Huiles démaquillantes, le match : DHC vs Galénic

Chose promise, chose due. Il y a deux semaines, je parlais d’un test comparatif huiles démaquillantes, le voici. Petit rappel pour les deux au fond à côté du radiateur qui ne suivent pas : je suis accro à la Cleansing Oil de DHC, que j’adore. Mais est-ce vraiment la meilleure huile démaquillante sur le marché ? Je ne pourrais dire puisque, jusqu’ici, c’était la seule que j’avais testée. D’où mon envie d’aller voir ailleurs si l’herbe n’était pas plus verte. Pour choisir sa concurrente du jour, je n’ai pas pioché dans les produits évidents (les cultes Shu Uemura et Chanel ou la petite nouvelle qui a déjà ses accros, la Sephora). Je me suis dit que ça n’apporterait pas grand-chose de neuf finalement car on peut trouver des milliers de reviews d’elles sur le net. Je suis donc allée vers des contrées encore inexplorées en choisissant une huile Galénic. Alors qui est sorti vainqueur de ce match ?

La championne
Plus besoin de présenter la Deep Cleansing Oil de DHC, à l'huile d'olive, mais quand même.

Mensurations : 200 ml pour 23 €. En vente sur le site de la marque, chez Nocibé et dans les Beauty Monops.

Sa force : chez moi elle démaquille parfaitement tous les maquillages, sur le visage et sur les yeux. Je l’ai essayé dans plusieurs configurations : yeux très maquillés ou bouche rouge bien pigmentée et à chaque fois j’avais la peau parfaitement nette après. Et pas d’œil de panda le lendemain au réveil. Vous savez comme avec certains démaquillants où on a l’impression d’être clean mais on se retrouve avec du noir sous l’œil le lendemain.

Mon rituel : je masse sur le visage sec une première fois. On peut trouver la sensation de massage avec de l’huile un peu bizarre, moi j’aime bien, ça me détend. Puis je rajoute de l’eau afin que l’huile se transforme en lait et je masse encore. Je rince et je repasse une nouvelle fois avec de l’huile pour parfaire le démaquillage. En général, je ne démaquille pas mes yeux avec, parce que j’aime bien utiliser un produit spécifique, je m’en sers juste à la fin pour me débarrasser des dernières impuretés. Mais pour que le test soit complet, je l’ai quand même utilisée sur cette zone ces dernières semaines et elle a été totalement efficace sur mon eyeliner ou mon crayon waterproof. Plus de trace de mascara non plus, même si lui n’est pas waterproof. Rapide et efficace, je suis toujours aussi fan.

La texture : c’est une huile très liquide donc quand vous l’appliquez elle vous glisse entre les doigts et vous en perdez toujours dans le lavabo. Je sais que c’est un problème pour certaines personnes mais ça ne me dérange pas. Je trouve que ça rend le massage plus agréable.

Les moins : Le parfum qui sent la vraie huile d’olive. Comme dirais certaines on a l’impression de se démaquiller avec de l’huile de cuisine. Bizarrement, je le sens moins sur ce nouveau flacon. Ont-ils modifié le parfum pour qu’il soit moins fort ? Ou est-ce moi qui me suis habituée ? En tout cas, ça ne me dérange plus. Autre bémol, après avoir démaquillé les yeux, on voit un peu flou pendant quelques minutes.

La challenger
L’Huile Gélifiée Démaquillante Argane de Galénic, à l’huile d’argan.

Mensurations : 19,50 € les 125 ml. Je suis un peu nulle en maths mais, donc, au prorata, légèrement plus chère que la DHC, non ? En vente en pharmacies et paraphamacies.
Sa force : elle démaquille également parfaitement. Je l’ai soumise aux mêmes épreuves que la DHC et elle s’en est sortie haut la main. Après nettoyage, la peau était totalement propre, le rouge à lèvres éliminé et le regard make-up free. Eyeliner et crayon waterproofs ne lui ont pas résisté non plus. Donc, niveau efficacité nous avons une égalité.

Le rituel : comme la DHC, elle s’applique d’abord sur visage sec. On masse puis on ajoute de l’eau pour que l’huile se transforme en lait et on remasse. Même refrain, moi, je repasse une nouvelle fois un coup d’huile sur visage mouillé pour être sûre que ma peau soit bien propre.

La texture : J’avoue avoir été intriguée par le terme « gélifiée ». Une huile gel ? Effectivement, ça marche comme une huile mais ça ressemble à du gel. Pourtant, ce qui aurait pu être un énorme avantage par rapport à ses concurrentes (plus épaisse, la texture ne glisse donc plus entre les doigts) s’est révélée être un gros moins pour moi. Car une fois appliquée sur la peau, l’huile ne bouge pas, elle reste accrochée à l’endroit où elle est. En gros, si t’en mets sur les joues, c’est hyper galère pour l’étaler ensuite sur le nez ou le menton. Ce qui rend le massage plus compliqué et moins agréable. Et le démaquillage aussi. En fait, pour arriver à bien la répartir sur tout le visage, il faut en mettre beaucoup plus que les deux/trois noisettes conseillées sur le packaging. Donc en fait, on perd l’un des plus de l’huile, en tout cas pour moi : la facilité d’application et le confort du démaquillage.

Les moins : (en plus de la texture) elle peut totalement brouiller la vue parfois quand on l’utilise sur les yeux. Mais attention, c’est pas le petit flou de la DHC, on sent vraiment un film sur l’œil et on ne voit rien. Ca m’a fait penser à la cataracte. A chaque utilisation, ça m’est arrivé sur un des yeux (et sur un seul à chaque fois, va savoir). Bon, ça passe après, mais c’est pas agréable sur le coup. Le verdict : vous l’aurez compris, dans ce match huile d’olive contre huile d’argan, c’est l’olive et DHC qui a gagné. Même si elles démaquillent toutes les deux très bien, je trouve la Deep Cleansing Oil plus confortable à utiliser. Mais attention à ne pas se reposer sur ses lauriers car elle a de plus en plus de concurrentes sérieuses.