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jeudi 23 juillet 2015

Ces produits américains qu'on ne trouve pas en France : on craque ou pas ?


Dimanche dernier, je vous parlais de toutes les petites mignonneries sur lesquelles la beauty addict que je suis avais craqué lors de mon périple dans l’ouest américain. Mais ce ne sont pas les seuls produits de beauté repérés lors de ce voyage. Si je regrette de ne pas avoir pris de photos de nos beauty découvertes lors de notre passage dans un Sephora (et il y en avait des produits intéressants et inédits chez nous), j’ai en revanche mitraillé dans les CVS Pharmacy. Il faut dire qu’on y passait un peu notre vie. Les CVS, comme les Duane Reade, sont des drugtores. Et si on y trouve bien des médicaments, ils proposent aussi des boissons et de la nourriture (principalement des snacks). Surtout leurs rayons beauté sont assez conséquents ! Et il y a de tout. Il y a des produits qu’on trouverait en pharmacie ici, d’autres en grandes surfaces et puis des petites choses plus pointues qu’on ne verrait que chez Monoprix (d’ailleurs certaines marques proposées par CVS étaient aussi en vente chez Urban Outfitters, c’est pour dire).


Pour les accros, on peut y trouver des vernis OPI ou Essie beaucoup moins chers qu’en France mais ce n’est pas ce qui a attiré mon attention. Forcément, ma curiosité a plutôt été piquée par les marques que je ne connaissais pas ou les cosmétiques qu’on n’a pas chez nous. Et il y en a ! J’ai également cru détecter quelques tendances qui ne sont pas encore arrivées jusqu’à nous (qui n’arriveront peut-être jamais d’ailleurs et si c’est dommage pour certaines, pour d’autres, c’est pas plus mal, car ils sont parfois vraiment très bizarres ces Américains). Alors qu’est-ce qu’il y a de beau et d’inédit chez CVS pour les beauty addicts ? 


Des cosmétiques fun
Alors, je commence par mon coup de cœur. Je ne connais pas du tout la marque donc je ne sais pas si les produits sont de qualité mais j’ai tout de suite flashé pour Not Your Mother’s. Il faut dire que cette marque capillaire ne passe pas inaperçue. Je trouve les packagings jolis et fun. J’adore les noms souvent 3ème degré des produits… et de la marque ! Les marques américaines ne prennent pas forcément la beauté au sérieux et ça fait du bien.


Des cosmétiques de star
J’ai découvert que Salma Hayek avait sa propre marque de cosmétiques, baptisée nuance, qui est composée d’une gamme capillaire et de soins pour le visage. Je pense que je pourrais craquer pour ses produits capillaires parce que j’ai les cheveux bouclés comme l’actrice. Et vu sa crinière, j’aurais tendance à lui faire confiance sur cette thématique là. Pour les soins du visage, j’aurais peut-être plus de mal (mais en tout cas les packagings font quali). 


Je fais ce que je veux avec mes cheveux
J’ai remarqué que côté produis de beauté, les Américains étaient beaucoup plus originaux que nous. Ils n’hésitent pas à faire des propositions beauté osées. Je nous trouve beaucoup plus frileux. Bon, il faut dire que certains de leurs produits ne marcheraient clairement pas sur le marché français. Pour d’autres, j’aimerais bien moi qu’ils arrivent. Dans tous les cas, j’ai l’impression que c’est sur les cheveux qu’ils se lâchent le plus. Je suis ainsi tombée – un peu ébahie – sur cette gamme de colorations aux teintes flashy ! On n’a pas ça nous en supermarché. Si on veut céder à la crinière Petit Poney, on doit passer par la case coiffeur ou marques spécialisées (mais remarque ce n’est peut-être pas plus mal).


En revanche, ce que je veux voir absolument arriver ici ce sont les produits pour faire des retouches coloration en racine. Certes, il y en a quelques-uns en France mais là-bas t’as vraiment le choix avec tout plein de produits différents. Ca me saoule de devoir acheter une coloration entière pour faire des retouches racines, c’est du gâchis. Donc au final, je ne le fais pas et je reste avec mes cheveux blancs. Alors forcément ces produits m’ont fortement intrigués.


Des produits inédits
Chez eux, on ose aussi le gommage visage couplé à un petit disque exfoliant caché dans le packaging. Et c’est du L’Oréal Paris ! Donc les marques françaises font aussi preuve d’originalité là-bas… mais pas chez nous. D’ailleurs, c’est quand que ça arrive en France ?


Après, clairement, il y a certains produits qui seraient des gros flop ici. Comme ce shampooing Neutrogena à utiliser une fois par semaine pour que ton shampooing classique soit encore plus efficace. Euh, are you kidding me ? 


Sans contrefaçon (ou pas ?)
Mais il y a encore plus hallucinant. Ce sont ces parfums qui reproduisent des jus célèbres… et qui ne s’en cachent pas. Sur le packaging ils affichent ainsi : Si tu aimes…, tu vas aimer… Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ? Euh non. Je préfère m’en tenir à mon parfum original et son beau flacon.


La barbe !
En revanche, cette petite cire de moustache toute mignonne pourrait plaire à nos barbus. Les hipsters frenchies ont aussi le droit d’être bien peignés.


Des packagings différents
Un détail m’a particulièrement frappé lors de mes beauty explorations : certaines marques vendues chez nous n’ont pas du tout les mêmes packagings aux Etats-Unis. L’Oréal Paris par exemple a opté pour un total look noir pour ses gammes capillaires. Et tu noteras que le Elsève a totalement disparu. Ca fait tout de suite plus classe que chez nous (mais je crois que les Français ne répondent pas bien aux packagings noirs en grandes surfaces).


Chez Aussie, bye bye le beige, on passe en mode violet. Et cette fois, je préfère la version française, moins supermarché.


Le paradis des cheveux bouclés
En France, si tu as les cheveux frisés ou crépus, ce n’est pas toujours facile de trouver des produits qui te conviennent. Surtout en grandes surfaces et pharmacie. Il y en a bien quelques marques… mais elles ont ssouvent des looks ultra cheap tout droit sortis des années 80. Pas glamour, elles ne font pas envie. Aux Etats-Unis, j’ai donc été surprise du nombre de marques dédiées aux cheveux ondulés, bouclés, frisés ou crépus. Quel que soit ton type d’ondulations, tu peux sans problème trouver de quoi prendre soin de tes boucles naturelles. Et j’applaudis aussi les packagings !


Des solaires qui crèvent le plafond
Bon, sinon, j’ai été un peu choquée par le prix des produits La Roche Posay là-bas ! Des solaires en tout cas, car je n’ai pas vu d’autres gammes. Plus de 30 dollars pour une crème visage. Hum, hum. A noter aussi l’indice 60, jamais vu ici… car c’est interdit.


Et oui, nous n’avons pas toujours les mêmes règlementations en matière de cosmétiques et cela se remarque notamment sur les crèmes solaires. En France, il est désormais interdit d’afficher un indice supérieur à 50 (même si dans les faits, il peut l’être, d’où certains 50 +). Ca fait donc tout bizarre de tomber sur des 60, des 70 ou des 85).


Et sinon, on en parle de ce packaging mou façon recharge ? Je n’arrive pas à me décider si c’est une bonne idée ou pas. C’est inventif et ingénieux en tout cas.


To poo or not to poo ?
On parle de plus en plus du no poo, du low poo ou du co wash en France (arrêter de se laver les cheveux avec du shampooing et utiliser plutôt un après-shampooing). Certaines marques se sont d’ailleurs déjà lancées sur le créneau comme Yves Rocher ou Aveda. Cela reste toutefois une tendance marginale chez nous. Aux Etats-Unis, c’est en revanche beaucoup plus répandu. Et des grosses marques capillaires comme Pantene proposent des produits dédiés, comme ce Cleansing Conditionner.


A pleines dents
Ah oui, et sinon, un truc m’a beaucoup fait rire. Les Américains semblent obsédés par leur hygiène dentaire. C’est en tout cas ce qui ressort de la taille du rayon – énorme – consacré aux dents. Chez nous, c’est assez basique : dentifrice, brosse à dents, bain de bouche. Eux, ont des tonnes de produits. Pour certains, on a même dû faire un brainstorming à trois pour comprendre ce que c’était et comment ça marchait. Je regrette de ne pas avoir pris tout ça en photo. Je vous laisse juste avec ce gigantesque bain de bouche d’1,5  litres ! Ils sont fous ces ricains ! 


Pas de quoi rougir côté make-up
Côté maquillage, j’ai été moins impressionnée. J’ai tout de même flashé sur ces petits blushs sticks Gemey-Maybelline. Ils m’ont l’ait forts sympas. Arriveront-ils chez nous un jour ?

Et voilà pour ce grand tout d’horizon. Certains produits vous ont-ils tapés dans l’œil ?
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dimanche 19 juillet 2015

Ces produits de beauté trop mignons à shopper lors d'un voyage aux Etats-Unis


Parfois, je me dis que je ne suis pas une vraie beauty addict, en tout cas pas une beauty addict hardcore. Quand les copines partent à l’étranger par exemple, elles se font obligatoirement tous les endroits où on vend des produits de beauté. Pour voir (et shopper) les nouveautés pas encore arrivées chez nous ou se fournir en marques non dispo en France. Et elles reviennent avec la valise pleine de cosmétiques. Alors que moi pas du tout. Le blog m’a tout de même fait un peu changer de comportement. Lors de mon dernier voyage à New York, j’étais allée faire un tour chez Sephora, sans pour autant vraiment m’attarder. Mon voyage dans l’Ouest américain aurait pu être lui aussi dans la même veine. Sauf que je suis partie avec deux beauty addicts purs et durs dont le métier est (entre autres) de dénicher des futures tendances cosméto, des nouvelles marques, des concepts inédits… Ils ont donc écumé les Sephora, les CVS, les  Duane Reade et tous les autres beauty shops. Et j’ai suivi. Au début passivement. Mais certains produits ont fini par titiller ma curiosité et j’ai donc commencé à prendre des photos pour partager mes découvertes avec vous. Toutefois, pour éviter de vous pondre un pavé, je préfère me concentrer  aujourd'hui sur ces produits totalement cute sur lesquels je suis tombée au fil de mon voyage et qui m'ont totalement fait craquer. (désolée en revanche pour mes photos de piètre qualité, elles ont été prises à l'iPhone et vite fait pour ne pas me faire repérer).

 Alors je shoppe quoi aux US ?


Urban Outfitters, le temple de la beauté cute et cool
J’adore Urban Outfitters. Il faut un certain budget mais j’y trouve toujours des pépites. Donc je m’autorise de temps en temps un craquage pour me faire plaisir. A chaque fois  que je pars à l’étranger, c’est mon passage obligé. Et ce voyage n’a pas fait exception. J’y ai fait un tour à Las Vegas (où j’ai été raisonnable par manque de temps) puis j’ai craqué mon slip à San Francisco. J’ai même acheté des produits de beauté, c’est pour te dire ! Il faut dire qu’ils étaient ingénieusement placés près des caisses donc tu ne pouvais pas passer à côté. Et puis surtout ils étaient tellement mignons que je n’ai pas pu résister. Je ne m’étais jamais attardé sur leur sélection beauté avant mais elle est vraiment très bien. Il y a un mélange de marques américaines et étrangères toujours pointues forcément et très souvent au packaging adorable. Résultat, tu as envie de tout acheter (mais j’ai su être raisonnable).


J’ai toutefois craqué pour du Tony Moly. Je connaissais cette marque asiatique de nom et de vue à force de la voir passer sur les blogs. Comment ne pas remarquer les packagings pomme ou tomate de sa crème visage Appletox ou de son masque Tomatox. Toutefois, ça ne me disait rien de tester ces deux produits en particulier vu que pour mes soins visage, je ne fais confiance qu’à quelques marques. Ce que je ne savais pas c’est que leur gamme est beaucoup plus large et chez Urban Outfitters aux Etats-Unis il y a beaucoup beaucoup d’autres produits dispo. Comme les baumes à lèvres en forme de fruits – pêche, myrtille, cerise – ou les tout aussi adorables crèmes pour les mains aux formes toujours très sympas – clémentine, pomme, pêche et cacao.

Il y a aussi une adorable crème pour les mains panda mais la photo était trop floue pour que je vous la mette. Mais pour vous rendre compte à quel point c’est mignon, vous avez la version crème pour les yeux. Sans oublier tous les produits façon lapins, dont des gloss (la marque fait donc aussi du maquillage). Bref, tu as envie de tout acheter. Je me suis toutefois contentée d’un baume pour les lèvres cerise et d’une crème mains cacao. Pour cette dernière, ce n’était clairement pas le packaging le plus sympa (quoiqu’elle est marrante avec son petit chat) mais c’était mon parfum préféré.

Et ça a été très dur mais je me suis retenue de shopper le Lip Scrub en forme de bouche. J’adore son packaging ! Je crois que c’est mon préféré. Mais je n’utilise jamais de gommage pour les lèvres donc je me suis dit que ça ne servait à rien. J'aurais pu tu me diras, les produits n'étant pas hyper cher mais j'ai tellement craqué sur d'autres choses que, là, j'ai voulu être raisonnable.

Alors je ne sais pas ce que donne la marque en terme de qualité (je vous ferais une petite review des deux produits achetés quand je les aurais bien testés) mais en tout cas, ils sont forts en terme de packagings. Ca donne envie de tout collectionner. Nan mais comment ne pas craquer pour ce Hair sleeping pack (ils en font donc pour les cheveux maintenant !) au packaging tube de mayo ! Enorme. Et ce baume pour désincruster les pores en forme d'œuf ! Moi je dis clairement oui aux packagings fun ou mignons.

Mais Tony Moly n'a pas le monopole du packaging cute chez Urban Outfitters US. Si tu veux des produits de beauté mignons, c'est un peu comme si tu étais dans un magasin de bonbons. Mon deuxième coup de cœur a par exemple été pour la marque capillaire Honey Do. Je ne connaissais pas du tout et même si je n'aime pas le miel comment ne pas fondre pour ce shampooing et après-shampooing dans des flacons nounours !


Côté maquillage, on est aussi servies en terme de packagings cute. Mes préférés : ceux des marques Peri, Holika et Pang. J'avoue je n'en avais jamais entendu parler avant mais j'avais bien envie de craquer. Peut-être lors d'un prochain voyage (ou sur le site d'Urban Outfitters puisque certaines de ces marques y sont distribuées).


Laline, pour jouer les princesses
Mon deuxième gros craquage beauté lors de ce voyage a été pour la marque de cosmétiques Laline. Je n'en avais jamais entendu parler et je pense qu'en temps normal je serais totalement passée à côté. La marque - américaine - a des boutiques en propre à San Francisco (notamment une sur le Pier 39). Je ne sais pas si elle en dans le reste du pays en revanche. Mais elle a un site internet. C'est une marque de produits de soins et s'il y a des crèmes et masques pour le visage, j'ai l'impression qu'elle est plus axée soins corps et produits pour le bain (après je peux me tromper, ça a été une rencontre rapide). Dans l'esprit, je trouve que ça ressemble un peu à Sabon et dans les formules selon la vendeuse (qui était française) c'est assez naturel. Sympa mais pas forcément révolutionnaire tu me diras ? Pourquoi cet engouement alors ?


Parce que la marque a développé une collection avec Disney et affiche Blanche-Neige sur ses packagings. Et j'adore Blanche-Neige ! Et puis regardez-moi ces packagings comme ils sont mignons. J'ai été incapable de résister. En plus, il y avait une promotion avec un produit gratuit pour tout achat, c'était un signe. Je suis finalement repartie avec un gel douche et la petite trousse. Gniiiii, trop belle. Je regrette quand même de ne pas avoir eu un coffret parce que je les trouve magnifiques (même s'ils ne seraient probablement pas rentrés dans ma valise).


The Balm, made in SF
A San Francisco, nous sommes aussi rentrés dans une boutique The Balm. Oui, alors qu'on a du mal à trouver les produits de cette marque de maquillage aux packagings rétro irrésistibles, elle a des boutiques aux US. En tout cas, à San Francisco. Il faut dire que The Balm est née dans cette ville (tout comme Benefit, auquel on compare souvent la marque, c'est drôle).


Il y avait aussi pas mal de trucs sympas chez Sephora mais on y est passés le premier jour lors de notre visite d'Hollywood. A ce moment-là, j'étais encore en plein émerveillement et je ne m'étais pas encore mise en mode blogueuse mode dénicheuse de produits qu'on n'a pas ici. En revanche, je reviens très vite avec un nouveau petit décryptage sur les cosmétiques qu'on peut trouver dans les drugstores (l'équivalent nos supermarchés et un peu aussi de nos pharmacies, c'est un mix des deux). Il y a quelques petites choses qui valent le détour.

Et sinon, ces petites marques là, elles vous font envie ? Vous en avez peut-être testé certaines d'ailleurs. Si oui, vous en pensez quoi ? Ca vaut le coup de craquer ?
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jeudi 24 novembre 2011

Mais d'où qu'ils viennent les produits de beauté de la Beauty Paresseuse ?

J’avais prévu de te faire la review de la poudre pas comme les autres de la collection Givenchy « Je veux la Lune ». Review que j’ai sur mes tablettes depuis plus de 2 mois et une nouvelle fois je suis grave à la bourre (je devrais plutôt être en train de te parler des collections noël vu qu’on est fin novembre). Je ne sais même pas si elle est toujours en vente d’ailleurs mais comme elle a un truc en plus j’ai vraiment envie de vous en parler. Le hic, c’est que le jetlag et la reprise du boulot m’ont foudroyée. Tout ça pour te dire qu’à l’heure avancée (vive la programmation) où j’écris cette note, mon cerveau est trop dans les vapes pour écrire une review digne de ce nom donc je préfère encore reporter. Et je me dis que c’est l’occasion de répondre à une question qu’on m’a souvent posé par mail : d’où vienne mes produits de beauté ? Est-ce que je les reçois ? Est-ce que je les achète ? Est-ce que je les demande ? (bon, je te l’accorde c’est plusieurs questions mais le sujet est le même). Alors prêtes pour la réponse ? Ou alors vous vous en foutez totalement ? Bon, ben tant pis, vous l’aurez quand même.

Alors d’abord pour comprendre pourquoi chez moi c’est un peu Sephora, il faut revenir sur un point qui est un peu un secret de Polichinelle : je pense que vous le savez toutes maintenant, je suis un peu journaliste beauté. Au début du blog, je ne le disais pas forcément parce qu’à l’époque je bossais sur d’autres thématiques mais en ce moment je suis assez recentrée sur ça, donc autant le dire carte sur table. Après, il faut aussi être honnête, je suis une petite journaliste (important pour la suite). C’est sûr mon ego surdimensionné adorerait être une big star qui bosse chez ELLE, me faire couvrir de cadeaux qui n’ont rien à voir avec la beauté et me faire inviter en voyage de presse au bout du monde (c’est marrant d’ailleurs car quand je dis à mes relations pro que je suis partie à NY, elles me demandent toutes si c’était perso ou boulot mais non, j’ai payé avec mes petits soussous). M’enfin, j’ai pas à me plaindre car j’adore mon métier et grâce à lui je reçois quand même mon lot de produits.

Je l’avoue la chanceuse que je suis n’a donc pas acheté un seul produit de beauté depuis cinq ans. Je sais là vous me détestez. Je viens de perdre la moitié de mon lectorat en une phrase. Vous vous dites sûrement que je ne suis pas une vraie beauty addict si je n’achète pas à côté. J’ai d’ailleurs des copines qui sont bien plus gâtées que moi et qui font chauffer la carte bleue comme des folles. Ben, je suis pas d’accord. C’est vrai que des fois, j’ai envie de craquer, je suis souvent à deux doigts. Mais ma conscience, ma sœur aussi ou mon autre addiction me retiennent. Car voilà, comme vous l’avez remarqué je suis aussi fashion addict donc ces petites beauty économies me permettent de cramer toutes mes thunes en fringues (New York en est un bel exemple). A chaque fois que j’ai envie de craquer pour un vernis/une palette de fards/un rouge à lèvres, je me rappelle que j’ai presque les mêmes à la maison mais qu’en revanche je n’ai pas ce magnifique petit haut ou ce jean de couleur rouge (ma nouvelle obsession que je n’ai pas pu assouvir à NY pour cause de budget explosé).

Maintenant que vous savez ça, vous vous dites peut-être aussi que parce que je reçois tous mes produits, mes reviews sont donc biaisées, pas honnêtes. Qu’il y a la pression de la marque derrière, que je ne veux pas la fâcher pour continuer à recevoir des produits. Arguments que l’on retrouve souvent sur le net. Et là, je te dis « Ah ! Ah ! » suivi d’un petit rire diabolique. Le truc, c’est que quand j’ai créé mon blog, j’ai fait ma petite cuisine dans mon coin, sans le dire à personne. En gros, je n’ai pas envoyé de faire part pour annoncer sa naissance aux attachées de presse avec qui j’étais en contact professionnellement, ni à sa création, ni après. En gros, elles ne savaient pas que moi la journaliste avec qui elles étaient en contact j’étais derrière ce blog que certaines avaient repéré. Ce qui a donné lieu à des mails assez cocasses d’ailleurs où j’ai dû faire mon coming out à des copines qui contactaient moi la blogueuse sans savoir qu’en fait elles me connaissaient. Bon, au fil du temps, ça c’est quand même su petit à petit, parce que ce milieu est riquiqui. Et puis j’ai fini par le dire aux copines et aussi à celles qui me contactaient et qui communiquaient déjà avec la journaliste (j’ai trouvé ça plus honnête de leur dire que j’avais déjà leurs infos, pas la peine de m’envoyer tout en double). Mais encore aujourd’hui, je pense que plus de la moitié des attachées de presse ne savent pas que c’est moi derrière ce blog. Peut-être qu’un jour je ferais mon gros coming out parce que j’en suis quand même fière de mon bébé, peut-être pas. J’aime bien aussi le côté anonyme.

Tout ça pour dire que 80% des produits que je reçois, je les reçois pour le boulot et les gens qui me les envoient n’ont souvent aucune idée qu’il y a un blog aussi derrière. Gnark, gnark, gnark. 10 %, c’est un mix pour mes publications + pour mon blog. Et effectivement, je dois recevoir environ 10 % qui sont adressés à la blogueuse, mais il n’y a pas forcément attente de retour derrière d’ailleurs. Pour moi de toute façon, c’est tout pareil, je ne fais aucune distinction entre tout ça et je te parle de ce que j’aime, point. A un moment, j’avais bien fait un tiroir « blog » pour tester les produits reçus pour review en priorité mais il a été vite mis au placard et supplanté par mes coups de cœur dans mes autres produits. En fait, pour moi, c’est un grand tout. Je pioche allégrement pour le blog dans les produits reçus par la journaliste. Et dans mes publications, je parle aussi des produits que j’ai aimés mais que j’ai reçus pour le blog. Il y a les nombreuses marques qui ne m’envoient ni pour l’un ni pour l’autre (car petite journaliste et moyenne blogueuse qui fait son truc dans sont coin) mais c’est pas bien grave. Je ne vais pas leur courir après. Après 5 ans dans le monde cruel de la beauté, j’en ai fini avec la volonté d’être inscrite sur les listings de toutes les marques. Qui m’aime me suive, les autres pfff, ça m’empêche pas de vivre ma vie. Professionnellement, j’ai abandonné ce combat éreintant et incompréhensible il y a longtemps alors tu penses bien que je n’allais pas m’y mettre pour mon blog.Si on me contacte, très bien, je réponds (parfois) mais je n’ai jamais contacté une marque de moi-même (pas pour le blog, pour le côté pro, oui, certaines, je suis un peu obligée). Peut-être pour la même raison pour laquelle je n’ai pas non plus envoyé de faire-part de naissance. Je voulais être libre de faire ce que je voulais avec mon bébé à moi, de dire ce que je voulais, de parler des produits dont je voulais. De faire ma petite tambouille tranquillou quoi. Le faire-part de naissance, je trouvais que ça faisait trop : « Maintenant j’ai un blog, youhou, envoyez-moi vos produits ». C’est pas du tout moi. En fait, il faut savoir un truc, je déteste demander : que ce soit contacter une marque qui ne m’a pas dans ses listings pour qu’elle m’envoie ses produits ou contacter une marque que je connais (même une copine attachée de presse d’ailleurs) pour qu’elle m’envoie un produit en particulier. Je sais pas, ça doit être une question d’éducation, mais ça me fait me sentir trop pas à l’aise. Et puis je trouve que quand tu demandes, t’es quand même moins libre (après c’est une question d’opinion). Tu fais quand même une démarche pour avoir un produit donc, et c’est légitime, la marque s’attend à avoir un retour (faut pas que penser de notre côté du rideau, faut se mettre aussi dans la peau de l’attachée de presse). Après, c’est une question de personnalité. C’est pas parce que moi je ne me sens pas à l’aise que les autres ne gèrent pas ça mieux. M’enfin, je concède que parfois des copines m’ont demandé si un produit me faisait envie et là je t’avoue que si des fois je réponds « non, non, t’inquiètes, c’est bon » (parce que faut pas abuser non plus), des fois je me fais aussi plaisir et j’accepte d’être gâtée. Je ne suis pas une sainte et je suis bien trop addict que des fois j’en oublie d’être raisonnable.

Après un an et demi de blogging et bien plus à être gâtée, j’aime croire que je ne suis pas vendue au grand capital. Et même si en ce moment il y a pas mal de polémiques assez compréhensibles et dont j’approuve pas mal d’arguments, j’ose aussi croire que même si on reçoit un produit, on peut être honnête. J’ai plein de copines qui le sont en tout cas. Et puis ça se voit dans le ton du billet et dans la personnalité de la blogueuse que l’on commence quand même à connaître après un certain temps. Bon, en conclusion, j’avouerai quand même un petit péché (mignon). C’est vrai que parfois je suis peut-être moins impartiale que je ne le devrais. Pas parce que j’ai reçu le produit. Pas parce que je veux continuer à en recevoir (après tout l’arrivage ne dépend pas du blog mais de mes publications). Mais parce que j’ai certaines marques chouchoutes dont je vois toujours les produits avec les yeux de l’amour et donc je suis peut-être plus indulgente. Mais pas non plus aveugle. Faut pas non plus abuser, quand j’aime pas parce que ça me me convient pas, je paqsse sous silence, mais quand c’est vraiment de la merde, je le dis. Parce que bon, on a beau oublier parfois le prix des cosmétiques, c’est un peu la crise, et un soussou c’est un soussou (et ce serait dommage de ne plus pouvoir s’acheter son jean rouge rêvé parce qu’on s’est ruiné pour une palette nullos).

Ah la la mais en fait ma note fait trois pieds de longs (que celles qui ont lu jusqu'au bout lèvent la main) ! Moi qui voulais faire court pour aller me coucher rapidos ! On dirait que le sujet m’a inspiré. C’est vrai que je me tâtais de faire cette note depuis longtemps. Au début, je n’en voyais pas forcément l’utilité. On s’en fout un peu non d’où vienne mes produits ? Mais en ce moment, on lit aussi beaucoup que si on n’achète pas nos produits, on n’est pas forcément 100 % honnête donc ça m’a fait un peu réfléchir. Comme j’ai un côté parano en plus (ben oui, une star, c’est forcément parano), je me suis dit : « et si on pensait ça de moi ? » Même si, si vous continuez à me lire, c’est que non vous ne le pensez pas et que vous avez compris ma drôle de personnalité. En même temps, ça me disait rien de rentrer dans la polémique donc j’avais rangé l’idée dans un coin de ma tête mais n’était pas sûre de vouloir la ressortir. Mais comme on m’a posé plusieurs fois la question, je me suis dit répondons-y une bonne fois pour toute. Sans aucune polémique, juste en parlant de ma situation bien particulière. Alors note qui sert à rien ou qui vous a intéressée et vous a un peu mieux aider à comprendre les coulisses du blog ?

Note un peu plus jouasse : n'oubliez pas que vous pouvez gagner des trousses Planter's pour prendre soin de vos cheveux ICI.

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jeudi 13 octobre 2011

La devinette du mois : il y a quoi dedans ? C'est énorme mais chut à vous de trouver

EDIT : solution inside

Avec le voyage à New York qui se rapproche inexorablement, je suis ensevelie sous le travail et de plus en plus à la bourre. Donc forcément, même si j’ai pas envie, je vous abandonne un peu. D’ailleurs, je n’ai même pas eu le temps d’écrire la note prévue pour aujourd’hui. Oui, en plus, je me lève aux aurores en ce moment donc faut que j’écrive la veille. Mais là je pique du nez (il est 2 h du matin pour moi) donc je vais vous abandonner pour rejoindre mon lit même si ce n’est que pour un court instant. Mais je ne voulais pas non plus vous laisser sans rien donc voici une petite devinette (un peu difficile je vous le concède).
Il y a quoi dans cette petite trousse de beauté argentée ? Allez je vous aide : c’est un produit sorti vers avril dernier et que j’adore. Il y en a même plusieurs dedans. Et ça vient d’une marque que j’aime aussi beaucoup. C’est une édition limitée pour noël mais c’est déjà sorti. Allez, je me tais, j’en ai déjà trop dit. Mais, en tout cas, ça a été ma petite lumière de la journée. Réponse ce soir si je ne rentre pas trop tard.
Vous êtes trop fortes les filles ! Je pensais vous poser une colle mais c'était oublier qu'en bonnes beauty addicts vous connaissez tout sur tout dès qu'il s'agit de maquillage. Ah, je suis fière de vous. Je me dis que je ne suis pas la seule beauty nerd. Cette joli trousse renferme en effet des Chubby Sticks de Clinique, 4 pour être précises, en version mini. Et je suis trop contente parce que ce sont 4 couleurs que je n'avais pas. Voici une petite photo de la sublime bête et je vous en reparle très bientôt (avec une petite surprise en prime pour me faire pardonner ces quelques jours de mini notes). Xoxo beauty girls !
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jeudi 15 septembre 2011

A la découverte de l'Institut Arnaud et de ses soins chic à prix abordable

Ce que j’aime dans l’univers de la beauté, c’est que même si j’y suis immergée totalement depuis plus de cinq ans, je découvre pourtant toujours de jolies choses et notamment de nouvelles marques. Pas forcément nouvelles d’ailleurs, certaines existent depuis longtemps, mais nouvelles pour moi. C’est ainsi le cas de l’Institut Arnaud. Je la découvre aujourd’hui et pourtant elle à plus de 65 ans. Créée par le Dr Arnaud, un dermatologue français, elle élaborait à l’origine des produits professionnels pour les instituts de beauté. Mais depuis elle s’est ouverte au grand public et propose aujourd’hui des soins cosmétiques haut de gamme à des prix raisonnables.
J’ai eu la chance de recevoir un petit colis avec quelques-uns de leurs best, un petit noël cosmétique avant l’heure. Ca a été alors difficile de choisir par où commencer car la marque a de nombreuses gammes qui sont d’ailleurs divisées en deux programmes. Le programme Premium, chic et luxe mais pas hors de prix, qui associe de la perle de culture à des actifs précieux, et le plus classique Programme Soin. Vu mon snobisme assumé tu te doutes bien que c’est sur le Premium que j’ai craqué et surtout sur la gamme Perle & Caviar (trop classe !). Je commence tout juste à tester ces soins donc difficile de vous en parler maintenant à part pour vous dire qu’ils sentent super vous. Vous en ré-entendrez donc parler très rapidement.

Mais mon vrai coup de cœur en fait a été l’Elixir d’Huiles Sèches Visage Corps Cheveux Perles & Huiles Précieuses. C’est simple, il est divin (il n’y a pas d’autre mot). Tu connais mon amour des huiles sèches mais aussi mes constantes déceptions lorsque après avoir craqué pour l’une d’entre elles, je me retrouve avec le corps gras. Mauvaise surprise qui arrive bien trop souvent à mon goût. Eh bien, pas ici, il s’agit d’une vraie huile sèche, instantanément absorbée mais qui laisse quand même la peau joliment satinée. Et puis surtout, oh my god, son parfum ! Elle sent l’été ! Et alors qu’on vit nos derniers rayons de soleil, ça fait un bien fou. Tu l’auras compris, elle m’a conquise. Il faut dire qu’elle a tout bon avec une formule associant huiles d’onagre, de sésame, de macadamia, de noisette, de carthame et d’argan qui nourrit, protège et sublime. La petite perle dans le flacon, mini luxe so chic, étant la cerise sur le gâteau.

Je me suis également lancée dans un test périlleux. Car si tu sais que j’adore les huiles sèches, tu sais aussi que les eaux micellaires, je ne peux pas. Mais finalement je me suis laissée tenter par l’Eau Micellaire de Beauté aux extraits naturels de Perle & Huile de Camélia. J’étais crevée un jour et je voulais un démaquillage vite fait. Quand j’ai vu le premier coton ressortir quasiment noir (euh, j’avais peut-être un peu abusé sur le fond de teint), je me suis dit que j’allais en avoir pour des heures et que j’aurais dû en rester à mon rituel habituel. Mais à ma grande surprise, pas du tout. Après trois cotons, ma peau était nickel et absolument pas en feu comme avec les dernières eaux micellaires testées. Elle a même réussi à me démaquiller les yeux (ce qui est quand même un exploit) sauf quelques restes de crayon waterproof mais en même temps ce n’est pas fait pour démaquiller le waterproof donc c’est logique. Elle m’a presque redonné foi dans les eaux micellaires.



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dimanche 19 décembre 2010

Le parfum des soins : quand ça pue, on jette ou on garde ?

Le parfum d’un cosmétique est-il secondaire ? Ou est-ce le plus important ? En gros, un soin qui pue a-t-il moins de chance de cartonner qu’un soin qui sent bon. Après, c’est vrai, la puanteur est relative. Moi, j’ai un problème avec la rose (ça me rappelle le papier toilette et donc les toilettes, je sais c’est glamour), le citron (là, ça m’évoque plus le liquide vaisselle) et le miel (là, c’est plus irrationnel, j’avoue que je ne sais pas pourquoi). Donc tous les soins qui ont des parfums dans ces notes-là, je peux pas. C’est comme avec la nourriture, quand t’aimes pas, t’aimes pas. T’as beau te forcer parfois, ça passe pas. Eh bien là, à chaque fois que je sens un soin à la rose, au citron ou au miel, j’ai comme un haut le cœur et je passe donc mon chemin.

Voilà comment quelque chose qui est à la base secondaire peut en fait faire toute la différence. Et me fait rater beaucoup de soins à l’efficacité redoutable qui me font pourtant envie. Mais je n’arrive pas à passer outre. A dire à mon cerveau : on s’en fout du parfum, ce soin a de super actifs pour ta peau, nourrit parfaitement tes lèvres, rend tes cheveux tout doux... Les gammes Rêve de Miel de Nuxe et Miel Nourricier de Sanoflore, même si elles m’attirent beaucoup, ne sont ainsi pas pour moi. Et, en ce moment, j’utilise la Crème de Beauté Suractivée de Nuxe et le masque Myrrhéa de René Furtrer et je suis à deux doigts de les laisser tomber car je déteste leurs parfums. Ils sentent l’herbe, la nature, beurk. Oui, je suis une pure citadine, je déteste l’odeur de l’herbe, des fleurs aussi, de la campagne et de la nature en général en fait. Ca m’agresse le nez. Ce qui, je vous l’accorde, réduit considérablement le nombre de soins que je vais pouvoir aimer. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le bio a du mal à passer par moi : ça pue trop. Ca sent le vert, yark.

Quand j’étais toute jeune, j’étais naïve, je pensais que le parfum d’un soin était juste dû à l’association de tous les parfums des ingrédients qu’on avait mis dedans. Je ne pouvais pas être plus loin de la vérité. Dans la réalité, il est tout ce qu’il y a d’artificiel et est rajouté à la fin de la formule. D’ailleurs, souvent, dans le brief qui décrit ce qu’elles veulent d’un soin avant sa création, les marques mettent des instructions sur le futur parfum car il doit correspondre à l’histoire et à l’identité de la future crème. Et, de l’autre côté de la chaîne, lorsque le soin est présenté aux journalistes, on a toujours droit à quelques minutes sur la pyramide olfactive qui compose le parfum (note de tête, de cœur et de fond). Car, les fragrances des soins sont imaginées et réalisées par des vrais pros, également auteurs de vrais parfums.

Un jour, je devais interviewer un nez féminin pour un de mes papiers. Je me rends donc dans une célèbre entreprise qui créée des parfums. Oui, car très peu de parfumeurs sont indépendants, ils travaillent souvent pour des boîtes, plus connues qu’eux la plupart du temps. Seuls les plus célèbres le sont ou alors travaillent pour des grandes marques et sont intégrés chez elles. Donc, je me rends dans cette grande boîte et là, je trébuche sur des milliers de flacons de gel douche, de crème et de soins divers. Et je réalise qu’ils ne sont pas affairés à imaginer le dernier parfum Jean-Paul Gaultier mais celui du prochain déo Dove. Pour moi, un nez créait des parfums de parfums, point. C’est là que j’ai découvert que la plupart du temps, ils créaient surtout des parfums de soins. A part, là encore, les plus célèbres. On n’imagine pas ce qui se cache finalement derrière la crème qu’on utilise tous les jours.

Tout ça pour dire que la plupart des soins nous promettent tellement la même chose et agissent également de la même façon, que le parfum fera forcement partie de mon critère de choix. Car, pour moi, beauty addict oblige, quand j’applique un soin, il faut que j’y prenne du plaisir. Et, forcément, si je trouve qu’il pue, cela se transformera plus en mauvais moment à passer. Je ne voie pas l’intérêt. Bien sûr, le but premier de ce crémage intensif est de prendre soin de soi, mais autant le faire dans les meilleurs conditions et envoyer au cerveau des bonnes ondes. Car où il n’y a pas de plaisir, je suis sûre qu’il y a aussi moins d’efficacité. Après, heureusement, tout est une question de goût. On n’aime pas toutes les mêmes parfums, sinon, ce serait vraiment ennuyeux et ennuyant.
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vendredi 17 décembre 2010

Trop de cosmétiques tue-t-il les cosmétiques ?

Peut-on avoir trop de produits de beauté ? Oui, aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder une question hautement philosophique. Après tout, c’est bientôt la fin de l’année, moment propice aux remises en question. Et puis ma vie dans un bordel permanent malgré un peu de rangement quotidien me fait de plus en plus me poser cette question. Y a-t-il une limite ? Un point à partir duquel dire stop, j’ai assez de produits de beauté ?

En tant que beauty addicts, on est sans cesse attirées par la nouveauté et souvent bien incapables d’y résister. Une collectionnite aigue qui est peut-être même entretenue par la tenue d’un blog beauté. Après tout, si on n’a pas sans cesse des nouveautés à tester, on parle de quoi ? De nous ? Dans l’absolu, moi, je peux parler de moi pendant des jours, sur ce sujet je suis une vraie pipelette ;), mais vous êtes pas vraiment là pour ça. J’ai aussi remarqué que depuis que je tiens ce blog, je n’ai pas forcément plus de produits qu’avant mais j’en teste beaucoup plus. Et donc ça s’empile. J’ai je ne sais combien de produits ouverts sans compter ceux qui m’ont tapé dans l’œil et qui m’attendent, sagement fermés. Oui, je suis quand même raisonnable, quand j’utilise trop de produits servant à la même chose, même si je craque pour un nouveau, j’arrive à le laisser de compter, parfois pendant longtemps d’ailleurs. Quitte à l’oublier et finir par en ouvrir un plus récent. Le tout associé à une tendance bordélique prononcée fait que je peux oublier un cosmétique, qui pourtant me fait craquer à priori, pendant des années.

Car finalement on ne peut pas physiquement tout tester. Ou alors on teste une fois et puis on passe à un autre. Mais je ne voie pas l’intérêt. Le but est quand même d’utiliser le même produit pendant un certain temps, surtout si tu l’aimes, au lieu de jongler. Voire de le finir. D’ailleurs, quand j’arrive au bout d’un tube, d’un pot ou d’un flacon, je ne suis absolument pas triste ou dégoûtée mais plutôt contente. Déjà, parce que je sais que ça m’autorise à tester une nouveauté. Et puis ça me rend plutôt fière, limite même je suis soulagée. Car je ne compte plus les produits que j’ai dû jeter à la poubelle parce qu’ils avaient fini par pourrir à force de m’attendre depuis si longtemps. Et, même si je sais qu’il le faut, ça me fait mal au cœur ce gaspillage. Le pire, c’est que souvent ce ne sont même pas des produits que je n’ai pas aimé. Non, j’ai juste fini par les délaisser parce que j’en avais déjà plein, parce qu’ils se sont retrouvés au fond du tiroir, parce que j’ai craqué sur une nouveauté plus attractive, parce que je ne me souvenais plus où je les avais rangés ou tout simplement parce que je les ai oubliés… Pour plein de raisons débiles quoi.

En ce moment, j’ai ainsi des centaines de fards à paupières ouverts, quatre démaquillants entamés, deux crèmes pour les pieds, je ne sais plus combien de rouges à lèvres, deux/trois parfums, une vingtaine de vernis et j’en passe. Et je continue à ouvrir de nouvelles choses. Il y aura donc forcément de nouvelles victimes innocentes. Il n’y a qu’avec le mascara que j’arrive à me contrôler : c’est un à la fois. Pourtant, c’est débile d’en ouvrir autant, je le sais car, et c’est un peu ça le pire, je suis une consommatrice parcimonieuse. Un seul pot de crème pour le corps me fait l’année (si, si, j’admire d’ailleurs celles qui les finissent en un mois), le mascara aussi d’ailleurs c’est en moyenne un an, les rouges à lèvres, j’ai dû en finir un depuis quatre ans, les crèmes de jour, ça dépend, disons environ six mois, mais les crèmes de nuit, ce serait plus 2 ans. Pour les shampooings, c’est six mois si je n’utilise qu’un seul et même produit tout le temps et 1 an voire plus si j’alterne. Il n’y a que les après-shampooings que je consomme à la pelle. Même le fond de teint, dont je suis pourtant friande, me dure une vie.

Je me dis donc qu’il serait peut-être temps de faire une petite pause et de ne rien ouvrir de nouveau avant d’avoir fini quelques trucs. Une petite cure de désintox en somme. Car trop c’est trop non ? Même si j’ai envie de plein plein plein de trucs quel est l’intérêt si c’est pour les mettre de côté au bout de deux jours ou ne les utiliser qu’une fois tous les 10 ans. Mais en même temps, je me connais, un peu comme les résolutions de la nouvelle année, je ne vais pas la tenir longtemps.
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