mardi 30 novembre 2010

L'Oréal nous en met plein la vue avec ses nouveaux fards à paupières

Je suis en mood petit prix en ce moment (mais pas petite qualité). Après Arcancil et Dermophil, continuons donc notre tour du monde (ou plutôt des grandes surfaces) de la beauté avec la dernière nouveauté maquillage de L’Oréal Paris. Oui, encore une. Ils ont le cerveau en ébullition chez L’Oréal. Parfois, ça rate, comme avec le fond de teint rouleau de peinture, parfois, c’est le jackpot. Là, je pense qu’on a un gagnant, ou plutôt des gagnants car il s’agit de toute une ribambelle de nouveaux fards à paupières.

Au printemps dernier, la marque sortait déjà de nouveaux fards à paupières, les Color Appeal Chrome Intensity (j’avais d’ailleurs eu un vrai coup de cœur pour eux, ICI, car si leur prix était mini, ils étaient vraiment top), mais c’était une déclinaison de leur gamme déjà existante. Aujourd’hui, il s’agit carrément d’une nouvelle ligne : Color Infaillible, que la marque a mis quatre ans à développer. Car ces petiots sont assez étonnants. Déjà leur texture est carrément unique : mix de poudre et de crème. En fait, les ombres elles-mêmes sont les bébés qu’auraient pu avoir un fard poudre et un fard crème s’ils avaient décidé de s’accoupler dans notre vanity. Oups, je m’égare. Pour résumer : ces nouveautés ont le meilleur des deux textures. Des couleurs intenses et ce après un seul passage, faciles à appliquer, longue tenue, à la texture velours mais au résultat satiné.

La marque les appelle des « veloutés de paupières » et affirme qu’ils tiennent 24 heures grâce à « des polymères adhésifs qui adhèrent à la paupière de manière durable comme une seconde peau ». Ils sont aussi « waterproof, ne migrent pas dans les ridules et résistent aux plissements de la paupières et aux frottements ». Ils seraient aussi confortables qu’une crème (mais avec de la tenue donc) et aussi faciles à travailler qu’une poudre. Des promesses plutôt alléchantes.

Je ne les ai pas encore testés sur la paupière mais vu les swatchs, les promesses niveau couleurs sont plutôt bien tenues. J’ai eu ces teintes plutôt intenses en un seul passage. (Ca ne rend pas forcément hyper bien car j’ai pris les photos sous lumière artificielle puisqu’il fait désormais nuit vers 16h, vive l’hiver) Il existe huit teintes mais je n’ai que ces trois-là, ce qui est déjà pas mal. On a, de gauche à droite, n°6 All Night Blue, n°9 Permanent Kaki et n°4 Forever Pink. Forcément le bleu m’a tapé dans l’œil mais le kaki a l’air sublime aussi. Le rose j’aime moins, mais je n’aime pas le rose en général. Et il peut quand même être pratique comme teinte claire ou touche lumière dans un maquillage.
Je ne sais pas si le fini sera exactement le même sur la paupière mais là, j’aime beaucoup ce côté irisé satiné (on dirait que le fard est constellé de micro-paillettes), c’est très lumineux. Et la texture est en effet vraiment particulière, je ne crois pas avoir déjà vu quelque chose dans ce genre (mais en même temps, je n’ai pas tout testé). Côté prix, les fards sont à 10,80 € l’un.

Pour l’instant, je suis séduite, on verra si, après test, je le suis toujours autant. A noter quand même un truc un peu bizarre dans le packaging : c’est comme s’il était cul par-dessus tête. L’étiquette avec le code barre et les couleurs est sur le bouchon, et donc sur le dessus, et le petit motif rond par lequel on voit la vraie couleur, sur le dessous. Strange.
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lundi 29 novembre 2010

Reviews des trois nouveaux baumes pour les lèvres Dermophil

Je suis une accroc aux baumes pour les lèvres. Mais seulement à ceux en pot. Alors quand les Victoires de la Beauté m’ont envoyé les nouveaux baumes Dermophil, lauréats 2010, j’étais aux anges. Et comme c’est de saison (le froid s’est peut-être fait attendre mais maintenant qu’il est là, il n’est pas tendre avec nos lèvres), je me suis empressée de les tester. Alors j’adopte ou pas ?

Revenons d’abord sur les produits. Dermophil vient donc de sortir une nouvelle gamme de baumes à lèvres « Envie de » composée de trois nouveaux soins, deux en pots et un en tube. A noter, la marque avait déjà un bon vieux stick dans sa gamme classique. Ceux-là se veulent un peu plus glamour. Trois baumes différents pour trois actions distinctes : chacun a sa petite spécialité, mais aussi son parfum spécifique, son ingrédient star. Ils n’ont ainsi pas grand-chose en commun les uns avec les autres et on peut donc les collectionner sans complexe. Et comme moi je suis une grande collectionneuse, je suis ravie. C’est d’ailleurs pathologique chez moi et je me balade en permanence avec trois ou quatre pots minimum de baumes pour les lèvres dans mon sac. Mais trêve de blabla, voici mes conclusions.

Je commence par mon préféré : le Baume Lèvres Envie de Provence, Extrait de Lavande. Au cœur de la formule, le miel de Provence pour une action réparatrice. Ce baume est parfait quand les lèvres sont gercées et abîmées. Je l’ai appliqué un soir alors que j’avais un petit bobo sur la lèvre et le lendemain, il avait complètement disparu. C’est la première fois qu’un baume a un effet calmant sur ces petits bobos que je me fais en me mordillant les lèvres et en arrachant les peaux mortes. Attention, je ne parle pas de vraies plaies mais de petites morsures. Il hydrate et nourrit également parfaitement. Côté texture, c’est un vrai baume, bien gras. Il faut donc un peu frotter avec le doigt pour faire chauffer la matière pour que ce soit plus facile à prélever. Pour le parfum, je ne trouve pas que ça sente la lavande mais plutôt la mandarine. Je ne suis pas forcément fan, je préfère les parfums sucrés, mais ça passe très bien. Il a aussi un joli fini glossy donc il peut très bien être utilisé seul, sans rouge ou brillant à lèvres par-dessus. Il est à 5,80 € les 7 g.

Deuxième baume que j’aime également beaucoup : le Baume Lèvres Envie D’Asie, Fleur de Lotus. Cette fois, c’est le beurre de Shorea qui est au cœur de ce soin qui nourrit et protège. Il a donc une action un peu moins puissante que le premier baume. Je le destinerais plutôt à la prévention, à appliquer pour ne pas que nos lèvres se dessèchent et gercent. Il hydrate et nourrit parfaitement mais n’est peut-être pas assez réparateur pour des lèvres très abîmées. Je ne l’ai pas testé en conditions extrèmes, puisqu’après mon petit bobo, je n’ai plus eu de problèmes, donc je ne préfère pas parler de son efficacité dans ces cas-là. Mais pour les petits désagréments (lèvres qui tiraillent, font un peu mal, commencent à gercer sans pour autant peler), il est très bien et a une parfaite action calmante. Côté texture, on est plus dans le baume beurre : il est blanc et plus consistant.
Quand on l’applique, il blanchit d’ailleurs légèrement la couleur des lèvres. Attention, ça ne fait quand même pas un effet labello de ski avec des lèvres toutes blanches. Non, ça fait des lèvres rose clair et, ma foi, j’ai trouvé ça plutôt joli. Il a aussi un fini brillant mais légèrement moins glossy que le premier. Côté parfum, j’ai un peu du mal à identifier la fragrance. La fleur de lotus ? Peut-être mais en tout cas pas celle des soins Kenzoki que j’adore. Là, j’aime un petit peu moins. Lui aussi est à 5,80 € les 7 g.

Et voici notre troisième larron : le Baume Lèvres Envie d’Exotisme, Fleur de Tiaré. Autant vous le dire tout de suite, je n’en suis pas trop fan. Mais, pour être honnête, il n’avait quasi aucune chance de me plaire puisque c’est le seul qui n’est pas en pot. Et moi je fais un blocage sur les sticks et les tubes. J’aime pô. Mais comme je ne suis pas seule dans le beauty world et que certaines font même le blocage inverse (les pots, c’est le mal), je vous en parle quand même. Au début, il avait quand même tout pour me plaire : un parfum de fleur de tiaré et du beurre de monoï au cœur de la formule, tout ce que j’aime. J’étais prête à embarquer tout de suite. Mais finalement, le parfum ne m’emporte pas trop non plus, trop fleuri et pas assez monoï et noix de coco (pas assez sucré quoi, on ne se refait pas). Ce baume a une action nourrisante mais est pour moi le moins hydratant des trois.

En fait, on a un peu boosté le côté maquillage avec une formule bien glossy et moins baume. A réserver donc aux lèvres qui n’ont pas trop de problèmes de sécheresse et qui recherchent un entre-deux, à la fois soin et maquillage. Mais comme il fait les deux, il les fait forcément mois bien, surtout le côté baume. En plus, vous savez que je déteste les gloss donc je ne suis bien évidemment pas du tout fan de l’effet sur les lèvres (il est plus collant que ces petits copains), ni du geste d’application. Je ne sais pas pourquoi mais j’adore appliquer mes baumes au doigt. Côté prix, il est un peu moins cher, 4,40 €, les 7g. Sûrement, une question de packaging.

Conclusion : les deux premiers sont automatiquement entrés dans ma petite collection et ne quittent plus mon sac. Je les alterne ensuite selon l’état de mes lèvres. Pour le troisième, c’était perdu d’avance. Va falloir lui trouver une nouvelle famille, car ça ne colle pas du tout.
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dimanche 28 novembre 2010

Maquillage or et noir avec un Trio Cabaret d'Arcancil. Un avant-goût de réveillon !

Bon, ce n’était pas la note prévue pour aujourd’hui, je voulais plutôt vous la réserver pour la semaine prochaine, mais la faiblesse a gagné. Le froid qui s’est abattu sur Paris ayant eu raison de moi, mon corps et mon cerveau sont en mode pause, je ressors donc un papier qui était déjà presque fait au lieu de celui que j’avais imaginé mais pas du tout rédigé. Saleté de terrasses parisiennes ! Me suis encore fait avoir et ai accepté de prendre un verre dehors, sur une esplanade. Grave erreur, je sais que c’est fatal pour moi à tous les coups. « Ah mais il fait pas froid dessous, on est protégées avec les bâches et il y a les lumières chauffantes » qu’on m’a dit. Tu parles ! Elles chauffent rien du tout tes lumières et on se les caille. Depuis hier soir, je glaglate donc sans arriver à me réchauffer. Ca sent l’hibernation pendant quelques jours pour m’en remettre.

Enfin revenons-en à nos moutons. Vendredi, je vous parlais du trio d’ombres à paupières Jet Gold d’Arcancil (ICI). Trois fards tops et pas chers, dupe presque parfait de la palette Rock For Ever de MUFE. Voici un deuxième maquillage avec ce trio mais qui met cette fois à l’honneur l’or et non le noir. C’est un make-up que je n’avais pas réussi à faire avec la MUFE car le doré/saumon de leur palette n’était pas assez pigmenté pour ma paupière. Là, je n’ai pas eu ce problème.



J’ai fait un maquillage assez classique : au début je suis partie sur de l’or sur toute la paupière mobile et le noir en outer V. Puis en fondant, j’ai un peu trop ramené le noir et finalement on a de l’or sur la paupière intérieure et du noir sur l’extérieur et dans le creux de la paupière. D’ailleurs en observant les photos, je m’aperçois que j’ai plus ramené le noir vers l’intérieur d’un côté que de l’autre. J’ai l’impression que ce n’est pas parfaitement symétrique. Puis j’ai fait un retour avec le noir au ras des cils inférieurs et j’ai utilisé le blanc doré en touche lumière sous l’arcade. J’allais mettre de l’eyeliner au ras des cils supérieurs mais je me suis ravisée, c’était très bien comme ça, pas besoin. Mais j’en ai quand même mis dans les muqueuses sinon, là, ça faisait bizarre.



Je me suis un peu loupée mais j’aime bien. L’or est très beau et bien pigmenté même si, contrairement au noir, j’ai dû en remettre plusieurs fois pour avoir une couleur intense. La prochaine fois, je ferais juste attention à estomper parallèlement.
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samedi 27 novembre 2010

Astuces de manucure pro

La semaine dernière, à la présentation de la collection Texas d’OPI, j’ai eu droit à une petite mise en beauté des ongles avec l’application d’un des nouveaux vernis de la marque. Rien de neuf ici, vous le saviez déjà. Mais j’ai également profité de ce petit tête à tête avec une pro pour lui poser des questions afin de résoudre le mystère de la manucure : pourquoi cela tient plus d’une semaine sans accroc quand c’est fait par un pro alors que, chez nous, au bout de deux jours, c’est en général la cata. Alors qu’on fait à peu près les mêmes gestes : base + deux couches de vernis + top coat.

Pour elle, c’est essentiellement le savoir faire qui fait la différence. Et, c’est vrai que, sur ça, je lui donne totalement raison. Alors que je me mets du vernis partout sur les doigts à chaque application, elle les dessine parfaitement et ce en cinq minutes chrono. L’épaisseur des couches pourrait jouer aussi : on a tendance à en mettre trop ou pas assez, alors qu’elle en met à chaque fois la juste dose. Sans compter que, quand on n’a pas l’opacité désirée, on en remet une troisième couche. Une aberration pour elle. En revanche, lors de ma première note sur le sujet (ICI), on avait évoqué le polissage comme facteur en faveur de la tenue. Et bien, on peut l’éliminer de la liste. Cette fois, mes ongles n’ont pas du tout été polis et mon vernis a tenu une semaine sans problème. Petite différence peut-être : les pros passent toujours un coton de dissolvant sur l’ongle avant d’appliquer le vernis pour ôter toute matière graisseuse qui pourrait compromettre sa tenue. Moi j’avoue que si je dissolve bien, je me lave les mains après, puis j’applique le vernis.

Tout ça pour dire que le mystère n’est toujours pas résolu mais que j’en ai quand même tiré quelques astuces. Par exemple, je luis expliquais que je n’allais pas succomber à la collection Burlesque parce que c’est l’enfer pour enlever un vernis à paillettes et ça me saoule. Elle m’a donc conseillé d’appliquer un vernis normal en dessous du glitter, de préférence de la couleur des paillettes. Les paillettes vont alors s’accrocher au vernis et le dissolvant prendra tout en même temps. Je n’ai pas encore testé mais apparemment ça facilite un peu la vie.

Elle a également démenti une légende urbaine verniesque. Pas besoin d’attendre que la première couche sèche avant d’appliquer la deuxième, on peut enchaîner sans problème, ça ne fera pas rater la manucure, ça ne mettra pas plus longtemps à sécher. Quand on enchaîne et que ça emporte le vernis, c’est tout simplement parce qu’il est de mauvaise qualité. Mais avec un bon, vous pouvez y aller les yeux fermés (enfin vaut quand même mieux les avoir ouverts pour voir ce qu’on peinturlure avec notre pinceau).
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vendredi 26 novembre 2010

Un dupe de la palette Rock For Ever de MUFE chez Arcancil

Hier, j’ai décidé de sortir un peu des sentiers battus, en tout cas des miens, en utilisant un trio de fards à paupières Arcancil. Je vous parle très peu de marques vendues en grande distribution (c’est mon côté snob) mais ça ne veut pas dire que je n’en utilise pas. Et quand j’en parle, c’est souvent du Bourjois et du L’Oréal. J’avais donc envie d’aller voir un peu du côté d’autres marques à petit prix pour savoir si l’herbe était plus verte ailleurs.

Et ça tombait bien, le trio d’ombres à paupères de la collection fêtes de fin d’année d’Arcancil m’avait justement tapé dans l’œil. Son nom ? Trio Cabaret Jet Gold 075 et il réunit un noir pailleté d’or un peu mat, un doré et un doré blanc irisé. Il y a également un mini miroir et un mini applicateur dont je ne me suis pas servi. J’ai préféré mes bons vieux pinceaux sur ce coup-là. C’est la première fois que je teste des fards de la marque et j’ai été agréablement surprise. Mais en regardant ce trio de plus près, je me suis aussi dis qu’il ferait un très bon dupe de la palette édition limitée noël Rock For Ever de MUFE, que j’aime beaucoup d’ailleurs et dont je vous parlais ICI. Le problème de la palette Make Up For Ever ? Son prix, dans les 35 €, pas vraiment donné à tout le monde. Bon ok, il y a une couleur en moins dans l’Arcancil mais les trois autres sont des teintes qui se ressemblent beaucoup. En même temps, je vous l’accorde, pour les fêtes de fin d’année, beaucoup de marques se sont lancées dans l’association or et noir.

J’ai donc refait presque à l’identique un des maquillages réalisés avec la palette MUFE et que je vous avais montré dans ma note de présentation (le troisième tout en bas LA). Forcément, j’ai choisi le dernier, celui que vous aviez préféré, puisque c’est le seul où le gris ne tenait pas un rôle principal. J’ai donc fait dans le classique pour pouvoir comparer les deux.

J’ai appliqué le noir sur presque toute la paupière mobile, en laissant un petit espace non maquillé dans le creux interne. J’ai un peu dépassé le pli de la paupière parce que je trouvais ça plus joli mais après tout dépend de la forme de son œil. J’ai fait un retour sur la paupière inférieure avec le noir. Puis j’ai estompé les contours et j’ai appliqué le blanc doré dans le coin interne et sous l’arcade, pour la touche lumière, en le floutant avec le noir. J’ai rajouté de l’eyeliner dans la waterline (sinon ça faisait bizarre) et au ras des cils. Cette dernière étape n’était pas obligatoire. Du noir + du noir, ça peut paraître redondant, mais je voulais un peu intensifier le ras de cils. (photos avec flash et sans flash)



Eh bien, je suis plutôt fan du résultat. Niveau rendu, ça ressemble beaucoup au make-up fait avec la palette MUFE. A vue d’œil, on ne distingue pas vraiment la différence de marque et de prix (le trio Arcancil est à 12,50 €). Et niveau qualité, Arcancil n’a pas à rougir. Il suffit de passer une seule fois avec son pinceau pour voir un noir intense. Pour les couleurs claires, j’ai dû repasser plusieurs fois mais c’est parce que je veux une couleur qui claque et qui se voit et pas en transparence. Et la tenue est aussi parfaite. Je dirais même qu’elle est presque meilleure que pour MUFE. Avec le temps, le noir de la palette MUFE s’estompait un peu, devenant gris, à cause du frottement entre paupières mobiles et supérieures. Le Arcancil, lui, reste bien noir.



Bien sûr, il y a quand même des différences. Les couleurs ne sont pas exactement les mêmes. Chez MUFE, le noir est constellé de paillettes argentées qui se font discrètes à l’application alors que chez Arcancil, les paillettes dorées se voient plus. Chez MUFE, le blanc est un vrai blanc, là, il est clairement doré, mais niveau rendu c’est très joli aussi. C’est presque plus lumineux et puis ça change un peu. Ensuite, chez MUFE, la couleur or est plus un saumon, chez Arcancil, c’est bien un doré, mais un beau et, sur ma paupière, il prend beaucoup mieux que le saumon de MUFE qui ne se voyait pas sur moi. Mais il n’y a pas de gris dans la palette Arcancil et les fards sont également plus petits. Mais je l’aime quand beaucoup. Les fards sont vraiment de très bonne qualité et très intenses, ils s’appliquent facilement, font très très peu de chutes et se travaillent sans problème. Je l’aurais aimée à 30 €, je l’adore encore plus à 12 !

La semaine prochaine, je vous montre un autre joli maquillage avec cette palette qui met cette fois à l’honneur la teinte dorée, non utilisée ici, et qui est aussi très belle.
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jeudi 25 novembre 2010

Vernis : je suis over the taupe

Je suis une taupe allergique. Je ne sais pas pourquoi. Quand You Don’t Know Jack d’OPI avait fait le buzz (attention, mini buzz, rien à voir avec le lavage de cerveau auquel on a le droit aujourd’hui à la moindre nouveauté), j’avais moi aussi cédé à la tentation. J’étais faible alors (bon, ok, je le suis toujours) et il me fallait le vernis que tout le monde voulait et qui était en rupture de stock partout. Il faut dire qu’à l’époque OPI n’était pas aussi bien distribué et c’était un peu la galère pour trouver leurs vernis. Comme quoi le progrès a du bon. YDKJ avait donc rejoint mon escarcelle. Mais à peine testé, j’avais détesté. Cette couleur n’était pas faite pour moi. Trop triste, trop marron, pas assez flashy et pas féminin ni classe selon moi.

Quand le 505 de Chanel est sorti, ça ne m’a donc fait ni chaud ni froid. J’ai tout de suite pensé beurk en mon for intérieur. Et puis le buzz bien saoulant passé, j’ai continué à voir d’autres vernis taupes un peu partout. C’était sans contexte la it couleur. Et, soyons honnête, comme une partie de moi est un mouton, je me suis dit qu’il fallait que je réessaye. Que j’avais dû juger hâtivement la première fois. Moi aussi, je voulais mon it vernis. Cette fois j’ai opté pour Over the Taupe, toujours d’OPI (on ne se refait pas).

Eh ben non, ça ne marche toujours pas pour moi. Une nouvelle fois, je ne suis pas fan de cette couleur. Je trouve ça moche chez moi. Sur certaines filles c’est élégant, mais moi j’ai l’impression d’avoir trempé ma main dans un pot de chocolat au lait (ou de caca au choix, désolée mais c’est vrai). En fait, je n’aime pas le marron. D’ailleurs, je n’ai aucun fard à paupières de cette teinte. Peut-être que je sais d’instinct que c’est une couleur qui ne me va pas au teint donc inconsciemment je la rejette. Est-ce que c’est en rapport avec la couleur de ma peau ? Avec celle de mes cheveux ? Sur une brune, c’est un peu passe-partout et moi j’aime pas le passe-partout même si je ne suis pas non plus la reine des excentriques. Je vais le donner à une copine blonde, je suis sûre que ce sera plus joli sur elle.

Petit point quand même sur le vernis : je ne sais pas pourquoi, sur certains ongles j’ai dû mettre trois couches pour avoir une bonne opacité et, encore, sur certains doigts, on voit encore l’ongle en transparence. J’aime pas du tout. Et forcément, ça a mis une plombe à sécher donc j’ai fini par aller me coucher alors que c’était encore un peu frais d’où ratage sur certains doigts et traces de draps. Deux jours plus tard, j’ai également deux ongles écaillés. Donc, non, lui, je ne le regretterais pas.
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mercredi 24 novembre 2010

Lanvin pour H&M : fashionista, oui, débilista, non !

Oui, encore. Je sais, je ne suis pas un blog mode mais je ne pouvais absolument pas passer à côté de cette note totalement imprévue. C’était de mon devoir de consommatrice/fashionista/blogueuse/fille qui a un cerveau et un avis. Quitte à vous parler deux fois dans la même semaine d’un même sujet et pas beauté en plus.

Après deux semaines de folie côté boulot, je me suis pris une petite journée tranquille pour aller me promener sur les Champs Elysées avec ma sœur, ma BFF (pas la cagole, une autre, totalement normale, elle) et son mari. Ils habitent pas en France donc on voulait se faire une petite journée touristique avec visite du marché de noël, etc. Mais moi, j’avais aussi autre chose en tête. Passer au tout nouveau H&M voir s’il ne resterait pas un pauvre truc qui traînerait de la collection Lanvin. Limite j’étais prête à acheter n’importe quoi, même les colliers tout moches.

Arrivée devant le magasin, j’embarque donc de force ma sœur et j’entre semant tout le monde. Je vais direct au sous-sol car je sais que, s’il reste quelque chose, ce sera là, et j’ai bon espoir car j’ai vu plein de gens avec des sacs de la collection (j’aurais dû me méfier). On descend donc les marches et là on tombe sur ce qui, à priori, semble être la caverne d’Ali Baba. Des tonnes et des tonnes de portants plein de robes, de manteaux, en bref une ribambelle de fringues Lanvin pour H&M. Là aussi, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

Je n’en crois pas mes yeux et cours vers elles (on sait jamais, elles pourraient toutes disparaître d’un coup). Et puis surtout, je vois mon trench imprimé zèbre. Je me jette dessus et commence à regarder parmi les robes pour voir s’il y avait celles que je voulais. Et là, j’ai rapidement déchanté. Car en regardant le détail des fringues, j’ai été totalement choquée. Tout ça semblait d’hyper mauvaise qualité. Alors ok, c’est du H&M mais je me souviens parfaitement de la collection Viktor&Rolf et c’était pas du tout ça et elle était moins chère en plus. Là les tissus ne donnaient pas du tout envie, ils avaient l'air de pas très bonne qualité, les robes ne semblaient pas finies et d’ailleurs elles ne donnaient pas non plus envie vues en vrai.



Et puis il y avait des fils qui pendouillaient de partout. Comme s’il n’y avait pas d’ourlet. Ok, je veux bien que ce soit un style, c’est le créateur qui veut ça, blablabla, mais moi quitte à payer 200 € pour une robe, je veux qu’elle soit finie et que rien ne pendouille. Surtout que là, tu tirais dessus et les fils partaient. C’est à se demander si, si tu tires trop, est-ce que la robe ne va pas finir en lambeau. En tout cas, la superbe robe jaune de la pub fait beaucoup moins envie en vrai.







Et ce manteau là, c’est pareil, ça pend. Je me suis même demandée si c’était pas moi qui chipotais jusqu’à ce que je surprenne la conversation de deux filles à côté de moi qui étaient aussi outrées que moi par le rapport qualité/prix. Pour résumer leur pensée : « mais c’est pourri, ça ne vaut absolument pas ce prix là ! »



Même les chaussures ne sont pas parties, il en reste des rangées entières. C'est ce qu'on appelle un beau plantage. Je me marre bien d'ailleurs en pensant aux pauvres filles qui attendaient depuis 5 heures du matin pour ça. Et à celles qui ont acheté en plus pour revendre plus cher sur ebay. Bien fait ! En fait, les seuls trucs qui sont vraiment partis, ce sont les t-shirts (les fringues les moins chères) et deux robes : le modèle noir à froufrous et celui asymétrique avec manche ballon. Celui-ci, il en restait un en taille 34 et le tissu avait l'air bien et les finitions étaient de qualité. mais même pas en r^ve je rentre dans du 34 (heureusement d'ailleurs).



Quand tu compares les modèles des photos de pub et ceux en magasin, ça n'a rien à voir. Ils sont beaucoup plus cheap. Cette robe noire par exemple. Sur Irina Lazareanou (je crois que c'est ça), c'était une jolie et classe résille noire sur le décolleté. Là c'est un tissu strech horrible couleur chair, pas classe du tout. On dirait un peu les tenues des patineuses artistiques.



Et en plus, les vêtements sont mal coupés. C'est quand même le comble. Surtout à ce prix-là. Tenace, j'ai tout de même essayé le trench, en 38, ma taille normale, et regardez, il ne me met absolument pas en valeur. J'ai l'air fat dedans. Il n'est pas cintré, il est rien.

Forcément en voyant ça, j'ai tout de suite pensé à vous. Il fallait absolument que je vous en parle. Par chance, j'avais mon appareil photo dans mon sac et je me suis donc improvisée reporter "60 millions de consommatrices". Là, ça sent quand même les tonnes d'invendus sur les bras pour la griffe suédoise. Et c'est triste, Lanvin et Alber Elbaz ne méritaient pas ça. Je ne sais pas où ça a merdé mais c'est vraiment une occasion ratée et du talent gâché.

Là, tellement de trucs le lendemain du lancement, ça n'a pas dû arriver depuis la collection de Madonna. En général, une heure plus tard le jour même t'as plus rien. En tout cas, je ne regrette pas de ne pas m'être ruée sur les magasins hier même si un petit t-shirt ne m'aurait pas déplu. Comme quoi le buzz ne fait pas tout. C'est clairement un échec.
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mardi 23 novembre 2010

Lolita Lempicka nous gâte pour Noël

C’est Noël en novembre. Ca y est le coup d’envoi de la traque du cadeau idéal a été donné et on voit pulluler partout des idées de cadeaux. Perso, je trouve ça un peu tôt, c’est dans plus d’un mois quand même ! En même temps, je suis un très mauvais exemple à suivre car je suis du genre à acheter mes cadeaux à la dernière minute (voire le jour même), ce qui me donne des sueurs froides à tous les coups. Mais j’arrive pas à faire autrement.

En même temps, quand vient la période des fêtes, je pense être la blogueuse beauté qui est l’exception qui confirme la règle. Car si les wishlists de noël avec leurs lots de parfums, soins, palettes de make-up se multiplient sur la toile, il n’y en aura pas ici. Pas parce que je suis une snobinarde qui a décidé de ne rien faire comme les autres. Mais parce qu’il n’y aura tout simplement aucun produit de beauté dans ma liste au Père Noël. Oui, ça semble étrange pour une beauty addict. Mais je préfère profiter des fêtes pour me faire offrir de gros trucs, du high tech (appareil photo, ipod, etc.) ou de la mode (fringues, chaussures, accessoires). En cette période où tout le monde est déraisonnable, moi je fais ma prévoyante. Quand je vous dis que j’ai l’esprit de contradiction.

Mais ça ne m’empêche pas de baver sur certaines éditions limitées vraiment trop mignonnes. J’ai ainsi évidemment eu un coup de cœur pour les nouveautés de fin d’année de Lolita Lempicka. Il faut dire que j’adore l’univers de la marque et que son « Premier Parfum » est justement un de mes premiers parfums et aussi l’un des seuls que je supporte sur moi (je ne sais pas pourquoi, je fais puer les parfums). Donc pour Noël, Lolita Lempicka a lancé « Les Commodes aux Mille Curiosités » pour ses parfums Si Lolita, L et le Premier Parfum bien évidemment. Ce sont des coffrets en forme de commodes qui contiennent une eau de parfum et un lait pour le corps. De vraies merveilles !

J’ai craqué depuis que je les ai vus chez Fleur de Cerise. Même si je sais, qu’en fait, je ne craquerais pas car j’ai déjà un flacon plein de ces parfums depuis un baille et que je n’en mets jamais. Pourtant, j’adore les fragrances, j’ai juste perdu l’habitude de me parfumer. Résultat, je me sens vite étouffée quand j’en porte. Mais ces petites commodes baroques auraient été parfaites sur ma commode en kit. Ca lui aurait donné du cachet et un peu de personnalité. Un peu d’esprit boudoir dans un monde Ikea. (Pour info, elles sont à 63,90 € et sont déjà en vente en parfumeries).
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lundi 22 novembre 2010

Lanvin pour H&M : je craque mais je ne craquerai pas. Faut pas pousser !

Demain, c’est le grand jour pour des milliers de fashionistas : la sortie de la collection Lanvin pour H&M. Et comme en plus d’être une beauty addict indécrottable, je suis aussi une folle de mode, j’attends ça depuis l’annonce de la collaboration entre l’un des dieux de la mode et la chaîne suédoise. Et pourtant, je ne craquerais pas.

Oui, j’adore Lanvin. J’ai eu la chance d’assister à deux défilés de la griffe il y a plus de deux ans et ça a été le coup de foudre immédiat pour les vêtements. Il faut dire que les créations d’Alber Elbaz ont une vraie grâce, elles sont élégantes et féminines. Alors que certains couturiers se vautrent dans le scandale, le porno chic, le vulgaire ou l’excentrique, lui reste toujours classe. C’est beau. C’est comme une émotion. Un des mes rêves est donc de posséder une robe Lanvin (avec un sac Balenciaga, le 2.55 de Chanel aussi, les chaussures souris de Marc Jacobs et quelques autres encore qui risquent de refiler une crise cardiaque à mon banquier, donc je ne fais que fantasmer).

Alors forcément, cette collection était juste un rêve devenu réalité. Les créations Lanvin à portée de tous. Surtout qu’une fois les images des vêtements dévoilées, je n’ai pas été déçue. Je voulais quasi la moitié de la collection. Oui, mais voilà, c’est un rêve éveillé pour la moitié des Parisiennes, sans compter l’autre moitié qui suivent comme des moutons sans vraiment savoir qui est Alber Elbaz. Ce que je trouve triste.

Donc demain c’est cohue assurée. Il va falloir faire la queue dès huit heures du mat ou plus tôt même pour espérer mettre la main sur une pièce. Et si jamais on réussit à rentrer dans le magasin, c’est bataille rangée assurée. J’imagine déjà les filles se jeter sur tous les vêtements sans même savoir ce qu’elles prennent et acheter tout ce qu’elles peuvent rafler. Pour revendre ensuite sur e-bay. Et j’avoue que ça m’énerve. Certaines n’aiment même pas la mode, elles veulent juste profiter du mouvement.

Donc je vais rester bien tranquille dans mon lit. De toute façon me lever si tôt c’est impossible, mon corps n’est pas programmé pour. Je regretterais toujours ces petites robes si classes (qui, en plus, auraient résolu l’équation qui me pourri la vie à chaque mariage ou soirée un peu chic : je mets quoi ?). Mais je préfère les regrets à l’enfer. Je me souviens des images du bordel lors de la sortie de la collection Sonia Rykiel et ça m’avait refroidie. Là encore, je craquais sur plein de trucs mais j’étais restée chez moi. Et puis je me dis que, comme ça, j’épargne mon porte monnaie juste avant noël, surtout qu’il vient d’être gravement touché par le règlement de la taxe d’habitation. Surtout que si j’achetais tout ce que je voulais (tout ce qu'il y a en phot individuelle quoi), j’en aurais eu pour 1000 € facile. Une trench à 200, une robe à 130, une à 150, une à 200, un tee-shirt à 40 je crois, etc. Ca monte vite.

Mais bon, je pousserais quand même un mini coup de gueule contre H&M. J’applaudis le fait de faire des collections exclusives en collaboration avec de grands créateurs. Mais ils pourraient les distribuer un peu plus largement quand même. Là, limite, elle n’est que dans quelque boutiques parisiennes. Plus ça va, pire c’est. Je me rappelle, il y a deux ans, j’avais réussi à dégoter un trench Viktor&Rolf, mais les dernières c’était l’enfer sur terre. Le but est quand même de vendre, donc plus t’en mets à disposition, plus t’en vends. CQFD. Ok, il faut créer le désir par la rareté comme ça tu écoules tout et tu fais buzzer, mais tu fais aussi moins de bénéfices parce que je suis sûre que si la marque en mettait plus, ils vendraient tout quand même. Font chier avec cette politique d’éditions très limitées. C’est comme avec les palettes de maquillage, c’est énervant. On te gave de pub pendant des mois (impossible d’échapper à celles pour cette collection, il y en a partout) et au final tu ne peux même pas acheter. Commercialement, on ne raisonne vraiment pas pareil. Je ne vous tire pas mon chapeau.

Par contre, si une gentille lectrice qui passerais par ici a décidé de prendre son courage à deux mains et de faire sa fashion warrior, je ne suis pas contre qu’elle fasse ma personal shoppeuse. Ben quoi, je peux tenter ma chance :)
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