dimanche 31 janvier 2016

Je suis trop vieille pour ces conneries… ou pas


Aujourd’hui, si j’étais restée fidèle au plan que je m’étais fixé, j’aurais dû entamer le énième chapitre de mon bilan de mes produits terminés, ou celui de janvier. Car oui, nous sommes le 31 janvier ! Déjà. Justement, nous sommes le 31 janvier. Qui est quand même la meilleure date de l’année parce que c’est mon anniversaire ! Et comme c’est mon anniversaire, je fais ce que je veux. Comme on disait dans le temps : « It’s my birthday and I cry if I want to ». Ok, je fais encore ma drama queen. Non, je ne vais pas pleurer. Oh, je comprends qu’on le fasse. Depuis toujours (même quand j’étais djeuns), j’oscille entre l’envie de faire la fête et celle de sombrer dans une profonde dépression. Nan parce qu’un anniv’, ok, ça célèbre ta naissance mais c’est aussi une date symbolique qui marque quand même que tu te rapproches de la fin. #lamortarrive #jdcjdr


Euh, c’est pas devenu un peu sombre par ici. #pardon #jailedroitcestmonanniv Ok, je rallume la lumière. Je me souviens quand j’étais djeuns (oui, on disait djeuns à mon époque, je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, ‘tain je dois être vraiment vieille pour citer du Aznavour). Bref, je reprends (je divague, c’est l’âge). Quand, j’étais djeuns, je regardais les gens de mon âge avec un certain dédain : « ces vieux ! » Remarque, je n’ai pas beaucoup changé. Il m’arrive encore de sortir un « mais elle est vieille ! » avant de me rendre compte qu’en fait ladite vieille n’a qu’un an de plus que moi. C’est que dans ma tête, j’ai 10 ans de moins. D’ailleurs, j’avoue, je mens de temps en temps et ces 10 ans de moins, je me les donne. Quand ça passe, je te dis pas ma fierté (et mon rire inside). Quoique, je mens de moins en moins. Me suis-je réconciliée avec mon âge ? Mouais… Nan, j’aime juste voir le regard choqué de mes interlocuteurs quand ils réalisent qu’ils étaient très loin du compte. Mais surtout, je deviens trop vieille pour mentir. Parce que je réalise que ma tête n’a pas toujours 10 ans de moins en fait. Pire, mon corps a lui carrément atteint un âge canonique !

D’ailleurs ça fait quelques années déjà que ma phrase préférée est devenue : « I’m too old for this shit ». Parce que oui, de plus en plus souvent, je suis trop vieille pour ces conneries. Cette phrase, c’est le leitmotiv de Danny Glover dans les films l’Arme Fatale. Il la répète encore et encore à chaque fois que Mel Gibson l’embarque dans une de ses embrouilles. Moi, je l’ai découverte dans How I Met Your Mother quand Barney acceptait le défi (challenge accepted) de faire tout ce qu’il y avait dans sa bucket list avant son anniv’ je crois parce que non il n’était pas trop vieux pour ça. Il s’était donc fait piercé, teindre les cheveux, était allé à une rave et plus encore avant de capituler : il était vraiment trop vieux pour ça. A l’époque, ça m’avait beaucoup fait rire. Et puis j’ai réalisé que j’étais petit à petit devenue Barney (ou Danny Glover) et que je répétais souvent cette phrase.


Je suis ainsi trop vieille pour sortir tous les samedis soirs. J’avoue, après une semaine de boulot, j’aime rester au fond de mon canapé à mater des séries. Et puis les bars trop bruyants, c’est plus mon truc. #old. De toute façon, je suis trop vieille pour sortir après minuit. Etrangement, quand je suis chez moi, je me couche entre 2h et 5h du matin. Mais quand je sors, je commence souvent à bâiller dès minuit et à 2 h, il n’y a plus personne. Pire, ensuite, je mets des jours à m’en remettre. Trop vieille aussi pour faire des nuits blanches pour le plaisir. J’aime trop mon lit. Je suis aussi trop vieille pour faire semblant d’aimer quelqu’un ou de m’intéresser à quelqu’un que je trouve inintéressant, faux, baratineur. Trop vieille aussi pour faire du camping ou dormir dans une auberge de jeunesse quand je voyage. Il me faut mon petit confort. Je me demande également si je ne suis pas trop vieille pour porter du bleu sur les yeux. Le drame pour l'accro au fard à paupières bleu que je suis. Mais en même temps, je n'en ai pas mis depuis plus d'un an et je me porte très bien. Je n'ai peut-être plus l'âge pour certaines tendances.

Des fois je me dis aussi que je suis trop vieille pour porter certaines fringues. Mais en fait, c’est pas que je suis trop vieille, c’est que je suis trop grosse. Nan, parce qu’on nous rabâche sans cesse ces histoires de rides mais chez moi le vieillissement s’est plutôt traduit par une énorme (c’est le mot) prise de poids. D’ailleurs, à mon grand désespoir, je n’ai d’ailleurs plus l’âge pour manger n’importe quoi. J’ai dû faire une croix sur les bonbons et je ne m’en suis pas remise. Je suis aussi trop vieille pour faire certains treks, surtout quand ça monte. Quand il a fallu remonter la pente après être descendue dans le grand canyon, je peux te dire que je l’ai répété en boucle le « I’m too old for this shit » alors que Sophie et Teddy m’attendaient tout en haut. Nan, mais laissez-moi mourir là, c’est pas grave. De toute façon, j’ai des courbatures dès que j’ai marché 500 m alors une randonnée ! Bon, sur ces derniers points, on me dit que  c’est plutôt la faute de mon allergie au sport. Mais nan, je te dis que c’est l’âge ! (ok, en gros, je suis trop vieille pour ne pas faire de sport, et ça c’est bien déprimant).


Attention, mémérisation en vue ! Mais je résiste. Car oui, j’aime rester au fond de mon canapé, mais j’aime aussi en sortir. Alors oui, je vieillis mais non, je ne suis pas trop vieille pour :

- Danser jusqu’au bout de la nuit. Pas tous les week-ends mais de temps en temps. Et oui, je suis essoufflée au bout de deux chansons (parce que je donne tout aussi). J’ai aussi besoin de faire des pauses régulières. Et au bout de deux heures, je n’ai plus aucune coordination et bouge les jambes et les bras n’importe comment. Je titube aussi et manque de tomber, sur les gens parfois. Bref, on dirait que je suis saoule. Sauf que je ne bois pas. Non, c’est juste un mix de fatigue et de moi qui semble avoir perdu le rythme avec l’âge (et l’équilibre). J’étais Shakira plus jeune, je ressemble désormais à un robot dont la batterie serait en train de mourir. Mais je tiens. Ok, beaucoup grâce à mon ami Redbull. Et c’est vrai que si je fais la fête toute la nuit, je mets désormais plusieurs jours à m’en remettre. Mais voilà, quand le dancefloor appelle, je suis là.

- Ecouter – très régulièrement - du Taylor Swift à fond tout en chantant à tue-tête. Evidemment, je connais ses chansons par cœur… ou presque. Il m’arrive d’inventer certaines paroles mais c’est tout comme.

- Chanter à tue-tête tout court. Je chante très très mal, une horreur. Mais ça ne m’empêche pas de chanter tout le temps. Chez moi donc, quand je fais mon ménage, mon rangement, ma vaisselle (ça motive même si parfois je me demande ce qu’en pensent mes voisins parce que je chante vraiment très fort). A chaque fois que je suis dans une voiture aussi. Et même dans la rue ! Oui, oui. Bon, comme je ne suis pas complètement timbrée (juste un peu), je chante en silence en écoutant ma musique. Mais je bouge quand même les lèvres. Parfois, j’enclenche même le full mode diva et je fais des gestes avec les bras pour aller avec mes vocalises. Donc si un jour tu croises quelqu’un qui se prend pour Adele – en silence – dans la rue, c’est moi. J’ai un truc avec Hello, je pars au quart de tour dès que je l’entends.


- Danser dans la rue. Ben, oui, il faut bien faire chorégraphie qui va avec la chanson. Donc il m’arrive d’esquisser quelques pas de danse en marchant si une chanson entraînante vient à passer dans mon iPhone. Ok, ce n’est pas toujours aléatoire. Quand je rentre tard le soir et qu’il fait noir, je me mets Better When I’m Dancin’ de Meghan Trainor (j’adore cette chanson) et je marche en me déhanchant dans la rue. Un vrai défilé. Il m’arrive aussi très souvent de dodeliner en rythme dans le métro. Discrètement, mais je bouge quand même épaules et jambes. Et ne parlons pas des arrêts aux feux rouges. Je veux dire, là c’est obligé.

- Bitcher avec les copines. J’avoue que de temps en temps, une petite soirée à ragoter avec les copines (pas forcément sur les autres, c’est tellement plus drôle de se moquer de soi-même), c’est quand même le bonheur.

- Pour qu’on m’appelle mademoiselle. Arrête avec tes madame, tu m’énerves !

- Aller à un concert, en fosse, et chanter à fond en sautant en même temps. Ok, après la première chanson, je suis au bord de la crise cardiaque, mais je continue. D’ailleurs, si tu te rends compte que quelqu’un qui chante très très mal a pourri tes vidéos, ne cherche pas, c’est moi.


- Faire la grasse matinée. Moi me réveiller à 9h pour faire le marché/une brocante/un ciné… Jamais !

- Jouer à Twister. Ok, avec mes neveux. Et ils me battent à plates coutures. Et j’ai des courbatures après.  Mais ça compte quand même non ? (oui, j'ai mal partout après avoir joué au twister pendant 5 minutes, j'ai honte).

- Avoir une dent de lait. Oui, apparemment, j’ai toujours une dent de lait. En fait, j’ai pas 10 ans de moins, j’ai 10 ans. #crazy 

- Avoir des boutons. Ma peau, elle, est en pleine adolescence.

- Remonter le grand canyon justement ! Oui, j’ai cru que j’allais y rester, oui ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, mais je le referais sans hésiter. D’ailleurs, je l’ai refait encore et encore pendant notre roadtrip. J’ai détesté certaines randonnées qu’on a faites parce qu’il fallait monter et que mon corps n’y arrive pas. Mais le spectacle à l’arrivée était tellement époustouflant que ça valait amplement le coup. Donc si une nouvelle montée se retrouve sur mon chemin, et si ça en vaut la chandelle, j’irais. Grand Canyon ou autre…

Et voilà pour cet article blabla qui est parti un peu dans tous les sens. Et encore, j’ai coupé court. Je suis sûre que j’en oublie. Toujours aussi bavarde. Eh oui, je suis trop vieille pour changer. Et toi, il y a des « shit » pour lesquelles tu es « too old » ou tu fais aussi de la résistance comme moi ?
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mercredi 27 janvier 2016

Les collections de maquillage printemps 2016 : les looks


Je suis en plein jetlag saisonnier. Pour le boulot, je suis en plein décryptage des collections printemps. Après des années, je me suis faite à ce décalage mais je t’avoue que ça me fait toujours un peu bizarre quand je bosse sur noël alors qu’on est encore en été ou que je me projette dans un futur où il fait beau et chaud alors que je me les pèle. Evidemment, moi qui suis une fille du soleil, ça me donne encore plus hâte que l’hiver se termine. J’en peux plus ! Mais il y a quand même un bon côté. Pendant que je suis sur mes articles, mon esprit s’évade et se met à croire qu’on est déjà au printemps. Bon, j’avoue, la redescente est dure. Mais pendant un petit moment, c’est cool. Je me suis donc dis que je vous ferais bien partager ce petit moment sous le soleil printanier en faisant avec vous un tour d’horizon des looks des collections de maquillage de la saison (surtout que les produits de ces collections commencent à arriver sur le marché). Alors qu’est-ce qui nous attend pour le printemps 2016 ? Quelles sont les tendances maquillage de la saison ?


Mon visuel préféré est celui de la collection From Lancôme With Love de Lancôme. J’aime son côté doux et féerique, son interprétation d’un Paris rêvé. Et puis l’association de couleurs, ce duo de rose et de bleu clairs, vont tellement bien ensemble. Même si j’en porte peu, j’adore l’idée du maquillage pastel. C’est féminin, printanier, sans être too much (en fait, j’adore le pastel tout court, en ce moment, je rêve même de redécorer mon appart de pastel). Bon, et parce que la blue addict que je suis n’est jamais loin même si j’en porte moins, si j’aime aussi beaucoup ce look, c’est évidemment pour le très bel eyeliner bleu porté par le mannequin Alma Jodorowski. 


Pour un peu les mêmes raisons, j’adore aussi le visuel de la collection Paris Arty Chic de Bourjois. Oui, ce n’est pas révolutionnaire, mais cette association de rose et de bleu, on ne fait pas mieux en fait. Et puis le liner bleu est toujours là, forcément, j’adhère complètement ! Comme c’est Bourjois, les couleurs sont un peu moins pastels et plus pop mais le résultat est tout aussi printanier et sympa.


Comment ça je suis monomaniaque ? Ok, c’est vrai. D’ailleurs, mon troisième visuel préféré est celui de la collection La Révélation Originelle de Givenchy. J’avoue, je suis faible, je craque pour les paupières bleu ciel du mannequin. On ne se refait pas. Mais j’aime aussi l’impression de fraîcheur qui se dégage de son look. Il y a un petit côté « une partie de campagne » qui te transporte immédiatement au printemps. A noter d’ailleurs que le pastel est définitivement la grosse tendance make-up de la saison !


C’est aussi très frais et printanier dans la collection Glowing Gardens de Dior. Deux visuels illustrent cette collection très fleurie. Je ne suis pas hyper fan du visuel principal. J’aime l’ambiance qui s’en dégage (il est très beau) mais je ne suis pas emballée par les couleurs du maquillage du mannequin. Le maquillage du regard est superbe mais les tons violets et orangés, ce n’est pas trop mon truc. J’aime beaucoup le vernis rose en revanche.


Le second visuel me séduit beaucoup plus. J’aime son côté hippie chic entre cheveux longs coiffés décoiffés et bouquet de fleurs sauvages. Et puis ce fard à paupières vert ! Ca c’est printanier. Je sais que dans la vraie vie, les femmes auront plus tendance à porter du violet que du vert mais visuellement le vert me parle plus et surtout m’évoque beaucoup plus le retour des beaux jours.


On retrouve également beaucoup de violet dans la collection LA Sunrise de Chanel (inspirée par Los Angeles) et au vu des visuels, elle ne m’attire pas trop. Les looks sont beaux (quoique je ne suis pas hyper fan du maquillage du regard du mannequin), mais ça ne me parle pas. Ni les ongles, ni les yeux. La bouche rouge sirop est jolie. J’aime bien. A voir si c’est réalisé avec un gloss ou un rouge à lèvres. 


Je suis beaucoup plus sensible au visuel de la collection Boho Stones d’Yves Saint Laurent. J’adore d’ailleurs toutes les collections maquillage Yves Saint Laurent, toujours très belles. Au printemps, la marque aime bien réinventer les pastels et c’est encore le cas en 2016 avec un beau duo de rose et de vert. On a ainsi un rose avec des reflets verts sur les ongles et un beau vert pop pour souligner le regard. J’aime bien l’underliner quand il fait beau, ça fait ressortir le regard sans avoir à faire trop d’efforts maquillage.


Il y a aussi du pastel chez Shu Uemura, la collection s’appelle d’ailleurs Pastel Fantasy. Mais je ne suis pas hyper fan du visuel, trop « bizarre ». Mais il est vrai tellement Shu Uemura ! 


 Le visuel de la collection Eclat Instantané de Clarins est lui beaucoup plus classique… et chic ! Une beauté fraîche et lumineuse, un maquillage discret qui sublime et se fait oublier. L’image qu’on se fait de la femme française en somme :) Et ce dont on est beaucoup à avoir envie.


Après le pastel, l’autre grande tendance d’une printemps, c’est l’éclat (le strobing a encore de beaux jours devant lui). On retrouve cette tendance chez Clarins mais aussi chez Bobbi Brown avec la collection Glow représentée par une magnifique Kate Upton très joliment mise en valeur. C’est nude et c’est beau.

Du nude et de l’éclat, on en retrouve aussi dans la mini collection Hot Sand de Nars. Le visuel est un peu futuriste donc ça ne se voit pas trop mais elle met en avant des produits à la teinte lumineuse parfaits pour illuminer le teint.


D’ailleurs, ce printemps, Nars lance deux collections de maquillage : Hot Sand et la collection couleur Nouvelle Vogue. Et si le look de la première est très froid, le visuel de la seconde est beaucoup plus chaud. Ca sent beaucoup plus le printemps… l’été même ! Bon, c’est peut-être l’effet chapeau car les couleurs en soi ne sont pas forcément printanières. Mais la collection est très belle.


En fait, certaines collections de maquillage pour le printemps ne sont pas très printanières. Comme la collection Paris After The Rain de Laura Mercier. Ou alors, c’est un printemps parisien, un printemps pluvieux en somme ;) Ca pourrait être déprimant mais non car c’est tout de même lumineux. D’ailleurs j’adore le make-up des yeux. Il faut dire que j’ai un faible pour les paupières dorées/cuivrées. 


Encore moins printanier, la collection Knockout Eyes d’Estée Lauder. On est même plus dans un look qu’on retrouve normalement en automne. Mais who cares ? Moi j’adore ce genre de look, intense et ultra féminin. Oui, on nous répète qu’il ne faut jamais maquiller les yeux ET la bouche mais j’avoue que j’ai un gros faible pour l’association smoky eye noir et bouche rouge. Je trouve ça très beau. Avec en plus le vernis rouge pour un résultat encore plus glamour. Et ça met superbement en valeur Kendall Jenner.


Pour terminer, un petit aperçu du look printanier de Guerlain. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos sur cette collection. Seulement ce petit visuel qui a priori ne m’excite pas plus que ça.

Et voilà pour ce tour d’horizon des looks maquillage pour le printemps 2016. La tendance sera donc au pastel (surtout au rose, au bleu et au vert) et au glow. Mais bon, on est mal car il semble que beaucoup de jolies choses nous attendent. D’ailleurs quel est votre look préféré et la collection que vous attendez le plus ?
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dimanche 24 janvier 2016

Je garde, je jette ? Spéciale routine soin du visage


Je ne sais pas vous mais cette semaine, j’étais complètement HS. Je crois que j’ai été piquée par la mouche Tsé Tsé parce que si j’avais pu passer ma semaine à dormir, je l’aurais fait. Ou alors c’est mon côté ours (j’ai la pilosité pour le prouver ;)) : dès qu’il fait froid, mon cerveau se met automatiquement en mode hibernation et donc sommeil profond. J’ai dû mobiliser toutes mes forces et les concentrer sur le travail (et encore, j’ai avancé au ralenti). Impossible d’écrire une ligne pour le blog. Et, comme toujours, maintenant que c’est le week-end, je suis bien réveillée (ce phénomène étrange…). J’en ai donc profité pour bosser (il faut bien) et vous pondre aussi un petit article (je ne compte pas m’endormir sur mes lauriers par ici). Il est temps d’entamer le chapitre 6 (déjà !) du bilan beauté des produits terminés en 2015.


Celui-ci sera toutefois un peu différent des précédents. Je sais que vous préférez quand je mélange les genres dans cette rubrique et c’est vrai que c’est plus sympa quand c’est varié. Mais aujourd’hui, je vais consacrer ce bilan uniquement aux soins pour le visage. En fait, j’aurais voulu vous faire des reviews de ces produits au moment de leur utilisation ou bien des articles sur mes routines soin. Mais je n’en ai jamais eu le temps. Et en même temps, n’en parler que vite fait dans un bilan des produits terminés en seulement quelques lignes, je trouvais que ce n’était pas assez. Donc je me suis dit que je ferais bien une sorte de mix, une review/bilan. Avec un petit effet secondaire : comme les textes sont forcément plus longs, j’ai réduit le nombre de produits de ce bilan (sinon ça faisait beaucoup trop). Aujourd’hui, on va se concentrer sur les produits découverts cet été (oui, je sais, c’est totalement anachronique de parler d’une routine estivale en plein hiver). Un format un peu différent donc mais une chose ne change pas. Se pose toujours la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Sérum Hydratant Oxygénant Repulpant Hydragenist, Lierac
OUI mais…
En été, ma peau devient souvent déshydratée (l’effet du soleil et du bronzage). J’aime bien alors glisser un sérum hydratant sous ma crème de jour. Il y a quelques temps (années même), j’avais jeté mon dévolu sur le Sérum Sorbet Booster d’Hydratation de la gamme Hydra-Chrono + de Lierac. Mais ça n’avait pas trop collé entre nous. Je trouvais sa texture sorbet trop épaisse. Et puis il y a peu, j’ai reçu un autre flacon de sérum rose de Lierac. Je me suis donc dit qu’il avait dû être reformulé et j’ai décidé de lui donner une seconde chance. En fait, j’étais à côté de la plaque. Il ne s’agit pas d’une reformulation mais carrément d’une nouvelle gamme : Hydragenist. Sachant qu’Hydra-Chrono + ne disparaît pas (en tout cas selon le site de la marque, elle existe toujours). Bizarre quand même, sachant que ce sont toutes les deux des gammes hydratantes et qu’elles ont toutes les deux des flacons roses. Tu comprends ma confusion première. C’est d’ailleurs pour ça que j’en parle, au cas où toi aussi ça t’emmêlerait les pinceaux.

Mais passons. Hydragenist, la nouvelle gamme, promet toujours d’hydrater et de repulper la peau mais aussi de lisser les rides et de nous faire le teint frais. Tout ça grâce à un complexe Hydra O2 composé d’oxygène, d’acide hyaluronique et d’actifs hydratants. Une formule plus pointue et efficace en somme pour, je cite, offrir à la peau un shot d’hydratation. Le sérum particulièrement concentré en Hydra O2 se veut donc ultra hydratant. Et sur la peau, ça donne quoi ? Alors c’est marrant parce que ce que je n’avais pas aimé dans le sérum Hydra-Chrono +, je le retrouve avec celui-ci. L’Hydragenist a lui aussi une texture un peu trop épaisse à mon goût. Mais ça me dérange moins qu’à l’époque. Peut-être parce que mes goûts et les besoins de ma peau ont changé depuis que j’ai utilisé son ancêtre. Désormais, le soir, j’applique très rarement une crème de nuit. Je sais pas, j’aime moins ça. Je trouve que ça fait trop pour ma peau, que c’est trop épais, trop gras et que donc ma peau étouffe. Et puis j’ai l’impression qu’elle n’en a pas besoin. Maintenant, je ne mets qu’un sérum et ça semble convenir. Elle ne tiraille pas et le lendemain elle ne se réveille pas sèche. Evidemment, si le besoin s’en fait sentir, je mettrais un soin mais la plupart du temps, ce système fonctionne parfaitement. En revanche, pour que ça marche, il faut quand même que le sérum soit assez riche et épais.

Ironiquement, la raison pour laquelle je n’avais pas aimé Hydra-Chrono + fait qu’Hydragenist est un parfait sérum de nuit pour moi. Je ne l’ai jamais mis le matin, là ça ne colle pas du tout, il est trop épais. Mais le soir, j’en mettais une bonne couche et il réhydratait et repulpait ma peau bien comme il faut. Je le réserve toutefois pour une routine estivale pour peau déshydratée. Pour l’hiver, quand ma peau vire sèche, il n’est pas assez nourrissant. Là, j’aurais effectivement besoin d’une crème par-dessus et on en revient au hic qu’il soit trop épais pour moi pour l’associer à une crème. Je lui dis donc « oui » mais dans des conditions précises : en été et le soir. Après, c’est une question de goût et de sensation hein, parce qu’en termes d’efficacité, j’ai bien ressenti une action hydratante. Pour le lissage des rides, on parle plus des ridules de déshydratation qui forcément en étant réhydratées vont disparaître. Les vraies rides creusées seront elles toujours là.


Sérum Anti-Fatigue Dynamisant Vitalskin, Darphin
OUI
La rentrée a été bien intense et épuisante pour moi : trop de boulot et des nuits bien trop courtes. Je me suis alors dit que si je ne voulais pas virer zombie, il fallait que j’adopte la bonne routine soin. Moi qui avais mis ce sérum anti-fatigue de côté il y a quelques temps, c’était l’occasion ou jamais de le tester en conditions extrêmes. Selon Darphin, la vitalité de la peau se mesure à sa luminosité, aux signes de fatigue et à la capacité de la peau à se régénérer. Traduction en français lambda (en tout cas chez moi) : fatigue égale grise mine. Mais il n’y a pas que le teint brouillé. Comme la peau est épuisée, elle travaille moins bien (ma peau et moi, même combat en somme) et elle se déshydrate de l’intérieur. Il faut donc non seulement l’hydrater mais aussi la réveiller avec les bons actifs. Et c’est marrant parce que ce qui marche pour nous semble être aussi ce qui convient à notre peau.

La formule de ce soin anti-fatigue contient en effet de la caféine et de la vitamine C, « véritable cocktail dynamisant qui stimule la production d’énergie naturelle de la peau. » Il hydrate non seulement la peau mais améliore aussi sa résistance à la fatigue et aux agressions quotidiennes (dixit). Je cite : « après application, vous avez la sensation que votre peau est rechargée, éclatante et reposée ». Bon, on ne se mouille pas trop là quand même, la marque parle plus d’un ressenti que d’une action. Mais en même temps, c’est vrai qu’en ce qui concerne le manque d’éclat de ma peau, il s’agit souvent d’une sensation. Je me vois terne mais objectivement je ne sais si je le suis vraiment. Mais assez avec la théorie, parlons pratique. Ce sérum m’a-t-il séduite ? Eh bien la réponse est oui (mais tu t’en doutais déjà puisque c’est écrit en gros sous son nom).

Etrangement, même si j’avais une très haute opinion de Darphin, jusqu’il y a peu, je n’avais jamais adopté de produits de la marque dans ma routine soin. Pour une raison un peu bête. Les produits stars de la marque, ce sont les huiles aromatiques, des concentrés d’huiles essentielles. Or je n’aime pas du tout les huiles essentielles, plus particulièrement leur parfum. J’ai donc fait un blocage en me disant que tous les soins Darphin contenaient des huiles essentielles et surtout sentaient cette odeur forte de plantes que je déteste, beurk. Alors que pas du tout. J’ai mis longtemps à m’enlever ça de la tête. Et puis en mai dernier, j’ai testé le sérum Stimulskin que j’ai adoré. Ca a tout débloqué et depuis je ne m’arrête plus (après les sérums, je suis passée à la crème de jour et bientôt le contour des yeux). Désormais je peux le dire après les avoir testés : les soins Darphin son vraiment top. Celui-ci ne fait pas exception.

J’aime sa texture poids plume qui pénètre ultra rapidement, même si t’en mets un peu plus que demandé (j’adore mettre des grosses couches de sérum même si en théorie, on n’a pas besoin). Il sentait aussi divinement bon : pas du tout les plantes, plutôt un parfum rond et féminin. Côté hydratation, il est parfait pour moi pour le printemps-été (j’ai la peau normale à déshydratée quand il fait beau et normale à sèche quand il fait froid). En revanche, il est un peu léger pour l’hiver pour moi. Quand il a fait un peu froid et que ma peau demandait plus de nutrition, il n’était pas suffisant. J’avais remarqué ça aussi avec le Stimulskin. Mais je pense que c’est une spécificité de la marque dû au fait qu’elle propose une routine à 3 temps : huile aromatique + sérum + crème. Les sérums sont légers par choix parce que quand ta peau a besoin de plus, tu es censée glisser une huile aromatique dessous. Comme moi je ne suis pas fan de ce produit-là, je pense que je vais garder mes sérums Darphin pour l’été. Concernant l’action anti-fatigue, difficile de la mesurer concrètement. Mais effectivement, alors que j’étais sur les rotules, ce n’était pas le cas de ma peau. Enfin, c’était mon impression, mon ressenti. J’étais bien un zombie du regard (mon contour des yeux lui n’était pas assez anti-fatigue) mais mon teint tenait la route. Je ne faisais pas peur alors qu’il y aurait eu de quoi. Tout ça m’a donné envie de continuer à explorer les différentes gammes Darphin.


Crème Eclat du Jour, Clarins
OUI
Vous connaissez désormais mon amour pour les soins Clarins. Même si je fais des infidélités à la marque, j’y reviens toujours, pour retrouver mes chouchous ou pour découvrir de nouveaux produits. Comme celui-ci (ce n’est pas une nouveauté en soi, c’était une nouveauté pour moi). Ce soin, je l’ai utilisé entre août et octobre je crois (fin d’été/début d’automne en tout cas) et c’est la parfaite crème printanière ou estivale, quand il fait beau quoi. Voici ce qu’en dit la marque : Cette « crème énergisante fine et fondante est idéale pour offrir à la peau une hydratation équilibrée tout au long de la journée. Elle révèle votre bonne mine naturelle et vous offre une peau zéro défaut, souple et douce, sans brillance. Votre teint est frais, unifié et radieux. » Hydratation et éclat : c’est justement ce qu’il me faut à moi. Et je crois que ça n’étonnera personne si je vous dis que j’ai vraiment beaucoup aimé cette crème.

Déjà, elle sent bon, une odeur vitaminée qui donne un petit coup de fouet. Ensuite, la texture est très agréable : crémeuse et fondante mais qui pénètre vite. D’ailleurs, ça a eu un effet secondaire, c’est que je ne me gênais alors pas pour en mettre trois tonnes et que j’ai donc fini cette crème hyper rapidement (peut-être aussi parce que le pot fait 30 ml et non 50). De mémoire, elle m’a duré un mois, un mois et demi peut-être. Côté hydratation, elle a parfaitement fait le job sur ma peau normale en été. En revanche je pense qu’elle ne me conviendrait pas en hiver. Ma peau devient alors plus sèche et là je crois qu’elle ne serait pas suffisante. A un moment, il y a eu un léger coup de froid et j’ai alors senti que ce n’était pas assez, mon épiderme demandait un soin un chouïa plus costaud. Comme en plus, je l’avais associé au sérum Darphin qui lui aussi est un peu juste sur ma peau quand les températures baissent… Donc si vous avez la peau sèche, cette crème ne sera peut-être pas assez nourrissante. Mais si vous avez la peau normale, elle est parfaite pour le printemps-été-début d’automne. Moi en tout cas j’y reviendrais. En plus, même si clairement je ne sais jamais si un soin a un effet sur la luminosité de ma peau (je trouve toujours qu’elle manque d’éclat), là, j’ai l’impression que ça allait. Alors qu’elle aurait dû être au plus bas car à la rentrée j’étais épuisée (cette fatigue aurait dû se voir sur le visage) mais non, je ne ressemblais pas à un zombie. L’effet de cette crème (et du sérum Darphin) ? Difficile de savoir mais en tout cas, elle m’a bien plu.

Et voilà pour ce bilan/review un peu particulier. J’ai encore quelques soins pour le visage dont il faut que je vous parle mais je me suis dit que ça faisait beaucoup là. J’ai donc décidé de diviser cet article en deux. La suite arrivera donc un peu plus tard et évidemment j’ai encore quelques bilans classiques sous le coude.

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dimanche 17 janvier 2016

Je garde, je jette ? Le bilan beauté 2015 de mes produits terminés, chapitre 5



Vous l’attendiez avec impatience, le voici ! Eh oui, on est dimanche, il est donc l’heure d’ouvrir le nouveau chapitre du bilan cosmétique de l’année 2015. D’ailleurs, l’autre jour, je me suis mise à réfléchir. Je ne parle jamais des déos que j’utilise parce que je considère que c’est hyper personnel. Pas perso tabou, mais perso différent pour chacune. On transpire toutes de manière différente et ce n’est pas parce qu’un déo marche sur moi qu’il marchera sur vous (des fois, je donne des gammes que j’adore à ma sœur qui me les rend ensuite en me disant qu’elles sont nulles). Mais certains produits sont quand mêmes sympas et innovants (mine de rien, ça bouge beaucoup du côté du déo). Je me disais donc que c’est finalement un sujet qui vous intéresserait peut-être ? Et à ce moment-là plus en review classique ou juste à intégrer dans les bilans ?


Sur ce, reprenons le cours de ce bilan-ci. On en est déjà au chapitre 5 : décidément, j’en aurais descendu des produits de beauté pendant l’année écoulée. Aujourd’hui, comme j’ai été un chouïa moins bavarde que d’habitude, je vous propose de nous pencher sur 8 victimes visage, corps… et même maquillage ! Et comme toujours, se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ? 


Crème Pulpe Mains Ekos Cacau, Natura Brasil
OUI
Je radote je crois mais j’adore les Crèmes Pulpe Mains de Natura Brasil. Elles sont, avec la Crème Mains Karité de L’Occitane, mes crèmes mains préférées de tous les temps (si, si). J’aime leur texture baume qui nourrit parfaitement tout en pénétrant rapidement. Elles ne laissent absolument pas les mains collantes et poisseuses. J’ai deux chouchou dans la gamme (que vous avez probablement vu passer régulièrement par ici car si je leur fait parfois des infidélités, j’y reviens toujours) : la senteur Castanha, un très réussi parfum fleuri gourmand, et ce cacau qui a des faux airs de chocolat. Mais pas le chocolat trop sucré un peu beurk, c’est plus un cacao féminin et racé. Bref, il sent trop bon. Bon, le tube en métal a pris un coup à force de traîner dans mon sac. Mais c’est une ancienne version, depuis je crois que la matière des tubes des crèmes de la gamme a changé. Elle me semble un chouïa plus souple (donc plus résistante ?)


Démaquillant Yeux Ultra-Doux, So’ Bio Etic
NON
J’avais commencé à utiliser ce démaquillant il y a fort fort longtemps, à l’époque où je chargeais pas mal mes yeux. Et il n’était pas du tout efficace. En gros, si ton mascara est coriace, que tu utilises du waterproof, que tu es une adepte du khôl ou du liner bien noir ou que tu aimes les fards foncés et bien pigmentés, passe ton chemin. Il n’est clairement pas à la hauteur. En revanche, si tu te maquilles les yeux simplement, et que tu as envie d’une formule bio, pourquoi pas. Depuis ma super conjonctivite de l’année dernière, je me maquille en effet très peu les yeux : juste un fard nude clair (rarement du liner ou du khôl) et un mascara qui part très facilement. Et là, il faisait son travail sans problème. Ca a été une bonne surprise. Même si ça n’a pas suffit à le faire rentrer dans mes bonnes grâces. Je continue à aimer le maquillage pigmenté du regard, donc si j’ai envie certains jours de revenir à mes anciennes amours, je veux pouvoir avoir un produit sous la main assez efficace pour ne pas lutter au moment du démaquillage. Donc, personnellement, pour moi, c’est un non.


Mousse d’Eau Nettoyante, Uriage
NON
J’aime beaucoup les mousses nettoyantes mais avec celle-ci le courant n’est pas totalement passé. Je ne l’ai pas détestée non plus, elle a fait son job. Mais un petit détail me gênait. Après avoir rincé mon nettoyant pour le visage, j’aime avoir l’impression que ma peau est « lavée ». Or ce nettoyant laissait comme un film/une pellicule sur la peau et dans ma tête forcément, je me disais qu’elle n’était pas propre. Pas sale mais pas vraiment nettoyée. C’est difficile à expliquer parce que c’est une question de sensation. Je ne veux pas que mon nettoyant me décape la peau hein, juste qu’il enlève le côté gras que j’ai quand je me réveille. Pour les cheveux, on dit qu’il faut arrêter de les rincer après un shampooing quand ils crissent. Disons que j’aime avoir l’équivalent de cette sensation sur la peau quand je la nettoie. Et là, ce n’est pas le cas. Dans le même genre, je déteste les lotions pour le visage parce qu’elles laissent elles aussi une « pellicule » sur la peau. Ca me donne tout de suite envie de la relaver. Mais c’est vraiment une histoire de goût. Car il y a aussi des bons côtés. Je pense que pour les peaux sèches, il doit être pas mal car ce « film » c’est en fait comme s’il laissait une petite couche hydratante sur la peau. Bref, je ne sais pas si j’ai été claire. Disons que je n’ai rien de vraiment concret à reprocher à ce nettoyant, c’est plus une question de sensation. Et donc ma préférence pour les nettoyants visage va vers d’autres produits qui déclenchent cette impression de « c’est bon, mon visage est lavé ».


Soin des Lèvres Conditions Extrêmes, Mixa
OUI
J’ai beaucoup aimé ce baume lèvres. J’ai trouvé qu’il nourrissait et réparait bien les lèvres même quand elles étaient très sèches. Je l’appliquais souvent le soir, quand j’avais les lèvres qui tiraillaient voire pelaient d’avoir porté du rouge hyper pigmenté toute la journée, et le lendemain je me réveillais avec des lèvres toutes douces et apaisées. Bon, je ne l’ai jamais testé en conditions extrêmes, par exemple à la montagne (j’essaie d’éviter les températures trop froides, je ne suis pas faite pour les – 16 °), donc je ne m’avancerais pas sur cette affirmation là. Mais en conditions normales et même hivernales parisiennes (et si ce n’est pas le cas aujourd’hui, l’année dernière, il a quand même fait un peu froid), il est très bien.


Mascara Eyes to Kill, Giorgio Armani
OUI
L’année dernière, j’ai longtemps arrêté de porter du mascara (conjonctivite infernale oblige). Quand je m’y suis remise, j’ai donc préféré opter pour une miniature. N’étant pas sûre d’être guérie, je me suis dit qu’au moins si je devais jeter mon rimmel à peine commencé pour cause de reprise du grattage, ça me ferait moins mal. Et en fait, ce mini tube que j’avais eu dans une box s’est avéré très pratique pour les voyages (ça prend moins de place). Bon, trêve de blabla, qu’en est-il du produit en lui-même ? Eh bien, il m’a plutôt séduit. Le tube est peut-être mini mais la brosse a une taille normale, ce qui permet d’avoir le même effet qu’avec la version classique. Et on obtient justement le genre d’effet que j’aime et je recherche sur un mascara : il apporte à la fois du volume et de la longueur. Il me faisait une frange de cils bien plus étoffée. Pas un effet ultra dramatique non plus mais quand même assez prononcé. Il est très bien en  somme.


Huile Démaquillante Soyeuse Camomille, The Bodyshop
NON
J’adore les huiles démaquillantes. Pour moi, c’est le moyen le plus rapide et efficace pour se démaquiller. Tu peux l’utiliser sur le visage et les yeux et hop en deux passages le tour est joué. Bref, je teste toutes les huiles qui me passent sous la main. Et j’étais assez excitée par celle-ci. En effet, la plupart du temps, les huiles démaquillantes sont formulées à base d’huiles minérales. Bon, comme tu les rinces, ça me dérange un chouïa moins mais si je peux aller vers plus de naturel, tant mieux. Et justement, celle-ci est, elle, composée d’huiles végétales. Un très bon point. Le hic, c’est que je ne pouvais pas l’utiliser sur les yeux car elle me piquait grave. Et ce même avant ma conjonctivite infernale. J’en ai parlé à des copines qui l’adorent et n’ont eu aucun problème. Je dois être hyper sensible des yeux. J’ai donc arrêté de l’utiliser sur cette zone et j’ai par conséquent dû l’associer à un autre démaquillant. Mais j’ai perdu un des avantages de l’huile : le côté tout-en-un avec un démaquillage hyper rapide en un seul geste. Je la trouve aussi un chouïa trop épaisse à mon goût, trop grasse, ce qui me donne l’impression qu’elle s’émulsionne moins bien. J’ai l’impression qu’elle se transforme moins bien en lait quand on y ajoute de l’eau et donc se rince moins bien. Bon, depuis, je l’ai remplacée par une huile encore plus épaisse et qui elle se rince vraiment très mal et ça m’a quand même permis de me rendre compte que celle-ci n’était finalement pas si mal. Mais disons que je préfère des huiles plus fines et que je puisse aussi utiliser sur les yeux.


Lait Soyeux Perles et Huiles Précieuses, Institut Arnaud
OUI mais…
Ce lait est très sympa. Il est assez fluide et s’étale donc bien tout en pénétrant relativement rapidement. Il hydrate bien et j’ai l’impression qu’il laisse aussi la peau légèrement satinée. Enfin, il sent très bon : un parfum de fleurs blanches assez estival. Pour toutes ces raisons, je l’aimais bien. Mais il ne m’a pas non plus totalement conquise. Toutefois, ce n’est pas une question d’efficacité (qui est là) mais plutôt de goût. Par exemple, côté parfum, je suis plus senteurs gourmandes comme vous l’avez sûrement désormais compris. Les fragrances fleuries, ce n’est pas trop mon truc. Et si je reconnais que les fleurs banches sentent divinement bon, et je comprends celles qui adorent, ça m’emballe moins. Côté texture, je préfère aussi les crèmes corps plus épaisses et riches. Elles ont un petit plus cocooning par rapport aux laits fluides qui rend l’application encore plus agréable pour moi. En fait, je trouve l’application d’un soin pour le corps fastidieuse (coucou la paresseuse). Alors j’ai besoin d’un produit que j’adore complètement pour me motiver à en appliquer chaque jour. Celui-ci, je le trouvais juste sympa. D’ailleurs, je l’ai délaissé longtemps justement, lui préférant des produits me correspondant mieux. Toutefois, comme en soi, il est très bien, je ne me voyais pas lui mettre un « non » d’où ce « oui mais ». Petit bémol tout de même : le deuxième ingrédient sur la liste INCI (après l’eau quoi), ce sont des huiles minérales. Je le précise car je sais que pour certaines d’entre vous, c’est important. J’avoue que longtemps, je n’y ai pas fait attention mais je commence à me demander si je ne devrais pas justement.


RapiDry Top Coat, OPI
OUI
Ce top coat était très bien, comme la plupart des produits OPI. Pas grand-chose à dire dessus. Avec lui, mon vernis tenait bien. Après, j’ai testé beaucoup d’autres top coat très bien aussi donc je ne vous dirais clairement pas : « C’est celui-là qu’il vous faut ». Si vous y allez, il ne décevra pas, mais on peut aussi trouver aussi bien ailleurs.

Et voilà, c’en est terminé pour ce bilan de la semaine. Les boîtes se vident, yeah ! Je suis passée de 4 à une et demie. On en voit donc le bout. Je pense qu’après la fin du mois de janvier, on pourra revenir à une périodicité mensuelle comme avant. Et nous, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite. Il faut que je m’attaque aux soins pour le visage. Je me demande si je ne vais pas faire une spéciale la semaine prochaine qui mixe bilan et mini review.
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mardi 12 janvier 2016

Baumes à lèvres Eos : je vous aime... en version US !



A chaque fois que je prends l’avion, je me retrouve avec les lèvres ultra sèches. Pourquoi elle nous parle d’avion dois-tu te dire ? Non, tu ne m’as pas définitivement perdue, attends, je t’explique. L’avion me dessèche donc les lèvres et pas qu’un peu. Elles gonflent, tiraillent, brûlent même. C’est plus qu’inconfortable, ça fait mal carrément. Sachant cela, en bonne beauty addict, je devrais être parée à affronter le problème en beauté à chaque fois que j’embarque. Sauf que non, au contraire ! Déjà, je ne suis pas de ces filles qui ont une trousse beauté spécial voyage pour prendre soin de leur peau en vol puis se remaquiller avant l’atterrissage pour arriver super fraîche. Je les admire vraiment. Mais ce n’est pas du tout moi (d’ailleurs faut voir ma tête après 8 à 10 h de vol, ça fait peur). Je n’ai pas la capacité à être aussi prévoyante et à planifier mon voyage. 


Nan, avec moi, c’est toujours la même chanson : je finis par manquer de temps et par terminer mes bagages ultra stressée et à l’arrache. Ce qui fait que j’oublie régulièrement d’emporter un baume à lèvres avec moi. Ce n’est pas bien grave tu me diras. Et puis il y a un bon côté : ça me donne une excuse pour faire du shopping et découvrir ainsi de nouveaux produits. J’essaie quand même de faire des efforts. Pour notre roadtrip dans l’ouest américain par exemple, j’avais enfin pensé à prendre un baume lèvres avec moi ! Je peux te dire que j’étais fière. Sauf que je l’ai perdu dès le deuxième jour. J’ai eu beau retourner ma valise, mon sac et mes trois trousses de toilettes (ben quoi, on partait un mois), impossible de mettre la main dessus. Et mes lèvres étaient au bout du bout et me faisaient super mal. Pas le choix, il me fallait en acheter un nouveau. L’ironie de l’histoire : So avait aussi perdu le sien et se trouvait dans la même beauty détresse que moi.

De désespoir, on est rentrées dans une boutique un peu au pif : un Bed, Bath & Beyond. Vu que c’est une chaîne de magasins qui vend à la base du linge de maison et de la déco, tu penses bien qu’il n’y avait pas beaucoup de choix dans le rayon des baumes à lèvres. D’ailleurs, il n’y avait même pas de rayon. Juste un misérable portant avec des baumes lèvres d’une marque inconnue au bataillon. Et puis, c’est là que nous les avons vus, près des caisses : les baumes à lèvres Eos. A l’époque, la marque n’était pas vendue en France mais on en avait beaucoup entendu parler sur la blogo beauté. C’est un peu la star des baumes lèvres US. Et puis ils se sont un jour payés le luxe d’un selfie avec Kim Kardashian, forcément ça buzze. Ils sont aussi apparus dans un clip de Miley Cyrus. Même Chuck Bass (enfin Ed Westwick) y a succombé. Bref, les stars les adorent. Et Sophie et moi aussi. 


Pour l’anecdote, j’ai retrouvé mon baume lèvres le lendemain. Il était dans la poche de mon gilet. Hashtag gourdasse. Mais en même temps, je ne regrette absolument pas ce bug temporaire de mon cerveau parce que ça m’a permis de découvrir les baumes EOS et que j’aime vraiment beaucoup le mien. Alors si tu ne connais pas encore la marque, petit récapitulatif rapide. Les baumes lèvres EOS (le nom est en fait des initiales pour Evolution of Smooth) sont adorables – et impossibles à louper – avec leur packaging en forme d’œuf et leurs couleurs acidulées. Ils ont aussi un goût fruité (miam, miam) qui les rend encore plus irrésistibles. Ce qui est très bien avec eux aussi, c’est leur formule 100 % naturelle et à plus de 90 % bio. Pas de vaseline ou de dérivés pétrochimiques ici. Ils ne contiennent pas non plus de parabens ou de phtalates. Ils sont en revanche enrichis en beurre de karité, en huile de jojoba et en vitamine E. Et alors je ne sais pas si c’est vraiment pertinent en cosmétiques mais ils sont aussi gluten free.

Bref, une formule plutôt très bien. Mais est-elle efficace ? Moi, j’ai choisi le rose rayé au goût de Coconut Milk. Et je l’adore (comment ça, je l’ai déjà dit ?). Déjà, il sent super bon. Et sur moi, j’ai vu une réelle efficacité. Il a tout de suite apaisé la sensation de brûlure de mes lèvres hyper sèches. Parfaitement nourries, elles sont aussi revenues à la normale (fini le gonflement ou l’inconfort). Depuis, je suis accro à ce baume qui ne quitte plus mon sac et qui m’aide vraiment quand mes lèvres vont mal. J’ai aussi l’impression qu’il aide à cicatriser plus vite les petits bobos et rend les lèvres plus lisses. Je crois que c’est le baume lèvres le plus efficace que j’ai testé jusqu’ici. Il est à la fois nourrissant et réparateur. Alors quelle n’a pas été ma surprise en cherchant des reviews de ces baumes pour voir si ma passion était partagée de découvrir pas mal d’avis négatifs. Beaucoup de filles ne les trouvent pas assez hydratants. Ca m’a intrigué ces expériences totalement opposées à la mienne. Forcément, j’ai cherché à comprendre. Et j’ai développé une théorie qui ne me semble pas bête du tout. Et où finalement, on a peut-être toutes raison. Je m’explique.

Mon chouchou (ça se voit :))

En fait, il y a deux types de baumes lèvres EOS : les classiques d’une seule couleur pleine (à gauche de la photo) et ceux rayés qui mélangent une version claire et foncée de la même couleur (à droite). Avec Sophie, on a choisi les rayés parce qu’on ne les avait jamais vus avant. Et ce sont effectivement les derniers nés, les nouveautés. Or les reviews négatives ne concernent en fait que les classiques. Tenais-je quelque chose ? Ces classiques, ce sont ceux qui sont arrivés chez Nocibé à la rentrée. Et justement, pour l’occasion, j’en ai reçu un : le Sorbet Fraise. Curieuse, je me suis donc empressée de le tester. Et oui, clairement, j’ai senti une différence. Bon, il sent lui aussi super bon et est tout mignon. Mais j’ai l’impression qu’il n’est pas aussi nourrissant que le rayé, ni réparateur. Quand je pose le Sorbet Fraise, je n’ai pas cette sensation d’apaisement que j’ai avec le Coconut Milk. Il a bien une action hydratante sur moi mais elle met plus longtemps à se faire sentir. J’ai donc commencé à me demander s’ils n’avaient pas tout simplement des formules différentes ?

Et effectivement, je pense que c’est le cas. Je suis allée sur le site de la marque et ce n’est pas précisé clairement mais tout semble l’indiquer. Le premier est décrit comme un Smooth Sphere Lip Balm aussi délicieux qu’un dessert, qui va rafraîchir tes lèvres et les laisser douces, lisses et hydratées. Il est précisé que sa formule est à 95 % organic. Le rayé est un Visibly Soft Lip Balm. Donc déjà pas le même nom. Pas la même description non plus : lui, va nourrir les lèvres pour qu’elles soient immédiatement plus douces. Côté formule, on est à 98 % d’organic et il y a au moins de la vitamine C en plus. Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression qu’on n’a pas affaire aux deux mêmes produits. Le baume rayé semble plus riche et plus axé soin. Et c’est exactement ce que j’ai senti et ressenti lors de mes tests. Désolée si je t’ai embêtée (endormie ?) avec cette enquête beauté. J’espère que tu es encore là. Je me suis un peu prise pour une beauty Sherlock Holmes sur ce coup mais j’étais vraiment intriguée.


Tout ça pour dire que c’est cool qu’on puisse enfin trouver des baumes lèvres EOS en vrai chez Nocibé. Plus besoin de passer par internet. Si tu as envie de craquer pour le fun, lance-toi parce qu’ils sont vraiment trop mignons (tellement qu’ils donnent envie de les collectionner). Mais si tu as des lèvres sèches ou si tu recherches une super efficacité, je te conseille plutôt de te tourner vers la version rayée. Le hic, c’est qu’il n’y a pour l’instant que 3 parfums et elle est plus difficile à trouver. Elle n’est pas chez Nocibé (il n’y a que 4 parfums dispo) et on ne la trouve pas non plus sur tous les sites web qui proposent les baumes classiques. Pourtant elle est tellement mieux ! Après, si tu fais un petit voyage aux Etats-Unis, tu sais quoi shopper. Attention, les baumes n’ont pas partout le même prix : selon l’endroit où tu les achètes, ils sont vendus entre 3 à 6 dollars. Nous, on les a eu à 3 dans un Bath, Bed & Beyond à Los Angeles alors que chez CVS ils étaient à 5,99 si ma mémoire est bonne. Bon, ces baumes ont tout de même un petit défaut. Leur format est super rigolo mais pas très pratique. Déjà, il prend beaucoup plus de place qu’un stick que ce soit dans le sac ou dans la poche, ce qui peut poser problème dans certaines situations. Et ce n’est pas très hygiénique. J’ai le rayé tout le temps dans mon sac et le rose se salit et a commencé à noircir. Et même s’il est fermé, je ne sais comment, quelques impuretés se collent sur le baume en lui-même. Mais bon, même comme ça, je le préfère à un stick. Beaucoup plus mignon, et efficace.

Et sinon, toi, tu as testé ces baumes EOS ? Tu en  penses quoi ? N’hésite pas à ajouter ta pierre à l’édifice de cette enquête laborieuse, Sherlock a toujours besoin d’un Watson.

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