaincue finalement que le orange n’était pas fait pour moi. Je pense que je vais m’en tenir au rose transparent, au rouge glamour (ou pute c’est comme vous voulez ;)) et au fuchsia pour les jours où j’ai envie d’un coup de folie.

Lèvres : et si on passait à l'orange ?

Vu sur les défilés Prada, Paul Smith, Sonia Rykiel ou Loewe, la bouche orange est une des grandes tendances de la saison. Pas vraiment nouveau pour la beauty addict que je suis, qui a presque autant de rouges orange que de rouges rouge ou de rouges fuchsia (ses autres obsessions lipsticktique). Une collection débutée il y a plus de trois ans et qui s’enrichit d’année en année. Toujours en avance sur la tendance me flatterez-vous ? Mais comment fais-tu, continuerez-vous pour me caressez dans le sens du poil. C’est bien simple, depuis la nuit des temps, on nous fait le coup du orange grosse tendance de la saison, comme si c’était une nouveauté et qu’on nous avait pas déjà fait le coup un an auparavant. D’ailleurs ma boule de cristal me dit que le turquoise sera la couleur de l’été et que le smoky eye reviendra en force cet hiver. En même temps, ça a ses avantages, on recycle son make-up d’année en année. Moi, j’ai donc ressorti mes rouges corail, melon, pamplemousse, etc. Petite revue de détail.

Mon tout premier : Signature Lipstick Spiced Coral d’Estée Lauder. Un vrai orange très pigmenté.

Rouge hi-tech 82 Rouge futuriste de Bourjois : entre le gloss et le feutre : une eau très colorée à la teinte pop.

Pure Color, Rouge Longue tenue, Melon 125, Estée Lauder : un orange au fini légèrement irisé.

Joli Rouge 720 Melon, Clarins : un orange un peu transparent. Dans la même ligne, il y a aussi Papaye, plus pigmenté.

Rouge Parfait OR 148 Shiseido : parce que j’adore ces rouges à lèvres très pigmentés, je me suis dit pourquoi ne pas essayer le orange.

Le petit dernier qui vient de sortir : Love Devotion de Nars. Là, j’ai été un peu déçue car le raisin donne l’impression qu’il est carrément fluo alors qu’appliqué il est totalement transparent.

Je pense en avoir encore un ou deux qui traînent dans les tiroirs. Le plus fou, c’est que même si je les collectionne, je n’en mets presque jamais. Je préfère me maquiller les yeux. Et quand je mets du rouge à lèvres foncé, j’opte plutôt pour du vrai rouge. Car même si on en fait une grosse tendance tous les étés, le orange est très difficile à porter : avec quoi l’assortir par exemple ? Ce n’est pas une teinte hyper glamour et féminine également, enfin c’est mon opinion. Et puis ça a tendance à jaunir les dents.

Rendez-vous demain pour le résultat de chaque rouge porté. Vous allez rire mais je suis incapable de reconnaître quel rouge (ou plutôt orange) je porte sur les photos, donc il me faudra bien une petite après-midi pour démêler tout ça. Et attendez-vous à des surprises, la couleur du raisin est parfois très éloignée du résultat final.

Un traitement de choc pour mes cheveux secs avec Davines

Je me rends compte qu’on se connaît depuis un certain temps, qu’on discute de tout et de n’importe quoi et que pourtant je ne vous ai jamais parlé de l’une de mes marques de produits capillaires chochoute. Quand il s’agit de mes cheveux, je ne suis pas forcément fidèle. J’alterne beaucoup entre les produits selon mes besoins du moment : pour cheveux bouclés quand je les veux naturels, pour cheveux lisses quand j’abuse du brushing, pour cheveux colorés quand je me fais une teinture, pour booster l’éclat ou contre les pellicules quand ils font grise mine, et bien sûr des protecteurs solaire en été. C’est bien, ça me donne l’occasion de tester tout plein de produits, parfait pour la beauty addict que je suis. Mais il y a certaines marques vers lesquelles je reviens toujours parce qu’elles font un bien fou à ma chevelure : l’une d’elles est la marque italienne Davines.

Au début, je pense avoir été attirée par elle par pur snobisme. Tout a commencé il y a presque 4 ans. Mes copines me disaient que les produits étaient top, je me suis donc dit qu’il fallait que je les teste. Le problème c’est qu’à l’époque, si je me souviens bien, les inscriptions sur les packagings étaient écrites en italien donc j’avais du mal à me repérer dans les références et à savoir quel produit était fait pour moi. Depuis la marque s’est francisée et a également élargi ses gammes. Tout le monde peut aujourd’hui trouver son bonheur. Moi, selon mes besoins, j’utilise régulièrement la ligne Love pour les cheveux bouclés, Glorifying quand j’ai les cheveux colorés et SU la gamme de solaires en été. Ce que j’aime particulièrement chez eux ce sont leurs masques et leurs après-shampooings qui sont conditionnés dans des packagings en forme de seau (ou de boîte à barbapapa). Trop chic dans la salle de bains (mon côté snob encore).


Je ne vais pas décrire toutes les lignes de la marque ou tous les produits (il y en a quand même beaucoup, presque pour tous les cheveux). Si vous êtes curieuse, vous pouvez aller jeter un coup d’œil sur le site (ici). Je préfère vous parler des soins que j’ai déjà testés et surtout de ceux que j’utilise en ce moment. N’étant toujours pas allée chez le coiffeur, j’ai les cheveux assez longs et plutôt secs et abîmés aux pointes (vive les fourches !). J’ai donc décidé de leur offrir un traitement de choc. En général, j’opte rarement pour des produits destinés aux cheveux secs car cela les rend graisseux mais là il me fallait les grands moyens. J’ai gardé mon shampooing habituel boucles sublimes L’Oréal Pro que j’ai fait suivre par le Masque Réparateur Nourrissant (Nourishing Repairing Mask) de la gamme Nounou, pour cheveux secs et abîmés, puis par le Conditionneur Gentiment Adoucissant (Lovely Smoothing Conditioner) de la gamme Love. Ce n’est pas celui que j’utilise d’habitude, qui est le Lovely Curl Enhancing Conditioner, un après-shampooing pour cheveux bouclés normal. Comme ils sont abîmés, j’ai pris celui un peu plus fort pour cheveux crépus et indisciplinés. Ils avaient besoin d’être remis dans le droit chemin jusqu’à ma prochaine visite chez le coiffeur (je vais finir par y aller mais là ça me fascine de les voir aussi longs et je vais les laisser un peu pousser encore avant de bien couper).

Je n’ai appliqué le masque que sur les pointes, là où j’en avais vraiment besoin, puisque je n’ai pas les cheveux secs et abîmés normalement. Côté formule, on trouve du beurre d’olive pour nourrir et assouplir, de l’huile de cerise pour hydrater et de l’huile de jojoba pour rendre de la luminosité aux cheveux. Un cocktail hautement nourrissant pour des cheveux plus souples et plus brillants. L’après-shampooing, lui, je l’ai appliqué sur toute la chevelure pour bien la démêler. Pour mater cheveux rêches et rebelles, il y a de la cire de riz riche en vitamine E au pouvoir nourrissant, de l’huile de graines de bourrache pour dompter la chevelure, mais également un cocktail d’agents hydratants, de conditionneurs et de silicones (j’en vois déjà faire la grimace. C’est vrai qu’en général les silicones ce n’est pas top pour les cheveux, ça les alourdit, mais c’est surtout dans les shampooings qu’il faut éviter, enfin c’est ce que m’a un jour dit un coiffeur). En général, le démêlage c’est un peu l’enfer pour moi. Je fais des nœuds très facilement et rien ne m’énerve plus qu’un après-shampooing qui se clame démêlant et qui n’agit pas. Résultat : je dois tirer comme une malade pour arriver à défaire tous mes nœuds et je laisse un paquet de cheveux sur le carreau. Et bien, avec celui-ci mon peigne glisse comme dans du beurre, même à l’arrière du crâne, ma zone critique où il y a toujours un énorme nœud quasi impossible à défaire. Là, pas de problème. Je dis waouh. Côté texture, mes cheveux sont effectivement tout doux et brillants, pas de frisottis. Un résultat que je n’obtiens généralement qu’après avoir utilisé mes plaques lissantes. Sinon, ils sont soit rêches, soit frisottants. Là, non, c’est souple, il y a du joli mouvement, ça ne ressemble pas a de la paille, j’adore.

En fait, mon seul bémol, c’est leur « mode d’emploi ». Une utilisation que l’on peut trouver fastidieuse et je parle en connaissance de cause, beauty paresseuse que je suis. Après avoir appliqué le masque sur cheveux propres et essorés, on peigne pour bien répartir le produit puis on laisse poser 10 à 15 minutes. Moi, en général, quand le temps de pose dépasse les 5 minutes, je dis non. Mais c’est vrai que si on veut une action vraiment nourrissante, il faut laisser le temps aux actifs de pénétrer. Pareil pour le conditionneur, il faut le laisser agir quelques minutes. Moi qui ait été habituée aux après-shampooings Pantène qui démêlent instantanément - tu poses, tu rinces et c’est bon - je tique un peu. Au début, j’ai failli passer mon tour mais comme je connais la qualité des produits et que je savais que le résultat serait au rendez-vous, j’ai fait un petit effort (ce qui en dit long sur mon amour de la marque). Mais je comprends que ça puisse être repoussoir pour certaines personnes qui veulent des produits qui agissent rapidement (surtout si comme moi votre ballon d’eau chaude vous donne droit à 20 mn d’eau chaude et pas une de plus, pas le temps pour les fioritures).

Je vous conseille quand même d’essayer un jour cette marque. D’ailleurs, si c’est déjà fait, qu’en pensez-vous ? Pas forcément ces deux produits d’ailleurs. Pour l’instant de tous les shampooings ou soins Davines que j’ai testé (et il y en a eu beaucoup), le seul qui m’ait déçu c’est le shampooing détox. Je pense que celui-là ne me convient pas du tout. Mais avec tous les autres, mes cheveux étaient à chaque fois plus beaux. Pour les prix, ça tourne autour de ceux des marques pro, environ 13,50 € les shampooings, 16 € les conditionneurs et 18,50 € le masque Nounou.

Test : Un démaquillant visage 7 Herbs hyper efficace

Dans la blogosphère, on parle beaucoup ces temps-ci de la BB Crème d’Erborian et de sa jumelle la Touche Parfaite de 7 Herbs. Cette nouvelle gamme bio lancée par la créatrice d’Erborian m’intriguait pas mal. J’avais bien envie de la tester mais la Touche Parfaite ne me disait rien (comme la BB Crème d’ailleurs), je préfère rester fidèle à mon fond de teint. J’ai donc craqué pour le Pousse-Mousse aux 7 herbes de 7 Herbs by Erborian donc (le nom complet de la marque).

Avant de parler du produit, petit retour sur cette nouvelle marque dispo en exclu chez Sephora depuis février. Alors qu’Erborian s’inspirait des recettes traditionnelles coréennes, cette ligne puise sa force dans l’association de 7 herbes réputées auprès des pharmaciens du monde entier : la centella asiatica ou herbe du tigre, le romarin, la petite camomille, la renouée japonaise, la réglisse, la scutellaire, le camélia chinois et le thé vert. Un puissant cocktail de verdure qui va notamment renforcer la barrière cutanée (pour protéger la peau des agressions extérieures), calmer les peaux surmenées, combattre l’apparition de rides et ridules et apporter de l’éclat. La ligne est composée de quatre produits : la Touche Parfaite, une crème pour unifier le teint, le Baume à BoBo, un baume haute réparation pour le visage et le corps, le Velouté d’Herbes Crème 1-pour-toutes, une crème de jour multi-usages, et le Pousse-Mousse (18,90 €), que j’ai donc choisi.

Mon huile DHC étant sur le point de rendre l’âme, je me suis dit qu’il était temps de lui trouver une remplaçante. Je n’ai pas opté pour une autre huile, car pour moi c’est la meilleure, mais je voulais tout de même un démaquillant pour lequel je n’aurai pas besoin d’utiliser de coton (ça me saoule) et qui permette un démaquillage rapide (si ce n’est pas le cas, la paresseuse que je suis à tendance à bâcler). Des critères réunis par cette mousse. On l’applique sur peau sèche, on laisse agir 30 secondes et après on rince. Après avoir lu le mode d’emploi, j’avoue avoir été dubitative. Ca m’a semblé trop simple. Impossible que le démaquillage soit nickel après seulement 30 secondes. Il faudrait sûrement repasser une seconde fois. Avec mon huile DHC, je masse et je savonne deux fois pour être sûre d’éliminer toute trace de fond de teint. Et comme la mousse se rince à l’eau, le visage serait alors mouillé : je me voyais déjà devoir m’essuyer le visage encore à moitié maquillé avec une serviette (qui se salirait donc) puis refaire l’opération.

Eh bien, à mon grand étonnement, ça n’a pas du tout été le cas. Après la première application, ma peau était make-up free. Comment je le sais ? Pas une trace de fond de teint n’a maculé ma serviette blanche quand je me suis essuyé le visage. Je suis totalement bluffée. Un tel niveau de nettoyage et une telle rapidité, c’est presque révolutionnaire. Côté sensation, la mousse est assez aérienne et légère (ce n’est pas une texture crème fouettée comme pour certaines) et elle s’applique avec beaucoup de facilité. Ce n’est d’ailleurs pas grave si elle n’est pas étalée uniformément partout. On ne se prend pas la tête à répartir et égaliser. Moi, il y avait des endroits où il y en avait un peu moins mais le démaquillage était top partout. Pendant qu’on la laisse poser, ça grésille et ça chatouille légèrement, c’est assez drôle.

Le seul bémol : je ne pense pas qu’elle soit adaptée au démaquillage des yeux, contrairement à l’huile DHC par exemple. Je n’ai pas essayé mais après avoir lu le mode d’emploi j’en suis naturellement venue à cette conclusion. Je me voyais mal en mettre sur mes yeux fermés (et donc étaler à l’aveuglette) puis attendre 30 secondes et rincer (le tout encore à l’aveuglette). Intuition confirmée en lisant attentivement le packaging (oui, ça m’arrive souvent de ne lire le packaging et la notice qu’après ma première utilisation, c’est l’excitation de la beauty addict que je suis devant une nouveauté) : il indique « Mousse Démaquillante Nouvelle Peau » et « Grain de Peau sublimée », donc je ne la réserverai vraiment qu’au visage. Et surtout, la mousse aurait une action exfoliante (pour une peau plus lumineuse et des rides estompées) en plus de son action nettoyante. Mais bon, pour moi, c’est un mini moins car, de toute façon, je préfère toujours utiliser un démaquillant spécifique yeux. Le maquillage que j’utilise, très pigmenté voire waterproof, étant plutôt coriace. Même mon crayon khôl basique est plutôt tenace. Il me faut forcément un démaquillant ciblé en plus. Donc, je l’adopte sans regret.

Un vernis Yves Rocher mini et mimi

Ce week end, j’ai poussé mon petit coup de gueule contre mon nouveau top coat mais sans vous montrer le joli vernis qui avait été ruiné. Comme la couleur est plutôt sympa, je voulais quand même vous en parler. C’est l’un des mini-vernis de la nouvelle collection Aquarelles Végétales d’Yves Rocher. Elle est sortie il n’y a pas longtemps et est composée de quatre vernis format miniature (3 ml au lieu d’une moyenne de 15 ml pour la plupart des vernis normaux).

J’ai choisi la teinte Coquelicot, un rouge vitaminé très estival. Mais à 1,95 € le vernis, on peut se faire plaisir et opter pour une ou carrément toutes les autres couleurs : bleu used, lavande et rose à l’eau. Ce dernier doit être pas mal sur nos petits petons. Sur les photos, on ne voit pas vraiment (la couleur a l’air terne et cracra mais c’est dû au pseudo top coat) mais en fait la teinte est plutôt sympa. Et pour ce prix, je dis oui tout de suite. Quant à la tenue, j’ai appliqué mon vernis jeudi soir et comme vous pouvez le voir tous les ongles sont intacts (sur la main gauche, il y en a un légèrement abîmé, il n’a pas résisté à la vaisselle du week end). Mais je me demande quand même s’il ne faut pas remercier le top coat pour cette super tenue car il a changé la texture du vernis qui désormais colle à l’ongle. Au moins, il aura servi à quelque chose.

En tout cas, je trouve ce petit vernis plutôt pas mal. Son mini prix permet en plus de craquer pour différentes couleurs sans culpabiliser. Le mini format est également très pratique. Déjà, parce qu’il est presque impossible de finir un vernis de taille normale avant qu’il s’assèche. Moi qui ne sort jamais sans vernis, je n’ai vidé que trois flacons dans ma vie entière (très courte je l’admets ;)) et c’était des rouges à chaque fois. Pour les couleurs un peu plus fantaisistes que l’on ne peut pas porter tous les jours, c’est une autre histoire. Ce mini format permet donc de tester des teintes que l’on ne porterait pas d’habitude. Je vote pour sans hésiter.

Un regard smoking avec Yves Saint Laurent

En ce moment, je suis en pleine période nostalgie. Je fouille mes tiroirs et mes différents vanity à la recherche de make-up oublié. Ca fait un an que j’utilise presque toujours les mêmes produits même si mon beauty case déborde de trésors. Et là, je redécouvre des rouges à lèvres oubliés, des fards à paupières chéris pourtant délaissés et des éditions limitées jamais essayées. Oui, j’aime ces beaux objets mais j’ai toujours des remords à les abîmer en les utilisant (petite analogie ringarde, c’est comme les fans qui achètent les cd de Mylène Farmer et ne les ouvrent pas, les gardant dans leur emballage).


Hier, j’ai donc redécouvert ce sublime collector Yves Saint Laurent sorti… eh bien je ne sais plus quand. Il y a un an je crois, mais je n’en mettrais pas ma main à couper. Son nom : Palette Collection Poudre Collector pour les yeux, aussi appelée Palette Smoking car elle a été inspirée par le célèbre smoking féminin d’YSL. D’où les trois couleurs choisies : noir, blanc, gris. Ils avaient également sorti une version teint en hommage au smoking blanc. Côté fards, le noir est légèrement pailleté, le blanc tire sur le crème et est parsemé d’inscriptions argentées et le gris est plutôt clair. La fétichiste que je suis ne l’avais jamais essayée jusqu’ici mais je me suis dit qu’il était peut-être temps.

J’ai appliqué le fard gris sur presque toute la paupière mobile, en laissant tout de même non maquillés les coins internes et externes. Dans le coin interne, j’ai appliqué le blanc en touche lumière. Puis j’ai appliqué le noir dans le coin externe et j’ai remonté dans le pli de la paupière jusqu’à faire la jonction avec le blanc. J’ai fondu les fards et légèrement estompé les contours (mais pas trop non plus car si on estompe trop le noir il devient gris et il n’y a plus vraiment de différence avec la couleur juste en dessous). Au ras des cils inférieurs, j’ai mis du noir sur le coin externe, du gris au centre et du blanc dans le coin interne.

J’ai également rajouté du khôl dans les muqueuses. Je n’ai pas remonté le noir très haut sur la paupière supérieure car comme j’ai une petite paupière légèrement tombante (le drame de ma vie), je trouve que ça ne fait pas très joli sur moi et ça me rapetisse les yeux. Déjà, là, je me demande si je n’ai pas trop dépassé. Sinon, les fards sont plutôt pas mal, les couleurs accrochent bien à la paupière. Il y a quelques chutes mais ce n’est pas non plus catastrophique. Si le noir a l’air vraiment pailleté dans le boîtier, une fois le fard appliqué les paillettes se font presque invisibles.

Le soir, pour un look un petit peu plus Saturday night fever, j’ai rajouté un trait de khôl au ras des cils supérieurs. Je pense que le maquillage en lui-même peut s’en passer mais moi j’ai encore du mal. C’aurait été pas mal également avec un trait d’eyeliner. J'ai rajouté également du fard blanc en touche lumière sous l'arcade soucillière. Mais pas beaucoup, je voulais que ça reste discret vu que je n'allais pas arpenter le dancefloor mais dîner chez une copine. Je pense que je vais continuer mes fouilles archéologiques parce que bien d’autres merveilles sont enfouies dans mes tiroirs.

Pour l'interdiction des top coat non séchants !

La beauty addict et paresseuse que je suis est légèrement (non en fait très) pissed off ! En colère quoi (l’abus de séries en VO est dangereux pour le français) Pourquoi ? Parce qu’on nous ment, on nous spolie ! On essaie de nous refiler du produit tout pourri ! Donc, je m’insurge et je vous invite à vous rebeller avec moi : lançons une pétition contre les top coat non séchants ! Moi, je veux du top coat qui fixe le vernis, oui, qui le fasse briller, aussi, mais surtout qui accélère son séchage. Sinon, je ne vois pas vraiment l’intérêt.

Pourquoi ce coup de gueule ? Eh bien, il était une fois une beauty addict très heureuse dans son monde merveilleux où l’application de son top coat Dior (une merveille) faisait sécher son vernis quasi instantanément. Je ne mens pas, une fois le top coat posé, ça me fixait les trois couches que j’avais appliquées avant. Elle pouvait donc vaquer à ses activités (coudre, faire les lits des sept nains, nettoyer la cheminée, d’où son surnom) presque instantanément. Et puis un jour, coup de théâtre au royaume, le top coat a rendu l’âme. Elle s’est donc rabattue vers Good to Go d’Essie, qui s’est révélé à la hauteur de son prédécesseur. Mais cette miniature offerte lors d’une séance de manucure n’a pas tenu longtemps. La beauty princesse est donc repartie en quête d’un nouveau top coat qui ne lui coûterait pas un trône. Et c’est là que le bât blesse. Parce que les deux qu’elle a essayés sont tout nazes ! Et après être restée les mains en l’air pendant une heure à attendre que ça sèche (pas en état d’arrestation mais en état de consternation), elle a eu envie de crier, ou plutôt d’écrire, STOP !

Ok, je n’ai pas choisi un top coat spécifiquement séchant, sur leurs packagings ils ne mentionnent même rien de tel. Mais come on, pour moi le but d’un top coat, c’est quand même d’accélérer le processus. Alors que là, ça a eu l’effet carrément inverse. Si je n’avais rien mis, mon vernis aurait séché deux fois plus vite. Je le sais, j’ai fait le test. En plus, ça a également changé sa texture : au lieu d’être dur, il est comme caoutchouteux. Après 24 heures, quand je le touche, j’ai comme la sensation qu’il n’est pas encore sec. Le pire, c’est que j’ai fini par aller me coucher quand même. A deux heures du matin, j’ai commencé à fatiguer et je me suis dit tant pis (non, vous ne rêvez pas, je fais bien mes manucures entre minuit et une heure du matin).

Résultat : mon vernis est tout moche maintenant, la surface n’est pas lisse et il n’est absolument pas brillant (pourtant là le packaging mentionnait shiny). Donc j’ai décidé de me lancer dans le lobbying anti top coat non séchant. Je sais bien qu’il y a des produits spécifiquement séchant, mais j’en veux pas non plus, je suis une chieuse qui a été mal habituée. Je veux tout dans un même produit : le fixage, la brillance et l’accélération de séchage. Et les tentatives de négociation, d’intimidation ou de tentation sont inutiles. La beauty paresseuse milite pour des produits qui nous facilitent la vie, un point c’est tout. Le reste est à bannir. Allez, toutes avec moi !

Mon gloss change de couleur selon mon humeur + roman photo

Vous vous souvenez des bagues qu’on portait ado et qui changeaient de couleur selon notre humeur (noires à la base, elles devenaient vertes, orange, bleues). Eh bien, Too Faced vient de lancer le gloss Mood Swing (18 € en exclu chez Sephora), un emotionnally activated lip gloss. Traduction : un brillant à lèvres activé par nos émotions. Selon que l’on soit en joie, en colère, amoureuse, jalouse, morte d’ennui ou chaude (je traduis encore la notice), le gloss évoluera et changera de couleur.

Avant, on avait les gloss, ou blush d’ailleurs, qui réagissaient au pH de la peau. Je n’étais pas forcément fan. J’en ai essayé quelques uns, avec des résultats plus ou moins bons. Mon préféré: le Gloss Noir de Givenchy. Une merveille qui me faisait les lèvres presque flashy. Je n’ai jamais eu autant de compliments sur mon rouge à lèvres qu’avec lui. Mes copines ont même essayé de me le piquer et étaient folles de rage car il ne réagissait pas pareil sur elles (je n’exagère absolument pas). Je devais alors leur expliquer que c’était parce que mon pH était meilleur. Mais j’ai aussi eux de mauvaises expériences, par exemple mes lèvres qui ne se coloraient pas de la même façon partout. Un fini tâches de léopard pas très glamour.

Cette fois, le principe est légèrement différent. La formule réagit à la température du corps. Le gloss peut ainsi changer de couleur tout au long de la journée. Là, selon nos humeurs (si on s’échauffe à cause d’une grosse colère), le gloss va donc muer, révélant ainsi notre état d’esprit. Ca pourrait limite être un détecteur d’hypocrisie, contre celles qui fakent leur joie ou dissimulent leur caractère colérique. Ca peut aussi servir de thermomètre : on se sent malade, a-t-on de la fièvre ?, on consulte son gloss avant d’appeler son médecin. Oh, si on peut plus plaisanter :) Allez, pour le fun, un test en images.

Moi, heureuse (what a beautiful gloss).

Moi, amoureuse (je t'aime maquillage chéri)

Moi, menaçante (touche pas à mon gloss !)

Moi, colère (WTF, pourquoi t'as touché à mon gloss ? Je vais t'achever à coup de mascara !)

Moi, pensive (et si je changeais de carrière et devenais mannequin bouche. Ah, tous les rouges à lèvres que je pourrais tester en étant payée pour. Scoot for mouth, si tu m'entends...)

Plus sérieusement, c’est parfait pour les beauty addicts qui ne peuvent dire non à un produit fun. Côté gloss en lui-même, il est plutôt pas mal. Il tient bien (d’ailleurs, après que la brillance parte, il reste quand même de la couleur), est assez brillant et il n’y a pas cette désagréable sensation collante comme dans d’autres produits. Mais ça picote un peu quand même (je pense que c’est le temps que la magie opère, après le picotement disparait). Ce n’est pas aussi désagréable que la sensation de quasi brûlure de certains gloss repulpants qui me donnaient carrément envie de m’arracher les lèvres. Là, ça se fait un peu oublier. Côté couleur, il existe en quatre teintes. Moi, j’ai le prune. J’ai un peu paniqué à l’application car je le trouvais trop violet et trop foncé mais la couleur a évolué vers un rose beaucoup plus joli et plus moi. J’aurais dû lire le packaging d’ailleurs qui dit que le gloss passe du prune à notre nuance parfaite de baie de rose.

Avant

Après

Pour le changement de couleur, je n’ai pas vraiment pu juger étant d’humeur égale. Et puis, c’est un test hyper difficile. Je me vois mal m’arrêter au milieu d’une dispute pour demander : « Au fait, mon gloss a changé de couleur ? » ou attraper un miroir en plein fou rire pour checker s’il y a une différence avant/après. Et si non, est-ce que ça veut dire que je ne suis pas vraiment heureuse ? D’ailleurs, quelle est la couleur du bonheur ? Vaste question philosophique. Oui, c’est un gloss plein de profondeur.

Un gommage pour le visage bio

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas utilisé de gommage pour le visage. What ? Hop, hop, j’évite les pierres que vous devez être en train de me lancer mentalement derrière votre écran et je vous explique. En fait, comme j’utilisais déjà un nettoyant visage Clarins avec des billes exfoliantes, je ne voulais pas en rajouter avec un gommage pour ne pas agresser ma peau et donc arriver au résultat inverse de celui désiré. Car si elle est trop décapée, la peau va surproduire du sébum avec pour conséquence plus de boutons et de points noirs, du gras et de la brillance. Mais voilà, mon tube de nettoyant visage ayant rendu l’âme après de bons et loyaux services, il était donc temps de me remettre à la chasse au cellules mortes avec un produit spécifique.


Je fouille donc dans ma beautiful armoire à pharmacie (trop cute, il faudrait que je vous mette une photo un jour, elle est digne d’une vraie beauty addict). Et derrière les cotons tiges, le dissolvant et les démaquillants, je trouve justement un gommage. Je me souvenais vaguement l’avoir mis là, il y a quelque temps. Surprise, il n’était même pas encore ouvert ! Ca vous arrive pas à vous d’acheter des trucs, de les mettre dans un coin sans les ouvrir et de les oublier après car vous êtes partie sur une autre obsession ? Moi, je suis une vraie zappeuse. Mais aujourd’hui, j’ai donc redonné une chance à l’Exfoliant Doux Végétal Visage de B Com Bio. Je ne sais pas si vous connaissez cette petite marque bio (comme son nom l’indique) vendue en pharmacie. Avant la déferlante verte, j’en avais beaucoup entendu parler et donc je m’étais dit : tentons le coup, même si je ne suis pas une grande fan du bio. Il y a des soins visage et corps, des brumes aux huiles essentielles je crois et du shampooing. La marque possède le label Cosmétique Ecologique de Cosmébio qui certifie que 95 à 99 % des actifs de ses produits sont d’origine naturelle et 10% sont bio. Elle est également certifiée Ecocert.

Je n’entrerai pas dans un débat sur la composition, sur la différence entre label Eco ou Bio, etc. Ce n’est pas ma spécialité, je laisse donc ça aux puristes. Et puis, pour l’instant, bio ou pas, je m’en fous un peu. C’est le produit en lui-même qui m’importe, son efficacité, la sensorialité, son parfum aussi. Et, après test, je trouve ce gommage très sympa. La texture crème est plutôt agréable. Les billes gommantes parfois un peu artificielles ont ici été remplacées par des écorces d’amandes pilées. La formule intègre également du saule blanc aux pouvoirs purifiants. On l’applique sur peau humide en massages circulaires. On sent bien l’action exfoliante mais cela reste doux. Parfait pour moi. Car si, sur le corps, il me faut un gommage qui décape, sur le visage, je préfère y aller en douceur. Après utilisation, la peau est toute lisse, nette et douce et ne tiraille même pas. Un bon produit naturel pour prendre soin de son visage. En revanche, je ne me souviens plus du tout de son prix, je crois que ça tournait autour des 14 €. Une vraie tête de linotte.

Un démaquillant yeux waterproof petit prix et efficace

Parfois, ce sont les produits qui ne payent pas de mine qui sont les meilleurs. Peut-être parce qu’on n’attend pas forcément d’eux la lune et donc 1- on n’est pas déçue 2- on est même parfois agréablement surprise. Ce fut le cas pour mon nouveau démaquillant pour les yeux.

Pendant mon test des Aqua Creams de Make Up For Ever, j’avais décidé de changer temporairement mon démaquillant habituel pour un spécial make-up waterproof. Et comme je me maquille vraiment très rarement avec du waterproof, je ne voulais pas investir un bras dedans. Je ne me suis pas non plus penchée des heures sur la question en étudiant le pour et le contre de chaque produit et j’ai un peu choisi la première chose qui me tombait sous la main. Je vous rassure, ce n’était pas le hasard total tout de même, je suis une beauty addict, je ne vais pas choisir n’importe quoi pour mes petits yeux sensibles. Dans ma tête, j’avais une sélection de marques auxquelles je savais pouvoir faire confiance. Et j’ai finalement opté pour le Démaquillant Express Yeux de Diadermine (4,45 €).

Et bien j’ai été très agréablement surprise par cette lotion biphasée. On agite le flacon avant emploi pour que la phase aqueuse et la phase huileuse se mélangent, on applique avec un coton que l’on laisse poser sur l’œil quelques instants afin que le maquillage se dissolve, puis on le fait glisser tout doucement vers le bas. Pas besoin de frotter, c’est la meilleure façon d’y laisser ses cils et d’irriter ses yeux. Côté efficacité, rien à dire, mes Aqua creams ont totalement disparus. Côté bonnes surprises, il n’y a pas d’effet gras, alors qu’en général les démaquillants waterproof laissent la paupière huileuse. Là, une fois le coton retiré, on a bien une petite sensation grasse mais cela disparaît rapidement. En quelques secondes, l’œil est sec.

Autre bon point, il ne pique pas les yeux. Pour moi, utilisatrice de lentilles, c’est primordial. Avant, j’utilisais un démaquillant Bourjois pourtant adapté aux yeux sensibles mais qui, lorsque j’en mettais trop sur le coton, me brûlait et picotait les yeux. Une sensation très désagréable. Il fallait que je rince immédiatement. Vous me direz, je n’avais pas qu’à en mettre autant sur ce maudit coton. Oui, mais, voilà, l’ouverture du flacon faisait qu’il était bien difficile de contrôler l’écoulement. Si j’y allais un peu fort, j’en avais également plein les mains. C’est d’ailleurs beaucoup plus facile de doser avec le Diadermine, peut-être parce qu’il est moins liquide.

Côté formule, il est enrichi en extrait de bleuet et en pro-vitamine B5 pour une action apaisante. C’est décidé, celui-là, je le garde.

Dans mon bain avec Si Lolita

Je ne vous parle pas souvent de parfum ici car ce n’est pas forcément ce que je préfère en tant que beauty addict. Je suis plutôt une obsessionnelle du maquillage comme vous l’avez constaté. Au quotidien, je ne me parfume d’ailleurs presque jamais. Mais, depuis qu’à l’adolescence, j’ai succombé au Premier Parfum de Lolita Lempicka, je reste tout de même fidèle à la marque dont j’adore l’univers féerique. Les senteurs, les packagings, les produits me donnent l’impression d’être une princesse dans un conte de fée (je me prenais pour la belle au bois dormant gamine. Avec mes douze heures minimum de sommeil requises pour être en forme, je crois que je n’ai pas vraiment coupé le cordon avec ce rêve en grandissant).

Et si je vous parle aujourd’hui de parfum, c’est justement parce que la marque vient de lancer une ligne de soins pour le bain pour son dernier bébé, Si Lolita. Et si, comme moi, vous êtes une inconditionnelle, vous ne pourrez résister. La gamme s’appelle Dans mon bain avec Si Lolita et est composée de trois produits : un gel douche, un lait parfumé pour le corps et un déodorant. Rien de bien nouveau me direz-vous, presque tous les parfums ont les mêmes déclinaisons ! Sauf que toutes les fragrances n’ont pas cet univers à la fois ultra féminin et totalement poétique. Le parfum des produits est fidèle au jus d’origine frais et épicé et qui mettait à l’honneur le pois de senteur. Mais les packagings rose tendre, très esprit boudoir, nous transportent dans une vie rêvée.Les flacons du gel douche et du lait pour le corps ressemblent aux pots de crèmes d’il y a fort longtemps. Moi je les trouve hyper chic. A côté nos tubes de crèmes habituels font un peu pitié (oui, j’utilise les grands mots mais c’est totalement vrai). La crème de douche à la texture gel est légèrement nacrée. Le lait pour le corps, à la texture fluide, est également hydratant et régénérant, grâce à des extraits de trèfle, et laisse sur la peau un voile de parfum frais et épicé.

Quant au déodorant, je n’ai jamais rien vu de tel. Il est carrément dans un flacon de parfum en forme de trèfle à quatre feuilles, inspiré par celui de la fragrance originale. C’est bien joli tout ça mais est-ce pour autant un vrai déodorant ? Oui, bien sûr, il est d’ailleurs enrichi en actifs anti-bactériens. Mon conseil tout de même : pour celles qui possèdent le parfum Si Lolita, mieux vaut ne pas les ranger côte à côte pour ne pas se pschitter le parfum sous les aisselles un matin où l’on est particulièrement dans le brouillard. Le parfum contenant de l’alcool, on risque d’y laisser nos dessous de bras. Alors que celui-ci, je l’ai utilisé et pas de picotements ou brûlure, juste une sensation de frais. Pour celles qui transpirent beaucoup, je ne peux également garantir son efficacité, mes glandes sudoripares étant en sous-activité en ce moment. Mais je suis totalement séduite. Ca glamourise totalement l’un des gestes les moins glamour justement de notre rituel beauté quotidien. Quand on nous demandera qu’est-ce qu’on fait, on pourra crâner en répondant : « ben, je mets du déo voyons ! »Cette ligne est un vrai concentré de fantasme. Je me vois déjà devant ma coiffeuse, appliquant mon lait parfumé pour le corps, puis saisissant mes houpettes pour me repoudrer le nez et le décolleté comme si j’étais une pin-up des années 40. Alors que je n’ai ni coiffeuse et les houpettes, je les laisse pour les grands jours. Le XXIème siècle a peut-être fait des progrès en matière d’actifs et de texture mais côté glamour, ce n’est pas toujours ça. Un rêve qui a un prix tout de même (entre 37 et 41 €). Mais on est tellement loin des produits d’hygiène que l’on achète en grande surface… Là, on est dans la sensualité et l’ultra féminité.

Le soin contour de l'oeil vibrant

Après les mascaras vibrants, le gloss vibrant, le lisseur ou le rasoir vibrant, voici le contour de l’œil vibrant. L’Oréal vient en effet de lancer Vibreur collagène Yeux, un soin pour le contour de l’œil anti-poches, anti-cernes et anti-rides (anti tout quoi) qui émet des micro-vibrations.

Il se présente sous la forme d’un long tube blanc et violet qui est en fait composé de deux parties. Dans le tube blanc, le soin contour des yeux proprement dit. Le violet étant l’embout vibrant. La formule du soin associe collagène pour lisser rides et pattes d’oies et un peptido complexe pour lutter contre les cernes, le tout dans une texture lissante et hydratante. Des pigments soft focus permettent également de flouter les imperfections. Quant à la tête vibrante, elle produit 130 micro oscillations par secondes afin de reproduire les tapotements et massages drainants que l’on doit normalement effectuer avec les doigts au moment d’appliquer son soin. Ces vibrations sont censées stimuler la micro-circulation sanguine et lymphatique et donc réduire le volume des poches. On applique d’abord le soin puis on passe l’embout masseur sur le contour de l’œil. Deux gestes pour une triple action.

Alors va-t-on vibrer pour cette nouveauté ? (Magnifique transition, je sais). Pour ce qui est de la crème en elle-même, je ne l’utilise depuis pas assez longtemps pour voir un résultat. Mais le fait qu’elle cible les trois problématiques du contour de l’oeil (rides, cernes, poches) est un vrai plus. Quant à l’embout massant, je ne suis pas totalement emballée. Je ne conteste pas son action anti-poches. Je ne peux d’ailleurs pas juger car j’ai la chance de ne pas en avoir. J’ai des cernes, pas colorées heureusement, quelques ridules, mais mon contour de l’œil, ce n’est pas encore tchernobyl.

De plus, je trouve les vibrations pas très agréables. Je m’étais d’ailleurs rapidement lassée des mascaras vibrants ou du lisseur. Ca chatouille, ça me fait sortir les lentilles hors des yeux et il faut quand même avoir la main légère. Certaines personnes trouveront ces micro-oscillations relaxantes, mais sur moi ça ne produit pas les mêmes sensations. Et puis, c’est long. Là c’est la paresseuse qui parle. Il faut d’abord passer sur cinq points différents au niveau des paupières inférieures puis faire un massage plus général avec des mouvements de va-et-vient. Je comprends que ce massage soit essentiel pour le drainage lymphatique afin de dégonfler les poches. Mais comme je n’en ai pas encore besoin (ou pas trop disons), ce n’est pas fait pour moi. Je pense que la cible est dans la moyenne d’âge supérieure, disons à partir de 35 ans. Même si là encore tout dépend de son contour de l’œil. Je voulais vous faire une vidéo pour que vous puissiez voir en live ce que donne les vibrations mais mon ordinateur refuse de la publier. Je vais retenter un coup et je la rajouterais peut-être plus tard…

Pour celles qui sont sensibles à l’appel des vibrations, le soin est déjà en vente au prix de 16,40 €. La question du jour étant tout de même, trop de vibrations ne tue-t-il pas la vibration ?