Aujourd’hui, je voulais me pencher sur le cas du nettoyant à pinceau, pas un spécifique d’une marque en particulier, mais le produit en lui-même. En bonne beauty addicts que nous sommes, on sait qu’il faut nettoyer ses pinceaux de maquillage après chaque utilisation si on ne veut pas que ça devienne des nids à bactéries. Mais ce n’est pas parce qu’on le sait, qu’on le fait. Si on utilise des pinceaux pour toute sa routine make-up (entre le teint, les joues, les yeux où avec toutes les formes il y en a minimum trois, et même parfois la bouche), ça peut vite monter et on se retrouve à devoir laver une dizaine de pinceaux par jour. La galère. Alors, parce qu’on est humaine, on zappe et on réutilise. T’imagines bien que la paresseuse que je suis est confrontée à un dilemme là. Tout ce boulot, tous les jours… Et pourtant, je sais que c’est primordial. Si vous avez une poussée d’acné, demandez-vous depuis combien de temps vous n’avez pas nettoyé votre pinceau teint (ça marche aussi pour l’éponge d’ailleurs). Je n’ose même pas imaginer ce qu’on verrait si on le regardait au microscope. Pareil pour le regard, est-ce bien raisonnable d’utiliser si proche des yeux des outils qui traînent depuis je ne sais combien de temps. Vive les affections oculaires qui menacent. Mais, même en sachant ça, je me laisse encore aller. On ne se refait pas. Heureusement, en général, je n’utilise des pinceaux que pour le maquillage des yeux. Donc, déjà ça limite le volume à nettoyer. Même si, entre le plat, l’estompeur et celui pour l’eyeliner, ça fait déjà au moins trois. Mais j’ai développé une technique d’évitement : multiplier les pinceaux (j’ai au moins 4 pinceaux plats, 3 peintres, 3 fins, etc) comme ça j’alterne pendant la semaine et je lave le week end. Lavage au shampooing (recyclage d’un shampooing pourri qui ne convenait pas à mes cheveux) pour ne pas avoir à acheter un produit spécifique. Certaines utilisent aussi du savon de Marseille, du nettoyant désinfectant, etc., mais là n’est pas le sujet. Je ferais peut-être un post sur les différentes techniques de nettoyage un jour si ça vous intéresse, mais restons concentrées. Ma technique a plutôt bien marché au début et puis rapidement. Mais je le concède, cette accumulation n’est pas donnée à tout le monde, un bon pinceau n’étant pas forcement donné. De toute façon ça a rapidement déraillé. Déjà parce que je suis bordélique et tête en l’air, je sème mes pinceaux, donc plus ça va, moins j’en ai. Je les retrouve toujours mais ils finissent par re-disparaître et je n’arrive jamais à avoir le stock au complet en même temps. De 15 pinceaux à dispo, je suis rapidement passée à 10 puis 5. Et puis certains week-ends, j’ai pas envie de passer 30 minutes à laver du pinceau. C’est long et chiant, le cocktail imparable pour que ma paresse prenne le dessus. Et puis, chez moi, ils mettent des plombes à sécher. Si je lave tout en même temps, je n’ai plus de pinceaux pendant 2/3 jours. Un peu handicapant. Alors, j’ai finalement décidé d’aller un peu voir ce qui se passait du côté des nettoyants à pinceaux. J’ai opté pour le plus connu (et j’avoue le seul que je connais), le Nettoyant Purifiant pour Pinceaux Brush Cleanser de Make Up For Ever. Selon la marque, il nettoie, protège, entretient les poils du pinceau. Ses huiles essentielles de Menthe poivrée et de Thym rouge purifient les poils (et effectivement, ça sent un peu comme un désinfectant), les protéines de blé gainent le poil et forment un film protecteur anti-pollution. Il sèche très rapidement, laisse le poil doux, aide à prolonger la durée de vie des pinceaux et assure une hygiène optimale (je cite hein). En gros, c’est un véritable produit de beauté pour les pinceaux à la formule élaborée, il ne fait pas que nettoyer. Concrètement, c’est assez simple à utiliser. Tu pschittes le produits sur les poils de ton pinceau, puis tu les essuies sur un mouchoir propre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de dégorgement de couleur. Si besoin, tu re-vaporises et tu re-essuies. En gros, c’est comme quand tu te démaquilles les yeux ou la peau, tu repasses ton coton et remets du démaquillant jusqu’à ce qu’il ressorte complètement propre. Facile quoi. Mais pas forcément rapide. Si, comme moi, vous utilisez des couleurs sombres et bien pigmentées, vous pouvez passez un bout de temps sur le pinceau avant qu’il soit bien propre. Tu pschittes, tu essuies, tu pschittes, tu essuies, et ce un certain nombre de fois. Bon, pour les teintes claires, un pschitt et c’est bon. En fait, ce n’est pas forcément plus rapide qu’un lavage au shampooing basique. Mais avec ce produit, il n’y a quasi pas de temps de séchage. Et, selon moi, c’est son gros plus. Ce qui fait qu’il est quand même indispensable dans une salle de bains. Pour les jours où on est prise par le temps ou pour les imprévus, quand on se retrouve sans pinceaux propres alors qu’on doit absolument se faire un maquillage un peu élaboré impossible à faire au doigts ou avec les pauvres embouts fournis avec les fards. Moi, il m’aide bien les semaines où je suis particulièrement paresseuse et j’ai zappé le lavage ou quand j’ai lavé mais que des années plus tard, mes pinceaux ne sont toujours pas secs. A ce moment-là, je pschittes le pinceau que je laisse désormais volontairement de côté pour ne pas être prise au dépourvu. Mais ça reste quand même une utilisation occasionnelle. Vu son prix (ça coûte environ un bras), je préfère quand même utiliser un shampooing à deux sous comme nettoyant principal. Dans ma tête, j’ai du mal à me dire qu’il faut que j’investisse pour ce genre de produit-là (un peu comme avec le gel douche ou le savon). Je veux bien avoir un budget mascara, rouge à lèvres, fards à paupières, mais là non. Je préfère le faire durer car je sais qu’à la longue je ne le rachèterais pas régulièrement (genre ok, tous les 6 mois mais pas tous les mois). Peut-être parce que je le considère comme un produit de confort, pas forcément indispensable. Peut-être aussi parce que ce n’est pas pour moi directement mais pour mes pinceaux. Moi, je mérite un traitement de luxe, eux, c’est à discuter. C’est pour ça aussi que je ne l’ai jamais utilisé de l’une des autres façons préconisées : en bain où l’on fait tremper les pinceaux. Un, là, ça dure trop longtemps, donc on perd le bénéfice de la solution rapide. Et deux, ça demanderait limite trop de produit. Autant faire un shampooing. Pourtant, je ne peux déjà plus m’en passer. C’est tellement pratique. Ce matin encore, il m’a sauvé la vie. Je voulais me faire un maquillage discret mais tous mes pinceaux étaient gorgés de pigments foncés. Alors s’il m’arrive de réutiliser un pinceau sale, je préfère quand même en choisir un maculé par une teinte de fard similaire (voire proche en cas d’urgence) de celle que je vais ré-appliquer avec. Sinon, vive les mélanges et le maquillage qui par en cacahouète. Pour moi, le nettoyant à pinceau est donc indispensable mais uniquement occasionnellement pour des imprévus (à moins d’être Crésus of course)
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