Putain de fucking merde. Oui, je deviens vulgaire. Désolée de choquer tes chastes oreilles lectriçounette. Mais là, il y a de quoi. Après une accalmie, la vague de suicides a repris dans ma salle de bain. Alors, que mes produits me quittent de leur mort douce, après que je les ai bien utilisés, ok, je l’accepte. Quand il n’y en a plus, il n’y en a plus. Mais là non, y’en a marre de ces produits qui font le grand saut ! Ben oui, c’est toujours du même endroit, cette saleté d’armoire à pharmacie ! Cette fois, c’est ma palette Ombre Doux Eclat de Shiseido préférée qui a fait le saut de l’ange. Je suis verte. Au début, quand je l’ai vu tomber (toujours au ralenti pour que tu aies bien le temps de voir la catastrophe arriver et être bien dégoûtée mais quand même trop vite pour pouvoir tenter quelque chose pour l’arrêter)… je disais donc, au début, j’ai eu un fol espoir car, pour une fois, le fard ne s’était pas prix pour Camille Lacourt en plongeant dans l’eau de mes toilettes (tellement bien situés juste en dessous. Et, oui, après le suicide de mon superbe fard Flipside d’Urban Decay j’avais dit que désormais le rabat de la cuvette serait toujours baissé mais tu penses bien que ma bonne résolution n’a tenu que deux jours). En tout cas, cette fois, la palette est tombée juste à côté et j’ai poussé un gros ouf de soulagement. Un peu trop vite.
Car quand je me suis baissé pour la ramasser, j’ai vu… l’horreur ! Sous l’effet du choc, deux fards avaient explosés en mille morceaux, impossible à récupérer. C’était mort. Mon trio est donc devenu un mono. Le pire, c’est que t’as l’impression qu’ils sont encore là, c’est hyper trompeur. Ca m’a d’ailleurs fait un faux espoir. Mais non, ils sont bien capout. Et, bien évidemment, c’était les deux fards que j’utilisais tout le temps, le gris et le blanc. Le bleu, que je n’utilisais presque jamais, est lui par contre resté intact. Je suis bien énervée sur ce coup-là. Alors vous me direz que c’est un peu de ma faute, j’ai qu’à la ranger cette maudite armoire. Mais c’est ce que je fais et deux jours après c’est de nouveau le grand n’importe quoi. Finalement, c’est quand même bien fatiguant d’être paresseuse/maladroite/tête en l’air. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, j’ai aussi perdu ma magnifique pince à cheveux Dessange qui m’avait changé la vie. Je suis en deuil. Je l’ai oublié dans la poche de mon peignoir dans un spa. Un classique pour moi. Pourtant, j’ai bien fais attention puisque je savais que j’étais une récidiviste. Mais même comme ça, impossible de mettre la main dessus depuis. Mes cheveux sont en berne… Ô rage, ô désespoir, ô cerveau de mérou ennemi (je t’interdis de dire vieillesse). Sur ce, je te laisse, je vais aller ruminer mes déboires.