dimanche 21 février 2016

Soins : Je me mets à l’amande


Je ne sais pas vous mais le parfum seul peut faire que j’aime ou que je déteste un soin. Le produit aura beau être top côté formule ou texture, si je n’apprécie pas son odeur, je n’apprécierais pas son utilisation. Et bien souvent, j’arrêterais carrément de l’utiliser. Ca marche pour tous les types de soins : les soins plaisir comme le gel douche ou même les laits corps mais aussi les soins pour le visage. Et mine de rien, ça peut parfois être embêtant. Je me ferme ainsi beaucoup de produits, pourtant très bons, parce que je n’aime pas ce qu’ils sentent. Ainsi, comme je ne supporte pas l’odeur du miel (trop acre), j’ai fait une croix sur tous les soins en contenant, même si quand ma peau est bien sèche en hiver, j’en aurais bien besoin. Pareil avec les soins sentant les agrumes (ça me rappelle le lave vaisselle), la rose (le papier toilette) ou la fleur d’oranger (là, je ne sais pas pourquoi, mais je n’aime pas non plus son goût, c’est peut-être lié).


En revanche, quand un soin sent une odeur que j’adore, je deviens dingue. Et si j’aime beaucoup les parfums fruités (surtout la pêche) et gourmands (mais pas trop sucrés sinon beurk), une odeur me rend particulièrement gaga : celle de l’amande ! Ah, cette odeur de colle Cléopâtre ! Mais je ne l’aime pas seulement parce qu’elle a un petit côté régressif. J’y suis aussi sensible parce que ça sent le propre, c’est doux, enrobant, cocon. C’est un parfum apaisant en fait. Bref, j’y suis accro. D’ailleurs, ça ne vous étonnera nullement parce que je vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises. Et je ne suis pas la seule à aimer ce parfum. Lors des lancements presse, nous sommes nombreuses à applaudir dès qu’on tombe sur un produit à l’amande. Et par ici, nombre d’entre vous m’ont aussi déjà fait part de leur amour pour ce parfum doudou. Et comme justement, le hasard a fait que je suis tombée récemment sur plusieurs soins au parfum d’amande, je me suis dit qu’il fallait absolument que je partage ces petits plaisirs avec vous. 


Crème Douche au Talc Surdoux au Lait d’Amandes, Cadum
Jusqu’ici, je n’avais jamais testé les gels douche Cadum. Il y en a plusieurs dont j’ai beaucoup aimé les parfums (très doux et très agréables) mais comme ce sont des formats familiaux (400 ml), je les donne plutôt à ma sœur. Qui elle les adore. Forcément, à 4, ils descendent un gel douche par semaine, donc les grands formats ça fait forcément des économies (celui-ci est à 3,20 € les 400 ml). Moi, toute seule et qui aime jongler entre les senteurs, je préfère évidemment les plus petits formats parce que sinon je mets une plombe à les finir. Mais j’ai fait une petite exception pour celui-ci. Et je ne regrette pas. Il sent trop trop bon. Au début, j’ai été un peu déstabilisée par sa texture différente des gels douches que j’ai utilisé jusqu’ici. Elle est assez épaisse et glisse sur la peau (ça doit être le côté surdoux). Mais ça n’empêche qu’il mousse bien donc en soi rien de méchant. C’est juste une question d’habitude. Maintenant que je m’y suis faite, je peux profiter pleinement de son délicieux parfum. Il est très doux, n’est pas trop fort (tu n’étouffes pas dans ta douche) mais sent quand même assez pour que ce soit un plaisir à utiliser. J’aime tellement son odeur que je regrette que le gel douche ne laisse pas un voile parfumé sur la peau une fois sèche (en tout cas, je ne sens rien). Dommage, ç’aurait été la cerise sur le gâteau. Là, une fois rincé, la peau ne sent plus rien. Pour certains gels douche, je préfère quand c’est comme ça, mais avec lui comme j’aime bien son parfum, s’il me collait à la peau, je n’aurais pas dit non. 


Crème de Savon Le Naturel Extra Pur de Marseille Amande
J’aime beaucoup les savons pour les mains liquides de cette marque disponible en grande surface. Mon préféré jusqu’ici était le classique qui sent le savon de Marseille, une autre odeur doudou que j’adore. Mais forcément, en lançant une version à l’amande, je ne pouvais que craquer. J’ai tellement craqué d’ailleurs que je l’ai déjà terminé. C’est une amande comme j’aime : douce, ronde et gourmande (mais pas trop). Une amande colle Cléopâtre mais en un peu plus travaillée. Ce qui est bien aussi, c’est que comme avec le gel douche, le parfum est assez présent pour que tu le sentes mais pas trop (il ne vire donc pas écoeurant). Petite différence toutefois, ce savon laissait, lui, un voile de parfum sur la peau, discret mais bien présent. Tu le sentais un peu mais ce n’était pas too much, pas entêtant. J’aurais tout de même un petit bémol : à un moment, je me suis demandé s’il ne m’asséchait pas un peu les mains. Pendant que je l’ai utilisé, j’ai eu la peau des mains un peu plus sèche, surtout après les avoir lavées. Mais comme c’était sur une courte période (et pas pendant toute son utilisation), c’était peut-être dû à d’autres facteurs (l’eau, le froid). J’aurais dû faire un test en le remplaçant par un autre pour comparer. Depuis, j’ai toujours la peau qui tiraille après chaque lavage mais un peu moins j’ai l’impression (mais est-ce dans ma tête ?) Dans le doute, disons que je le réserverais pour le printemps-été pour celles qui ont la peau des mains particulièrement sèche en hiver (ce qui est mon cas).


Cologne de l’Herboriste aux Graines d’Amandier, Bien-être
Je n’aime pas du tout l’eau de Cologne donc j’ai longtemps mis de côté ce produit. Et puis finalement, je lui ai trouvé un autre usage. Je ne l’utilise pas pour me parfumer moi mais plutôt ma maison et surtout mon linge. Son parfum d’amande est très frais, vivifiant (forcément, c’est une cologne). Or pour ma peau, je préfère les senteurs plus rondes. Après le splash de fraîcheur des notes de tête, le côté doux de l’amande se fait quand même sentir. Et plus le temps passe, plus le parfum se fait doux, plus l’amande prend le dessus sur les notes fraîches. Mais sur moi, je sais que j’aurais eu du mal (hashtag difficile). En revanche, pour apporter un petit coup de frais à mon home sweet home ou à mon placard, c’est top. Ce que je fais, c’est que je verse de la cologne sur des cotons que je mets dans des pochons. Je peux ensuite les placer stratégiquement quelque part dans l’appartement. Attention, le parfum restera tout de même assez discret (à part évidemment si tu mets 50 pochons). Disons qu’un ou deux pochons n’auront jamais la force de parfumage d’une bougie ou d’un diffuseur. Si tu aimes avoir une maison bien parfumée, cette utilisation ne te conviendra donc pas. En revanche, si tu cherches quelque chose de discret qu’on sent à peine, un arrière-fond parfumé, c’est parfait (mais il faut mettre des pochons dans chaque pièce que tu veux embaumer). Un autre usage encore plus sympa, c’est de glisser les pochons dans tes tiroirs et tes armoires pour parfumer ton linge. Tu peux ainsi parfumer tes draps, pour ensuite dormir dans un cocon relaxant qui sent le propre, mais aussi tes vêtements. Je trouve que le parfum reste discret et ne parasite ainsi pas ton vrai parfum. Evidemment les vêtements en contact avec le pochon sentent beaucoup plus que les autres et sur certains habits le parfum ne prend pas trop ou du tout (la matière ? trop loin du pochon ?). Mais quand même, je trouve cette utilisation très sympa. N’étant pas une desperate housewives, je n’y aurais jamais pensé à la base mais c’est une jolie façon de chouchouter mes vêtements chéris et d’éviter qu’ils ne sentent le renfermé quand je les laisse trop longtemps au fond du placard.

Et voilà pour mes dernières découvertes à l’amande à ajouter au Gommage à l’amande de Payot qui sent lui aussi divinement bon. Et vous, vous êtes tombées sur des soins qui sentaient la colle Cléopâtre dernièrement ?
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jeudi 18 février 2016

Tout savoir pour bien préparer son voyage à Cuba


Voilà presque deux ans, je décollais pour Cuba. Déjà ! Deux ans aussi que je me dis qu’il faut absolument que je vous parle de ce voyage qui nous a laissé tant de bons souvenirs. Sauf que, je l’avoue, à chaque fois que je contemplais la montagne de photos à trier, je jetais l’éponge avant même de m’y mettre. Et puis en discutant avec ma sœur, une réalité m’a frappé. Le Cuba que j’ai visité n’existera probablement bientôt plus. Le pays a d’ailleurs déjà dû changer depuis. Car avec Teddy et So, nous sommes partis début 2014. A l’époque, les Etats-Unis et Cuba étaient toujours les deux grands ennemis. Leurs relations étaient quasi inexistantes, les Américains n’avaient pas le droit de voyager là-bas, sans parler de l’embargo américain qui fait que pas mal de produits n’existent pas là-bas ou sont difficiles à trouver. Cela donnait un pays un peu coupé du reste du monde, hors du temps, comme sorti d’une autre époque. Et puis, fin 2014, Barack Obama a amorcé en un dégel historique dans les relations entre les Etats-Unis et Cuba. Depuis, les choses bougent. L’île s’ouvre petit à petit et cela a forcément provoqué (et va provoquer encore) quelques changements. (Pour le meilleur ou pour le pire, je n’entrerais pas dans des considérations économico-politiques ici, ce n’est pas le lieu). Mais en tout cas,  je me dis que le Cuba que nous avons connu va probablement disparaître (il a même peut-être déjà un peu disparu). Il fallait donc que je me mettre au travail avant qu’il ne soit trop tard. 

La Havane

Je voulais commencer par un article sur mes impressions sur le pays et quels souvenirs je gardais de ce voyage. Mais comme je suis une pipelette, c’est parti dans tous les sens (j’ai tellement de choses à dire) et je préfère donc prendre un peu plus de temps pour rédiger ce petit résumé et ainsi ne rien oublier. Aujourd’hui, je vais donc plutôt me concentrer sur les détails pratiques avec un petit carnet de voyage et carnet de route pour vous aider à planifier un voyage à Cuba si vous avez envie de partir là-bas ou même si c’est déjà prévu mai que c’est encore flou sur les détails concrets. Car oui, Cuba mérite vraiment d’être découverte. En tout cas, moi, j’ai beaucoup aimé cette île. Et pour revenir à ce que je disais dans le premier paragraphe, si vous n’avez jamais visité le pays, c’est maintenant qu’il faut y aller avant que le Cuba mythique, le Cuba des clichés (qui ne sont finalement pas des clichés) ne change. Le côté dictature peut faire un peu peur mais en fait le pays était déjà pas mal ouvert aux touristes (et l’est donc encore plus aujourd’hui). D’ailleurs quand on y est allés, il y avait des touristes partout, surtout des Français et des Canadiens.


Comment y aller ?
Il n’y a pas beaucoup de compagnies aériennes qui desservent La Havane donc malheureusement tu n’as pas forcément beaucoup de choix. Air France fait toutefois des vols directs, qui durent un peu moins de 10 h. Nous on avait opté pour Air Europa avec une mini escale à Madrid (le temps de changer d’avion et de déjeuner). Je ne me souviens plus combien de temps on avait mis mais c’était un temps de vol raisonnable. Et moi, j’aime bien les escales sur les trajets longs, ça me permet de dégourdir mes jambes, sinon je deviens folle. Air Europa était à l’époque la compagnie aérienne régulière la plus raisonnable côté prix. On avait payé dans les 700 €, et encore parce qu’on s’y était pris assez tard (que deux mois avant). Le conseil pour avoir des billets moins chers étant de s’y prendre le plus tôt possible. Ceci dit, tout ça semble un peu périmé parce que je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai jeté un rapide coup d’œil aujourd’hui pour écrire cette note et les prix se sont envolés. Bref, mieux vaut prévoir bien en amont pour ne pas se faire dépouiller. Et attention aussi aux cookies qui font monter les prix (parce que les robots savent que tu veux partir). Deuxième conseil : ne pas trop faire de recherches et faire acheter les billets par quelqu’un d’autre. Ah oui, et ok pour les comparateurs de prix pour trouver ton vol mais c’est souvent moins cher ensuite d’acheter directement sur le site de la compagnie.

Faut-il un visa ?
Non, en revanche, il faut une carte de touriste. Si tu es Parisienne, c’est très facile à faire. Tu passes au consulat cubain avec ton passeport et ton billet d’avion et c’est fait tout de suite (ça coûte vingtaine d’euros). Elle te sera demandée à l’entrée du pays (c’est d’ailleurs elle qu’on tamponne et pas le passeport) et reprise à la sortie. Donc ne la perds surtout pas. Surtout qu’on va te la demander tout au long du séjour (avec ton passeport) à chaque endroit où tu vas loger. Pour entrer dans le pays, tu as aussi besoin d’une attestation d’assurance. Pas forcément besoin de prendre une assurance en plus, il y en a une qui va avec ta carte de crédit. Il suffit juste d’appeler ta banque pour qu’ils t’envoient un papier (après nous on ne nous l’a jamais demandé mais c’est mieux de l’avoir).

Cienfuegos
Cienfuegos
La Havane
La Havane

Quand partir ?
Nous on est partis en mars et vraiment le temps était top. Il faisait chaud (dans les 26 ° si ma mémoire est bonne) mais pas humide. Une chaleur qui fait du bien et ne fait ni friser les cheveux ni transpirer à grosses gouttes. Je craignais l’humidité des tropiques mais on a eu un temps comme on a en été dans le sud (Sud de la France, Corse, Portugal). D’ailleurs, comme dans le sud, les soirées étaient un peu fraîches (il fallait sortir la petite laine) mais c’est bien, ça fait redescendre le thermomètre. On a aussi eu la chance d’avoir très peu de pluie (sauf un orage un soir, mais qui est vite passé). En gros, sur deux semaines, il a fait beau et chaud tout le temps. D’ailleurs, Cuba est la parfaite destination pour partir au soleil en hiver. Nous, ça nous a fait un bien fou de faire le plein d’UV au lieu de se les peler à Paris. En revanche, on évite d’y aller en juillet août si possible : là, il fait trop chaud (même les Cubains le disent) et les orages sont très nombreux.

Pour qui ?
Franchement, pour tout le monde. Nous on est partis entre potes, en groupe mixte, mais tu peux partir seulement entre filles vu que la destination est assez safe, en couple et même en famille (le pays étant très facile).

Comment ?
Beaucoup partent à Cuba à la plage, s’installent dans un hôtel all inclusive puis ne bougent plus, sauf pour faire une demi journée d’excursion à La Havane. C’est souvent le cas, en couple (Cuba est d’ailleurs une destination populaire pour les lunes de miel). Ce n’est pas trop mon truc. Il y a aussi beaucoup de voyages organisés, où tu es en groupe avec un guide (la moyenne d’âge est alors en général plutôt élevée). Au début, on a songé à opter pour cette formule car on pensait que Cuba était un pays fermé et difficile. Mais en fait pas du tout. Tu peux par exemple le faire très facilement en mode routard. Nous on n’a pas fait du sac à dos mais on a organisé notre voyage seuls sans (trop de) problèmes. 

La Havane
La Havane
La Havane
La Havane

Se faire comprendre
Très peu de Cubains parlent l’anglais (en tout cas, on n’en a pas rencontré beaucoup). En revanche, dans des endroits touristiques, on est tombé sur plusieurs personnes (adorables) qui parlaient très bien le français. Le mieux quand même, c’est de parler espagnol. Ca permet vraiment d’échanger beaucoup plus avec la population. Ca m’a d’ailleurs rappelé à quel point j’aimais cette langue. En plus, ce qui est bien, c’est que les Cubains parlent lentement donc ils sont très faciles à comprendre (même s’ils avalent quelques syllabes, ça reste raisonnable). Alors que quand je vais en Espagne, je ne comprends rien quand on me parle parce qu’ils ont un débit de mitraillette !

Combien de temps ?
Clairement en une semaine, tu ne fais pas grand-chose. A part si tu choisis l’option all inclusive pour uniquement profiter de la plage. Nous, on est partis 15 jours, ce qui nous a permis de voir pas mal de pays, mais pas tout le pays. On s’est concentrés sur le centre. Mais il y a aussi de belles choses à voir à l’ouest et surtout à l’est du pays, notamment Santiago de Cuba que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de visiter. En gros, en deux semaines, tu peux déjà bien profiter de Cuba mais pour explorer un peu plus le pays, je me dis que peut-être un mois c’est mieux. En plus, tu peux prendre ton temps et mieux profiter. Il y a certains endroits où clairement, j’aurais aimé passer plus de temps.

Comment se déplacer ?
Tu peux louer une voiture pour être libre de tes mouvements et visiter le pays en autotour. Nous, on ne s’est pas sentis de le faire. Entre la peur que les routes ne soient pas à la hauteur (en fait, celles qu’on a fait étaient très bien), le fait qu’on soit dans un pays vraiment inconnu, les copines qui s’étaient fait arrêter et à qui les fics voulaient soutirer un petit pot-de-vin et celles qui avaient gardé un très mauvais souvenir de leur accident, on n’a pas voulu se stresser. On a donc décidé de se déplacer en autocar. C’est très facile de se déplacer en car là-bas, les cars sont très modernes et confortables, pas très chers et couvrent très bien le pays. En revanche, il ne faut pas être pressé. On les a souvent attendus plus d’une heure, persuadés qu’on les avait ratés mais en fait non. Ils prennent juste leur temps. Le plus ironique c’est que la seule fois où on est arrivés en retard, il est vraiment parti sans nous (mais on s’est fait rembourser). On a alors pris un taxi. Comme on était trois, sur une courte distance, ça nous est finalement revenu moins cher. D’ailleurs, après quand les horaires des cars ne nous convenaient pas, on a opté pour le taxi. Donc, pas besoin de voiture, en car ou en taxi, tu t’y retrouves très bien.

La Havane
Confection d'un cigare cubain
Santa Clara

Où dormir ?
Oubliez les hôtels, le mieux est de dormir chez l’habitant. J’avais commencé à regarder les hôtels mais les commentaires étaient horribles : hôtels vétustes, pas forcément propres ou d’eau chaude, vols parfois… Bref, ça ne faisait pas envie (même si parfois, ça semblait exagéré). En fait, le mieux c’est de loger dans des casas particulares. Les Cubains peuvent en effet désormais avoir des chambres d’hôtes. Et comme tu es chez eux, c’est souvent mieux tenu (et moins cher). Il y en a partout donc c’est assez facile d’en trouver (même si toutes ne se valent pas). En fait, le plus compliqué c’est de réserver car très peu ont internet. Nous on avait réservé les deux premières (c’était Elodie qui était partie là-bas avant nous qui nous les avait conseillées) et ensuite les hôtes nous avaient trouvé les suivantes. Et on est toujours bien tombé. Après on a eu de la chance, je sais qu’il y en a qui ne sont pas top. Si tu n’es pas trop aventureux, c’est quand même bien de se renseigner avant, de réserver et de confirmer un peu avant ton arrivée ta venue pour qu’on ne donne pas ta chambre à quelqu’un d’autre. On a quand même fini à l’hôtel en all inclusive pour nos quatre jours de plage (sur certaines îles, les casas particulares sont interdites, il n’y a que des hôtels). Mais il était très très bien. (je crois que les hôtels balnéaires sont un  peu plus quali et haut de gamme que ceux de La Havane ou d’autres localités).

Où manger ?
Il y a les restos classiques mais tu peux aussi manger chez les gens. Le régime a en effet autorisé les particuliers à ouvrir des petits restos chez eux. En revanche, ne pas aller n’importe où sous peine de se faire un peu arnaquer. Nous on a fait les adresses du Guide du Routard et on n’a jamais été déçus. Sinon, quand tu dors dans une casa particular, c’est toujours bien d’y prendre le petit déjeuner et d’y manger aussi un soir. Les hôtes sont en effet taxés sur leurs chambres qu’elles soient loués ou pas (c’est mal vu de faire du profit, on est en pays communiste). Y manger leur permet donc de rentrer dans leur frais. Et toi ça te permet de te faire un homard à 10 dollars, c’est gagnant gagnant.

Trinidad
Trinidad
Trinidad
Trinidad
Trinidad
Trinidad
Trinidad

L’itinéraire
Comme à part La Havane, je ne connaissais pas du tout le pays finalement, j’avoue que je me suis inspirée des itinéraires proposés par les agences de voyage. On a commencé par 3 jours à La Havane, puis on a filé à l’ouest visiter la vallée de Viñales (classée au patrimoine mondial) pendant deux jours et demi, on est parti ensuite pour un jour et demi à Cienfuegos (ville chic), puis on a rejoint la mer des Caraïbes et la superbe ville de Trinidad pour 4 jours (la vraie perle du pays), on a fait un passage éclair à Santa Clara (ville dédiée au culte de Che Guevara) avant de finir sur les plages paradisiaques de Cayo Santa Maria pour 4 jours. Pour profiter des plages cubaines, on a préféré ce joli Cayo à la très courue Varadero. On avait trop peur que ça ressemble à une usine à touristes (quoiqu’on en a eu aussi des touristes). Et hop retour pour une dernière journée à la Havane.


Le budget
Cuba est plus cher que les pays asiatiques mais y voyager n’est vraiment pas cher (sauf si tu choisis la formule all inclusive où là ça monte un peu plus). Finalement, le plus gros poste de budget est le billet d’avion mais une fois là-bas, tes dépenses seront quand même raisonnables. En gros, une chambre dans une casa particular c’est environ 30 dollars, la chambre, pas par personne ! Donc, nous à 3 on en avait pour 10 dollars chacun la nuit. La nourriture est assez peu chère aussi. Pour un repas dans une casa particular, c’était 5 $ le petit déjeuner et 10 $ pour du homard ou du poulet au dîner (oui, le homard coûte le même prix que le poulet). Dans les restos, tout va dépendre de l’endroit mais on sera dans ces eaux-là, voire parfois moins cher. Comme je ne mange pas de viande, il m’est arrivé de manger pour 1,50 $ ! Après, ce sont évidemment les prix d'il y a deux ans. Avec l'ouverture des frontières aux Américains (et l'afflux de touristes qui a suivi), il y a peut-être eu une inflation depuis. En tout cas, pour deux semaines, on a dû en avoir pour 1500 € chacun (j’arrondis parce que je ne me souviens plus du chiffre exact mais ce n’était pas plus), avec les billets d’avion et 4 nuits en all inclusive (qui a dû nous coûter presque autant que le reste). Bon, comme le shopping est limité là-bas, il n'y a pas forcément beaucoup d'occasions de craquer, ça réduit aussi les dépenses. A savoir tout de même, le pays a deux monnaies ! Une pour les Cubains (dont tu ne verras jamais la couleur) et une pour les touristes, c’est les CUC (1 CUC vaut environ 1 $, et vaut surtout beaucoup plus que le peso des Cubains). Cette monnaie n’existe pas en dehors de Cuba. Tu échanges tes sous là-bas et s’il t’en reste tu les changes de nouveau à l’aéroport.

Viñales
Viñales
Viñales
Viñales
Viñales


Négocier, tu devras
Attention, si tu pars à Cuba, il va te falloir apprendre ou aimer la négociation (à part au resto hein, et normalement dans les casas particulares où le prix est fixe), le prix qu’on va te proposer étant bien plus cher que le prix raisonnable (dans les taxis, les tuks tuks, certains marchés, toussa tousssa). Attention aussi aux arnaques. Comme au Maghreb (et dans de nombreux pays d’ailleurs), tu vas te faire alpaguer régulièrement par des gens qui voudront te vendre leur resto officiel ou chez quelqu’un, leur taxi, leur casa particular aussi. Qui sera trèèèès cher (eux toucheront un pourcentage) et pas forcément bien/bon. A fuir donc le plus possible. Nous, c’est bien, Sophie coupait tout de suite court en disant direct non. Après, moi, ça ne m’a pas autant embêtée qu’au Maroc, j’ai trouvé ça moins oppressant et agressif. C’était même marrant parfois car on est tombé sur pas mal de Cubains qui le faisaient avec le sourire. Mais j’ai lu pas mal de récits de voyageurs s’étant fait arnaquer et ça leur avait laissé un très mauvais souvenir, donc prudence.

Et voilà pour cette première partie, j’espère que ça vous a plu et aidé surtout. Je reviens très vite avec mes impressions sur ce voyage et surtout des articles détaillés sur nos différentes étapes et tout ce qu’on a visité.

Sinon, tu peux cliquer sur les photos pour les agrandir et tu auras même un format diaporama (c'est nul, le blog n'est pas optimisé pour afficher un format plus grand et si je passe en taille réelle, on ne voit plus qu'un quart des photos). D'ailleurs, les photos sont de moi mais aussi beaucoup de Sophie, beaucoup plus douée que moi avec un appareil et qui est donc devenue ma photographe officielle de voyage. Et aussi ma photographe officielle quand je me prends pour une blogueuse mode en voyage.
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dimanche 14 février 2016

Comment je prends soin de mon ombré hair avec une routine spéciale cheveux blonds


Cela fait maintenant plus de deux ans que j’ai fait mon premier ombré hair. Deux ans que je suis passée dans la team des cheveux bicolores et que je suis à moitié blonde (ou blonde du bas). Et même si, depuis, cette coloration est un peu passée de mode, elle continue à être ce que je préfère pour mes cheveux, ce qui je trouve me va le mieux. Je ne me vois clairement pas redevenir totalement brune, je trouve désormais ça trop tristounet pour moi. D’ailleurs dès que je refais ma couleur et que le coloriste me fait un peu moins blonde, j’avoue que ça me déprime un peu. En fait, je trouve que le blond (quand il est bien fait) apporte du peps et de l’éclat à mon visage. Moi qui suis souvent fatiguée et le porte comme le nez au milieu de la figure, c’est pile ce qu’il me faut. En revanche, même si j’aime cette touche de blond, je ne me vois pas devenir totalement blonde. Parce que ça ne m’irait pas, ni au teint, ni aux sourcils. Mais aussi parce que ce n’est pas moi. Je reste et resterai une brune dans l’âme et je tiens donc à garder mes racines brunes.


D’ailleurs ce brune jusqu’au bout du bout m’a posé un petit problème au début avec ma couleur de cheveux. Je suis restée fidèle à ma routine capillaire de brune aux cheveux colorés parce que dans ma tête, je restais brune. J’avais tout faux ! Résultat, mon blond a rapidement viré et est passé de blond bébé à couleur bizarre dans les jaunes/roux. En fait, malgré mes racines brunes, il aurait fallu que je passe à une routine 100% cheveux blonds pour prendre soin de mes longueurs décolorées. Ce que j’ai fait après mon deuxième ombré hair. Et depuis, que ma décoloration soit plus ou moins importante, je reste fidèle à cette routine pour cheveux blonds. Au fil du temps, j’ai d’ailleurs testé pas mal de produits. Certains sont partis aussi vite qu’ils sont venus. Et d’autres sont restés. Je me suis donc dis que ce serait pas mal de vous présenter ma routine idéale pour cheveux blonds, qui peut être utilisée pour prendre soin de son ombré hair ou sur cheveux blonds totalement colorés ou décolorés.

La première problématique quand tu passes au blond, c’est que celui-ci peut virer. Surtout quand tu es brune et que tu décolores ! La décoloration va en effet éliminer les pigments bruns du cheveu et révéler ses sous tons. Or les brunes ont souvent des sous tons roux ou cuivrés. Un bon coloriste peut arriver à les neutraliser ou à passer à travers. Mais si tu ne prends pas soin de ton blond, les malotrus vont revenir rapidement ! C’est comme ça que lors de mon premier ombré hair, je suis passée d’un beau blond clair à un cuivré un peu bizarre (et de plusieurs couleurs) après seulement quelques shampooings. Désormais, je ne me fais plus avoir et je sais comment contrer le problème. J’ai ajouté à ma routine capillaire des produits contenant des pigments bleus ou violets qui permettent d’éliminer les reflets jaunes ou oranges. Comme pour le maquillage, il s’agit là du pouvoir des couleurs complémentaires. Dans le spectre coloriel, le bleu et le violet sont les teintes opposées du jaune et du orange. Elles permettent donc d’annuler ces couleurs. 


Lors de ma dernière décoloration, je suis passée au Shampooing Eclat du Blond Froid Glacier (Color Enhancing Blonde Shampoo Cool-Ice Anti-Yellow Effect) de la gamme Blond Me de Schwarzkopf Professional. Il est destiné aux blonds éclaircis ou décolorés. Il s’agit d’un shampooing violet qui permet de neutraliser les reflets jaunes. Il apporte des pigments froids aux cheveux pour garder un blond froid, un blond pur en somme (une autre version existe pour les blonds caramel). Le coloriste m’a conseillé de l’utiliser pendant les 3 semaines suivant la décoloration, mais étant bien sujette aux mauvais reflets, j’avoue que je l’ai utilisé plus longtemps. Au début, j’utilisais un shampooing classique puis un autre produit anti reflets. Ce que j’aime bien avec lui, c’est qu’il permet de tout faire en un. Il lave les cheveux et joue les gardes du corps de ton blond. Ce n’est pas le seul shampooing bleu/violet sur le marché. Je n’ai pas testé les autres donc je ne pourrais faire de comparaison. Mais en tout cas, j’aime bien celui-ci. 


Ce n’est toutefois pas le seul produit bleu que j’utilise. Depuis plusieurs années, je suis une adepte du Soin Patine Correcteur de Blond de Dessange. Je l’adore et je le rachète encore et encore. Je vous en avaisd’ailleurs parlé il y a un bout de temps et mon avis n’a pas changé depuis. La patine, c’est une sorte de coloration en salon que le coloriste fait après la vraie coloration pour neutraliser ou apporter des reflets. Elle est éphémère et se pose comme un masque sur cheveux mouillés. Petite révolution, ce soin a été le premier à nous permettre de réaliser une patine à la maison et comme un pro. Il est bourré de pigments bleus et permet de corriger les reflets jaunes et orangés. C’est-à-dire que non seulement il les neutralise (il les empêche d’apparaître) mais s’ils sont déjà là, il va aussi aider à les estomper voire les faire complètement disparaître. Il te permet donc non seulement de garder ton blond pur mais aussi de le récupérer s’il a commencé à virer. Je ne sais pas si ça marche à tous les coups mais je me souviens être sortie de chez le coiffeur un jour avec des reflets caramel que je détestais. En utilisant ce soin, j’ai réussi à retrouver un beau bond clair comme j’aime. Je l’aime aussi parce qu’il démêle mes cheveux (pas besoin d’après-shampooing quand je l’utilise) et les laisse tout doux. En tout cas, sur moi, je trouve. La marque conseille de l’utiliser une fois par semaine. De mon côté, son utilisation varie selon mon blond et mes besoins. Quand je voulais me débarrasser de mes reflets caramels, je l’utilisais deux fois par semaine. En ce moment, comme je suis moins blonde et que je me lave les cheveux en parallèle avec un shampooing bleu, je l’utilise moins. Mais ça reste mon indispensable et je le trouve diablement efficace. A noter, son packaging a changé dernièrement mais le produit est toujours aussi top. 


En plus de la couleur qui vire, l’autre problème quand tu passes au blond, c’est que tes cheveux ont tendance à se transformer en paille. La décoloration abîme en effet beaucoup les cheveux et ils se dessèchent. J’ai donc ajouté des produits spécifiques à ma routine pour bien les nourrir et éviter justement qu’ils ne deviennent comme de la paille. Quand je n’utilise pas mon shampooing bleu, j’aime bien le Shampooing Rénovateur à la Kératine pour Cheveux Blonds de la gamme Blond Me de Schwarzkopf Professional (oui, j’aime beaucoup cette gamme pour prendre soin des cheveux blonds). Ca peut paraître bizarre, mais même s’il contient des SLS, je le trouve assez doux. Je ne sais pas, je l’ai bien aimé. La marque nous dit qu’il contient de la kératine de soie afin d’apporter brillance et luminosité à la chevelure. Et il peut être utilisé sur cheveux blonds naturels, éclaircis ou décolorés. Ca reste un shampooing donc je ne distingue jamais une action de fou mais je l’ai trouvé très bien.


Je complète ma routine avec le masque de la même gamme : le Masque Rénovateur à la Kératine pour Cheveux Blonds (Keratine Restore Blonde Mask). La marque nous dit cette fois qu’il nourrit et restaure intensément la fibre capillaire, qu’il répare le cheveu en l’hydratant. Concrètement, moi je trouve qu’il laisse mes cheveux tout doux, j’aime bien. Il permet aussi de les démêler super facilement (et j’ai un faible pour les masques aux pouvoirs démêlants). Alors évidemment, se pose la question cruciale : contient-il des silicones ? La réponse est oui, mais ils arrivent très loin dans la liste INCI (après la kératine, la soie et l’huile d’abricot par exemple). Tu le sais je pense, je ne suis pas anti silicone. J’en ai même besoin dans mes produits capillaires sinon je trouve que mes cheveux deviennent rêches et incontrôlables. Mais je n’aime pas non plus quand ils arrivent en deuxième position derrière l’eau. Là, je me dis que le produit c’est du vent. Avec ce masque, je trouve qu’on a un bon compromis. 


Toutefois, malgré tous mes efforts, parfois mes cheveux se sont tout de même transformés en paille. Quand je reviens du soleil et que je n’en ai pas pris soin correctement par exemple, ça n’y coupe pas. Certains coiffants pour maintenir mes boucles ont aussi parfois tendance à m’assécher les cheveux. Quand c’est le cas, je dégaine l’arme fatale et fait des bains d’huile avant le shampooing. Dans l’absolu, je devrais le faire régulièrement car ce boost de nutrition ne peut leur faire que du bien mais j’avoue, j’oublie. Je ne m’en rappelle qu’au moment de les laver (trop tard donc) alors qu’il faudrait laisser poser l’huile 30 minutes. Alors il existe de nombreuses huiles capillaires mais dans celles que j’ai en stock, aucune ne m’a séduite. Parce que ces huiles sèches capillaires sont toutes bourrées de silicones. Moi je veux faire un bain d’agents nutritifs pour nourrir et réparer mes cheveux pas les baigner dans le silicone. J’ai donc délaissé les huiles capillaires et me suis tournée vers les huiles végétales. Le mieux, ce sont les huiles pures je pense. Mais comme je n’en avais pas sous la main, j’ai jeté mon dévolu sur l’Huile d’Argan Sauvage de The BodyShop. Elle peut être utilisée sur le corps et les cheveux mais je la réserve à ma crinière. Parfois, je la pschitte mais quand je veux en mettre beaucoup (quand mes cheveux sont particulièrement secs), ça prend trop de temps. Je la dévisse alors et en verse dans mes mains. J’en mets sur les longueurs et la laisse poser minimum 30 minutes (souvent plus) avant de filer me laver les cheveux. Sa formule n’est pas composée à 100% d’huile d’argan mais il n’y a que des huiles végétales dedans (pas de silicones ou d’huiles minérales) et c’est aussi très bien. En tout cas, côté efficacité, elle laisse mes cheveux tout doux, même quand ils sont particulièrement abîmés, et elle ne les graisse et ne alourdit pas (mais je n’en mets jamais sur les racines hein et je les lave toujours après). Elle a en plus une petite odeur de noisette que j’aime beaucoup. Bon, celle-ci tu peux évidemment l’utiliser que tu aies les cheveux bonds ou bruns.

Et voilà pour ma routine capillaire du moment pour cheveux blonds. Des produits que vous utilisez déjà ou que vous avez envie d’essayer ?
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mercredi 10 février 2016

Le match des huiles démaquillantes : Huile Micellaire Decléor Vs Huile Fondante Payot


Ca fait longtemps que je n’avais pas fait un petit match beauté. Quand j’étais un peu plus présente, j’avais commencé cette rubrique que j’aimais bien. Et maintenant que j’essaie de remettre ce blog sur de bons rails, pour de bon cette fois, ça me semblait une bonne idée de la reprendre. Comme pour les derniers matchs, j’ai choisi d’opposer deux démaquillants, deux huiles démaquillantes pour être précise. Je ne sais pas, je trouve plus facile de comparer/opposer deux démaquillants entre eux parce que leur efficacité peut être mesurée de façon objective. Et comme pour les derniers matchs, j’ai choisi les deux produits à opposer au pif. Ils n’ont rien en commun (à part d’être des huiles) : ils ne sont pas sortis en même temps, ne revendiquent pas les mêmes promesses/formules… Ce sont juste les deux huiles démaquillantes que j’utilise en ce moment et que j’ai choisi au hasard (ce sont les deux premières qui me sont tombées sous la main quand j’ai eu besoin d’un démaquillant en somme).


Huile Micellaire, Decléor
Les frontières bougent de plus au rayon démaquillage et l’une des tendances fortes du moment, ce sont les micelles qui s’invitent partout. Ces petites molécules qui attirent les impuretés comme des aimants ne se cantonnent plus aux eaux micellaires, on en  retrouve également dans les lingettes ou les laits démaquillants, mais aussi dans les huiles. Comme celle-ci.

Ce qu’en dit la marque : Selon Decléor, l’intégration de micelles dans la formule permet d’avoir une texture huileuse beaucoup plus fine mais tout aussi efficace. Une huile confort mais sans fini gras qui vient à bout des maquillages les plus coriaces, même waterproof. Cette huile convient en outre à tous les types de peaux, même sensibles, et est formulée sans huiles minérales, sans colorant et sans paraben.


Ce que j’en pense : Attention, même s’il y a écrit micellaire dessus, ça reste une huile. Elle s’utilise donc comme une huile. Sur les huiles micellaires, je suis tombée sur des filles qui les utilisaient au coton comme les eaux et qui étaient forcément déçues. J’avoue que ça ne m’était même pas venu à l’esprit. Mais je pense que c’est parce que je suis une adepte de l’huile donc naturellement je l’ai utilisée comme mes autres huiles. Mais quand tu te démaquilles normalement à l’eau micellaire, si tu as le même raisonnement que moi (en inversé), tu te fais avoir. Et comme les packs ne sont pas toujours clair. Quoique, pas celui-ci. Au contraire, il est très clair : à l’arrière du flacon est écrit précisément comment l’utiliser étape par étape. Donc bon point pour Decléor. Tout ça pour dire qu’elle s’applique sur visage sec, qu’elle s’émulsionne ensuite avec de l’eau (elle va alors devenir lactée) puis elle se rince. Autre petite précision, micelles ou pas, une vraie (bonne) huile démaquille normalement tous les types de maquillage. C’est d’ailleurs la meilleure texture pour venir à bout du waterproof. Le gras de l’huile est le mieux à même de dissoudre les maquillages coriaces. Donc finalement, quelle est la nouveauté là-dedans ? Eh bien la texture !

Cette huile est vraiment ultra fine ! Franchement, j’ai été bluffée. Au début, j’avoue, ça m’a perturbée car je n’avais jamais rencontré d’huile si légère. Elle est très liquide donc ça me faisait bizarre, notamment au moment du massage et du rinçage. Et puis quand je rajoute de l’eau, elle émulsionne forcément pas pareil que les autres huiles. Elle se transforme moins en lait qu’en une texture lactée elle aussi très légère et très fine. J’avais donc perdu mes repères. Mais une fois que je m’y suis faite, j’ai totalement adhéré. Pendant que je l’utilisais, je suis d’ailleurs repassée un temps sur l’huile DHC qui est ma référence en terme d’huiles démaquillantes, eh bien je l’ai trouvée grasse et épaisse ! Je me suis même surprise à penser qu’il fallait qu’ils retravaillent la texture pour qu’elle soit plus fine… comme celle-ci en fait. Côté efficacité, rien à redire elle est très bien. Très bon point aussi pour le fait que je peux l’utiliser sur les yeux. Comme j’ai les yeux sensibles, beaucoup d’huiles démaquillantes me piquent voire me brûlent, mais pas celle-ci. Son parfum doux et fleuri est aussi très sympa. Enfin, elle se rince très bien et ne laisse absolument pas de film gras sur la peau. Bref, elle a tout bon.

La liste INCI, assez courte, ce qui est pas mal

Le plus : Elle sent bon, est vraiment très fine (ce qui est pas mal si vous aimeriez vous mettre à l’huile mais que vous détestez leur côté gras), très efficace (elle venait à bout de tous mes maquillages), elle ne pique pas les yeux, laisse la peau propre et non grasse… et en plus elle est formulée sans huile minérale ! Que demander de plus.

Le moins : Je cherche encore. Ah si, peut-être qu’elle se finit trop vite. C’est un format 150 ml, vu que je l’aime beaucoup, j’aurais évidemment préféré un 200 ml.

Le prix : 23,50 €. En moyenne. Selon les points de vente, elle peut être plus ou moins chère.

VERSUS

Huile Fondante Démaquillante, Payot
Dans les dernières années, Payot a lancé pas mal de démaquillants. Beaucoup m’ont intriguée mais vu ma passion pour l’huile, c’est évidemment avec celui-ci que je me devais de commencer.

Ce qu’en dit la marque : « Cette huile démaquillante est idéale pour tous les types de peau. Elle démaquille parfaitement votre visage et vos yeux sans laisser de fini gras. C'est le produit idéal pour éliminer en douceur les maquillages les plus tenaces, y compris le mascara waterproof, ainsi que les impuretés accumulées durant la journée. Huile non grasse. »


Ce que j’en pense : Eh bien, je ne suis pas trop d’accord. Elle est beaucoup trop grasse et épaisse pour moi. La première fois que je l’ai utilisée, je n’ai tellement pas accroché à sa texture que je l’ai reposée sur l’étagère de ma salle de bains en me disant que je ne voulais plus y toucher… jamais. Le choc passé, je me suis dit que j’avais été un peu radicale et je lui ai donné une seconde chance. Mais ce n’est toujours pas passé avec la texture. En fait, le problème n’est pas qu’elle soit grasse en soi. J’en ai utilisé des huiles grasses mais quand je les massais sur la peau, elles se cassaient et devenaient plus fines. Puis quand je rajoutais de l’eau, elles s’émulsionnaient très bien, se décrochaient de la peau et se rinçaient ensuite très facilement. Et une fois rincées, elles étaient rincées, il n’y en avait plus trace sur la peau. Ce n’est pas le cas avec celle-ci. Quand tu la masses, elle reste assez épaisse. Bon, on pourrait se dire que ça rend le massage plus sensoriel et agréable, c’est vrai. Sauf qu’elle ne s’émulsionne pas super et se rince encore plus mal. Elle se transforme bien en lait quand tu ajoutes de l’eau puis quand tu rinces ce lait, il s’en va bien. Mais il laisse une sorte de film sur la peau.

En fait, même après l’avoir rincée, j’ai l’impression qu’elle est toujours là, qu’il y a toujours une pellicule sur ma peau. Finalement, le problème n’est pas qu’elle soit grasse et épaisse mais qu’elle s’accroche à la peau. Ce qui fait qu’après m’être démaquillée, j’ai toujours l’impression d’être un peu sale. Alors, oui, c’est beaucoup une question de sensations : mon problème, c’est que je la sens. Mais comme je n’ai pas cette sensation avec d’autres huiles que j’ai utilisées, je me dis que cette sensation est basée sur quelque chose de vrai, de concret, et pas uniquement du subjectif et des préférences de texture. D’ailleurs, au début, ça me dérangeait tellement que quand je l’utilisais, je passais après avec une autre huile démaquillante (deux fois) et un nettoyant moussant visage pour bien me rincer et m’ôter ce ressenti. Depuis, je me suis un peu faite à sa texture et je ne le fais plus mais je la trouve toujours trop grasse pour moi et je n’aime toujours pas la sensation qu’elle laisse sur ma peau après son utilisation. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est lié mais l’ingrédient principal de cette huile, c’est du Paraffinum, des huiles minérales donc. Je ne suis pas anti huiles minérales (surtout pour les démaquillants qui se rincent) mais plus pour les huiles petits prix. Comme la Mixa et la L’Oréal Paris qui en plus sont top (et fines et se rincent bien). Pour les soins plus haut de gamme, je préfère des huiles végétales.

Et parce qu’il était écrit qu’entre nous, ce n’était définitivement pas ça, je ne peux pas l’utiliser sur mes yeux sensibles. Elle me pique beaucoup trop (et pour moi l’intérêt des huiles, c’est justement que tu peux tout faire en un seul geste). Côté efficacité, il me semble qu’elle me démaquille très bien le teint (pour les yeux, je ne peux donc te dire), là rien à redire. Dommage donc qu’elle me laisse cette sensation de ne pas être totalement rincée même après que je l’ai émulsionnée. D’ailleurs, j’utilise toujours un nettoyant visage après pour avoir cette sensation de peau propre (et c’est toujours mieux de le faire avec des huiles contenant des huiles minérales). Bon, je précise quand même pour sa défense, je la « sens » mais concrètement elle ne m’obstrue pas les pores par exemple. Je n’ai pas eu de poussée de boutons depuis que je l’utilise (je ne crois pas en tout cas). Alors qu’à certaines périodes, je l’ai utilisée tous les jours.


Le plus : Son parfum. Elle sent bon l’amande, une odeur que j’adore. Mais ce n’est pas suffisant pour la sauver à mes yeux.

Le moins : Tout. Pardon, ça fait méchante. Mais c’est un fait, je n’ai pas du tout été séduite par cette huile démaquillante.

Le prix : 21, 50 € en moyenne pour un format 200 ml.

Le verdict Je pense que c’est assez clair, je penche totalement du côté de l’Huile Micellaire Decléor. Ca n’a pas été le coup de foudre immédiat mais elle a fini par me séduire, parce qu’elle est vraiment très bien. Je lui tire aussi mon chapeau pour avoir réussi à avoir une formule aussi fine et surtout qui n’intègre aucune huile minérale. Bravo. En ce qui concerne Payot, j’ai fini par me faire à sa texture mais ce n’est quand même pas ça. Le démaquillage est une étape tellement chiante, surtout quand tu es crevée, que cela doit rester un plaisir. Et là, ce n’est pas trop le cas. J’ai donc hâte de la terminer. D’ailleurs, si vous l’avez testée, je suis vraiment curieuse d’avoir votre opinion sur elle. Parce que sur le net, j’ai trouvé pas mal de commentaires positifs donc elle a ses adeptes. Après, en grande consommatrice d’huiles, j’en ai testé pas mal et je sais désormais ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Je suis très catégorique de l’huile démaquillante.

Tiens, et la question cruciale : j'aime bien cette rubrique mais vous, vous préférez des reviews individuelles ou des matchs ? Ou alors des matchs avec des produits plus liés entre eux ?
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dimanche 7 février 2016

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de janvier 2016


Après un petite pause la semaine dernière, il est temps de retrouver mes bilans cosmétiques (ouiiiii, je sens l’excitation dans la foule). Alors on en était restés au chapitre 6 de mon énorme bilan des produits terminés pendant l’année 2015. Et il me restait encore quelques victimes au fond de ma boîte dont il fallait que je vous parle. Alors pourquoi est-on passé directement à fin janvier ? Non, non, je n’ai pas sauté un chapitre. Disons que j’ai fini tellement peu de produits en janvier que je me suis dit que j’allais fusionner tout ça et tout réunir dans un même bilan.


Beaucoup plus simple (et puis surtout faire un bilan pour 2 produits, ça aurait été un peu ridicule). Donc voilà, redémarrons sur de bonnes bases en nous penchant sur les dernières victimes de l’année 2015 (ça fait bizarre de se dire que ça y est, j’en suis venu à bout) mais aussi sur les cosmétiques tombés au combat en janvier. Comme toujours il y a du capillaire, de l’hygiène, du soin pour le corps… et même du maquillage ! Et comme toujours, se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Huile Extraordinaire Nutri Extra, Vichy
OUI
Cette huile est un petit plaisir. Je finis rarement les huiles pour le corps, je me lasse avant, mais celle-ci a fait exception (même si j’ai mis du temps vu que je ne mets de l’huile sur le corps qu’en été). J’aimais beaucoup le parfum qu’elle laissait sur la peau : une vanille teintée de tiaré. Elle sentait le soleil. J’aimais aussi que ce soit une huile sèche qui laisse la peau joliment satinée et pénètre relativement rapidement. Je ne vais pas te mentir, c’est une huile donc elle laissait un petit film sur la peau, mais il était très fin et avait en plus un effet embellissant. Elle est parfaite pour l’été (pour l’hiver aussi si tu as envie de soleil). Bon, c’est une huile (bis) donc elle n’était pas suffisante pour hydrater la peau (ce n’est pas une critique, ça s’applique à toutes les huiles, pour hydrater, il faut une formule avec de l’eau, un lait ou une crème en somme) mais elle la laissait quand même beaucoup plus lisse et plus douce. Une jolie huile sublimante.


Douche Crème Douceurs d’Enfance Caramel à l’ancienne, DOP
OUI
Même si je trouve l’idée géniale, je ne suis pas fan de toutes les senteurs de la gamme Douceurs d’Enfance de Dop (qui sent donc comme les gâteaux et confiseries que nous mangions petits). Elles sont souvent trop sucrées pour moi. Mais j’aime beaucoup celle-ci. Je crois que c’est ma préférée de toutes. Elle me rappelle un peu le parfum Crème Brûlée de Laura Mercier que j’adoooooore. En moins chic et travaillé, mais aussi en beaucoup beaucoup moins cher. C’est donc le parfait substitut. Ce caramel pour le quotidien et la crème brûlée de temps en temps pour le plaisir.


Savon Liquide de Marseille Fleur d’Oranger, Baïja
OUI
Alors je ne suis pas du tout fan du parfum de la fleur d’oranger (je crois que je dois d’ailleurs être la seule au monde). Mais le packaging de ce savon était tellement joli qu’il n’a pas tardé à rejoindre ma salle de bains. Et si logiquement, j’ai eu un peu de mal au début, j’ai fini par m’y faire. Bon, la prochaine fois, je choisirai la senteur Monoï, beaucoup plus dans mes goûts, mais oui, il y aura une prochaine fois. Parce que je suis vraiment fan du packaging, qui tout de suite rend ta salle de bains plus sympa. Et puis, il fait 500 ml, vu à la vitesse à laquelle je descends mes savons pour les mains, c’est top. Ca oui, je ne l’ai pas utilisé en savon pour le corps mais seulement pour les mains, et sur cette utilisation, il était très bien.


Spring Mousse Fresh Curls, Redken
NON
J’adore mes cheveux ondulés… avec le bon coiffant ! Je frisotte et mes boucles ne sont pas assez définies pour tenir toutes seules. J’ai donc besoin d’un coiffant assez costaud si je veux que ma crinière ressemble à quelque chose. Mais pas trop costaud non plus, pas au point de me cartonner et me dessécher les cheveux quoi. Et puis aussi qu’il me fasse des jolies boucles jusqu’au prochain shampooing et pas uniquement le jour même. Ca n’a pas l’air compliqué mais mine de rien, je tombe plus souvent à côté que dans le mille. Pour un coiffant adopté, il doit bien y en  avoir 5 que je jette. Enfin, plutôt que j’arrête d’utiliser après la première utilisation parce que ça va pas du tout. Celui-ci, même si je l’ai terminé, fait partie de cette catégorie. J’avais commencé à utiliser cette mousse il y a très très longtemps (le produit a été lancé il y a un bout de temps) et je l’avais rapidement délaissée parce qu’elle ne me convenait pas. Franchement, je ne sais plus pourquoi (ou parce qu’elle m’asséchait les cheveux ou parce qu’elle fixait mal). Mais clairement, pour que je la mette de côté, ça n’allait pas. Et puis, j’en ai eu marre de voir le flacon traîner. Cette année, avec le blog au ralenti, mon leitmotiv a été de finir des produits ouverts avant d’en commencer d’autres. J’ai donc voulu me débarrasser de cette mousse. Et à la deuxième utilisation, ce n’était toujours pas ça. Je crois que la formule a tourné parce que c’est limite comme si je ne mettais quasi rien sur mes cheveux. Elle ne gardait absolument pas mes boucles sous contrôle et je me retrouvais à chaque fois avec un volume de malade. J’aime avoir des boucles rebondies mais pas une crinière de lionne. Là, j’étouffais sous mes cheveux, c’était insupportable. Pour dégonfler tout ça, je devais les attacher ou les reprendre au fer à boucler. Après comme on a toutes des boucles différentes (impossible de comparer cheveux ondulés, bouclés et frisés), ce n’est pas parce que ça ne va pas sur mon type d’ondulation que ce sera le cas sur toutes les frisures. Mais pour moi, clairement, c’est un grand non. Surtout qu’elle a fini par arrêter de faire de la mousse. Il y a encore du produit dedans mais il sort liquide. Je sais que je garde mes produits ouverts trop longtemps mais c’est l’un des seuls qui ait perdu son jus. Bref, non.


Anti-Frizz Curl-Defining Cream Bamboo, Alterna
OUI
Lui, en revanche, je l’adore. C’est d’ailleurs mon deuxième tube. Je vous en avais parlé vite fait dans mon bilan d’août 2015 sans vraiment rentrer dans les détails car je voulais lui consacrer un billet à lui tout seul. Finalement, comme avec d’autres produits que j’ai aimé,  je n’ai pas eu le temps, ce qui est bien dommage. Donc je serais un petit peu plus précise cette fois-ci. En fait, je me rends compte que je préfère désormais les laits ou les crèmes pour fixer mes boucles. Et je trouve que cette crème là me fait de belles boucles rebondies et bien définies, mais pas avec un volume de malade, et elle contrôle aussi plutôt bien les frisottis. En plus, elle me fait de jolies ondulations que je sèche mes cheveux à l’air libre ou au sèche-cheveux. Parfois, certains coiffants sont trop lourds et poisseux et si je laisse mes cheveux sécher naturellement, je les retrouve comme sales et collants. C’est comme s’ils avaient besoin du sèche-cheveux pour « évaporer » un peu la matière. D’autres, au contraire ne supportent que le séchage à l’air libre. Avec le sèche-cheveux, j’ai droit à des frisottis et un volume de dingue. Je me retrouve donc avec des coiffants d’été et d’autres d’hiver. Mais celui-ci, je pouvais l’utiliser quelle que soit la forme de séchage. Le seul hic, c’est qu’il faut en mettre la juste dose. Quand je n’en mettais pas assez, ça frisottais encore un peu, surtout le lendemain. Et quand j’en mettais trop, il cartonnait un peu certaines mèches (et comme je suis une phobique du frisottis, j’avais souvent tendance à en mettre trop). Mais le lendemain, après avoir dormi dessus, ça allait mieux. Il faut donc juste que chacune trouve quelle est la parfaite dose pour sa chevelure.


Eclat Minute Blush Coral Tonic, Clarins
OUI, si je pouvais
Ce blush était une édition limitée de 2012 je crois ! Forcément, le temps que je le finisse, il a été discontinué. C’est dommage car je l’aimais vraiment beaucoup. Au point de le finir ! Ce qui est quand même rare pour du maquillage, surtout du blush. Car je ne suis pas une fille à blush. Pendant longtemps, je n’en ai pas mis. Je n’y arrivais pas avec les fards poudre. Mais mon visage manquait alors de relief. Je m’y suis finalement collée avec la popularisation des blushs crème ou liquide. Et celui-ci est l’un de mes préférés (mon préféré même on peut dire puisque je l’ai fini). En fait, c’est celui que je trouve le plus facile à vivre : facile à appliquer et avec un résultat lumineux et naturel. Avec les autres, j’ai toujours l’impression de ressembler à Bozo le clown. D’ailleurs, depuis que je l’ai fini, je retourne de plus en plus souvent dans le camp de celle qui ne met pas de blush. Il m’a quand même fait comprendre quelque chose. Comme j’ai la peau claire, j’ai toujours pensé que le rose était mieux pour moi. Sauf que j’ai des rougeurs sur les joues donc quand je rajoute un blush rose, ça fait vraiment too much. Avec le bon corail, le résultat est plus harmonieux.


Baume Démêlant Nutri-Ensoleillant Cheveux Bonds Naturels, Dessange
NON
Ce non, c’est surtout parce que cet après shampooing appartient à une gamme qui n’est absolument pas faite pour moi. Oui, j’ai du blond dans mes cheveux mais uniquement sur certaines longueurs et évidemment il n’est pas du tout naturel. Donc, je ne suis clairement pas la cible. Je l’ai quand même utilisé parce que j’avais besoin d’un après-shampooing en urgence et que c’est le premier sur lequel j’ai mis la main dans mes placards. Mais pour la prochaine, je resterais dans une gamme plus proche de ma nature de cheveux. Après, son pouvoir démêlant était plutôt correct, c’est déjà ça (et comme c’est ce qui m’intéresse avant tout dans un après-shampooing, c’est même plus que ça). Mais à l’époque de son utilisation, j’avais un carré donc le travail était forcément plus facile. Et concernant son pouvoir éclaircissant, évidemment sur mes cheveux bruns, impossible de juger.

Et voilà pour ce bilan beauté du mois. D’ailleurs, ça va faire bizarre mais ayant enfin vidé mes boîtes de produits vides, je vais repasser à une périodicité mensuelle. Fini les « Je garde, je jette » tous les dimanches. On se retrouve pour cette rubrique à la fin du mois pour le bilan de février.
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