vendredi 22 novembre 2013

Doux Me et Fleurance Nature : du bio dans ma salle de bains



Tu le sais, je ne suis pas du tout une bio addict. Depuis le début du blog, les cosmétiques bio dont j’ai parlé peuvent se compter sur les doigts des deux mains je pense (voire d’une). Et encore, je les ais souvent testés en dépit de leur label bio et pas parce qu’ils étaient certifiés. Alors que pour certaines filles c’est une condition sine qua none dans le choix d’un produit, moi ça aurait plutôt tendance à me faire fuir. Oui, je fais mon coming out, je n’aime pas le bio. Je reconnais que la cosmétique bio a des atouts et je n’hésite pas à la recommander d’un point de vue professionnel (attention tout de même aux peaux sensibles, le bio étant parfois allergisant, tout ce qui vient de la nature n’est en effet pas forcément bon). Mais d’un point de vue personnel, ça ne colle pas. Il faut dire que tout ce qui me fait craquer pour un soin pêche un peu dans le bio. J’aime les parfums qui sentent bon la crème (alors que je déteste tout ce qui sent le vert et la plante), j’aime les textures agréables, j’aime les univers glamours, un peu chic, féminins.


Pour moi, un soin doit être efficace mais aussi agréable à appliquer. Il doit faire du bien à ma peau mais me faire du bien à moi aussi. Ma routine soin doit être un moment plaisir. Et je n’en ai souvent pas quand j’utilise du bio. Déjà, ça ne colle jamais niveau parfum. Ca ne sent pas toujours mauvais mais ça sent le vert, le végétal. Et moi je ne peux pas. J’ai du mal aussi avec l’odeur des huiles essentielles, qu’on trouve dans de nombreux soins bio. Et puis les packagings sont souvent tristounes. Ca ne me fait pas rêver quoi. Bien sûr, je fais des généralités. Heureusement des marques se démarquent. Mais disons que dans son ensemble, le bio ne m’attire pas. J’aime le chimique, j’aime les parabens, trop vite sacrifiés malheureusement, j’aime ces actifs synthétiques issus de la recherche scientifique. Et puis voilà que deux soins bio ont su trouver leur place dans ma salle de bains.


Il y a d’abord Doux Me. Doux Me pour moi, c’est d’abord la nostalgie. Quand j’ai débuté dans le métier, il y a fort fort longtemps, c’est l’une des premières présentation presse où je suis allée. Je m’en souviens d’ailleurs encore : les petits frigos où étaient rangés les produits, le sac en toile (qu’on appelle désormais tote bag) qu’on nous avait donné. Pas longtemps après, j’avais également interviewé Caroline Wachsmuth, la créatrice de la marque. A l’époque, Doux Me était l’une des marques chouchoutes des journalistes beauté et se démarquait vraiment dans l’univers du bio, alors un peu triste et pas glamour, avec ses soins féminins et sensoriels. Mais le temps a passé et la marque s’est un peu arrêtée. Elle était toujours dispo à la vente mais plus aucun produit n’était développé. Et puis il y a peu Doux Me a été racheté et, aujourd’hui, se réveille en beauté d’un long sommeil. Forcément, quand j’ai appris la nouvelle, ça a titillé ma curiosité, nostalgie oblige. Sans compter que derrière les produits se cachent deux personnes que j’aime beaucoup mais surtout qui sont bourrées de talent : l’adorable Ludmilla (rencontrée dans sa précédente vie d’attachée de presse) et notre So. nationale.

Alors oui, So. est une copine donc on pourrait arguer que je ne suis pas objective mais on aurait tort. C’est avant tout une vraie professionnelle, vraiment douée, qui sait ce qu’elle fait et ce dont elle parle. Bref, j’avais toute confiance dans ce Doux Me nouvelle version. La mission donnée au duo de choc Ludmilla/So était de réveiller et relooker la marque tout en restant fidèle à son identité originelle : toujours du bio glamour et sensoriel mais encore plus féminin, joli, agréable à utiliser. Pari réussi. C’est simple, pour moi Doux Me c’est du bio pas bio (d’ailleurs c’est marrant le petit logo Cosmebio n’est pas sur le front du packaging mais à l’arrière, comme s’il était anecdotique). Quand elles développent leurs produits, certaines marques ont d’abord en tête de faire un produit bio (le reste passant parfois au second plan voire étant complètement oublié), là on a l’impression qu’il faut d’abord faire un bon produit et que le côté bio est le truc en plus. Même si c’est essentiel, ce n’est pas ce qui définit la marque.


Quand on me dit Doux Me, le premier mot qui me vient pour la décrire, ce n’est pas bio (contrairement à d’autres) mais plutôt féminin, mignon, joli. L’esprit est totalement différent. Je trouve souvent le bio culpabilisant. On met en avant le fait que ce soit bio donc qu’il n’y ait pas tel ou tel actif diabolisé dedans. Je ressens ce discours comme « négatif », un peu diabolisant. Limite si je ne me sens pas pointée du doigt (parce que moi je les aime ces actifs honnis). Avec Doux Me, point de culpabilisation, au contraire, c’est la notion de plaisir qui est mise en avant. Ce qui fait que je ne me ferme plus comme avec le bio classique, ça me parle beaucoup plus. La marque ne s’érige pas comme la sauveuse de la planète, qui a banni toutes les cochonneries que les marques classiques mettent sur notre peau (discours un peu angoissant). Elle nous propose tout simplement de prendre soin de notre peau avec de jolis produits agréables à utiliser (et qui s’avèrent bio). Les packagings sont trop choux, très girly (le genre d’univers qui me parle tout de suite), avec un petit côté rétro je trouve. Les noms des soins sont très sympas aussi. Et puis ça sent pas le vert, ça sent pas le bio. Non, ça sent bon.

Ma crème à moi c’est Chuchotement du temps, un soin hydratant et anti-âge à base de bourgeon de hêtre (antirides et raffermissant), de miel (nourrissant et adoucissant), d’extraits de châtaigne et d’églantine à l’action antioxydante. Je ne peux parler de son efficacité anti-âge car sur ma peau encore jeune visuellement il s’agit plus de prévention (donc d’une action invisible et impossible à quantifier) mais côté hydratation, elle a très bien fait son boulot sur ma peau normale. En revanche, là, avec la vague de froid, depuis 2 jours, ma peau a commencé à changer et j’ai quelques petites zones de sécheresse qui sont apparues. Mais c’est normal, ça me le fait tous les ans à la même période avec toutes les crèmes. C’est le signe que je dois passer à la routine hivernale. Ou je troque la texture fluide de cette crème pour un soin plus cocon ou j’opte pour un sérum plus riche. Mais la conclusion, c’est que je me dis qu’elle n’est peut-être pas suffisante pour les peaux sèches à très sèches.


Dans ma salle de bains, cette crème a bientôt été rejointe par la Mousse Nettoyante Douce de Fleurance Nature. Dans l’identité de la marque, on est plus dans le bio classique mais sans certains de ses défauts qui me font fuir. Le packaging est par exemple moins coloré et plus épuré. Mais il n’a pas à rougir, il est très bien aussi. Vu qu’on est plus dans les codes du bio, je m’attendais à un produit qui sente le végétal, donc pas agréable à utiliser pour moi. Très bonne surprise, en fait pas du tout. C’est étonnant, il ne sent presque rien. Il a bien une odeur mais elle est tellement discrète que tu ne la sens pas quand tu te nettoies le visage ou tu la sens mais elle n’est pas dérangeante, elle ne t’agresse pas. Je crois donc la marque sur parole quand elle dit qu’elle est parfumée à la verveine. La mousse serait nettoyante, purifiante et tonifiante. La marque nous dit en effet que sa formule associe de l’extrait d’aloe vera pour tonifier la peau, de l’eau florale pour rafraîchir, apaiser, adoucir et affiner le grain de peau et de l’extrait de bambou antioxydant et astringent.


Pour ce qui est de son action purifiante, n’ayant pas la peau grasse, je ne saurais juger. Pour l’action tonifiante, vu que le nettoyage à la mousse implique un nettoyage à l’eau, ça réveille forcément. Mais moi je lui demande surtout de bien nettoyer la peau sans la décaper et c’est ce qu’elle fait. Elle laisse la peau propre mais qui ne tiraille pas. Elle ne la dessèche pas non plus. En plus, comme la mousse est assez douce, elle est très agréable à utiliser. Elle est bien mousseuse aussi. Ce n’est pas une mousse eau un peu diluée, non c’est une vraie mousse, légère (ou aérienne comme aiment dire les marques). Pour l’instant, je l’utilise le matin pour nettoyer mon visage et le soir pour parfaire le démaquillage. Mais là, je vais passer juste au matin. Elle ne peut en effet être utilisée sur les yeux. Ce n’est pas une surprise puisque c’était indiqué sur le packaging, donc ce n’est pas une critique. Du moment que c’est annoncé tout de go et qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise, j’accepte les restrictions de certains produits. Mais comme le soir après le démaquillage, j’ai souvent des résidus de mascara autour des yeux, j’ai besoin d’un nettoyant qui puisse être utilisé sur cette zone. Je vais donc la remplacer par un produit plus adapté. Mais elle restera mon alliée pour une peau propre le matin.

Le bio s’est donc bien installé dans ma salle de bains. Et vous, bio addict ou pas ? D’ailleurs, si vous avez envie de découvrir Doux Me, jusque dimanche soir, vous avez 20% de réduction avec le code douxlbp sur toute commande sur le site de la marque.
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2 commentaires:

  1. Ah que oui, j'ai envie de découvrir ces deux jolies marques ! Je suis une addictbeauty du bio, car la peau réagit bien aux huiles essentielles et vraiment pas bien aux silicones ( ou tout ce qui étouffent ma peau) en faisant des boutons ... Du coup ne sachant pas quels silicones ou quoi d'autre me file des boutons, le bio me garantit au moins de pas en avoir et du coup ma peau respire ... Alors forcment suis devenue addictbeauty, même si certaines marques comme clinique, clarins ou shiseido me font pas de misère :)

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  2. Les produits Doux me me font vraiment envie, mais à chaque fois que j'ai testé un produit bio, j'ai fait une énorme réaction, donc je me mefie un peu...

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