Les bons plans du samedi 2

Entre le boulot et les vacances, le mois d’avril a été un mois sans concours sur le blog. Je sais vous vous sentez frustrée et vous vous dites « que cela ne se reproduise plus ! » Sans en dévoiler trop, je vais un peu me rattraper en mai, j’ai quelques petits trucs en préparation qui j’espère vous plairont. Mais en attendant, si vous voulez être gâtées, quelques concours assez sympa organisés par des marques ont fleuri sur le net. Petite sélection :

Il y a quelques mois, j’assistais à la cérémonie des Victoires de la Beauté et avait même eu la chance de recevoir quelques-uns des lauréats pour les tester. Aujourd’hui, c’est vous qui allez pouvoir avoir cette chance grâce au blog de l’évènement. Jusqu’au 8 mai, il organise un concours « Préparez-vous pour les beaux jours » avec de nombreux produits à gagner. Pour participer, c’est assez simple, il suffit de choisir si on préfère jouer pour le lot soin du visage, du corps, maquillage, épilation, etc. pour tenter de le remporter ; Et chacun de ses lots comporte des produits de marques vraiment sympa. Même si j’avoue avoir un faible pour le lot soin du visage avec notamment du Garancia et du Filorga à gagner. Si vous voulez tenter votre chance c’est par ici : http://blog.victoiresdelabeaute.com/actualites-des-victoires-de-la-beaute/grand-jeu-preparez-vous-aux-beaux-jours/

Jusqu’au 8 mai également, sur la page Facebook de Bare Escentuals, vous pouvez jouer pour gagner 200 Get Started Kits BareMinerals, ce coffret culte réunissant les best de la marque pionnière de maquillage minérale pour se faire un teint parfait. Un concours pour célébrer l’arrivée du nouveau GSK (son petit nom) : http://on.fb.me/h5CYlX

Enfin, pour célébrer le lancement de son nouveau déodorant Beauty Finish, Dove organise un concours plutôt original jusqu’au 31 mai. Le but : créer virtuellement le haut de nos rêves sur le site www.dovebeautyfinish.fr. T-shirt, top, débardeur, laissez parler votre imagination et votre âme de créatrice. Ce dernier est ensuite soumis aux votes (vous pouvez d’ailleurs inciter vos copines à voter pour vous). La grande gagnante verra sa création devenir réalité pour elle et 5 de ses copines. Mais pas seulement. Elle remportera également un week-end pour deux à Milan pendant la Fashion Week (le rêve !) ainsi que 1000 €. Ca promet une journée de shopping de folie dans la capitale italienne de la mode. Et comme ils sont sympa chez Dove, ils offrent également aux cinquante finalistes une Beauty Box pleines d’accessoireset de bons de réductions Chez VOG ou Esthetic Center.

Préparer sa peau au soleil sans passer par les gélules

La semaine dernière, pendant mes vacances, j’ai eu droit à une mauvaise surprise : l’apparition de milliers de petits boutons sur le haut du corps voire de plaques rouges. Au début, c’était juste un peu le visage d’où mon hypothèse d’une allergie à un des nouveaux produits de maquillage testés. Et puis ça s’est propagé au décolleté et aux bras donc j’ai éliminé les produits de beauté comme potentiels coupables vu que je n’en utilisais aucun sur l’ensemble de ces zones. Il ne me restait que deux suspects : le soleil ou l’eau. Encore aujourd’hui, je n’ai pas réussi à identifier la cause exacte de cette réaction épidermique. Il m’était déjà arrivé avant de faire une allergie à l’eau quand je voyageais, des éruptions les premiers jours le temps que ma peau s’habitue. Mon corps aime l’eau parisienne. J’avoue que cette hypothèse aquatique aurait ma préférence.

Car je n’aime pas du tout ce qu’impliquerait l’autre hypothèse. Et si ma peau était devenue intolérante au soleil ? Depuis quelques années, je fais très attention à ma peau et j’ai par exemple adopté une protection solaire quotidienne sur le visage. Et, quand je pars en vacances, j’emporte toujours avec moi mes crèmes solaires. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Pendant mon adolescence, je passais mes journées au soleil sans protection. Puis j’ai pris conscience de ma bêtise. Je n’ai non seulement plus lâché mon écran solaire mais, avant de partir, je préparais également ma peau en gobant des gélules solaires. Enfin, ça, c’est jusqu’à ce que je vire orange à cause de certaines d’entre elles. Depuis, même si je fais totalement confiance à certaines marques (on ne me fait plus avaler n’importe quoi), j’ai quand même tendance à zapper cette phase de préparation, mauvais souvenirs oblige. Elle est pourtant essentielle.

Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas la cause de ces éruptions : être exposée trop tôt à une dose d’UV très forte sans avoir préparé ma peau. Car finalement, je suis un peu passée d’un temps hivernal à un plein soleil en maillot sur la plage sans phase de transition. D’où l’intérêt des gélules. Sauf quand elles vous vont devenir orange. En fait, il faudrait une alternative, une deuxième voie, pour les méfiantes, celles qui n’aiment pas les compléments alimentaires ou les têtes en l’air qui les oublient un jour sur deux (j’entre moi-même dans ces trois catégories). Justement, quelques jours avant de partir en vacances, je rencontrais Caroline, adorable responsable presse d’Esthederm. En plus de tous les produits de la marque ayant déjà fait leur preuve et séduit de nombreuses beauty addicts, elle me présenta la nouveauté solaire pour l’été : le Spray Visage et Corps UVinCellium Bronzant. Un nouveau geste, alternative aux gélules, pour adapter naturellement la peau au soleil.

Parce que oui, les UV sont nocifs pour la peau mais le soleil est tout de même essentiel pour vivre. Je trouve tout aussi débile et dangereux de s’exposer sans aucune protection que de se cacher dès l’apparition du moindre rayon. On n’est pas dans Twilight. Mais il faut s’exposer petit à petit pour habituer sa peau. Et ce spray peut nous y aider. Sa formule associe trois brevets de la marque : UVinCellium donc, qui offre à la peau une protection anti radicaux libres et anti inflammatoire en boostant ses capacités d’autodéfense mais qui nous protège aussi au niveau de l’ADN, Adaptasun, qui stimule et prolonge le bronzage en agissant sur la mélanine, et l’Eau Cellulaire qui permet aux cellules de mieux fonctionner. Le meilleur d’Esthederm dans un flacon.

Mais concrètement ça sert à quoi ? A préparer la peau au soleil et à lui permettre ainsi de mieux se défendre lorsqu’elle est exposée mais aussi à la protéger au niveau cellulaire des dégâts causés par les UV. Mais attention, ce soin ne contient pas de filtres UV, ce n’est pas une crème solaire, il ne peut être utilisé seul que par soleil doux. Dès que l’ensoleillement est plus fort, on le couple avec une crème solaire, dont il va d’ailleurs booster l’efficacité. Il prévient ainsi le photovieillissement tout en stimulant le bronzage. Et il convient aux peaux normales, aux peaux sensibles mais aussi aux peaux intolérantes au soleil pour les réhabituer petit à petit à être exposées et pouvoir enfin bronzer.

Comment ça s’utilise ? C’est un soin multi-cartes pour le visage mais également le corps. Il peut être utilisé en prévention donc : 7 jours avant l’exposition chaque matin sur peau propre et sèche avant sa crème habituelle. On le laisse d’ailleurs bien pénétrer avant d’appliquer celle-ci. On peut également le pschitter le soir quand on sait que l’on va s’exposer le lendemain et 20 minutes avant de partir faire bronzette (où là, on appliquera une crème solaire). Ensuite, tout au long de l’exposition, on pourra réitérer l’application régulièrement (en même temps que celle de sa crème solaire). On peut aussi le pschitter seul lors d’une exposition modérée, par exemple lors d’un déjeuner en terrasse, pour éviter les mauvaises surprises genre coup de chaud pour la peau. Mais si le soleil est très fort, là encore on l’associe à une crème solaire. Il peut également servir de fixateur de maquillage (quand je vous disais qu’il avait plus d’un tour dans son sac) ou même comme retouche soin à pschitter tout au long de la journée.

Comme je ne l’ai eu qu’un ou deux jours avant de partir en vacances, je n’ai pas pu tester son pouvoir de préparation puisque j’ai tout de suite été jetée dans le grand bain du soleil estival. Mais tout au long de ma semaine de vacances, j’ai vraiment pris plaisir à l’utiliser. Après chaque application de crème solaire, je me délectais de ce spray frais et vraiment agréable à utiliser. J’ai adopté ce nouveau geste en moins de deux. Je regrette d’ailleurs de ne pas l’avoir eu en main plus tôt pour préparer ma peau et donc éviter cette mauvaise réaction. Mais maintenant que je l’ai, dès que le soleil reviendra sur la capitale, il ne quittera plus mon sac. Ce sera mon arme fatale contre les méchants UV parisiens. Avec la pollution, ils jouent souvent les traîtres mais ils n’en font pas moins mal. Nez, joues ou décolleté ont souvent payé le prix fort d’un verre en terrasse. Mais, c’est fini, ils ne m’auront plus. Et vous, seriez-vous prêtes à adopter ce nouveau geste de beauté ?

Je garde ou je jette ? Bilan beauté d'avril

Oyé, oyé, gentes dames, le temps est venu, non pas pour l’Apocalypse mais pour le bilan beauté du mois d’avril (quoi que, pour certains produits, c’est effectivement l’Apocalypse). Vous l’attendiez avec impatience, vous rongeant les ongles devant votre écran guettant ce rendez-vous incontournable reconnu mondialement et encore plus famous que les Oscars, le voilà.

Alors, je rappelle quand même le principe pour les deux au fond qui s’entêtent à ne pas suivre alors que tel un gourou on devrait boire mes paroles : chaque mois, je fais le compte des produits de beauté terminés (oui, ça m’arrive de temps en temps de venir à bout de certains cosmétiques) et fait un petit bilan pour savoir s’ils valaient le coup, si on garde ou si on jette. Le mois d’avril avait d’ailleurs bien commencé niveau victimes avec deux cadavres dès les premiers jours et plusieurs mal en point prêts à rendre l’âme. Mais avec les vacances et les nouveaux produits testés pendant cette semaine, la moisson s’est révélée moins prolifique. Un mois moyen en somme. Mais quand même quelques produits sur le carreau. Alors, je rachète ou pas ?

Beurre Exfoliant Cacau Ekos de Natura Brasil
OUI
Je vous avais dit avoir eu le coup de foudre pour ce gommage et bien au fil des utilisations, mon amour ne s’est pas démenti. Je l’adore toujours. Sa texture beurre bien compacte fait qu’il ne glisse pas sur la peau même si elle est mouillée. Ce qui permet de prendre son temps pour faire son gommage alors qu’en général, sous la douche, il faut un peu jouer les Speedy Gonzalez tellement le produit file entre les mains avec l’eau qui coule. Le seul bémol en fait, c’est qu’il part beaucoup trop vite. Alors que je ne gomme que la demi-jambe, il ne m’a fait que deux mois. Je n’imagine même pas sa durée de vie si j’exfoliais tout le corps. Mon dernier gommage m’ayant quand même fait un an. En gros, on en veut plus ! Mais pour le même prix hein. Quand on aime on ne compte pas en quantité mais un peu ses sous quand même.

Shower Gel Brazilian Rythm Lime & Green Tea, Timotei
Moi NON mais ma soeur OUI
Bon, ben, comme prévu, il nous aura fait la semaine de vacances pas plus. Faut dire qu’on était quatre à l’utiliser avec un surconsommateur notoire et parfois deux douches par jour pour cause de sable qui s’infiltre partout. Objectivement, ce gel douche est très bien. Il mousse hyper bien, ce qui permet de ne pas en mettre trois tonnes (sauf quand c’est maladif). Mais c’est le genre d’odeur fraîche qui ne sont pas ma came : citron et thé vert. Je préfère des senteurs plus gourmandes ou fleuries. Même si, honnêtement, il sent plutôt pas mal, d’ailleurs ma sœur, elle, a beaucoup aimé. Pour le matin, c’est un parfum idéal, il réveille un peu. Mais bon, les goûts et les couleurs ne se discutant pas, je resterais dans ma famille olfactive de prédilection. Mais si vous aimez ce genre de parfum, vous pouvez y aller sans crainte.

Eau Teintée Joues/Lèvres Pivoine, L’Occitane en Provence
OUI, si je pouvais
Comment que j’y crois même pas que je viens de finir un produit de maquillage ! Bon, il est pas tout à fait fini, il en reste un peu au fond du flacon mais je n’arrive pas à l’atteindre même avec le pinceau (un peu comme avec les vernis). Ah, le hasard. Au moment où sort la nouvelle collection de maquillage Pivoine de L’Occitane, je termine mon produit préféré de la première mouture. C’est donc une eau teintée qui peut s’appliquer sur les lèvres ou les joues. Moi, je m’en suis toujours servie sur les joues, comme blush. Etant un peu une handicapée du blush, je suis incapable de bien doser la texture poudre. Je préfère les crèmes ou les fluides mais, là encore, il m’arrive de me planter et de virer clown. Celui-ci, parce qu’il était léger avec sa texture eau, je l’ai apprivoisé en moins de deux. Et il me faisait de jolies joues roses au fini naturel. Si je pouvais, je rachèterais sans hésiter mais il n’existe plus puisque c’était une édition limitée. Nul ! Ce qui me console c'est que dans la nouvelle collection il y a aussi un blush qui est également vraiment top.

Lingettes Démaquillantes Fraîches Pureness, Shiseido
NON
Elles sont trop nulles. D’abord, je vous rassure, je ne suis pas retombée dans mes vilains travers en reprenant le démaquillage à la lingette. My god, no way ! Je ne pourrais plus infliger ça à ma peau sur le long terme. Mais en vacances, ça peut dépanner. Et puis celles-là traînaient depuis plus d’un an, je me suis dit qu’il fallait donc les terminer une bonne fois pour toutes. Même si finalement, j’aurais aussi très bien jeter les trois qui restaient à la poubelle, je n’aurais rien perdu. Je les déteste. D’ailleurs, ce sont elles qui m’ont fait arrêter le démaquillage à la lingette tellement ça ne collait pas entre nous. Pour démaquiller le visage, ça allait encore, même si c’était pas super agréable et que si on insistait trop, on finissait parfois avec la peau en feu. Mais elles font du travail de merde sur les yeux. Je veux bien que certaines aient du mal avec le maquillage waterproof. Mais là, même avec un simple trait de crayon khôl, c’était perdu d’avance. Ca me laissait à chaque fois des yeux de panda. Et quel est l’intérêt de se démaquiller à la lingette, l’option des paresseuses, si ça met plus longtemps qu’avec une huile ou un lait et qu’en plus faut repasser derrière ou faire les yeux à part. Ca doit être parce qu’elles sont sans gras. Or il en faut du gras pour venir à bout des maquillages coriaces. En plus, comme toutes les lingettes, ça laisse comme une sensation poisseuse sur la peau après, une impression qu’elle n’est pas propre finalement. Tout ça alors qu’elles doivent coûter un bras. Eh bien je trouve les Garnier beaucoup mieux si vous en chercher pour dépanner.

Tummy Fix, Gel Abdo Sculptant, Nip + Fab
NON
Je suis rentrée dans ma phase dubitative sur les crèmes minceur, me demandant si c’est vraiment efficace. Là, j’ai bien un ventre plat mais je sais quelle en est la cause : avoir arrêté les grignotages pendant ma semaine de vacances et m’être tenue à carreau depuis mon retour. Pas d’orgie de chocolat à Pâques (c’est une honte d’ailleurs, j’attends encore que quelqu’un m’offre des lapins ou des cloches en chocolat) et hier, j’ai résisté à l’appel de l’œuf géant Kinder qui me faisait du gringue à la caisse de mon Monop. Good girl. Donc j’ai un peu arrêté le tartinage de crèmes minceur. Mais si la cellulite refait des siennes, par espoir et désespoir, je m’y remettrais peut-être et redeviendrais une vraie croyante.

Water Sleeping Pack Plus, La Neige
NON
Mais de toute façon même si je voulais, je ne pourrais pas, cette marque qui était vendue chez Sephora n’est aujourd’hui plus dispo en France je crois. En fait, je ne l’ai pas terminé mais cette crème de nuit ne me correspondant pas, je l’ai donnée à ma sœur. En fait, c’est une sorte de gel, c’est gorgé d’eau mais sans lipides donc pas assez nourrissante pour moi. Je le sens, ma peau tiraille toujours après, et je le vois aussi puisque ça ne fait rien contre mes petites zones de sécheresse. Elle est plutôt faite pour les peaux grasses à mon avis qui ont juste besoin d’hydratation et pas de corps gras. On verra ce que ça donne sur ma sœur.

Je sais pas vous mais j’ai l’impression que plus ça va, plus je suis intransigeante. Je dis de plus en plus non. Deviendrais-je blasée ou y a-t-il tout simplement de moins en moins de produits de beauté assez bons et étonnants pour être rachetés ?

Un vernis qui a la pêche

Comme souvent, j’ai un peu un train de retard. Alors que la collection estivale de make-up Givenchy est sur le point de débarquer, un produit de la ligne printanière s’est rappelé à mon bon souvenir : j’ai nommé le Vernis à Ongles Candide Peach. Comme la palette de fards à paupières orange et le rouge à lèvres tangerine, il fait partie de la collection Naïvement Couture. Mais si la palette m’avait tapé dans l’œil et que j’avais totalement craqué pour le rouge, lui est resté longtemps abandonné au fond de son petit sac. En fait, je ne sais pas pourquoi, dans mes souvenirs il était beige. Et, bon, un vernis beige, bof bof. Encore un coup de mon daltonisme ! Et puis un jour je l’ai revu porté et je me suis dit : « Mais en fait, il est canon ! »
Je suis donc allée le repêcher illico. Et c’est vrai que cette teinte pêche est superbe ! Pas du tout ennuyeuse comme le beige que je pensais qu’elle était. C’est une teinte claire et flashy en même temps, j’aime beaucoup. C’est orange, l’une des couleurs de l’été, mais pas trop non plus. Ca change surtout des teintes que l’on nous propose habituellement pour les beaux jours. En plus, là je suis un peu bronzée grâce à mes petites vacances au soleil et je trouve que c’est encore plus joli que sur ma peau blanche habituelle. C’est estival, original, ça tape mais ce n’est pas tape-à-l’œil, ça reste élégant. Dans le flacon, on voit des micro nacres mais une fois le vernis appliqué, elles se font discrètes. On ne les voit pas du tout sauf peut-être par grand soleil. Sinon, c’est plus un fini laqué (et comme souvent les photos ne rendent pas hommage à la couleur).

Le seul bémol, c’est que je l’ai trouvé un peu difficile à appliquer, un peu trop épais. Pour réussir à bien le manœuvrer sur l’ongle et à avoir des couches uniformes, il ne faut pas essuyer le pinceau, ce qui est plutôt dur, c’est un réflexe chez moi, avec le risque en plus d’en poser trop. Mais le résultat est plutôt pas mal donc bon, je fais avec. Côté tenue, c’est variable. J’ai une copine qui trouve qu’il ne tient pas top. Et c’est vrai qu’il n’aura pas la durée de vie d’un OPI. Moi, pour l’instant, il est parfait. Mais je ne l’ai que depuis hier. En plus comme j’adore la couleur, j’aurais tendance à tout lui passer. Mais si je suis sûre qu’il doit y avoir des dupes dans d’autres marques, même si de mémoire je n’en vois pas. Mais vous me direz j’ai une mémoire de moineau…

Comment se faire le pied beau : prendre soin de ses petons

La semaine dernière, avec le retour du beau temps et les vacances au bord de la plage/piscine, j’ai fait prendre l’air à mes petits petons pour la première fois depuis des lustres. Le hic, c’est qu’après des mois planqués dans des bottes, bien protégés par des collants ou des chaussettes, et il faut bien l’avouer totalement oubliés dans ma routine soin, ils ne faisaient pas les fiers. Oui, je sais, c’est mal mais en hiver je les délaisse totalement, je ne les gratifie même pas d’un peu de vernis, moi qui ne peut envisager sortir sans en été. Enfin que celles qui ne font pas la même chose me jettent la première râpe.
Mais les beaux jours étant de retour, ils reviennent sur le devant de la scène. Impossible d’enfiler mes spartiates préférées ou mes chères Havaianas sans des pieds au top. Donc, il a fallu les reprendre en main. Première étape pas du tout logique puisque ce devrait être plutôt la dernière : la pose de vernis. J’ai opté pour le Schiap de Nars. Je le trouve sublime sur les mains mais j’avais l’intuition que sur les pieds, il serait encore plus canon. J’avais raison. Ce rose, un peu fuchsia, un peu Barbie, est vraiment parfait. Flashy juste ce qu’il faut mais pas pétasse pour autant. Mais bon, ça ne sert à rien de se faire le pied beau si derrière, il est dans un sale état. J’avais donc emporté avec moi la Crème Pieds Detox de Taaj. J’avoue que de moi-même, je ne serais pas allée seule vers cette nouveauté. En plus, comme j’ai déjà une Caudalie et une Kenzo entamée, je ne voyais pas forcément l’intérêt d’ouvrir encore un autre produit. Mais comme je l’ai reçu pour test, je me suis dit « autant lui donner sa chance ». Et je ne regrette pas. Jusqu’ici, aucune crème pour les pieds n’était venu à bout de mon talon d’Achille : les talons justement. Je n’ai pas le problème basique des talons fendillés. Non, disons plutôt que je pèle. Je ne sais pas si c’est parce que je marche beaucoup ou si mes chaussures fashion sont peut-être bonnes pour mon look mais pourries pour mes pieds mais j’ai souvent des ampoules. Qui pèlent après. Le problème se situant sous le pied, au niveau de la voûte plantaire et pas sur les côtés. Bon, c’est un peu mal expliqué mais, en tout cas, rien n’avait réussi à remettre mes petons sur pied, même pas la Fish Pedicure testée il y a quelques mois (le pied était tout doux de partout sauf du talon), encore moins mes crèmes Caudalie ou Kenzoki. Comme quoi, parfois être snob, ça dessert plus qu’autre chose. Et puis, la crème Taaj est arrivée et a fait la peau aux mauvaises peaux. J’ai le talon tout lisse après en avoir appliqué. Au début, j’étais quand même dubitative, me disant que ce n’était qu’un hasard alors je l’ai passée à ma sœur juste pour voir. Et elle a été autant bluffée que moi, ressortant un jour de la salle de bains en disant : « Mais elle est super efficace cette crème pour les pieds ». Ce que j’aime aussi beaucoup chez elle c’est qu’elle est onctueuse mais pas trop épaisse. Elle pénètre donc assez vite. Ton peton glisse un peu au début mais il n’est pas hyper gras. Ce qui permet d’en mettre également le matin et de ne pas se contenter d’une application le soir avant de se coucher. Le seul hic, c’est son parfum (à ce stade, je pense que ça ne vous étonne plus venant de moi). Ca sent l’Eucalyptus (l’un des ingrédients) ou, comme dirait ma sœur, le Vix Vaporub. Mais sur ce coup-là, je passe outre. Les pieds étant tellement loin du nez que ce n’est pas grave si je n’aime pas l’odeur de la crème. Du moment qu’elle ne sent pas les pieds justement ;) Mais sinon, elle a tout bon. Même son prix plutôt mini : 9,90 €. Bien évidemment, si tu arrêtes d’en appliquer, ton talon de merde revient, il n’y a pas de miracle. Mais c’est le cas avec toutes les crèmes.

Et petit rappel si vous avez des problèmes de talons pourris comme moi : même si vous en avez très envie car ça semble, a priori, la solution la plus efficace, évitez la râpe à tout prix. Sur le coup, on a l’impression que c’est mieux mais ça a l’effet inverse. En fait, la peau se sentant agressée, ça va stimuler la production de corne. Vous aurez donc les pieds encore plus pourris. Je crois que la pierre ponce, elle, n’est pas totalement prohibée, mais sur peau mouillée uniquement. Sinon, le plus recommandé, c’est le gommage spécifique, moins agressif. Il y en a un pas mal et pas cher (6,90 € mais on peut l’avoir à moitié prix avec les nombreuses promotions) chez Yves Rocher : le Gommage Pieds Lisses de la gamme Beauté des Pieds. Les grains (de la poudre de noyaux d’abricot) sont plutôt gros donc c’est mieux, plus efficace. En revanche, ils conseillent de l’utiliser sur pieds humides mais je préfère sur peau sèche, sinon, j’ai l’impression que ça ne fait rien. Ca glisse, on ne sent pas les grains.

Bon, ça sent beaucoup la lavande, donc elle plaira à certaines mais pas à d’autres. Je ne l’ai utilisée que quelques fois pour l’instant donc sur le long terme je ne sais pas ce que ça donne. La marque nous dit que ça lisse les rugosités et rend les pieds tout doux. Mouais, pas à elle toute seule. Moi, j’avoue que je zappe souvent le gommage et me contente de la crème. Mais je vais essayer d’être plus régulière pour mater une bonne fois pour toute ces talons. En plus, on vient justement de me proposer de refaire une Fish Pedicure. Je crois que je vais craquer pour la deuxième fois, c’était trop fun et quand même bien efficace.

La nouvelle collection de maquillage L'Occitane : Pivoine, Acte II

Un an après le lancement de sa première collection de maquillage (je vous en parlais ICI), L’Occitane en Provence récidive avec l’arrivée début mai d’une autre ligne de make-up. Comme sa grande sœur, elle est une nouvelle fois inspirée par la Pivoine et sera elle aussi en édition limitée. Après Paeonia, voici Pivoine Flora.
La collection est plutôt complète et comprend de nombreux produits : une palette de quatre fards à paupières et des duos, des rouges à lèvres et des gloss ainsi qu’un Brillant à Lèvres Incroyable (qui est en fait un gloss dont la couleur s’adapte à chacune), une poudre de soleil mais aussi un duo de fards crème pour le visage. Il y aura également trois pinceaux, un poudre visage, un fards à paupières et un pour l’eyeliner. Quant aux prix, ils vont de 5 € pour le pinceau liner à 27 pour la palette quatuor, pour une moyenne de 11/18 €, ce qui est plutôt raisonnable a priori.

Après, bien évidemment, tout dépend de la qualité des produits. Je ne pourrais pas vous parler de l’ensemble de la collection mais j’ai eu la chance de recevoir trois des nouveautés et je vous en reparlerais très bientôt plus en détail dès que je les aurais bien testés. Pour l’instant, je n’en ai soumis qu’un seul à mes fourches caudines par manque de temps et pour caude de vacances. Mais comme j’ai craqué sur leur packaging et leur look romantique. Je les trouve beaucoup plus réussis que ceux de la première collection. Les anciens mettaient en avant le côté terrien, un peu jardinage avec des sachets inspirés de ceux des graines, et les boîtiers faisaient un peu moyen de gamme. Là, c’est beaucoup plus chic et élégant. Les étuis font un peu impressionnistes avec des taches de couleurs acidulées. Et les packagings des palettes avec leurs silhouettes de danseuses un peu floues sont vraiment très jolis et aussi dans l’air du temps, le thème danseuse paradant sur le devant de la scène cette saison (un effet Black Swan peut-être) C’est pour ça que je voulais quand même vous montrer une preview avant de les tester.

En plus, je les ai reçu dans un adorable coffret qui fait un peu livre, ce qui m’a encore plus séduite. Comme si la marque avait imaginé un moyen poétique d’annoncer leur nouveau chapitre dans l’aventure make-up. A l’intérieur m’attendaient donc trois nouveautés et pas des moindres : la palette quatre couleurs, le brillant à lèvres magique (auraient-ils des espions chez L’Occitane pour savoir que c’est un de mes dadas) et le duo de fards crèmes pour le visage. Un petit échantillon de la collection plutôt alléchant. Enfin, toujours a priori, on verra ce que ça donne. Je pense me mettre au crash test cette semaine pour vous en reparler le plus vite possible. Mais avant petit focus sur ces trois produits.

Nous avons donc le produit star de la collection, qui est en fait celui qui m’attire le moins : la palette d’ombres à paupières Quatuor Regard Pétales. En fait, je lui reprocherais ce dont je n’étais pas fan non plus dans la première collection : des teintes trop claires, voire nude, ce qui n’est pas forcément mon trip. Plus besoin de préciser que mon truc, c’est le flashy. Elle est composée d’un rose clair, d’un rose beige, d’un rose bébé plus soutenu et d’un violet. Après, si ça se trouve, ils vont se révéler très pigmentés. J’avoue, je n’ai pas encore osé faire de swatch, elle est tellement jolie cette palette que j’ai pas envie de l’abîmer, même s’il va falloir m’y résoudre. Mais regardez bien, en relief, il y a une pivoine qui fleurit petit à petit de fard en fard, elle a deux pétales, puis trois, jusqu’à être totalement épanouie. So cute.

Nous avons ensuite le Brillant à Lèvres Incroyable. Gnark, gnark, gnark, je me réjouis déjà de jouer les magiciennes. C’est donc un gloss dont la couleur réagit une fois appliquée et s’adapte aux lèvres de chacune. Une de mes obsessions make-up. Vous savez maintenant que je collectionne ce genre de produit. Mais attention, il a de la concurrence parce que j’ai vraiment des produits top auxquels le comparer. Le crash test sera sans pitié.

Et last but not least : le Fard Crémeux Duo Visage Arabesque Abricot. Il existe en deux autres teintes, Rose Révérence et Beige Ballet. Il est composé d’un blush crème mat, abricot ici, et d’un illuminateur, le beige nacré à droite, à appliquer sur le bombé des pommettes en touche lumière. Là encore, c’est comme si la marque avait lu dans mes pensées ou avait placé un espion chez moi car je recherchais justement un blush orangé pour aller avec ma dernière obsession make-up, les rouges à lèvres oranges. En effet, on est censé assortir son blush à son rouge à lèvres. Quand on met des couleurs froides (c’est-à-dire rosées) sur les lèvres, on doit faire pareil sur les joues, et vice versa avec les couleurs chaudes (c’est-à-dire orangées). Mais comme je n’avais aucun blush orange/corail/abricot, jusqu’ici je mettais mes teintes habituelles rosées et le résultat n’était pas top. J’ai ensuite mis la main sur un fard poudre mais la poudre et moi en blush, on n’est pas copines. Donc, enfin, je vais pouvoir être de nouveau make-upistiquement correcte. En plus, je trouve l’idée d’avoir couplé le blush avec un illuminateur très bonne. Le matin, ça m’évite de retourner tout mon appart pour trouver mes produits, j’ai tout sous la main. J’ai d’ailleurs commencé à tester le produit et, pour l’instant, il tient ses promesses.

Une jolie petite collection en somme. Je vous en dirais bientôt plus pour avoir si elle est aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’habit ne faisant pas toujours le moine.

Bilan solaire des vacances (reviews L'Oréal et Bio Beauté by Nuxe)

Et voilà, les vacances sont finies. Il est donc temps de faire un petit bilan des solaires utilisés pendant cette semaine ensoleillée. Car si le beau temps risque de nous faire faux bond dans les prochains jours, il ne va pas tarder à revenir (on croise les doigts) et ça pourra donc être utile.

Pour la protection du visage, j’ai utilisé un classique pour moi, une Crème Caudalie, mais c’est un vieux truc, pas besoin de vous en parlez. En plus, je commence à me lasser. Je l’ai trouvée beaucoup trop grasse et j’ai de plus en plus envie de solaires qui ne collent pas. Pour le corps, j’ai jeté mon dévolu pour la nouveauté L’Oréal Paris, le Lait Protecteur Icy Protection de la gamme Solar Expertise, alléchée par la promesse de l’effet glaçon. Bon autant vous le dire tout de suite, ce pseudo effet froid, c’est un peu du chiqué. Dommage car la crème en elle-même vaut le coup. Pour un petit prix, elle a tout du grande. Mais reprenons du début.

Si on considère ce lait protecteur comme une crème solaire basique, je dis foncez sans hésiter. Ma sœur et moi avons été complètement séduites. J’ai pris un SPF 20 vu qu’on n’est qu’en avril mais le soleil a quand même bien tapé certains jours et elle a parfaitement fait son boulot de garde du corps. Pas de peau échauffée ou rougie ni bien évidemment de coups de soleil. Après, selon la destination et son type de peau, on ajuste bien sûr son indice de protection. Moi, j’ai préféré en prendre un un cran plus élevé vu que c’était la première fois de l’année que j’exposais vraiment ma peau. Petit détail : elle peut aussi être utilisée sur le visage, c’est une crème globale. Ma sœur l’a fait et ne lui a rien trouvé à redire. C’est juste que j’ai mes petites manies.

En fait, on a vraiment craqué sur sa texture très particulière. La marque dit que sa « formule intègre des microgouttes d’eau désaltérantes encapsulées dans une formule lait hydratante ». Résultat un lait crème vraiment moelleux très sympa (en étalant on a même l’impression de voir ces micro-gouttes). Et c’est vrai que, autre bon point, elle ne dessèche pas la peau, bien au contraire. On peut penser qu’aucune crème solaire ne le fait mais je me suis un jour retrouvée avec un lait qui me ruinait la peau. Après plusieurs applications, c’est limite si je pelais. Donc, je suis bien contente d’avoir trouvé un soin agréable à utiliser. Mais si sa texture est onctueuse et doudou, elle pénètre quand même rapidement (bon, comme d’habitude, plus vite sur certaines zones que sur d’autres). Et on ne colle quasi pas ou pas du tout (là encore, ça dépend de la zone et de la quantité appliquée). Et puis surtout, elle sent bon. Pas le parfum habituel des solaires que j’adore un général, mais une senteur fraîche un peu mentholée mais mentholée sympa.

Dommage que la marque essaye de nous vendre cette Icy Protection un peu pipeau car la crème se suffit à elle-même. Selon L’Oréal Paris « sa formule mentholée apporte à votre peau une réelle sensation de fraîcheur dès l’application et une hydratation anti-échauffement durable ». Bon, je ne pense pas qu’il ait fait assez chaud pour juger de son action anti-échauffement mais j’attends encore le coup de froid. Bon, pour être honnête, en fait je l’ai senti la sensation de fraîcheur. Lors de la première application de la journée faite à la maison, donc quand la crème n’avait pas encore été au soleil. Un peu bidon quoi. Le froid t’en as envie quand tu sues à grosses gouttes sous le cagnard pas quand t’es bien au frais at home. Au fur et à mesure des utilisations, j’ai trouvé un moyen détourné pour bénéficier de l’effet frais (en fait, je posais la crème par touches et là, j’avais un côté icy, mais qui partait dès que j’étalais) mais ce n’est pas assez significatif selon moi pour une revendication sur le pack. Surtout que ma sœur, elle, n’a rien senti. Je m’attendais à un truc révolutionnaire et comme souvent ça a fait pschitt. Mais malgré ce petit détail fâcheux, je la recommanderais quand même si vous cherchez des solaires pour vos prochaines vacances.

Le soir, je terminais mon programme solaire par l’Après-Soleil Sublimateur de Bronzage Corps de Bio-Beauté by Nuxe, autre nouveauté de la saison. Même si on a eu un super ensoleillement et des températures quasi estivales, on n’a pas vraiment pu le tester en conditions extrêmes, mais en situation normale, il a très bien fait son job. Déjà, il hydrate parfaitement. Ma sœur est arrivée avec une peau de croco sur les jambes et après quelques jours de tartinage chaque soir avec ce soin, problème réglé. D’ailleurs, après une application, elle avait déjà vu la différence. Et moi ma peau est toute douce et lisse. La texture est bien onctueuse (ce que je préfère, quand c’est trop fluide, ça part dans tous les sens, on s’en met partout) mais pas grasse. Elle est facile à appliquer et pénètre plutôt rapidement, à mon grand étonnement. Pourtant, comme elle est bien nourrissante, j’ai eu un peu peur la première fois que je l’ai utilisé. Je me voyais déjà me balader en petite tenue pendant des heures en attendant que ça sèche. Mais le temps d’aller chercher jean et t-shirt ma peau avait déjà tout absorbé, je ne collais pas du tout. Top.

Pas de vrai bronzage à sublimer pour l’instant mais ce soin laisse sur la peau des milliers de petites nacres dorées qui seront parfaites cet été pour illuminer une peau caramel. En revanche, je ne suis pas du tout fan du parfum. Mais vous connaissez mon problème avec ça. Il y en a très peu qui passent sans encombre le test de l’odorat. Ma sœur, elle, le trouve plutôt sympa. A cause du parfum, je ne recraquerais pas forcément pour lui même si le produit est vraiment bien et a de vrais atouts. D’ailleurs, je pense qu’il plaira à beaucoup de beauty addicts qu’elles soient fan de produits bio ou pas. Car ce soin est certifié Ecocert mais, comme toujours, Bio Beauté by Nuxe nous a fait du bio glamour et agréable à utiliser. Et pour celles qui craqueraient, il existe aussi en version pour le visage mais avec des nacres plus discrètes.

EDIT (des années plus tard, je sais) : le soin Bio Beauté By Nuxe est sorti depuis le avril au prix de 16,50 €.

La minute mode : l'été sera rayé ou ne sera pas

Je suis faible. Il y a quelques temps, une copine m’a envoyé une invitation pour des ventes privées Castelbajac. Vu ma dévotion, ni une ni deux, j’ai aussitôt filé au showroom. Impossible de rater cette occasion d’agrandir ma collection à prix mini. Comme d’habitude, j’ai fait des folies (pas en prix car vive l’économie, la robe à 70 € alors qu’en magasin elle doit être à plus de 200, ok c’est des saisons passées mais on s’en fout). Non des folies vestimentaires au niveau du look. C’est vrai que de toute façon, Jean-Charles ne fait pas trop dans le discret et c’est un peu pour ça que je l’aime. Cette fois j’ai craqué pour une jolie robe blanche à rayures rouges. Jusqu’ici, rien de dingue. Sauf que sur le devant de la robe est imprimé un portrait en noir et blanc de Mareva Galanter. Alors oui, à priori, afficher la tête d’une ancienne Miss France sur la poitrine, ça peut sembler un peu particulier. Mais quand il s’agit de JCDC, je perd toute faculté de raisonnement. Et puis je la trouve superbe cette robe, je trouve même que ce portrait en noir et blanc est ce qui fait son charme.

Et puisque j’étais en mode rayure, j’ai aussi shoppé un tee-shirt blanc et bleu esprit marin très estival et un peu plus portable vu que je peux enlever la grosse fleur rouge si je veux. Bon, j’ai quand même été raisonnable. Après une heure et demi d’essayage, je ne suis repartie qu’avec ces deux pépites. Il faut dire que le truc avec certaines pièces c’est qu’elles sont faites pour des mannequins, impossible de rentrer mon gros cul dedans et avec mes minis jambes les robes et les jupes mi-cuisses m’arrivaient sous le genou.

Mais je suis arrivée le dernier jour. Mauvaise idée. Depuis quelques années, Castelbajac est revenu sur le devant de la scène et si on veut shopper les plus belles pièces, il faut arriver le premier jour et à la première heure. Et j’avoue que même pour du shopping, j’ai un peu de mal à écourter ma nuit. D’ailleurs, j’ai vu une sublime robe me passer juste sous le nez. J’ai bien essayé de dissuader la fille devant moi à la caisse de l’acheter mais en vain. Dégoûtée. Elle était trop faite pour moi. Bon, finalement, la prochaine fois, j’irais peut-être à 9h30.Faut bien mériter mon titre de JCDC addict.

Maigrir, n'est-ce qu'une question de volonté ?

Comme chaque mois d’avril, les sujets minceur reviennent en couverture des magazines. C’est que l’épreuve du maillot approche à grands pas comme on dit. En langage pro, on appelle ça un marronnier, un sujet qui revient tous les ans à la même époque. Même si j’essaie d’aller voir un peu ailleurs, je n’y coupe pas non plus, chaque année, je bouffe de la minceur, alors que mon truc à moi c’est plutôt de bouffer de tout ce qui fait grossir justement. Je suis un peu à classer dans la catégorie « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » et en aucun cas je ne suis les bons conseils que je prodigue. Déjà, le sport est mon ennemi (alors oui, j’en fais pour le boulot, mais pas trop quand même, je ne voudrais pas y laisser ma peau). Les régimes n’y pensons même pas, c’est le diable incarné. De toute façon, c’est désormais prouvé, au bout de 3 ans, on finit toutes par reprendre le poids perdu, voire plus.

Les crèmes minceur, je m’y suis mise il y a peu mais après une phase d’émerveillement genre « waouh mais ça marche en fait », je vire désabusée « euh, mais en fait ça ne fait rien du tout et en plus ça fatigue » et suis à deux doigts d’abandonner le tartinage quotidien. Pourtant, je ne peux plus envisager l’enfilage du maillot de bain aussi sereinement que quand j’étais jeune et svelte. Je sais pas vous mais plus je vieillis, plus je m’empâte et plus les kilos ont tendance à s’accrocher. Et depuis que je travaille à la maison, c’est pire, avec toute cette nourriture à disposition, impossible de résister. J’ai bien pris 5 kg (ok 7) en un an et demi. Au début, je me disais que c’était du muscle mais regardons la réalité en face, c’est tout mou et celluliteux. Le problème, c’est que mincir, ce n’est pas qu’une question de régime ou de sport, c’est d’abord une affaire de volonté, et moi, paresseuse que je suis, je n’en ai aucune. Je sais qu’il faudrait que j’arrête de grignoter mais impossible. Je sais que manger à minuit, c’est fatal pour ma ligne, mais mon ventre crie famine (ou ma tête d’ailleurs) donc je cède. Il faudrait pourtant un rien pour reperdre les kilos pris, juste diminuer les quantités ingérées.

La preuve, depuis que je suis en vacances, je n’ai jamais eu le ventre aussi plat (ça tombe bien puisque je passe la journée en maillot). Pourtant, je n’ai rien fait de moi-même (limite, je bouge même moi qu’à Paris, affalée toute la journée au soleil sur mon transat). Mais les circonstances ont fait que je suis passée de 5/6 repas par jour à 3 ou 3 et demi. Comme je suis dans un trou au milieu de nulle part, je n’ai pas un distributeur automatique de nourriture à portée de main comme à Paris. Le supermarché le plus proche est à perpète donc quand t’es à court de nourriture (de gâteaux plutôt), il faut prendre la voiture et aller faire les courses. Le truc, c’est que la voiture est à ma sœur et les courses, c’est aussi elle qui les a faites avec ses priorités (se nourrir comme un être humain) et non les miennes (se goinfrer). Donc pas de gâteaux à volonté dans les tiroirs. Donc, forcément, quand je suis prise d’une envie quasi boulimique impossible d’y céder. Ce qui finalement n’est pas plus mal. Résultat : un ventre qui n’a pas honte de s’exhiber en bikini. Bon, la culotte de cheval est toujours là mais, on le sait, les miracles n’existent pas. Pour déloger cette cellulite, il va falloir plus de quelques jours d’alimentation « normale ».

Le truc, c’est que j’ai faim tout le temps. Enfin, le mot faim n’est pas forcément le mot. C’est ma tête qui a faim et non mon estomac. Comme je me sens frustrée, je ne pense qu’à ça. Je me prends à rêver de gâteaux et de viennoiseries et j’ai l’estomac qui crie famine. Heureusement, je ne peux pas craquer sinon je me jetterais sur tout ce qui est comestible mais a une valeur nutritionnelle nulle. En fait, j’ai programmé mon corps à ne pas être rassasié tant qu’il n’a pas eu sa dose de junk food et maintenant je suis en manque, oui, comme une addict, sauf que ma drogue ce sont les biscuits industriels (bien mauvais pour la santé). Pour retrouver la ligne, pas besoin de me mettre au régime en fait, juste de me désintoxiquer. Et d’écouter mes sensations, en arrêtant de manger quand je n’ai plus faim et en distinguant la vraie faim de la gourmandise ou de la pulsion (la clé pour perdre du poids). Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. En rentrant, je sais que je vais faire une orgie de cochonneries, de frustration j’engloutirais tout le sucré qui me passera sous la main. Je sais que ma volonté fera défaut et que je reprendrais mes mauvaises habitudes. Quand j’avais fait la cure minceur Cellusonic, trop contente de voir mon tour de cuisse diminuer, j’avais réduit également les apports en sucres (pas totalement comme recommandé mais un peu quand même). Le truc c’est que même si je ne suivais pas toutes les instructions, je me sentais privée donc, à la fin de la cure, j’ai augmenté les doses. Et je crois que j’ai fini par reprendre un peu des 3 cm de tour de cuisses que j’avais réussi à perdre. Ce qui est quand même dommage. Ah, j’aimerais parfois avoir une volonté de fer. Car, finalement, pour maigrir, ça se passe beaucoup dans la tête.

Allez, je vous laisse, cette note m’a donné une faim de loup. Oui, j’aime bien mon nouveau ventre plat mais j’aime encore plus la mauvaise bouffe.

Une bouche au crayon avec les Chubby Sticks de Clinique (review)

Enfin, ils sont arrivés. Depuis que j’avais vu les premières photos sur le net vers décembre dernier, ils me faisaient furieusement envie. Mais ils n’étaient pas pressés d’arriver. Voilà que les Chubby Sticks de Clinique débarquent enfin en France. Ces gros crayons qui avaient fait le buzz en début d’année et étaient sortis dans la foulée aux Etats-Unis, se faisaient désirer en France. Ce qui est bien dommage. Quatre mois de décalage aujourd’hui où les infos circulent en moins de deux avec le développement des blogs beauté, c’est vraiment une erreur marketing. Ils seraient sortis à ce moment-là, ils auraient fait un carton. D’ailleurs de nombreuses beauty addicts les ont commandé direct sur des sites américains ne les voyant pas venir, et se demandant même s’ils allaient être lancés sur le marché français un jour. Et puis le temps a passé. Et, là, j’ai l’impression qu’on les a un peu oubliés. Forcément avec le lot de nouveautés qui nous inondent tous les mois, on a la mémoire courte. Et c’est bien dommage car le produit en lui-même vaut le détour.

Je l’ai essayé aussitôt reçu et depuis je l’utilise très souvent et il ne quitte plus mon sac. Il est totalement dans l’air du temps puisque cette saison on est un peu dans le revival du crayon Jumbo pour les lèvres avec notamment les nouveautés chez Nars et Sephora. Je n’ai testé que le Clinique donc je ne vous ferais pas un comparatif de leurs plus et leurs moins. Je m’en tiendrais à celui-ci mais vu ce que j’ai lu sur les autres sur de nombreux blogs, c’est peut-être pas plus mal.
J’avoue qu’au début, j’ai craqué pour son look et ses couleurs acidulées hyper désirables. Et puis pour le geste aussi : j’aimais bien l’idée de me colorer les lèvres au crayon, ça changeait, c’était limite snob. J’avais déjà testé avec des crayons pour les lèvres classiques mais ça ne collait pas : ils étaient trop secs. Ca passait pour le contour mais sur toute la bouche, ça tiraillait et il fallait rajouter une couche de rouge à lèvres, de gloss ou de baume. Alors qu’ici, le crayon a été formulé spécifiquement pour cette utilisation. C’est un rouge à lèvres à lui tout seul. Ou, pour être précise, c’est un baume à lèvres hydratant teinté. Et c’est vrai que comme un baume, il est hyper confortable. Le pouvoir hydratant est également bien là. Quand les lèvres tiraillent légèrement, il calme un peu. Mais si on a les lèvres vraiment sèches, il ne sera bien évidemment pas suffisant puisque, là, il ne faudra pas simplement hydrater mais aussi nourrir. Ce qui est d’ailleurs le cas pour tous les rouges à lèvres ou baumes colorés hydratant.

Côté couleur, j’ai beaucoup lu qu’ils étaient transparents. Vrai et totalement faux. Déjà, il existe plusieurs teintes : avec les claires, on aura un effet plus naturel et discret mais avec les foncées, on peut faire péter la couleur. Moi je possède la teinte 05 Chunky Cherry qui fait partie des foncées. Une très jolie teinte d’ailleurs, un rose soutenu un peu cerise. Si j’en applique une seule couche, alors là, effectivement, j’aurais un fini transparent, un peu bouche mordue, et légèrement shiny (mais pas glossy, ouf, je déteste quand c’est trop brillant). Mais si je mets plusieurs couches, là, j’ai une couleur bien pigmentée, qui claque bien. Ca ne se voit pas forcément sur la photo, comme d’hab, il faudra donc me croire sur parole. Je me suis d’ailleurs laissée surprendre la première fois que je l’ai utilisé. Il faisait beau donc j’avais ressorti le fard à paupières turquoise, mis un peu (beaucoup) de blush et puis je m’étais dit que ce serait pas mal de finir mon maquillage avec un rouge transparent pour ne pas faire too much. L’occasion idéale de tester le Chubby Stick, baume voulant dire transparent pour moi. J’en ai donc mis un peu, puis en ai rajouté, ne voyant rien dans mon miroir de la salle de bain avec cette lumière artificielle. Et puis, une fois dans la rue, à la lumière du jour, je me suis regardée dans le premier miroir venu (en fait, j’ai un toc, dans la rue, je me regarde dans tout les miroirs que je croise, ou dans tout ce qui réfléchit mon reflet, quitte à me prendre un poteau). Et, là, le choc, on aurait dit un clown. C’est qu’il était bien foncé ce crayon finalement ! Ok, c’est la tendance du color block, mais là c’était plutôt color débloque. Depuis, je ne le porte que quand je fais low profile du regard. Ou alors, je ne mets qu’une couche.

Côté tenue, il m’a également étonné. Contrairement à ce que laisserait penser son qualificatif de baume, son fini shiny ou sa texture légère, il tient très bien la route. La couleur ne s’évapore pas dans l’heure comme avec certains. Non, non, elle reste bien pétante longtemps (je l’ai découvert à mes dépens ;)) Bien sûr, si on boit, on embrasse les gens, etc., la couleur partira petit à petit, comme avec un rouge, il n’y a pas de miracle, mais il a quand même une très bonne tenue. En revanche, étant une véritable Pierre Richard, même si effectivement le crayon rend l’application plus facile (on fait le contour avec le bout de la mine et on remplit après avec les côtés), moi, je déborde quand même. On ne se refait pas. Bon point toutefois : on n’a pas besoin de tailler la mine. C’est un faux crayon. En fait, il suffit de tourner le petit bout argenté pour faire sortit de la mine en rab. Ce qui est finalement bien pratique. Parce que le taillage d’un crayon gras, en général, c’est bien galère, on y perd la moitié du crayon la plupart du temps. Mais mauvais point : pour l’instant les Chubby Stick ne sont pas en vente dans les dépositaires Clinique basiques. Ils arrivent petit à petit. Pour l’instant, il sont dispo en avant-première et en exclu sur le site de la marque à 17 €.

Make-up du regard : Yves Rocher joue encore la carte de l'intensité

Yves Rocher poursuit sa révolution make-upistique. Après ses Stylos Waterproof et leurs magnifiques teintes flashy, la marque continue à creuser le sillon des couleurs intenses pour la plus grande joie de l’accro du maquillage pigmenté que je suis. Début mai, elle lance ainsi une très jolie collection nommée Jardin des Nymphes. Vous avez dû la voir un peu partout donc je ne vais pas vous faire l’article dessus, en plus elle est majoritairement restée à la maison. Je préfère vous parler aujourd’hui d’un produit qui m’a vraiment tapé dans l’œil dès que je l’ai vu. Il m’a longtemps attendu dans son petit sac mais j’avais trop hâte de l’essayer parce qu’il avait l’air totalement waouh ! Il s’agit de la Palette couleurs reflets.

Déjà, son packaging est super mignon. Ok, c’est du carton mais ce joli vert et ces petites fleurs dorés, ça fait vraiment élégant et pas du tout cheap. Franchement, par rapport à certains packagings de grandes marques, il n’a pas à rougir, bien au contraire. Mais à la limite, c’est un détail. Ce qui compte, c’est ce qu’il a dans le ventre. Et à l’intérieur, waouh quoi (oui, encore). Cette palette est composée de deux fards à paupières : un bleu marine assez classique et un sublime vert. Non mais regardez cette couleur. J’ai tout de suite été totalement emballée.

Bon, évidemment, après il fallait que ça suive sur la paupière. Car, avant, chez Yves Rocher, il faut bien dire que ce n’était souvent pas très pigmenté. Eh bien là, aucune déception, bien au contraire, une fois appliquées les teintes sont tout aussi belles et intenses. Je suis vraiment sous le charme. Alors, oui, en fana des fards à paupières, je craque sur de nombreuses palettes mais, là, pour le petit prix que c’est (avec Yves Rocher et ses nombreuses promotions, il est possible de l’avoir à moins 50%), c’est quand même une très très bonne affaire vu la super qualité et les magnifiques couleurs. Ce vert, il vous le faut absolument. D’ailleurs, dans la collection, il est également décliné en crayon yeux fin, crayon gras jumbo et en vernis. Je n’ai pas encore tout testé mais ça fait vraiment envie.

Pour mon make-up, j’ai bien évidemment mis le vert à l’honneur même si j’ai aussi utilisé le bleu. Bon, j’ai l’impression qu’il ne se voit pas sur les photos mais il y avait tellement de soleil que les couleurs sont un peu mangées. La malédiction de la blogueuse beauté et de ses photos : à Paris, il n’y a pas assez de lumière et ici il y en a trop. M’enfin, j’espère que vous pourrez vous rendre compte de la magnificence des teintes. Admirez également mes yeux gonflés, dus un peu au soleil de midi et beaucoup à une allergie. Je ne sais pas si c’est mon démaquillant yeux ou visage ou autre chose mais je me tape une de ces réactions avec œil gonflé, qui brûle et plaques rouges. Magnifique. Mais passons (dès que j’arrive à identifier le coupable, je vous tiens au courant, en même temps, ça peut aussi être l’eau ou le soleil) et revenons à nos moutons.

J’ai appliqué le vert sur les trois quarts de la paupière mobile et le bleu dans le coin externe et dans le creux de la paupière en estompant. Ensuite, je me suis servie du Duo-khôl Intense, un crayon de la même collection avec deux mines, une cuivre et une vert abysses. J’ai fait un retour avec le vert foncé au ras des cils inférieurs et j’en ai mis dans la muqueuse mais il est parti assez rapidement. Puis j’ai appliqué du doré dans le coin interne de l’œil pour illuminer. Par pure habitude, j’ai rajouté un trait de liner au ras des cils supérieurs et remis du noir dans la waterline mais j’aurais limite pu m’en passer. Je trouve que c’est presque mieux sans. Appliqué, le fard vert est tout aussi beau que dans le boîtier. Je l’adore. Surtout qu’il ne m’a pas fallu beaucoup de coups de pinceau pour arriver à cette intensité, qu’il fait très peu de chutes et qu’il est très facile à travailler. Alors qu’en dessous, j’avais juste mis un peu de Primer Potion comme d’habitude pour mes autres make-up (je vous le dit jamais parce que, pour moi, c’est implicite mais je fais toujours mes maquillages sur base PP et rien d’autre. Si base colorée il y a je précise mais c’est rare, suis trop paresseuse pour multiplier ainsi les étapes).

Encore un qui va aller direct dans mes tiroirs à favoris (qui débordent, je vous l’accorde). Ca aurait paru totalement fou il y a quelques années, mais désormais, j’attends les collections de maquillage Yves Rocher avec impatience. J’avoue avoir déjà quelques produits qui sortiront en juin et certains vont d’ailleurs également devenir des essentiels pour l’été. Mais c’est une autre histoire sur laquelle je reviendrais bientôt.

Ciel, mon vernis ! Le bleu clair sur les ongles : do ou don't

Ce qui est bien avec les vacances (surtout quand t’es quasi privée d’internet), c’est que tu as du temps pour faire plein d’autres choses : des manucures par exemple. Ben oui, beauty obsessive jusqu’au bout, mais je suis sûre que ça ne vous étonne pas. J’ai d’ailleurs empaqueté plusieurs vernis pour l’occasion. Je suis bien évidemment allée piocher dans la collection Texas d’OPI, on ne se refait pas. Comme on les a un peu vus partout, j’ai délaissé les Jelly et j’ai préféré opter pour I Vant To Be A-Lone Star, un bleu ciel vaguement irisé. Lorsque j’avais découvert la collection, il ne m’avait pas vraiment tapé dans l’œil, j’étais plus attirée par les roses, les oranges et les violets flashy. Mais après l’avoir vu porté sur plusieurs blogs, j’ai finalement changé d’avis. C’est qu’il avait l’air plutôt pas mal le petiot.

Et c’est vrai qu’il se fait remarquer. Alors que c’est une couleur cl aire, il est quand même bien tape-à-l’œil, un peu comme le jaune de la semaine dernière. Et, en fait, comme la semaine dernière, je ne sais pas si j’aime ou pas. La couleur est vraiment spéciale, ce qui est à la fois un plus et un moins. C’est un joli bleu mais en même temps, ça fait un peu tipex vous trouvez pas ? C’est une teinte que je verrais bien portée par une Américaine, mais sur moi, j’ai des doutes. J’aime les vernis flashy et pétant qui font très été, les roses Barbie, les couleurs glamour ou chic et élégante, mais celui-ci n’est rien de tout ça. Il est hors norme. Et étant plutôt classique des ongles, j’ai un doute là. Comme avec le blanc opaque, j’ai du mal.

Côté application, ce n’est pas un fini gelée, pourtant, comme les autres, il a fallu que je mette trois couches pour avoir une bonne opacité. Bon, ça tient aussi au fait que je ne sois vraiment pas douée comme manucure. Je pense qu’une pro pourrait y arriver en deux couches. Sur certains doigts, j’y suis arrivé. Mais sur d’autres, même avec trois couches, l’opacité n’est pas uniforme. Pas génial. Je ne sais pas pourquoi, sur certains ongles, c’est passé comme une lettre à la poste alors que d’autres étaient totalement récalcitrants. J’aurais pu passer 10 couches, je pense que ça n’aurait rien changé (ah, avoir une manucure pro à domicile, le rêve). Bon, regardons le bon côté des choses, même avec trois couches, il n’y a pas une impression d’épaisseur, comme je pouvais avoir avec le jaune Déborah par exemple. Et ça sèche quand même assez vite. Mais bon, même comme ça, je ne suis pas sûre de l’adopter. Vous en pensez quoi vous ? On adopte ou on range ?