jeudi 30 juin 2011

Je garde ou je jette ? Bilan beauté de juin

Il arrive un peu tard ce mois-ci mais ne vous inquiétez pas, je n’ai pas oublié. Oui, parce que j’en voyais déjà en manque, en sueur et toutes tremblotantes de ne pas encore avoir eu leur dose mensuelle de « Je garde, je jette » (comment ça, ça c’est l’effet de la canicule. Nan, c’est le manque que je te dis.) En cette fin de mois de juin (oui, déjà, ça passe à une vitesse, c’en est limite déprimant), voici donc la nouvelle fournée de cadavres beauty dans ma petite salle de bains.
Honnêtement, quand j’ai commencé cette rubrique il y a environ 6 mois (déjà bis), je pensais ne pas tenir très longtemps. Vu à la vitesse à laquelle je consomme mes produits, impossible de tenir et de faire des vrais billets tous les mois avec ce que j’avais fini (oui, parce qu’un « je garde, je jette » avec un seul produit, ça le fait pas trop). Et pourtant, tous les mois, j’avais mon petit lot de cadavres, six en moyenne, ce qui me rendait plutôt fière de moi. Mais voilà, juin a été un petit mois et j’ai dû un peu racler les fonds de tiroirs. En même temps, cette petite quête a plutôt été la bienvenue puisque je me suis aperçue que je gardais des produits finis au milieu du reste. Oui, je suis comme ça, des fois je ne jette pas, je range et puis j’oublie (comme si il n’y avait déjà pas assez de bordel chez moi comme ça). Là, au moins, ça me débarrasse. En trichant un peu, j’ai donc atteint ma moyenne de 6 produits. Alors, je les rachète ou pas ?


Crème Douce Exfoliante Pétales de Sibérie, Russie Blanche
NON
J’avais eu ce gommage visage à une soirée Kusmi Tea. Au début, je l’aimais bien. Son petit côté luxueux et la marque confidentielle avaient su parler à mon côté snob. Mais très vite, je l’ai pris en grippe. En fait, ses grains étaient vicieux. Pendant que je me gommais le visage tranquille sous la douche les traîtres s’insinuaient dans ma bouche. Beurk ! Même si je ne m’en approchais pas en plus ! Saletés. Je me retrouvais donc à tous les coups à crachoter pour m’en débarrasser. Une fois, l’un d’eux s’est même foutu de lui-même dans un de mes yeux. Je te dis pas l’enfer voire la galère au moment de mettre mes lentilles. En plus, il se rince hyper difficilement. Et si le pot en verre est sympa a priori, c’est pas du tout pratique en fait, surtout si tu t’exfolies sous la douche comme moi. C’est lourd et pas maniable et quand ça tombe t’as pas intérêt à te le prendre sur le pied. Je me demande d’ailleurs si, vu son poids, il ne pourrait pas non plus être fatal à la douche elle-même. J’ai eu peur de ça d’ailleurs une fois quand il m’a glissé des mains. Mais heureusement, ma douche est toujours en un morceau. Lui non plus ne s’est pas brisé en deux mais le capuchon a perdu un morceau. Et puis, il coûte un bras. Et moi, typiquement, les gommages (et tout ce que tu rinces), je trouve que c’est des choses qui ne valent pas forcément un lourd investissement. Une crème oui, ça pénètre dans la peau. Ca bof.


Nourishing Illuminating Shampoo Nounou, Davines
NON
Je suis en train de m’apercevoir qu’autant j’adore les masques et les après-shampooings de la marque, autant je ne suis pas hyper fan de leurs shampooings. Bon, déjà celui-ci, il moussait pas des masses (limite pas du tout même). J’étais obligée d’en mettre trois tonnes (oui, moi, faut que ça mousse. Mais pas trop quand même). Résultat : je l’ai liquidé en un un rien de temps. Et quand ton shampooing coûte un bras, ça fait mal. Mais au-delà de ça, j’sais pas, je l’ai pas trouvé fantastique. Je ne saurais vraiment dire pourquoi. En tout cas il ne m’a pas bluffée. Ce qui est déjà une raison suffisante pour ne pas le racheter et aller voir ce qui se fait ailleurs. Alors oui, il est peut-être pas fait pour moi. Si devant il y a marqué que c’est pour les cheveux colorés, derrière ça dit pour cheveux déstructurés par agressions chimiques (moui, bien sûr). Bon, je ne me suis pas pris du Napalm sur la crinière mais j’ai commencé à l’utiliser après ma coloration Jean Marc Joubert et la mienne s’est quand même rapidement affadie alors que celle de Magali de beauté Blog par exemple, qui elle utilisait le shampooing Jean Marc Joubert, était toujours aussi intense après quelques semaines. Donc pas top pour maintenir les pigments et prolonger la couleur. Donc out.


Base Soin Lissante, Clarins
NON
J’adore Clarins mais les vernis c’est vraiment pas leur truc. Enfin, soyons juste, les bases et les top coat. Je ne jugerais pas les vernis, je n’en ai jamais testé. Celle-ci, certaines l’auront reconnue, je ne m’en servais plus de base depuis longtemps mais je l’appliquais sur mes bijoux en toc avant de les porter pour ne pas qu’ils m’irritent la peau. J’ai été obligée de la recycler car en base normale, c’était pas ça. Déjà elle m’a rapidement lâchée en devenant toute épaisse et gluante (j’ai le top coat aussi de la marque et tout pareil). Et en plus, elle était déjà pas top comme base. A une époque, j’avais les vernis qui tenaient pas. J’en perdais souvent des morceaux (à ce stade on pouvait plus appeler ça des éclats) et même parfois le doigt entier. Pouf, comme par magie, il se décollait. Je retrouvais donc des bouts colorés en forme d’ongle sur mon parquet. Et je pouvais aussi peler mon vernis. Plus besoin de dissolvant, je le prenais pas un bout et j’épluchais. Au début, j’ai blâmé les vernis mais ça le faisait avec toutes les marques. Un jour, j’ai donc décidé de changer de base juste pour voir et bien justement ça a tout changé. Là, j’ai une base L’Oréal (moins chère en plus) et c’est beaucoup mieux.


High Impact Mascara, Clinique
NON
C’était un échantillon (enfin de 4 ml quand même) eu à Sephora gratuitement en échange d’un vieux mascara. Il m’a fait 6 mois au moins. D’ailleurs, y’en a encore plein mais il est tombé dans mes toilettes, est ouvert depuis plus d’un an et je l’ai porté alors que j’avais la première conjonctivite de ma vie donc je préfère le jeter, c’est plus sûr. Je l’aime bien mais sur mes cils je préfère le résultat des Dior. Pas par snobisme, juste parce que sur moi c’est les meilleurs. Celui-ci fait de jolis cils mais pas assez dramatiques à mon goût. Moi je veux du bien noir, de l’épaisseur, de la longueur, du volume, de la matière et pour ça c’est Dior que j’adore (enfin, jusqu’à nouvel ordre). Mais il est très bien si vous voulez un joli résultat qui se voit un peu mais tout de même discret (pas de drama ici). Je crois que j’en avais fait une review sur mon blog avec photos d’ailleurs il y a fort fort fort longtemps.


Advanced Night Repair, Estée Lauder
NSPP
Ou pour parler français, ne se prononce pas. J’avoue que je n’ai pas d’avis sur ce sérum. En fait, j’en ai entendu tellement de bien de copines journalistes, blogueuses ou de filles lambda qui le présentent souvent comme LE sérum que je m’attendais à un résultat époustouflant. Le truc c’est qu’en général quand tu t’attends au miracle, t’es forcément déçue. Contrairement à la plupart des filles qui ont vu leur peau s’améliorer et s’embellir, moi je n’ai rien vu. Ni le premier mois ni ceux d’après. Je le mettais pourtant matin et soir. Peut-être est-ce parce que ma peau est déjà magnifique donc il n’y a aucun travail à faire dessus (mouhahaha, on y croit). Après, il faut noter que les sérums, je vois rarement leurs résultats, c’est pour ça que je n’en parle jamais. Mais je continue à en mettre parce que je me dis que ça travaille quand même en interne, à l’échelle microscopique, et que ça fait du bien à ma peau. Après, je n’ai peut-être pas encore trouvé le sérum qu’il me faut. A noter quand même, j’ai l’ancienne formule et elle était stockée dans mes tiroirs depuis un bail. Donc elle est peut-être moins performante sans compter que les principes actifs ont dû se dégrader avec le temps. Difficile de juger alors. Et puis la question de racheter ou pas ne se pose pas dans ce cas précis car je crois en avoir un autre en stock.


Savon Surgras au Monoï, Tiaré, Hei Poa
NON
Ok, techniquement il est encore là. Mais de 1, j’allais pas prendre du vide en photo et de 2, le morceau restant est tellement petit qu’il est presque physiquement impossible de se laver les mains avec. C’est comme si tu te frottais les mêmes à vide. Je vais limite le jeter après ce billet. C’est ça qui est chiant avec le savon, souvent tu jettes avant que ça soit fini car il part en cacahouètes. Alors pourquoi non ? Déjà parce que j’aime pas le savon. J’ai juste ouvert celui-là en attendant de racheter mon savon pour les mains préféré à l’amande de L’Arbre Vert. Et puis en plus j’aimais pas son odeur pourtant prometteuse. Autant j’avais bien aimé son grand frère à la noix de coco qui sentait divinement bon autant celui-là, ça passait pas certains jours. En fait, je ne sais pas pourquoi, il me laissait parfois sur les mains comme une odeur de pétrole. Quand t’as des tics comme moi qui font que tu passes la journée avec les mains quasi sous le nez, voire dans la bouche, ça le fait pas. Donc contente de l’avoir fini et de pouvoir ressentir l’amande.

Comme tu peux le constater, si ce mois n’a pas été riche en cadavres, il a été en revanche meurtrier pour les cosmétiques tombés au champ d’honneur. Quasiment rien à sauver. Quand je vous disais que juin avait été un mauvais mois.


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mercredi 29 juin 2011

Eyes to Kill d'Armani : des fards à paupières qui tuent !

Je ne sais plus si je te l’ai dit mais je suis en amour pour le maquillage Giorgio Armani. J’ai dû t’en parler déjà vu que j’ai tendance à tourner en boucle sur mes marottes. En tout cas, il suffit que j’entende son nom pour que ça me donne des frissons. Si j’ai un produit sous les yeux, c’est pire, je commence à avoir les yeux qui me sortent des orbites et limite la bave aux lèvres (un peu comme le loup de Tex Avery). Alors lorsque j’ai vu que l’adorable Perle, lors de sa Souris Party, avait mis un lot Armani en jeu, j’ai bien failli défaillir. Il me le fallait ! Bon, bien évidemment, tu commences à me connaître donc tu sais que je ne suis absolument pas chanceuse et que le Dieu de la beauté profite souvent des tombolas pour se foutre ouvertement de ma gueule. Et donc tu te doutes que je ne l’ai pas gagné ce lot. Sur le coup, j’ai failli en faire une dépression. C’est une autre Poulette qui au eu la chance de l’avoir. J’avoue que j’ai songé à l’agresser en sortant du Caribou pour lui voler son sac, genre ni vu ni connu. Mais comme ma copine Poulette, elle est trop chouette (désolée, c’était trop facile, il fallait que je la fasse), elle a eu l’immense gentillesse de me donner un de ses produits. Et pas n’importe lequel : un fard à paupières soyeux Eyes to Kill !
Alors ceux-là, je bavais dessus depuis leur sortie. Ils avaient tout simplement l’air sublimes. Mais ils étaient quand même un peu hors budget pour l’instant donc j’avais résisté. Même si un jour une maquilleuse pro que j’interviewais et à qui je demandais ses produits préférés avait remué le couteau dans la plaie en m’en mettant un sous le nez tout en me disant : « Vous les connaissez ceux-là, ils sont vraiment géniaux ». Mais oui, je me doute, je sais même. Oui, même si je ne les avais pas testés, je savais qu’ils étaient top parce qu’Armani il fait du maquillage top même s’il est plutôt confidentiel dans les marques de luxe (faut dire que jusqu’il n’y a pas longtemps il y avait peu de points de vente). Forcément, quand Poulette m’en a donné un, j’ai failli tomber raide de joie (et pleurer mais faut pas le dire). Mais ils ont quoi de plus que les autres ? A part qu’ils sont divins tu veux dire ? C’est Giorgio quoi !Bon, déjà la texture est un peu particulière et novatrice, dans la même lignée que les Color Infaillible de L’Oréal Paris et une ligne de chez Lancôme dont je ne me souviens plus le nom. Mais pas pareil non plus. En gros, ils ne nous ont pas ressorti la même formule pour les trois. Mais les trois textures sont différentes et innovantes.


Selon ce que nous dit la marque c’est « une nouvelle approche de l’ombre à paupières qui marie couleur intense et tenue longue durée… Formulé sans poudres, Eyes to Kill Eyeshadow s’estompe et se superpose en un film profondément intense qui résiste à l’eau, ne migre pas dans le creux de la paupière et crée un regard spectaculaire…La formule hybride ColorfilTM associe des pigments purs très intenses, des nacres et un système polymérique complexe haute résistance et ultra adhésif pour une tenue 24 heures. Sa texture extrêmement soyeuse et homogène glisse sur la paupière, protégeant la peau délicate du contour de l’oeil. L’intensité du film est le fruit d’une combinaison unique de 40 % d’huiles non grasses translucides et 60 % de pigments purs ultrafins, légers, nacrés et transparents, sans une once de poudre, qui boostent la couleur et la luminosité. Résistant à l’eau et à la moiteur, Eyes to Kill Eyeshadow tient longtemps sans s’écailler ni migrer, et se démaquille facilement. Très facile à utiliser : appliqué sec ou humide, au doigt ou au pinceau, Eyes to Kill Eyeshadow s’estompe et se superpose à l’infini pour accentuer la profondeur et l’intensité du regard. Appliqué humide, il permet des superpositions plus spectaculaires et plus denses sans épaisseur. Utilisé sur une base, sa texture paraît encore plus veloutée. »






Blablabla… Tout ça pourrait se résumer en un seul mot : waouh ! Bon, après je n’ai qu’une couleur sur 12 (la numéro 8, un bronze doré vraiment lumineux) mais elle m’a vraiment bluffée. Alors bien sûr, je suis consciente que my love pour Armani fait que je suis un peu de parti pris mais ce petit fard a quand même fait ses preuves. Ces deniers temps avec ce temps caniculaire, j’ai mis la pédale douce sur le maquillage. C’est pas la peine d’en mettre trois tonnes et de te retrouver toute dégoulinante avec en plus ton maquillage qui a bavé. Je me suis donc dit que c’était l’occasion parfaite d’étrenner ce fard. Dans cet esprit minimum, j’ai fait simple, je l’ai appliqué au doigt sur la paupière mobile, fait un petit retour au ras des cils inférieurs, puis j’ai encadré mes yeux de liner noir (minimal mais pas fadasse). Waterproof le liner forcément. Et comme j’avais envie d’un truc un peu à la Cléopâtre, j’ai essayé de prolonger le trait plus que d’habitude même si je suis pas sûre d’être arrivée à ce que je voulais. Mais le fard en lui-même, il déchire !






Déjà, effectivement, il glisse super bien sur la paupière. Même s’il ne contient pas de poudre, la texture est comme poudreuse, en tout cas elle peut s’effriter, mais une fois appliqué, il fusionne totalement avec la peau. Il y a comme un effet zéro matière. Genre « oui, oui, ma paupière est dorée naturellement ». Alors, je l’ai donc appliqué au doigt et je n’ai eu quasi aucune chute mais je sais que Poulette en a eu pour le noir. Ca doit dépendre des teintes. Et en le posant au pinceau, on en a un peu aussi. Autre bon point : malgré les 40 degrés dehors et moi qui transpirait comme un bœuf, il n’a absolument pas bougé de la journée. Et quand tu sais que je transpire des paupières (si, si, c’est possible), c’est pas rien. Après, ça aide peut-être que ce soit une couleur claire. Et puis, j’avais mis une base en dessous. Mais avec certains fards et même avec base, par ce temps-là, il m’est souvent arrivé d’avoir des transferts sur le haut de la paupière ou des dégoulinage. Pas là. A la fin de la journée, j’étais toujours nickel. Résultat, je rêve d’en avoir d’autres pour pousser l’investigation plus loin et voir s’ils se marient si bien entre eux. Mais à 36 € le fard, aïe, ça fait mal au porte-monnaie. Alors oui, ils valent le coup mais il faut avoir le budget.


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mardi 28 juin 2011

Ma rencontre et mon maquillage avec le bras droit de François Nars

Il y a un peu plus d’une semaine, je vous parlais de mon rendez-vous avec le bras droit de François Nars. Ce que je ne t’ai pas dit à ce moment-là, c’est que j’avais tellement de boulot ce jour-là qu’en fait j’aurais dû rester chez moi, scotchée devant mon ordi. Mais impossible de refuser une chance comme celle-là. Ce n’est pas tous les jours que j’aurais l’occasion de rencontrer l’un des big manitou de cette marque qui est une de mes chouchous côté make-up (comme tu as dû le remarquer). Car entre Nars et moi, c’est une longue histoire d’amour on pourrait dire et ce depuis longtemps. Pour la petite histoire, peu après avoir débuté mon premier job dans la beauté, c’est une des premières marques que j’ai reçues. Un soir un petit paquet a trouvé son chemin jusqu’à mon bureau, paquet que j’ai ouvert de mes yeux émerveillés pour y trouver un crayon pour les lèvres mat, un gloss dans les prunes, un fard à paupières mat bleu foncé et le duo Habanera. J’ai emporté tout ça tel un trésor à la maison et je les ai adoptés tout de suite. Pendant longtemps d’ailleurs, je n’ai porté qu’eux. Et je les ai encore aussi (sauf le gloss qui n’a pas résisté aux copines qui me l’ont piqué).
Je crois d’ailleurs que c’est un peu ça qui a nourri mon snobisme et mon goût des belles marques. En tout cas, c’était en 2006 et je m’en rappelle encore comme si c’était hier (pour te dire !). Alors oui, c’est vrai je ne serais pas forcément allée vers la marque si elle n’était pas venue à moi car à l’époque elle était assez confidentielle en France (et difficile à trouver). Mais depuis, entre la mise en place du site internet français et la multiplication des points de vente, elle s’est beaucoup démocratisée. Et, vu la qualité de certains produits, tant mieux pour nous beauty addicts. Elle est aussi aujourd’hui beaucoup plus connue et elle le mérite. D’ailleurs, dès que tu prononces le nom de la marque, ça provoque un petit soupir d’envie (c’est comme ça que tu reconnais les grandes). De mon côté, depuis 2006, forcément ma collection s’est agrandie. Je suis aujourd’hui une inconditionnelle de leur vernis qui sont vraiment de qualité (il vous faut le Schiap voire le Dovima) et de certains de leurs fards à paupières poudres. Dans ma période gloss (il y a longtemps donc), j’étais aussi fan des leurs. En revanche, je sais que c’est honteux mais je n’ai jamais testé leurs blush, même si j’en ai entendu beaucoup de bien. Oui, même pas le cultissime Orgasm. Mais j’aime pas les blush poudre que veux-tu.



Tout ça pour te dire que j’étais bien évidemment tout excitée (et aussi un peu intimidée) en arrivant au Printemps de la Beauté pour rencontrer James Boehmer, bras droit de François Nars donc. Moi qui ne sors pas sans maquillage (en tout cas en société), j’y étais même allée le visage nu (enfin, presque, un peu de BB Cream et du mascara ça compte pas). Je craignais quand même un petit truc, devoir faire tout le truc en anglais, parce que j’ai toujours tendance à sortir une grosse bêtise dans le feu de la conversation (un mot pour un autre) mais même ça c’est bien passé (je ne dirais pas que je suis parfaitement bilingue mais on s’est compris. Bon, on ne s’attardera pas sur mon accent ;)) On a d’abord commencé par parler du dernier livre de François Nars, Make Up Your Mind, pour lequel il a maquillé et photographié des dizaines d’anonymes (jeunes ou vieux, femmes ou hommes). C’est pas mal de voir ce que le maquillage peut faire sur une personne « normale », toutes les possibilités de look aussi. Si on aime le maquillage et qu’on veut apprendre, c’est un bouquin plutôt intéressant. On est ensuite passé aux choses sérieuses : le make-up ! Avec la collection estivale de la marque of course.



Il y a plusieurs choses qui me plaisaient dans cette collection, notamment le sublime rouge à lèvres Pur Mat Carthage, un trop beau fuchsia, ou le crayon à lèvres Bolero, un superbe jumbo orange, qui m’appelaient tous les deux de leur petit emplacement dans le stand pour que je les utilise. Mais ils ne pouvaient faire le poids face à la palette Cap Ferrat sur laquelle je lorgne depuis que j’ai vu les visuels presse. Car elle est tout simplement magnifique. En fait, c’est comme si elle avait été imaginée pour moi : ce vert et ce bleu, c’est totalement mes couleurs. Donc forcément, quand James m’a demandé ce dont j’avais envie, j’ai claqué des mains toute émoustillée pour un make-up des yeux océan. En plus, j’avais ma petite jupe turquoise ce jour-là et un petit monstre vert sur mon t-shirt donc ça tombait bien, on s’est dit que ce serait fun de faire un make-up coordonné. Alors, je trouve ça fascinant de voir un make-up artist travailler (même si là, j’avais les yeux fermés pendant la moitié du truc donc j’ai pas tout vu). Longtemps, lorsqu’on me demandait aux présentations presse si je voulais me faire maquiller je refusais traumatisée que j’étais par les maquillages dont m’avaient gratifié quelques maquilleuses (genre chez Sephora). Souvent trop chargés, jamais ce qui me correspondait. Et puis un jour, j’ai accepté de me faire maquiller par un vrai make-up artist et là, c’était waouh. En plus, j’en profite toujours pour glaner des infos ou des techniques parce que bon, je le sais, je ne suis pas une pro du pinceau. Là, par exemple, il a beaucoup travaillé au doigt (comme de nombreux maquilleurs en fait). Moi qui était une inconditionnelle du doigt à une époque, je vais peut-être m’y remettre car c’est vrai que c’est bien pratique (et en plus, t’as pas à laver de pinceaux après). Alors forcément pour maquiller les yeux avec des couleurs aussi fortes, il faut avoir un teint parfait. James s’est donc d’abord attaqué à l’ensemble du visage (et là il y avait du travail). Fond de Teint Sheer Glow Deauville, Correcteur Honey et poudre libre Flesh, quelques gestes plus tard (et beaucoup de correcteur), j’avais un teint parfait (s’il pouvait venir me faire ça à la maison tous les matins ça serait top ;)) On pouvait donc enfin passer au regard. Comme tu le sais, si j’aime les couleurs intenses, je suis aussi une paresseuse donc en général je les applique toutes seules avec juste une base à paupières en dessous. Mais là, j’ai eu le droit à beaucoup plus élaboré (et vu le résultat, c’est vrai que des fois, ça vaut le coup d’en faire un peu plus). James a d’abord posé le fard crème bleu vert Burn it Blue sur la paupière mobile pour servir de base. Puis, par-dessus, il a appliqué du crayon noir (Black Moon qui a l’air pas mal, en tout cas, il glissait super bien sur la paupière). Le tout pour intensifier les fards de la palette Cap Ferrat (en revanche, si vous voulez un résultat plus transparent, utilisez-les seuls) Etonnant ! Je connaissais le coup du crayon noir en dessous, je le fais de temps en temps, celui du fard crème aussi, même si je le fais moins car je ne suis pas fan des textures crèmes qui filent dans les plis chez moi, mais les deux en même temps, j’étais bluffée. Il a ensuite bien évidemment estompé le tout.





















Puis James a appliqué le fard vert foncé de la palette (celui du milieu) sur la paupière mobile et s’est servi du vert clair (le fard à gauche qui a l’air gris mais qui est en fait vert) pour blender et flouter le tout. Il a également fait un retour au raz de la paupière inférieur avec le bleu (le fard à droite). Son conseil pour un maquillage des yeux réussi : que le coin externe soit toujours plus foncé, ça ouvre le regard. Avec un maquillage qui met le focus sur les yeux, il a calmé le jeu avec le reste en effaçant par exemple un peu les lèvres.J’ai la bouche naturellement bien pigmentée et rose. Il a donc utilisé un gloss beige pour estomper cette couleur puis il a rajouté un rouge à lèvres beige par-dessus : Strip Tease et Belle de Jour (ça fait tenir le gloss et ça calme un peu la brillance). Etonnant encore. Pour les joues, pareil, pas de blush coloré, ça ferait too much. Il a juste utilisé un blush dans les beige/brun pour faire un peu de contouring (teinte Zen). Ca soulignait juste mes pommettes mais tout en restant discret. Bon, alors même si ça me fait un peu bizarre d’étaler mon visage en gros plan encore et encore ici, je t’ai mis une pelletée de photos que tu puisses voir le très joli résultat. Bon fait pas attention au modèle, regarde juste le maquillage. Et je demande indulgence pour ce satané sourcil décoiffé (il m’énerve celui-là), je l’ai coiffé vite fait dans la rue avant de prendre les photos et je me suis ratée. Tout ça pour dire que cette palette je l’aime autant après qu’avant et je n’ai pas fini de lorgner dessus. Et oui, comme tu peux le voir, je me marre sur les premières photos car en plus, il était fun James. Surtout quand il essayait de parler français (trop chou). Un super moment en somme.



On en a aussi profité pour parler des futures nouveautés de la marque. Et en plus de crayons liners longue tenue et d’une refonte de leur gamme de correcteurs, cet automne ils vont sortir un superbe fard bleu cobalt, un bleu très royal comme dirait James. J’ai failli en tomber de mon tabouret quand j’ai entendu ça. Un bleu ! C’est sûr, ils veulent ma mort chez Nars. J’ai donc fait une petite enquête sur le net et je l’ai trouvé. My god, beautiful (j’ai encore des séquelles de ma séance en anglais donc je vous la joue franglish). Encore un dont je vais rêver toutes les nuits !


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lundi 27 juin 2011

Gagnez un bon d'achat de 50 € sur la boutique Beauté d'Amazon

Pour moi, pendant longtemps, Amazon ne rimait qu’avec livres et DVD. Et puis un jour, dans un commentaire, l’une de vous m’a dit qu’elle avait shoppé le produit dont je parlais sur Amazon. What ? Ils vendaient aussi des cosmétiques ? Voilà, comment j’ai découvert qu’il y avait effectivement une section Beauté sur le site. Que veux-tu, je vis encore au 20è siècle et le shopping online et moi on n’est copains que depuis très peu de temps. Et justement, ça tombait bien, pas longtemps après ce commentaire, j’ai été invitée par l’équipe Amazon pour parler de la boutique beauté (comme quoi, le hasard…) C’était l’occasion d’en savoir un petit peu plus.
En fait, la question qui me taraudait et qui était un peu un frein à l’achat sur le site pour moi était : mais les produits mis en vente, est-ce que c’est des occasions ? Car pour moi qui n’y allait que pour les livres et les DVD, Amazon signifiait beaucoup occasion (même si dans ces secteurs, ils vendent aussi du neuf, mais c’était l’image que je m’étais construite dans mon petit cerveau). Or des produits de beauté en deuxième main, pour moi, c’est niet, surtout quand je ne connais pas la main (quand c’est les copines, ok, je connais leur comportement donc je sais à quoi m’attendre mais une inconnue…) J’ai tout de suite été rassurée : tous les produits de beauté en vente son neufs. Alors, effectivement, contrairement aux produits culturels, ils ne sont pas vendus par Amazon même mais par des boutiques partenaires. Mais ces boutiques ont été soigneusement sélectionnées par le site et répondent à une charte définie par lui. Donc on n’a pas non plus affaire à n’importe qui.


Un peu rassurée, je suis donc allée voir ça de plus près. Première constatation : le choix est assez éclectique. Alors, bien sûr, toutes les marques beauté ne sont pas référencées, toutes les gammes et les produits existant dans les marques en vente non plus (en même temps, ce serait quasi du domaine de l’impossible) mais le choix est quand même assez large et on peut y dénicher quelques pépites. Ce que je trouve sympa, c’est d’avoir mélangé des marques mainstream (Bourjois, Gemey), à des marques plus rares ou de niche (Terra Humana, Annick Goutal). On peut même y trouver des marques non vendues en France comme Max Factor ou difficiles à trouver (les produits pour les cheveux Tigi). Maquillage, soins pour le visage et le corps, parfums et même appareils de coiffure (lisseur, sèche-cheveux) ou épilateur, il y a de tout. A noter également la présence de nombreuses marques bio.


Bon, tout n’est pas parfait non plus. J’ai un peu de mal avec les frais de livraison. Déjà, je suis une militante des frais de livraison gratuits sur le net. Je sais, c’est utopique même si le site le fait sur certains produits (les culturels encore). Là, en fait le problème, c’est que selon la boutique où tu achètes voire selon le produits que tu shoppes, les frais de livraison ne sont pas les mêmes. Parfois ils seront gratuits, parfois non. Et si tu décides de prendre différents produits qui ne viennent pas de la même boutique dans une seule commande et bien tu peux te retrouver avec plein de frais de livraison différents, puisque les produits ne seront pas envoyés du même endroit (logiquement tu auras des délais de livraison différents aussi pour la même commande si tu shoppes dans plusieurs boutiques). Ca peut être un peu casse-tête et c’est dommage. Il faudrait peut-être centraliser tout ça et harmoniser un peu.

Ca ne m’a pas empêché de trouver mon bonheur. Dans les nombreuses références de vernis Essie ou Orly par exemple (là, limite je l’ai trop trouvé mon bonheur). M’enfin il va surtout m’être difficile de résister au Fancy Fuchsia d’Orly, mon coup de foudre de la saison après l’avoir vu sur de nombreux blogs. J’ai aussi retrouvé mon fard adoré Flipside d’Urban Decay et en plus pour seulement 9 € au lieu de 15/16 chez Sephora (je suis à deux doigts de crier au miracle). Et ce n’est pas le seul fard Urban Decay qui me fait de l’œil. Narcotic a l’air trop beau aussi.

Je vous propose d’ailleurs d’aller voir par vous-même si vous trouverez votre bonheur dans la boutique beauté Amazon en mettant en jeu un bon cadeau de 50 € (avec lequel vous pourrez choisir ce dont vous avez envie). Merci Amazon d’ailleurs pour ce cadeau, je suis sûre qu’il va faire une heureuse. Pour jouer, c’est simple. Dites-moi en commentaire ce qui vous fait envie dans la boutique beauté et les trésors potentiels que vous avez repérés. Une seule participation par personne bien évidemment. Et si vous relayez le concours sur votre site ou twitter vous aurez une chance de plus de gagner (mais je n’oblige à rien). Vous pouvez participer jusqu’à vendredi minuit et j’annoncerai le nom de la gagnante samedi (avec celle aussi du concours Farida B pour lequel j’ai pris beaucoup de retard, vraiment désolée, pas eu beaucoup de temps ces dernières semaines).
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dimanche 26 juin 2011

Le syndrôme de la beauty addict : la multiplication des cosmétiques

Une fille de base, disons normale pour le propos du billet même si qu’est-ce que la normalité, a un comportement assez logique avec les produits de beauté. Elle en achète un quand elle a fini le précédent. Pas la beauty addict. Elle n’est pas fabriquée pareil. Elle craque et ouvre dès qu’un truc lui plait. Ce n’est plus la multiplication des pains mais celles des produits de beauté. Et bien évidemment je n’échappe pas à cette accumulation (certains diront maladive). Même si là, je me dis qu’il faudrait vraiment que, sur certains segments, je termine des produits parce que ça devient grave. Pourtant, j’en finis quand même plein, vous en êtes témoin avec ma rubrique « je garde, je jette » mais apparemment je dois en ouvrir encore plus vu que le stock ne diminue pas. Revue des beauty troupes mobilisées au service de ma peau (oui, je vous ai fait que le soin parce que si j’allais aussi dans le maquillage, on n’en avait pas fini. En plus, le maquillage, ça compte pas vraiment. C’est normal de vouloir diversifier nos options).

Va savoir comment je me suis retrouvée avec au moins sept produits hydratants pour le corps ouverts. En fait, il y en a plus, mais quelques-uns, dont une huile Le Petit Marseillais, sont portés disparus, c’est un peu une habitude chez moi. Ils finiront bien par réapparaître, ils le font toujours. Bon, dans les sept, il y a deux miniatures pour emporter quand je ne suis pas chez moi donc elles comptent pas vraiment. Le pire, c’est que si je ne devais en garder qu’un ça ne me dérangerait pas car, pour moi, aucun n’arrive à la cheville du Baume Hydratant Le Petit Marseillais (the best of the best). Mais comme il est bientôt terminé, j’alterne pour qu’il me dure le plus longtemps possible. Et puis je diversifie aussi les textures : baumes, crèmes, laits, huiles. J’ai aussi deux produits dérivés de parfum mais je ne les mets que dans les grandes occasions. Ils sentent divinement bon, ils hydratent très bien, mais comme ils ont un côté plus luxueux et unique (surtout le Lolita Lempicka), je les fait durer.

Pour les cheveux, je cherche toujours mon produit coiffant idéal, celui qui fixera parfaitement mes boucles sans les cartonner. Et comme je n’ai toujours pas trouvé, je continue mes tests tout azimuts. Résultat : 4 produits ouverts mais je crains qu’il y en ai bientôt d’autres. Il faudra que je vous fasse des reviews d’ailleurs parce que certains sont quand même plutôt pas mal si vous avez les cheveux bouclés et pas seulement ondulés comme moi. J’ai aussi quelques restes de mes jeunes années lorsque j’aimais bien un body qui scintillait. Résultat : 5 produits pour le corps avec des paillettes. Certains hydratent, d’autres ralentissent la repousse des poils ou créent un faux bronzage éphémère. Bon, comme je suis moins dans le mood glitter maintenant, je ne les utilise presque plus. Sauf le Body Gloss d’Hawaiian Tropic que j’adore car les paillettes sont hyper discrètes et il sent super bon la noix de coco. Mais je le fais durer aussi car il a été retiré de la vente (une honte !)


Je suis même à la limite du déraisonnable pour les crèmes solaires puisque j’en ai 4 d’ouvertes. Mais en fait, quand on y regarde de plus près, c’est totalement logique. Il y a celle pour le visage et celle pour le corps. Et puis il y en a deux qui dataient un peu donc que finalement je n’utilise plus trop (voire du tout). Je devrais les jeter mais ça me fait toujours un peu mal au cœur de jeter un produit non fini.

Pour les après soleil, j’ai été plus raisonnable (même si quand tu les ajoutes aux soins pour le corps normaux, ça fait quand même son lot d’hydratants). J’ai mon soin SOS Coup de soleil que je ne mets que localement et deux basiques pour le corps. Et même là, j’ai une excuse pour cette mini accumulation. Quand j’ai ouvert le Bio Beauté by Nuxe, je pensais avoir terminé le Clinique car impossible de remettre la main dessus. Et puis finalement il est réapparu (mais bien après of course). C’est aussi ce qui arrive quand on accumule, ne plus se rappeler où on range les choses. Mais c’est pas plus mal en fait car ils se complètent, le Bio Beauté est pailleté mais pas le Clinique. Comme ça, j’alterne selon que je sors ou pas après (pas besoin de paillettes pour aller au lit).

Dans le genre grand n’importe quoi, j’ai aussi 4 vaporisateurs d’eau ouverts (thermale, basique, cellulaire, je ne discrimine pas, je prends tout). Heureusement, ça ne se périme pas. Alors, j’ai réparti mes forces : un dans le sac, un dans la salle de bain, un dans le salon et un dans la chambre. Technique parfaite de paresseuse comme ça j’en ai toujours un sous la main.

J’au aussi 3 gommages pour le corps ouverts en même temps (pour le visage, je suis raisonnable j’en ai qu’un). Mais j’ai mes raisons pour cette accumulation. En fait, je vous prépare un banc d’essai. J’en ai donc déjà eu plus sous le coude en même temps et j’en aurais encore qui vont venir les rejoindre. En fait, ça tourne. Ceux-là, c’est ceux en cours de test.

Totalement inutile : j’ai 3 crèmes pour les pieds qui m’attendent. Mais logique aussi. J’ai d’abord ouvert la Kenzoki, que j’adore car elle sent divinement bon. Mais son pot est assez gros donc pas pratique pour emmener en voyage. L’été dernier, j’ai donc emporté la Caudalie avec moi. Mais cette dernière n’étant finalement pas hyper efficace sur les pieds très secs, j’ai décidé de tester la Taaj lors de mes dernières vacances. Et, elle, effectivement elle déchire. La Caudalie est aujourd’hui un peu à l’abandon et j’alterne entre la Taaj pour l’efficacité et la Kenzoki pour le plaisir (bon, elle hydrate aussi mais un peu moins bien sur les pieds abîmés). Le truc, c’est que j’avoue j’oublie d’en mettre tous les jours (ça dépend des périodes) donc une crème pied me dure hyper longtemps (j’ai la Kenzoki depuis des lustres)

3 c’est également le nombre de mes contours des yeux (alors qu’en plus, c’est le truc qui te dure une vie). J’ai d’abord commencé avec le Kenzoki mais quand les ridules sont apparues, il ne m’a plus semblé assez fort. J’ai donc tenté le L’Oréal Paris. Qui a fait pschitt lui aussi. J’ai failli le jeter (j’étais prête à commencer le Filorga) et puis finalement j’ai tenté de le booster avec le sérum Vax’In pour les yeux de Givenchy (à mettre en dessous donc). Je viens de commencer, on verra ce que ça donne.

Dans la salle de bains aussi, ça s’accumule. Ca se bat même pour qui aura la meilleure place dans le bac de douche. Et si je suis plutôt raisonnable côté shampooings et après-shampooings, ça s’est multiplié côté gels douche. Il faut dire que je voulais vous faire une petite review de toutes les nouveautés du marché donc forcément faut bien les tester avant. En gros, ça ne fait que commencer.

Et encore, à la limite, accumuler les gels douche, c’est pas très grave. Ca se finit vite un gel douche finalement et ce trop plein peut être résorbé facilement. Mais là où ma tendance à l’ouverture compulsive et au test à tout va est vraiment grave, c’est pour les démaquillants. J’en ai 10 d’ouverts en même temps ! Ben oui, c’est du grand n’importe quoi. 7 pour le visage, 2 pour les yeux (dont je vous parlerais bientôt) et une Lotion. Le pire, c’est que comme je bosse de chez moi, il peut m’arriver de ne pas me maquiller pendant des jours et donc je ne me démaquille pas quotidiennement (quand je n’ai pas de maquillage, je nettoie c’est tout, sauf exception). En fait, je cherche le démaquillant parfait qui pourrait aider mon huile DHC que j’adore mais que je ne veux pas utiliser tous les jours pour ne pas la finir trop vite. Je teste donc tout ce qui me passe sous la main : eaux micellaire, huiles, mousses… Et comme je ne suis jamais pleinement satisfaite, je continue à en ouvrir pour trouver enfin mon graal. Tout ça pour revenir à chaque fois à ma DHC.

En fait, il n’y a que pour un truc que je sois 100% raisonnable : les soins hydratants pour le visage. Là, je n’accumule pas, je n’alterne pas, je ne change pas tous les 2 jours. Je suis fidèle jusqu’à finir le produit des mois plus tard (et parfois, je reprends même le même). Je refuse de dérégler ma peau en lui donnant « à manger » des milliers de crèmes différentes et en changeant ma routine constamment. Car elle déteste ça. Attention les filles d’ailleurs à ne pas changer trop souvent de crèmes de jour (ça ne sert à rien d’en avoir 10 d’ouvertes et d’en mettre des différentes selon les jours). Sur ce point-là, il faut savoir rester fidèle et faire attention à ce que vous mettez sur le visage. Je connais de nombreuses journalistes voire blogueuses qui se sont bousillées la peau à force de multiplier les tests. Il faut savoir choisir ce qui est bon pour nous (que ce soit un produit in ou pas) et lui rester fidèle un certain temps. De toute façon, il faut un certain temps pour que les actifs de la crème agissent (au moins 28 jours, le temps d’un renouvellement cellulaire) donc il faut lui laisser le temps de faire son boulot. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut jamais changer. Ta peau change (selon l’âge, les saisons) donc il faut aussi savoir s’adapter. Mais en restant raisonnable. Moi, j'ai un sérum, une crème de jour et deux soins pour la nuit (un basique que je n'aime pas mais que je veux finir et un après soleil presque fini aussi. Je commencerai une vraie crème de nuit quand je serais venue à bout de ces deux-là)


Et vous, c'est quoi votre record d'accumulation ?
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samedi 25 juin 2011

Des petites robes fleuries dans la prairie

En ce moment, je suis très in the mood « Petite maison dans la prairie », ce qui se traduit par une envie irrépressible de petites robes fleuries et de Liberty. J’en avais déjà quelques-unes mais pas assez à mon goût (deux, c’est rien du tout). Alors forcément, j’ai profité des soldes pour faire une razzia. Mais comme j’avais pas envie de piétiner encore jusqu’à épuisement dans les boutiques, je suis allée faire un petit tour du côté du net. Eh oui, j’entre dans le 21è siècle et me met à faire du shopping on line. Voici mon petit butin. Je dis petit parce qu’à la base, j’en avais sélectionné 10 mais je me suis dit que ça faisait quand même un peu beaucoup donc après moult hésitations, je n’en ai pris que trois (je ferais peut-être une deuxième commande si les prix baissent encore).
Alors j’ai découvert par exemple la marque Pepe Jeans. Je la connaissais déjà mais pour moi elle ne faisait que du jean et des trucs dans le genre. Eh bien apparemment elle fait aussi de jolies petites robes dont celle-ci, portefeuille, bleue et fleurie. Posée comme ça sur le sol, elle a l’air de rien mais portée, elle est trop mignonne.


J’ai aussi craqué pour cette robe blanche à petites fleurs multicolores trop mimi. Sur moi, elle donne un côté Blanche Neige. Et ce qui est pas mal c’est qu’elle est quand même assez longue (un petit peu au dessus du genou). Parce que je sais pas si t’as remarqué mais avec la plupart des petites robes, tu passes ton temps à montrer tes fesses dès que tu fais un geste tellement elles sont courtes. Là, pas de risque. Pas besoin de remettre en place ou baisser ta jupe constamment par peur de finir la culotte à l’air (on ne se moque pas, ça a failli m’arriver bon nombre de fois).

Le hic avec internet, c’est que tu ne vois pas le produit avant et tu ne peux pas essayer. Quand t’es entre deux tailles, c’est chiant, tu choisis un peu au pif en croisant les doigts pour que ça t’aille (surtout que les tailles diffèrent selon les marques et les robes, bien galère quoi). Résultat, tu peux te retrouver avec un article trop grand ou petit, ou même défectueux. C’est le cas avec cette robe Pepe Jeans toujours qui est arrivée avec la fermeture éclair déjà cassée (ce qui est un peu énervant quand même). Dommage elle avait du potentiel. Alors oui, je peux la renvoyer pour échanger mais ça fait quand même plus de démarches et de paperasse que simplement retourner au magasin si je l’avais achetée « en vrai ». M’enfin, j’ai deux jolies robes, donc je suis tout de même contente. Que je n’aurais jamais achetées si je n’avais fait les soldes qu’en vrai car d’abord je ne serais jamais entrée dans une boutique Pepe Jeans de moi-même et puis certaines marques n’ont tout simplement pas de points de vente « réels », pas à ma connaissance en tout cas.

Bon, j’ai un peu fait ma blogueuse mode ces derniers jours mais dès demain on se remet à ce qui nous intéresse vraiment ;)
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vendredi 24 juin 2011

Une beauty party qui donne le sourire

Depuis un an et demi que ma paresse (désormais légendaire) sévit sur le « ouèb » mondial, ce blog m’a apporté plein de bonnes choses. L’une de celles que je préfère est de pouvoir rencontrer des dingues de beauté comme moi. Parce que finalement, on a l’impression que le beauty addictisme est partout mais pas du tout malheureusement. Dans mon entourage, il se fait même rare (et pourtant, vu mon boulot, ça ne devrait pas être le cas, mais si). Je ne dénoncerais personne mais par exemple une personne qui a pourtant le même sang que moi qui lui coule dans les veines a osé me dire : « Nan, mais t’en as pas assez des fards à paupières » Mais que nenni malheureuse ! On n’a jamais assez de fards à paupières ! Ni de rouges à lèvres rouge ! Ou de vernis roses (voire de vernis tout court). Alors forcément quand tu as l’occasion de te retrouver avec des dingues comme toi, tu réponds présente.
Et tu sors ta jolie tenue. Oui, j’assorti ma jupe à mon sac, turquoise power forever ! Et à mon maquillage aussi, dont je vous reparlerais bientôt car c’était l’œuvre de Monsieur Bras Droit de François Nars. Et aux mauvaises langues (;)) : oui, il pleuvait ce jour-là d’où les bottes de pluie (même si ça n’a duré que 5 min). Je me la pètes un peu blogueuse mode, j'ai même la pose ;) Allez, je vous fait le détail tout parail : sac Balecienga (2000 €), Bottes Hunter/Jimmy Choo (1500 €), jupe Dior (prix non communiqué car non décent) et t-shirt Castelbajac of course. Enfin dans mes rêves hein ;) En vrai je vous rassure c'est un mix Etal/Aigle/Zara ou une de ses sous-boutiques. Bon, Castelbajac ça c'est vrai. Chacune ses points faibles :)



Vendredi dernier, j’avais donc rendez-vous au Caribou (oui, c’est un peu devenu la deuxième maison des beauty blogueuses) pour la Souris Party organisée par Perle. A la base, je ne devais rester qu’une heure pas plus car je devais rentrer chez moi fissa boucler un article dû pour le jour même. Eh ben, je suis limite partie la dernière, c’est pour te dire à quel point c’était sympa (mais chut faut pas le dire à ma chef. Officiellement, j’étais bien évidemment devant mon ordi à trimer comme une forcenée). C’est que cette Souris Party n’était pas une soirée blog comme les autres. Alors oui, on a beaucoup parlé de produits de beauté (des nouveautés, de ce qu’on aime ou pas) mais déjà c’était devant de bons petits plats que nous avions nous-mêmes préparés. Euh, enfin pas moi, j’avoue. Mais vu ma dextérité en cuisine c’était pour le bien commun. On a aussi joué à un beauty quizz avec cadeaux à la clé (mais pour tout le monde les cadeaux, comme ça il n’y a pas de déçue)


Après avoir bien mangé (mention spéciale au gâteau au chocolat), on a mis la tête dans une machine un peu bizarre afin que Djamila, beauty coach de son état, diagnostique notre peau. Dedans tu te vois sous lumière noire avec tes petits problèmes qui apparaissent en plus sombre voire en blanc phosphorescent. Verdict : je manque d’éclat (mon plus grand combat) et ai besoin de bien m’hydrater. Comme quoi, plutôt pas mal cette machine, c’est exactement ce dont je me plains tout le temps. Je ne suis donc pas non plus folle et mon teint de bidet fantôme ce n’est pas une vue de l’esprit.


Bon, ça ne m’a pas pour autant empêché de danser (dès que j’entends Shakira mon popotin se met à remuer tout seul, c’est pas de ma faute).


Tous ces efforts méritaient bien une petite récompense. La soirée s’est poursuivie par une big tombola avec des lots pour tout le monde (j’ai bien fait de rester). Nan, parce que vu mon degré de chance, quand y’en a pas pour tout le monde, c’est toujours sous mon nez que ça passe. Pour les lots, je te dis pas comment on a été gâtées : Giorgio Armani, Nars, Laura Mercier, Elizabeth Arden, Kusmi Tea, Embryolisse et j’en oublie. J’ai eu droit à un énorme gift bag de la marque Aveda. J’en avais déjà entendu parler mais je n’avais jamais testé leurs produits pour les cheveux. Ce sera l’occasion. Et puis, bien évidemment, comme toutes vraies beauty addicts on a fait du troc. Miss Shalyne m’a ainsi gentiment donné le vernis Ecume de Nars. Moi qui adore les vernis de la marque et qui voulait justement un blanc, ça tombe bien. Et puis surtout Poulette, qui a gagné le lot Armani, vu mon amour pour la marque, a été vraiment trop chou et m’a donné un de ses fards à paupières Eyes to Kill. Aaaaaaaah, j’ai failli en mourir sur place.


Regarde une partie de mon butin, c’est-y pas beau ! Je t’en reparle bien évidemment dès que j’ai tout bien testé (vite vite pour le vernis et l’ombre à paupières). Et parce que ce n’était pas une soirée comme les autres jusqu’au bout, Perle a eu la bonne idée de mettre en place une petite cagnotte pour collecter un peu de soussous en faveur de Kenza (parce que la beauté, ce n’est pas que de la futilité).

Merci donc à Perle pour cette super soirée, à Beauty Liberty à qui j’ai honteusement piqué la quatrième photo mais aussi à Mistartist, notre photographe officiel, pour ses superbes clichés (vous vous doutiez bien que vu leur qualité ça ne venait pas de mon appareil préhistorique)


Ravie aussi d'avoir rencontré, vu ou revu, et dusciuté plus ou moins longuement avec Chroniques d'une brune, Mon Côté Greluche, Lady Madd, Paillettes et Futilités, Gigimagique, Estée de Cosmétonique, Mei Ling et Paillettes et Chiffons.
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