dimanche 26 février 2017

Et l'impensable arriva : la Beauty paresseuse est de retour (volume 2)


Toc, toc… Il y a quelqu’un ? Y a-t-il encore de la vie par ici ? Oui, on n’y croyait plus, le blog bouge encore, un petit peu. Il n’est pas mort. Pourtant, c’était presque tout comme. Il faut dire que le dernier article que j’ai publié remonte à fin juin. Déjà huit mois ! D’ailleurs, je tiens à rassurer celles qui se sont inquiétées de mon absence (c’était adorable d’ailleurs et c’est vous qui m’avez donné la motivation de revenir). Tout va bien. Non, il ne m’est rien arrivé de grave pour expliquer une si longue absence. C’est juste la vie. Comme lors de mon précédent arrêt d’ailleurs, j’ai été rattrapée par la vraie vie. Mon blog n’étant pas mon activité professionnelle, je m’en occupe pendant mon temps libre. Et comme je suis aussi freelance, il m’arrive de n’avoir aucun temps libre. Quand je cumule les gros projets, je bosse matin, midi et soir (voire même la nuit), alors forcément le blog passe au second voire au dixième plan. Surtout que vous le savez peut-être mais mon boulot c’est d’écrire, alors même quand j’ai un peu de temps libre, je n’ai pas forcément envie de me remettre devant une page blanche. Je préfère m’aérer le cerveau devant une série ou autre.


Bref, j’ai eu tellement de travail pendant quelques mois que j’en ai oublié que j’avais un blog. Et puis si on veut être honnête, la passion s’est peut-être un peu émoussée. En fait, ça m’a fait un bien fou de décrocher. Déjà, parce qu’on a désormais parfois la tête tellement dans le virtuel qu’on passe parfois à côté de notre vie réelle. Alors j’ai eu envie (besoin) de me déconnecter pour profiter un peu de la vraie vie (et c’était bien). Et puis aussi parce que je ne supporte plus vraiment la « blogosphère ». Je suis journaliste et je me souviens quand j’ai créé mon blog, je l’ai fait parce que je ressentais le besoin de parler de ce dont j’avais envie mais aussi parce que je ne me retrouvais pas dans le milieu des journalistes. Certes, j’ai rencontré des gens adorables mais parfois ça ressemble vraiment au Diable s’habille en Prada : des relations avec les gens un peu fake, le fait qu’on te prenne de haut ou qu’on t’ignore carrément quand tu n’es pas assez importante. Il faut un peu redescendre sur terre, nous ne sommes personne et nous ne faisons rien d’important, on ne change pas des vies.

Après avoir été « invisible » pendant des années lors des présentations presse, me retrouver avec des filles sympas qui sont devenues des copines lors de mes premières soirées blogueuses, ça a été une bouffée d’air frais. Sauf que ce temps-là est désormais très loin. La blogo a elle aussi pris la grosse tête (encore plus même). A tel point que je trouve désormais mes collègues journalistes adorables c’est pour dire. Si vous saviez les histoires que j’entends (des copines journalistes, blogueuses, attachées de presse, tout ceux qui dealent en fait avec les blogueuses et youtubeuses) ! Les coulisses sont vraiment pas belles à voir (mais ça mériterait un billet à lui seul voire carrément une rubrique, que je me retiens vraiment d’écrire). Alors certes, il y en a encore qui le font par passion et ouf il y a toujours quelques filles super mais l’obsession de l’argent et l’attitude de diva règnent tout de même aujourd’hui sur le planète beauté. C’est normal que celles qui en ont fait leur métier et ont une énorme communauté soient rémunérées pour leur influence mais ça ne justifie absolument pas un comportement à vomir. Certaines personnes ont oublié ce que c’est de se comporter comme des êtres humains et moi j’en suis arrivée à avoir honte qu’on me dise « blogueuse ».

Et puis, je me suis rappelée qu’on s’en foutait de ces filles ou de ce milieu parfois pourri. Mon blog, je l’ai créé pour moi et je l’ai ensuite continué pour moi toujours mais aussi pour vous. Et ce sont vos petits mots qui m’ont donné la motivation de revenir. Malgré ces longs mois d’absence, vous étiez encore là et étiez impatientes de me lire de nouveau. Ca m’a mis un coup de pied aux fesses. Je n’ai jamais vraiment voulu arrêter mon blog. Dans ma tête, ça a toujours été une pause et je me disais que je reviendrais quand j’aurais le temps. A chaque fois que je testais un nouveau produit qui me plaisait ou que je glissais un flacon vide dans ma boite à produits terminés, je pensais à vous d’ailleurs, me disant « Il faut que je leur en parle ». Mais le temps passait et passait et je ne trouvais jamais le temps ou le courage d’écrire. D’ailleurs, je me suis dit qu’il était temps de revenir en décembre dernier mais depuis nada. Ca fait deux mois que je regarde ma page blanche en me demandant comment revenir.


En fait, je me suis retrouvée face aux mêmes réflexions que je me suis faites lors de ma dernière pause (pour mieux comprendre ces pauses fréquentes vous pouvez d'ailleurs allez les lire ou relire par là). Mon blog artisanal a-t-il toujours une place au milieu de tous ces blogs webzine parfaits ? Le mien sera toujours moche par rapport à eux. Je n’ai ni le talent ni le temps de le rendre parfait. Mon truc, c’est l’écriture, le ton, techniquement je n’y comprends rien donc il sera toujours à côté visuellement. Alors, forcément, quand je vois les autres blogs très pro, j’ai un peu honte du mien et ça me démotive. Et puis est-ce que j’ai encore des trucs à vous raconter ? Je ne teste plus de produits en beauté en série comme au début du blog. Je préfère utiliser un produit longtemps (jusqu’à le finir même, dingue;)) pour aller au fond des choses et me faire une vraie opinion. Et puis quel est l’intérêt de mettre les photos d’un rouge à lèvres ou d’un vernis quand d’autres mettent les swatchs portés de toute la gamme (et qu’en plus leurs photos sont plus jolies) ? En fait, mon blog est totalement ringard, pourquoi revenir ? Et puis, je me dis que oui, il est ringard, mais il est honnête. Je peux me planter sur un produit mais quand j’aime ou je déteste un produit, je le dis (et je le pense). C’est peut-être ça ma valeur ajoutée.

Bref, fini de me trouver des excuses. Oui, mon blog est vieux, ringard et moche mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Il est donc temps de revenir. Et mes centres d’intérêts ayant un peu bougé, on va un peu élargir ce dont on parle sur le blog. J’avais déjà commencé à le faire d’ailleurs après ma première pause. Oui, je continuerai à parler de beauté, mais aussi de mode, de voyage et de séries (c’est aussi à cause d’elles que j’ai moins de temps pour vous, autant vous en faire profiter). Il y aura aussi quelques billets d’humeur, forcément, parce qu’en plus d’être paresseuse, je reste une pipelette râleuse. Sur ce, je vous laisse, je m’en retourne travailler, j’ai un article urgent à finir. On se retrouve très bientôt. Car je préfère préciser pour ne pas vous décevoir : je reviens officiellement mais je ne serais pas la plus active au début car je pars en vacances dans deux semaines (yeaaaaah) et donc forcément entre la préparation du voyage, le boulot à boucler avant si je ne veux pas avoir à travailler là-bas et le voyage en lui-même, ce n’est pas forcément la période la plus propice pour revenir. Mais bon, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Ce sera donc un retour petit à petit mais un retour quand même. C’est ça qui compte.

(Sinon, je vais quand même essayer d'améliorer quelques trucs, ne soyons pas non plus figés dans le passé. En commençant par la police peut-être. Parce que je ne sais pas, je trouve que ce texte n'est pas hyper lisible, pas bien aéré. J'ai pour l'instant gardé ma police habituelle mais elle s'affiche en riquiqui chez moi, ça vous le fait aussi à vous, ou c'est mon ordi ? Et celle-ci vous va ou vous préfériez plutôt Arial par exemple. Arial, ça donne ça. C'est un peu plus gros mais je trouve ça plus difficile à lire, surtout sur les longs textes, or vous savez que je suis la spécialiste des longs textes ;))
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mardi 28 juin 2016

C’est le wax qu’elle préfère



Je ne sais pas si je vous en ai déjà touché un mot mais je suis une bipolaire saisonnière. Je ne réagis pas du tout bien au froid. En revanche, je suis sur un petit nuage quand il fait chaud. Ca influe vraiment sur mon humeur. Je peux ainsi faire l’ascenseur émotionnel en un cours laps de temps à cause de la météo. Par exemple, là, je suis au fond du trou. Vu le printemps qu’on a eu à Paris, et le début d’été aussi, je broie du gris (comme la couleur du ciel). Recherche soleil désespérément. Et comme clairement, ici ce n’est pas pour tout de suite, en attendant les prochaines vacances (ouiiin, c’est loin), je me replonge assez régulièrement dans les photos de mes derniers voyages. Du temps où il faisait beau. Hashtag nostalgie. Et dans les photos de notre roadtrip dans l’ouest américain d’il y a un an (qu’il faudrait vraiment que je trie pour vous parler enfin de ce voyage assez dingue), je suis retombée sur un dossier spécial looks.


Vous aviez déjà eu un aperçu de mes looks américains à mon retour, avec ma tenue pour le Grand Canyon et celle pour Joshua Park. Mais le temps m’avait ensuite manqué et j’avais dû m’arrêter dans ma lancée. Pourtant, j’en ai fait des photos de looks durant ce voyage ! Car vois-tu, un phénomène étrange a lieu quand je suis à l’étranger. Dès que je passe les frontières françaises, je me prends pour une blogueuse mode. Je ne suis absolument pas en mode no look quand je suis en vacances. Au contraire, la fashion addict qui sommeille en moi se réveille et j’adore imaginer les tenues que je vais porter pendant mon séjour (quitte à pleurer après parce que ma valise est trop lourde). En plus, quand je pars avec Sophie, on fait la paire puisqu’elle adore jouer les photographes de blogueuse mode en carton (aka moi-même). Alors évidemment, pendant ce mois aux Etats-Unis, on s’est fait plaisir et on a pas mal mitraillé.

Bref, en attendant mes vrais articles sur notre roadtrip dans l’ouest américain, je me suis dit que je vous posterais bien quelques looks estivaux (après tout, on est censé être en été), en commençant par cette tenue shootée dans les rues de San Francisco. Plus précisément, dans Mission District, le quartier latino de la ville. Pendant longtemps, Mission était plutôt mal famé et donc déserté des touristes. Aujourd’hui, le quartier est beaucoup plus sûr et pour moi, c’est clairement un immanquable si vous visitez SF. Car Mission est devenu une galerie d’art à ciel ouvert. Les murs du quartier servent en effet de toiles au street artistes et sont couverts de fresques politiques, religieuses, drôles ou poétiques. C’est vraiment superbe. Une promenade dans ce quartier en plein renouveau en met vraiment plein les yeux. Et tout ce street art nous a évidemment semblé le décor parfait pour des photos de look.


Ma valise pour ce roadtrip était essentiellement composée de mini shorts pour randonner dans les parcs nationaux et de robes légères pour Los Angeles et Las Vegas. Mais San Francisco était un cas à part. Car le climat de la ville est assez particulier. Oui, les températures peuvent y atteindre 25/26 ° mais la réalité, c’est qu’il n’y fait jamais très chaud, même en été. J’avais donc prévu des tenues un peu plus couvertes comme cette jolie jupe mi-longue. Cette jupe de la marque Kiss The Sky, dès que je l’ai repérée sur Asos, je me suis tout de suite dit « Il me la faut ». Pourtant, en général, la longueur midi (genou) ne me va pas. Là, c’était même pire, c’était sous le genou. J’ai de trop petites jambes pour cette longueur donc ça me tasse. Ca pourrait être compensé par des talons mais comme je suis incapable de marcher avec des talons, c’est mort. Après des années d’étude de ma morphologie et de fashion faux pas, je sais que la longueur qui me va le mieux, c’est mi-cuisse. Pourtant, il y avait un truc avec cette jupe, je la trouvais vraiment trop jolie. Alors malgré sa longueur qui n’était a priori pas pour moi, je l’ai tout de même shoppé. Et je ne regrette pas.


En fait, j’adore son imprimé. Je suis une fan d’imprimés : j’ai des bouches, des croix, des oiseaux, des nuages, des fleurs, des palmiers, des ananas et j’en passe. Mais je n’en avais aucun dans ce style dans ma garde-robe, un peu coloré, un peu graphique. Je dirais que c’est un imprimé wax (mais n’étant pas une spécialiste je n’en suis pas 100% sûre). Cet imprimé inspiré des superbes tissus colorés africains était très à la mode l’été dernier. Ca tombe bien, parce que je trouve justement ces tissus qui mixent différents motifs et différentes couleurs (souvent bien franches et flashy) très beaux. Alors certes, la jupe en elle-même n’est pas hyper colorée mais elle a quand même attiré mon œil. En fait, elle offre peut-être le mix parfait : elle a un petit côté ensoleillé mais elle est plus facile à porter qu’un imprimé wax classique un peu plus coloré (même si au final elle m’a justement donné envie de pièces wax plus flashy).


L’autre bonne surprise, c’est que sa longueur m’a finalement séduite. Je pense que si ça passe sur moi, c’est grâce à sa coupe : ce n’est pas une coupe droite moulante, elle est plutôt évasée. Et puis le tissu est léger et tombe bien (attention toutefois aux coups de vent qui te prennent en traître). Elle est aussi asymétrique, ce qui fait que ça ne me coupe pas la jambe, c’est plus flatteur. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Bref, I love it. Elle est parfaite. Et comme évidemment, la star du look, c’est elle, je suis restée plutôt low profile sur le reste de la tenue avec ma combinaison fétiche déjà vu ici d’un vieux débardeur noir Stradivarius dont j’aime la simplicité, le décolleté et les colliers intégrés associé à un gilet noir à manches courtes New Look parfait comme il fait chaud mais qu’il y a quand même un petit vent. J’ai quand même fait ma blogueuse mode jusqu’au bout avec un bracelet de main (je ne sais pas si ça s’appelle comme ça, tu sais ces bracelets qui combinent bracelet et bague). J’avoue, j’adore le principe. Mais à Paris, je n’ose pas en porter. Je trouve ça too much, trop modeuse. Peut-être aussi que je me dis que je suis trop vieille pour ce genre d’accessoires. Mais comme à chaque fois que je voyage, je me suis lâchée et j’ai craqué.


Bon, là, tu dois te dire que c’est surtout sur les chaussures que j’ai craqué ! C’est quoi ces slippers léopard avec cette jupe wax ? Ca fait un peu mal aux yeux. Alors, je pourrais faire ma fausse modeuse en te disant que le mix d’imprimés est justement à la mode. Mais en vrai, c’est surtout que ces slippers sont les seules chaussures fermées d’été que j’ai dans lesquelles je peux marcher des heures sans me retrouver avec les pieds en sang ou des ampoules partout. Ce sont donc mes chaussures fétiches quand je voyage. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que vous les voyez passer. A San Francisco, j’avais déjà fait le coup du mix des imprimés en les portant avec une combinaison palmiers. J’ai beau être une fashion victim, quand je sais que je vais beaucoup marcher, je privilégie le confort. Et puis, je ne sais pas, je trouve que cette association passe assez bien (oui, peut-être que je me voile les yeux mais si c’est la condition pour être comme dans des pantoufles, ça me va).


Débardeur : Stradivarius (ancienne collection)
Gilet manche courte : New Look (ancienne collection)
Jupe : Kiss The Sky sur Asos (collection printemps-été 2015)
Bracelet de main : Claire’s shoppé aux Etats-Unis lors du voyage
Slippers Léopard : Suite Blanco (achetés il y a longtemps en Espagne)

Sinon, petite question qui n'a rien à voir. Je viens de changer d'ordi et depuis les textes du blog m'apparaissent ridiculement petits. Limite, il me faut une loupe pour pouvoir les lire. Je n'arrive pas à savoir si c'est un problème avec l'affichage de mon ordi ou si ce changement a fait changer ma police par défaut. Ca vous le fait à vous aussi ? Si oui, que j'essaie de réparer ça.
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dimanche 26 juin 2016

Je garde, je jette ? Le bilan beauté des mois de mai et juin 2016



Ouh la la, ça fait bientôt deux mois que je ne suis pas passée par ici. La faute au boulot évidemment (c’est quand les vacances ?). A Roland-Garros aussi un peu (ok, beaucoup, pendant RG, je ne vis que pour le tennis). Et puis après c’était l’Euro (j’peux pas, y’a foot). Résultat, je n’ai vraiment pas été efficace. La faute aussi à une petite panne d’inspiration. Je suis en plein syndrome de la page blanche. Ca fait des semaines (même des mois à ce stade) que j’ai commencé plusieurs articles et que je bloque, incapable de les finir. Mes neurones sont apparemment en grève. Et quand j’en commence un nouveau, rebelote. Manque de temps et d’inspiration, voilà le cocktail explosif pour une productivité zéro. D’ailleurs, cet article sur mon bilan cosmétique mensuel, je suis dessus depuis fin mai ! Fin mai quoi ! Il m’aura donc fallu un mois pour le finir.


Je te le dis, j’ai le cerveau vidé. Et pour couronner le tout, ma boîte de produits terminés reste presque aussi vide que mon cerveau. Je n’ai fini quasi aucun de mes produits de beauté ces derniers temps. Pour arriver à ma moyenne de 7 victimes pour le mois de mai, j’ai même dû tricher. Dans mon grand ménage de printemps qui continue, je suis tombée sur des flacons vides que j’avais mis de côté il y a fort longtemps pour vous en parler avant des les oublier. Heureusement, sinon mon bilan aurait été bien maigre. Ne parlons même pas de celui de juin. Ok, le mois n’est pas encore fini, mais ma boîte des cosmétiques tombés au combat est désespérément vide. Tout ça pour te dire que vu cette débandade, j’ai décidé de fusionner les bilans beauté du mois de mai et de juin. Une chose ne change pas toutefois, comme toujours se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Soin des Lèvres, Caudalie
OUI mais…
C’est un bon baume à lèvres, qui nourrit bien les lèvres même abîmées. Je l’appliquais le soir et quand mes lèvres me faisaient mal et étaient pleines de petite peau, il les apaisait et les réparait parfaitement. Et le lendemain, je me réveillais avec des lèvres toutes douces. Très bon point aussi pour sa formule à 90 % naturelle. En gros, ce n’est pas un concentré d’huiles minérales comme beaucoup de baumes lèvres. Petit bémol tout de même, j’ai trouvé le bâton du baume un peu dur. Ce qui fait que je devais appuyer un peu fort pour déposer du produit et parfois repasser plusieurs fois. Et quand t’as les lèvres abîmées, ça fait mal. Ca écrase aussi le bâton et a donc fait que je l’ai terminé assez vite. Il a eu une durée de vie un peu plus courte que mes baumes lèvres en stick classiques. Après, ça ne me le faisait pas tout le temps. Donc je ne sais pas si c’est inhérent au produit (trop de cires dans la formule ?) ou si c’est juste qu’il était dans mes tiroirs depuis trop longtemps.


Après-Shampooing Réparateur Sublime Restructure, Dessange Paris
OUI
Tu le sais parce que j’ai une chevelure infernale qui fait des nœuds tout le temps et bien gros en plus, je suis accro à l’après-shampooing. Et je suis surtout intransigeante. Peu m’importe qu’il soigne ma chevelure, protège ma couleur ou je ne sais quoi d’autre, je veux avant tout qu’il démêle. Et mon expérience jusqu’ici, c’est qu’un après-shampooing sans silicone ne servait à rien sur ma chevelure revêche. Eh bien, cette nouveauté Dessange a été une révélation. C’est un après-shampooing formulé sans silicones et pourtant grâce à lui j’ai pu démêler parfaitement et super facilement ma crinière, sans laisser des poignées de cheveux sous la douche. Et ça, je dis oui. Je dirais même plus, j’achète.


Double Sérum, Clarins
OUI mais…
Vous le savez, j’adore le Double Sérum de Clarins. C’est mon sérum chouchou pour l’hiver, quand ma peau se dessèche. Il est le seul testé pour l’instant qui arrive à venir à bout et arrêter la prolifération de ces plaques de sécheresse avec peau qui pèle qui se multiplient sur mon visage dès qu’il fait froid. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que vous le voyez passer par ici, je dois en être à mon deuxième ou troisième flacon. Si je l’aime tellement, pourquoi ce « mais » me direz-vous ? Eh bien, parce qu’en ce moment, je suis en train de m’interroger sur les formules de nos cosmétiques. Je ne vais pas devenir une accro au bio, loin de là, mais je me dis que je devrais peut-être faire un peu plus attention à ce que je mets sur la peau. Alors que je n’en avais rien à faire avant, je jette ainsi désormais quasi systématiquement un œil sur la liste des ingrédients des produits que j’utilise. Et pour ce Double Sérum, j’ai vu que le second ingrédient après l’eau, eh bien c’était les huiles minérales. Je savais qu’il y en avait dedans mais en second actif ? Alors n’étant pas une spécialiste du décryptage de formule et des ingrédients, je ne sais pas si c'est vraiment embêtant ou pas, mais je me dis que ce n’est quand même pas top. Bref, ça m’a fait réfléchir. Est-ce que je n’irais pas vers un produit à la compo plus naturelle, au moins dans les premiers ingrédients.


Savon Le Naturel Extra Pur de Marseille Huile d’Olive
OUI
Ce n’est pas le premier savon de cette gamme que vous voyez passer par ici et comme à chaque fois, c’est un oui. J’aime bien cette gamme de pousse-mousse, pas chère et dont les parfums sentent bons. Je pensais que j’aurais un peu de mal avec l’huile d’olive car je pensais que ça allait sentir l’huile d’olive. Mais non, c’était plus une odeur de propre, presque le vrai parfum du savon de Marseille, une odeur doudou pour moi.


Photo-Gentle Cleanser, Talika
OUI
J’avais mis les trois produits Talika qui suivent de côté car je voulais vous en parler (j’avais même écrit la moitié de l’article, sans jamais le terminer. Déjà !). Je les ai testés peu après leur lancement et comme il est rare que j’utilise une routine soin à quasi 100% d’une seule marque, je voulais faire un petit bilan sur le blog. Surtout que je trouve le postulat de cette gamme Photo Beauty, qui est la première gamme de soins quotidiens de la marque, très intéressant. Talika est depuis toujours à la pointe de la Light Therapy, inspirée par les recherches de la NASA. Plusieurs appareils conçus par la marque utilisent ainsi le pouvoir de la lumière pour lutter contre les rides, les taches ou les boutons. Mais la grande nouveauté, c’est que Talika utilise cette fois le pouvoir de la lumière dans des soins. Plus précisément, pour booster l’efficacité de ses soins. Chaque produit intègre ainsi des ingrédients qui sont activés ou dont l’action est stimulée par la lumière. Plutôt innovant non ?

Par exemple, la formule de ce nettoyant visage Photo-Gentle Cleanser intègre un acide aminé qui capture l’énergie de la lumière pour la transformer en énergie purifiante. Pour une peau nettoyée parfaitement et en profondeur. Bon, alors évidemment, difficile de dire si concrètement ma peau était plus propre en profondeur grâce à ce nettoyant. Surtout que, personnellement, j’ai du mal à évaluer les nettoyants visage. Plus que sur leur action, je me base beaucoup sur les sensations lors de l’utilisation. Et celui-ci m’a bien plu. En fait, il m’a séduit grâce à une galénique assez originale. C’est une crème blanche qui mousse une fois qu’on y ajoute de l’eau. Sauf qu’elle mousse très peu et, c’est là son originalité, sa texture crémeuse se fait alors aqueuse. Ca ne devient pas de la vraie mousse épaisse mais un truc hyper léger qui me rappelle l’eau, mais une eau consistante. Alors je te le dis directement, ça ne plaira pas à tout le monde (j’ai beaucoup de copines qui l’ont testé qui n’ont pas du tout adhéré). Moi j’ai trouvé ça différent et ça m’a amusé. Et amener un peu d’amusement dans un geste aussi soporifique que le nettoyage du visage pour moi c’est un plus. Ce n’est pas la révolution mais un peu de changement de temps en temps, c’est sympa.


Photo-Hydra Sérum, Talika
NON
Lui et moi, on n’a pas accroché. Rien à voir avec la qualité ou l’efficacité du produit. C’est juste une question de préférence de texture. Ce sérum a été conçu comme un vrai sérum, c’est-à-dire avec un effet zéro texture. Dès que tu l’appliques sur la peau, il est immédiatement absorbé et c’est comme si tu n’avais rien mis sur ta peau (même si lui est en train d’agir à l'intérieur). Or, moi, j’aime bien mes sérums un peu plus consistants (la preuve, j’adore le Double Sérum, dans le genre bien épais, on ne fais pas mieux). J’aime bien sentir la texture sur ma peau. Tellement que j’ai d’ailleurs souvent tendance à mettre beaucoup de sérum. Alors qu’une très petite quantité suffit - puisque c’est un soin hyper concentré -, j’en mets des tonnes. Limite la sensation sur ma peau est aussi importante que l’action interne du produit. Je pense que c’est aussi parce que ma peau en a besoin car même si j’en mets beaucoup, il est souvent absorbé immédiatement, et je peux sans problème appliquer ma crème de jour pas longtemps après. Tout ça pour dire qu’avec ce sérum-ci, je ressentais un manque et ma peau me le faisait sentir en tiraillant légèrement. Les tiraillements disparaissaient après l’application de la crème, mais disons que je préfère les sérums moins vrais et plus épais.


Photo-Hydra Day, Talika
OUI
Comme ça fait quand même un bout de temps que j’ai utilisé ce soin, je ne me souviens plus exactement des détails précis pour lesquels je l’ai aimé (c’est la partie du texte que je n’avais pas encore rédigée, oups). Je me rappelle en revanche qu’il m’a laissé une bonne impression générale. C’est un fluide non gras qui pénètre vite dans la peau et l’hydrate bien. En fait, pour moi, c’est le parfait soin d’été : léger (donc qui n’étouffe pas la peau, ne la fait pas luire) et hydratant. Il est en revanche un peu juste pour l’hiver, toujours pour ma peau (normale mais qui se dessèche quand les températures se font plus froides). Ce qui me fait dire qu’il n’est pas destiné aux peaux sèches. A réserver plutôt aux peaux normales à mixtes donc.

Et voilà pour ce bilan cosmétique du mois de mai et juin. Je vais mettre le turbo dans l’utilisation de mes produits de beauté pour que celui du mois de juillet ne soit pas complètement ridicule. Et surtout, je vais essayer de ne pas disparaître pendant deux mois cette fois. On se retrouve dans la semaine. Si, si, j’y crois !
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