La collection est composée d’un vernis purple (testé cette semaine), de deux feutres à lèvres, d’un Pop Gloss Crystal Coral Impression et d’un Gloss Interdit Magenta Impression, d’un rouge à lèvres satiné - Rouge Interdit Rose Impression - et d’un rouge brillant - Rouge Interdit Shine Coral Impression -, d’un mascara allongeant Phenomen’eyes mauve Purple Impression, de deux eyeliners fluide – un mauve et un nude - et de deux Prisme Blush 4 couleurs – un rosé et une orangé. Le tout en édition limitée. Les prix tournent autour de 25 €, sauf les palettes blush qui sont à 40 €.
Dans l’ensemble, j’aime beaucoup cette collection. Mais il faut dire que je suis une fan de Nicolas Degennes, le maquilleur créateur de la marque. Son mascara boule, son gloss noir qui s’adapte à la couleur des lèvres, son fond de teint Photo Perfection… m’ont rendue addict. Mais je vais essayer d’être objective.
Mon chouchou dans cette collection, c’est le Rouge Interdit Shine Coral Impression. Ce n’est pas le produit le plus révolutionnaire, ni le plus trendy de la collection. C’est plutôt un basique. Mais justement, c’est celui qui ne va pas quitter ma trousse de maquillage du printemps car il colore mes lèvres d’un joli corail rosé. Lumineux mais pas tape à l’œil, pas trop orangé (le orange est peut-être la teinte star de la saison mais ça ne va pas à tout le monde), il est parfait pour un make-up de tous les jours.
On trouve également dans cette collection deux gloss. Et ça tombe bien parce que ce printemps, le gloss revient en grande pompe. Délaissé depuis quelque temps au profit du rouge à lèvres, il a fait son grand retour sur les podiums des défilés. Cette saison, toutes les grandes marques de cosmétiques ont donc sorti ou remis en avant leurs gloss. Chez Givenchy, il y en a toujours eu dans les collections saisonnières. Et ces deux petits nouveaux séduiront les gloss addict. Lequel choisir ? Le Pop Gloss Crystal Corail joue sur la transparence et la lumière : légèrement pailleté, il ne colore presque pas les lèvres mais leur apporte une brillance intense. Le Gloss Interdit Magenta est plus coloré et dépose sur les lèvres un rose léger et glossy. Moi, perso, j’ai renoncé au gloss depuis longtemps, trop collant. Et, même si je les trouve très jolis, je resterai fidèle au rouge à lèvres.
On connaît toutes le mascara Phenomen’Eyes. Avec sa forme sphérique, il a révolutionné notre façon de nous maquiller. Cette fois-ci, il se pare d’une teinte mauve dans l’esprit de la collection. N’étant pas une adepte du mascara coloré, je ne pensais pas pouvoir adopter ce mascara, sur le visuel publicitaire sa teinte étant très « purple ». Mais finalement, une fois appliqué, il n’est pas si violet. Il a même l’air totalement noir, enfin pour moi. Donc il peut être porté facilement au quotidien.
Mais les produits qui m’ont le plus intriguée lors de la présentation de la collection, ce sont les feutres à lèvres. La marque n’est pas la première à avoir lancé le concept, mais je n’en avais jamais testé avant, d’où ma curiosité. Je me suis donc empressée de les essayer avec, il faut bien le dire, un résultat mitigé. L’application est assez particulière. On fait le contour des lèvres avec la pointe de la mine puis on remplit avec le plat du feutre. Comme pour le mascara boule, il faut attraper le coup de main. Moi qui suis programmée à l’application de rouge à lèvres, j’ai eu du mal avec cette nouvelle gestuelle. Après, j’avoue avoir été bluffée par le résultat visuel : on a une impression de non matière.
Contrairement aux gloss ou aux rouges qui se voient sur les lèvres même s’ils sont nude, là on a l’impression que la teinte obtenue est la couleur naturelle des lèvres. Bluffant. Peut-être est-ce grâce à leur formule à base d’eau. Par contre, au niveau ressenti, je n’ai pas trouvé ça agréable. Ca laisse une sensation collante sur les lèvres, différente de celle d’un gloss mais très présente. Je ne sais pas si quelqu’un l’a aussi essayé mais dites-moi si c’est aussi le cas. Je suis curieuse. Alors que visuellement on oublie vite qu’on est maquillée (en plus, il n’y a pas de transfert sur les verres ou même sur la peau, c’est un plus, je l’admets), cette petite sensation légèrement désagréable nous le rappelle sans cesse. Elle finit par disparaître après un certain temps, mais je me demande si ce n’est pas parce que j’avais fini par « manger » toute la matière.