dimanche 27 décembre 2015

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de mes produits terminés, chapitre 2


Hello à toutes ! J’espère que vous avez passé un Joyeux Noël. Moi, j’ai profité de ces derniers jours pour me reposer. Il faut dire que c’était bien mérité, le début du mois de décembre ayant été bien chargé. Tellement d’ailleurs que j’ai une nouvelle fois dû m’éloigner du blog. Et ironie de l’histoire quand ça c’est enfin calmé, et que j’étais donc fin prête à faire mon énième grand retour (j’avoue, j’ai arrêté de les compter), je n’ai plus eu d’internet pendant plusieurs jours. C’est fou, ces petites choses. C’est quand tu ne les as plus que tu te rends compte à quel point elles t’étaient indispensables.


Bref, après une nouvelle pause, il est temps de reprendre le fil du blog et surtout des bilans cosmétiques. Car pendant ce temps-là, les boîtes de produits vides continuent de se remplir. Alors je m’y remets pronto avec le deuxième volet de mon bilan cosmétique de l’année. J’ai terminé pas mal de produits ces derniers temps, mais pour ne pas que cet article soit trop chargé, j’ai limité ma liste pour cette semaine à 8 victimes et je continuerais à vous faire des point réguliers pendant le prochain mois jusqu’à ce que je sois venue à bout de mon stock de flacons vides. Mais revenons à ces 8 produits terminés. Comme toujours se pose la traditionnelle question : je garde ou je jette ? Ou plutôt je rachète ou non ?


Crème Lavante pour le Corps Ambre Vanillé Body & Bath, Laura Mercier
OUI
Et un grand oui ! J’adore la collection Body & Bath de Laura Mercier. Enfin, pas toutes les senteurs évidemment, j’ai mes petites préférées. Celles qui me rendent tout simplement dingue, c’est Crème Brûlée (son odeur gourmande de caramel est à se damner) et Ambre Vanillé (une vanille à la fois ultra chic et ultra délicieuse). Ces deux parfums me font littéralement saliver. C’est de la cosmétique plaisir pure. Honnêtement, il y a très peu de produits de beauté qui me font autant d’effet. Certes il y a beaucoup de parfums ou de produits que j’aime beaucoup, mais là, on atteint le cran du dessus. Bref, si vous n’avez jamais testé cette gamme, je vous le conseille fortement. Alors, évidemment, après toute cette déclaration d’amour, ça ne vous étonnera pas que je dise que j’ai adoré ce gel douche qui sent divinement bon. Et puis son parfum restait ensuite sur la peau, discret mais bien là. Le seul hic en fait, c’est sont prix. Comme le prix de tous les produits Body & Bath. C’est une gamme assez onéreuse. Ca coûte un rein. C’est donc un oui mais plus comme un gel douche plaisir à utiliser de temps en temps, pas forcément un gel douche du quotidien (à moins que tu ne sois Crésus). Et à la limite, si vous voulez découvrir la gamme, dirigez-vous plutôt vers les crèmes pour le corps ou les mains, qui sentent tout aussi bon.


Savon Liquide Extra Pur Rose, Roger & Gallet
OUI
Je n’y crois pas moi-même de ce oui. Car s’il y a bien une odeur que je déteste en cosmétique, c’est celle de la rose (bon, ok, je déteste aussi le miel et les agrumes). Et effectivement, la première fois que j’ai utilisé ce savon pour les mains, j’ai failli tourner de l’œil. Puis, je m’y suis faite. L’odeur est devenue moins forte après 2/3 utilisations et je dois l’avouer, le parfum est très réussi, très élégant. Rendons donc à César… 


Nail Polish Remover Express, KIKO
OUI
Le nom de ce dissolvant ne ment pas : il enlève le vernis de façon express et j’aime ça. Alors je préfère prévenir car je sais que certaines essaient d’éviter ça pour leurs ongles, son ingrédient principal est l’acétone. D’où son efficacité. Personnellement, je m’en fous. Je déteste m’enlever le vernis. Alors quand ça dure des plombes, ça me saoule encore plus. Je préfère donc un dissolvant avec de l’acétone qui va ôter rapidement tout le vernis en un passage plutôt qu’un sans acétone avec lequel tu vas devoir frotter encore et encore, voire limite réhumidifier ton coton pour le même ongle. Avec celui-ci au moins, t’en mettais une fois sur le coton et tu pouvais faire plusieurs ongles d’affilée. Comme j’aime.


Shampooing Miracle Moist, Aussie
NON
Il y a de cela un bout de temps, je vous avais fait un billet sur la marque Aussie. Cette marque australienne qui a débarqué chez nous il y a un an a fait pas mal de buzz. Pas mal de filles y ont succombé : leur chevelure en aurait été changée et serait beaucoup plus belle. J’ai de nombreuses copines qui adorent la marque d’ailleurs. Accro, elles achètent et rachètent les produits. Je les connais assez pour savoir qu’elles sont sincères et que donc sur elles ça doit marcher. Mais pas sur moi. Sur mes cheveux, rien de miraculeux. C’est un shampooing comme un autre. Il n’y a aucune différence avant/après. Je préfère donc opter pour des produits plus adaptés à ma chevelure (à la fois colorée et décolorée) ou qui ont un effet sur moi. Et puis je n’étais pas fan de son parfum de bubble-gum. Trop bizarre pour un produit capillaire.


Après-Shampooing Camomille, Kneipp
NON
J’ai tout simplement détesté cet après-shampooing. D’abord parce que je n’ai pas du tout mais alors pas du tout aimé son odeur. Il sentait pas bon la plante. Pire, comme c’est le dernier produit que je mettais sur mes cheveux, il laissait son parfum dans ma crinière. Beurk. Oui, je suis de celles qui préfèrent les odeurs synthétiques pour mes produits capillaires. Et puis côté efficacité du démêlage, c’était pas trop ça. J’étais donc bien contente quand je l’ai terminé (assez rapidement car c’est un petit format de 150 ml en plus).


Après-Shampooing Douceur et Soin Cheveux Ternes, DOP
NON
Alors mon expérience avec cet après-shampooing n’a pas été aussi catastrophique qu’avec le Kneipp. Mais je n’ai pas non plus été emballée. Côté parfum, ça allait. Mais il n’était pas fou sur l’efficacité du point de vue du démêlage. Vu que mes cheveux font beaucoup de nœuds, j’ai vraiment besoin d’un après-shampooing qui m’aide à démêler tout ça sans que je m’arrache littéralement les cheveux. Et lui ne me facilitait pas tant que ça la chose. Ca allait mais je devais quand même pas mal tirer (et encore, heureusement j’ai ma Tangle Teezer qui fait déjà la moitié du boulot, je n’ose donc imaginer sans). Enfin, il promet de rendre les cheveux soyeux et brillants mais RAS de ce côté-là, mes cheveux étaient les mêmes avant/après.


Après-Shampooing Couleur Densité Phytoalgue, Daniel Jouvance
NON
Oui, c’est une spéciale. Je me suis dit que j’allais vous coller tous mes après-shampooings ici (comme ça, tu as une vue d’ensemble et tu peux plus simplement voir ceux qui sont bien ou pas, surtout pas bien d’ailleurs). Comme les autres, c’est non car il ne m’aidait pas du tout à démêler mes cheveux infernaux. Contrairement au DOP, où il y avait quand même une mini action, là ça ramait vraiment. Pour qu’il y ait une vraie différence, il fallait que je mette beaucoup de produit. J’ai donc descendu le flacon de 150 ml assez rapidement. Mais en gros, pour un démêlage facilité, ce n’est pas ça.


Soin Démêlant Nutrition et Réparation Ever Pure, L’Oréal Paris
MOUAIS ou NSPP
Je suis mitigée sur celui-ci. Je ne suis pas totalement emballée mais il n’était pas mauvais non plus. En fait, je sais que pour qu’un après-shampooing démêle vite et bien comme j’aime il faut qu’il soit bourré de silicones (limite que ce soit le deuxième ingrédient dans la liste INCI). Sauf que ce n’est pas top. Il me faut donc accepter d’avoir un peu moins d’efficacité démêlante pour avoir un peu moins de silicones. Cet après-shampooing pourrait être ce compromis. D’où ce « mouais » ou ce « ne se prononce pas ». Je ne peux pas lui dire oui parce que parfois je galérais quand même avec certains nœuds (selon la coiffure et la longueur de cheveux) mais il me rendait quand même la tâche plus facile. Il n’est pas aussi démêlant que je l’aurais souhaité, surtout que bon le démêlage est annoncé dans le nom, mais je ne me voyais pas lui dire non car il avait tout de même une action. En revanche, pour le côté nutrition et réparation, on repassera car je n’ai rien remarqué.

Et voilà pour le second volet de ce bilan de l’année. On se retrouve la semaine prochaine pour la suite. D’ailleurs, est-ce que pour les prochains bilans de la série (avant de reprendre les classiques mensuels), vous aimez ce principe de réunir tous les mêmes types de produits dans le même article ? Ca vous permet d’avoir une vue d’ensemble ou c’est chiant et vous préférez de la diversité ?
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jeudi 3 décembre 2015

Food : Ambiance rétro et burger veggie dans les diners à Paris



Ce que le temps passe follement vite. Il y a un an, j’avais commencé ma quête du meilleur burger végétarien parisien. Titre décerné au veggie burger du Blend. Mais les choses ont bien changé en un an. Déjà, mon succulent burger du Blend est devenu moins bon puis ils ont arrêté de le faire #ôrageôodesespoir. Et le nouveau a beaucoup moins emballé mes papilles. Ma quête doit donc reprendre. Même si en fait, elle ne s’était jamais arrêtée. Depuis mon dernier article consacré au sujet, j’ai continué à déguster des burgers végétariens un peu partout dans Paris. Et je me suis dit qu’il était peut-être enfin temps de reprendre où on s’était arrêtés. Alors, oui, ça doit faire marrer les copines que je parle de bouffe par ici. Car pour ne rien vous cacher, je suis très très difficile. Je n’aime rien. Et pour être honnête, je ne suis pas vraiment végétarienne. Je ne mange juste pas de viande… mais pas de légumes non plus. Hum, hum, compliqué je sais. Je ne m’en cache pas, je suis juste chiante. Mais comme dernièrement, j’ai croisé pas mal de gens aux goûts aussi bizarres que moi, je me dis que m’improviser critique culinaire n’est pas si saugrenu.


Et aujourd’hui, j’ai envie de me pencher sur les diners. Depuis quelques années, la tendance US s’est imposée sur la scène food. Sur les menus d’abord avec le succès de spécialités 100 % américaines comme les burgers of course mais aussi les cupcakes d’abord puis les cheesecakes. Il y a aussi eu une tentative de percée du hot dog mais ça n’a pas trop pris. La vague US a touché la déco aussi avec pas mal de restos qui se sont ouverts sur cette thématique. Etant très friande de culture américaine, je suis évidemment très fan de cette tendance et j’aime bien aller dans des endroits qui te donnent l’impression d’être aux Etats-Unis. Et évidemment, le resto typique des USA, c’est le diner. On en a fait plusieurs pendant notre roadtrip. C’était jamais très bon mais ça me faisait toujours son petit effet. Mais désormais tu n’as plus besoin de traverser l’Atlantique pour t’asseoir sur une banquette en skaï car tu en as aussi sur Paris. J’en ai notamment testé deux. Voici mes impressions.


Le HD Diner
Prête pour un voyage dans le temps ? Le HD Diner te transporte tout droit dans les années 50 avec sa déco. Ce resto situé dans le quartier de Saint Michel a été l’un des premiers à surfer sur la vague US. Il est d’ailleurs assez connu. Il faut dire que son look rétro fait qu’il ne passe pas inaperçu. On a l’impression de rentrer dans un vieux film, genre Grease. Tout y est : les couleurs acidulées, les banquettes, les mini juke-box, les milk-shakes, la pin-up en rollers, les vieilles affiches pour Coca-Cola ou Pepsi, même la Mustang ! Tous les symboles des Etats-Unis et surtout des années 50 telles que tu les fantasmes.

Côté menu, on est aussi dans le classique du diner américain avec des spécialités américaines : des burgers (beaucoup de burgers) mais aussi des bagels, onion rings, hot dogs, grilled cheese, milkshakes, cheesecakes, donuts… la carte est assez large. Il y a aussi des salades (moins américain) mais ouf elles sont géantes (back to the US). No viande oblige, j’ai opté pour le Little Italy qui est végétarien. C’est un burger avec galette de pomme de terre (hashbrown), courgettes, aubergines, tomates, mozzarella, oignons, feuille de chêne, cream cheese. Servi avec frites et coleslaw. Bon, comme je suis chiante, j’ai fait enlever aubergines, courgettes et oignons parce que je n’aime pas ça (oui, la moitié des ingrédients so what).


Côté goût, ce n’est clairement pas le meilleur burger que j’ai mangé, mais pas le pire non plus. Il était ok. Ce n’est pas ici que tu auras un orgasme des papilles mais ça reste bon. Après, comme j’ai enlevé la moitié du burger, ça pourrait expliquer aussi que je n’ai pas la totalité des qualités gustatives du truc. En fait, c’est juste un burger classique. Il n’est pas waouh mais il n’est pas beurk non plus (et des pas bons, j’en ai goûté). Bref, s’il y a un HD Diner pas loin d’où je me trouve au moment d’un repas, j’y retourne sans problème. Parce que côté goût et prix, ça reste raisonnable… mais surtout pour le décor ! Moi qui suis une fan de toute l’esthétique des Etats-Unis pendant les années 50 et 60, c’est un peu mon petit paradis. (bon, sur celui de Saint Michel, faudrait quand même voir à refaire certaines banquettes un peu usées). A noter d’ailleurs, qu’il n’y a pas un seul HD Diner. J’ai découvert que c’était une chaîne et qu’il y en avait plein et partout dans Paris. C’est bon à savoir.


Le Bedford Diner
Il y a un an, on parlait beaucoup de ce diner sur les blogs où il n’avait que des commentaires positifs. Comme il est dans le Marais, près de la mairie du 4ème, coin où le boulot m’emmène parfois, je l’ai donc noté dans mes tablettes. Et on avait fini par y aller avec So et Teddy. Mais on a été un peu déçus. Clairement, de tous les restos qu’on a testés tous les trois, il n’est pas du tout dans nos favoris. Il est même très très loin dans la liste. On n’a pas trop accroché.


Pourtant, tout avait bien commencé. Le décor est en effet assez sympa. On est toujours dans l’esprit diner avec banquettes en skaï (et moi j’aime les banquettes) mais cette fois on est plus dans les années 80 que 50. On y cultive toujours une ambiance rétro mais d’une autre décennie. Ce qui est finalement assez original. C’est vrai, les diners restent souvent coincés dans les années 50, là ça change. Et bon, c’était sympa quand même les années 80. Le resto réunit ainsi quelques hits de la décennie dont la Nintendo ! On est aussi plus dans un esprit Brooklyn qu’Amérique profonde, plus pointu et hipster que mainstream. Sauf que je l’ai réalisé à plusieurs reprises, je n’aime pas tout ce qui est hipster. Pour moi hipster rime avec poseur. Je suis une vraie parisienne mais les Stan Smith, les brunchs dans des lieux trendy qui viennent d’ouvrir, le vélo, toussa toussa, ce n’est absolument pas moi. Mais on s’éloigne du sujet.

C’est donc un resto un peu hype où des gens jeunes et beaux viennent manger… et jouer aux jeux vidéo. Car, oui, au sous-sol, tu peux jouer à des jeux vidéo ! Bon, ok, je trouve l’idée assez bonne. Le hic, c’est que ce soir-là, on n’était pas dans le mood festif, on voulait juste discuter. Et entre la musique assez forte et les cris de ceux qui jouaient au sous-sol, c’était un peu compliqué. On était en semaine aussi, peut-être que ce serait plus un resto de vendredi ou samedi soir. Ou d’été comme il y a une jolie terrasse (enfin, dans celui du 4 ème qu’on a testé, parce que j’ai vu qu’une deuxième adresse existait dans le 6 éme).


Côté menu, on est là aussi dans les classiques américains : burgers, œufs, bagels… et des salades. Il y a aussi tous les desserts US qu’on aime. Et si vous avez soif, pas mal de cocktails. Moi je me suis contentée du classique Coca avec le Nina Veggie Burger. Il est composé d’un bun au pavot, hashbrown, mozzarella, salade et légumes grillées. Hashbrown et mozzarella : totalement le genre de veggie que j’aime (quand la viande n’est pas remplacée par ça, c’est souvent un steak de tofu à la place et je suis moins fan). Ca s’annonçait bien, pourtant, il n’a pas séduit mes papilles. Il y avait en effet une sauce noire (dont je ne suis pas arrivée à identifier les ingrédients) sur le pain et je ne l’ai pas du tout aimée. Bref, un burger pas à mon goût. Ca arrive. A noter quand même que So et Teddy n’ont pas non plus été convaincus par le leur. Bref, ce Bedford Diner n’était pas fait pour nous.
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