mardi 31 juillet 2012

Palette Marie Galante de Nars : un lilas qui donne le blues

Il y a quelques temps, je vous montrais un maquillage avec le Duo d’Ombres à paupières Marie-Galante de Nars. Faisant partie de la collection estivale de la marque, il est composé d’un bleu profond et d’un violet lilas constellé de nacres bleues. Bien évidemment, vu ma blue addiction, j’ai commencé par étrenner le bleu de ce duo. Et j’avais promis de revenir très vite vous montrer ce que donnait aussi le violet en vrai. Bon, en fait, ça n’a pas été très vite), mais finalement ta-da, l’heure est venue, place au violet du duo Marie Galante de Nars.

A la base, je voulais vous faire un maquillage des yeux en mode mono, comme toujours quand je teste un fard pour la première fois. Comme ça, sans qu’elle soit parasitée par une autre teinte, ça permet de voir vraiment à quoi ressemble la couleur. C’est ce que j’avais fait avec le bleu. Les maquillages mélangeant les deux fards, ç’aurait été pour plus tard. Mais les choses ne se sont pas exactement passées comme prévu donc finalement on a un truc plus élaboré. Même si ça ne se voit pas du tout. Mais commençons par le commencement.

(Luminosité : intérieur)

J’ai donc pris mon petit pinceau plat pour appliquer le violet (sur une base) sur la paupière mobile. Je passe une couche, il ne se passe rien, une deuxième couche, toujours pas grand-chose. Bon, ça ne m’étonne qu’à moitié car déjà avec le bleu, j’avais eu du mal à avoir l’intensité que je vous ai montrée. J’avais bien dû insister. Le fard est pas mal sec et n’accroche pas forcément au pinceau ni à la paupière. Mais finalement, je l’avais eu l’intensité. Et pas qu’un peu. Mais pas là.

(Luminosité : intérieur, flash)

J’ai beau eu en remettre des couches (j’ai arrêté de les compter à un moment), la couleur restait super claire. Et tu sais ce que je pense des fards clairs. Le fini est très bizarre (en tout cas sur moi). Certes l’opacité est là, elle est aussi uniforme. Mais en même temps, j’avais comme l’impression que c’était transparent, comme si ma paupière était juste teintée de reflets violets. Je me sentais nue de la paupière, ça n’allait pas du tout. Pour booster le truc, j’ai décidé d’appliquer le bleu dans le coin externe de l’œil et dans le pli de la paupière. Je me suis dis que ça apporterait l’intensité qui manquait. Sauf que j’ai eu beau appliquer et ré-appliquer du bleu, c’était comme me battre contre des moulins à vent : rien. Tu peux le constater toi-même sur la photo. On ne voit pas qu’il y a deux fards, le bleu n’a quasi pas marqué. Pourtant la première fois, j’avais finalement réussi à le faire prendre. Mais pas là.

(Luminosité : extérieur, soleil)

Donc je suis perplexe. Objectivement, ce violet lilas a quelque chose. Il est très lumineux grâce aux nacres. Mais il est vraiment trop clair pour moi. Ce n’est pas du tout mon genre de couleur. Et puis surtout, il y a pour moi un vrai problème d’intensité sur cette palette et surtout de prise de la couleur. Faut s’accrocher. En tout cas sur ma paupière (j’ai vu des photos sur d’autres blogs et lu pas mal de choses et j’ai l’impression qu’on a toutes eu des expériences différentes avec cette palette). Alors si tu aimes les fards en transparence, cela ne te posera pas de problème. Moi j’ai du mal. Et en bonne paresseuse, je préfère toujours un fard qui est tout de suite bien pigmenté en un ou deux coups de pinceaux. Et justement comme des beaux bleus qui répondent à cette simple exigence, j’en ai plein, Marie Galante ne sera pas ma palette de l’été. Ou alors faut booster les fards avec une base colorée en dessous.

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lundi 30 juillet 2012

New York : où manger, part III, à emporter


Evidemment, New York oblige, on s’est dit qu’il fallait qu’on mange toutes les spécialités américaine, impossible donc d’échapper au hot dog. Pour faire couleur locale, on s’était dit qu’on s’en prendrait bien un dans ces stands que l’on trouve presque à tous les coins de rue sur les trottoirs et que tu voies partout dans les films et les séries. Mais l’une de nos collocs nous a dit que si on devait manger un hot dog à New York, il fallait qu’il vienne de Nathan Famous sinon rien. Ca tombait bien, on avait justement prévu une virée à Coney Island (je crois qu’il y en a un à Manhattan mais le vrai est à Coney). Comme il faisait beau on voulait profiter de la plage et je rêvais aussi de me faire le parc d’attraction. Bon manque de pot, on était hors saison donc il était fermé mais ma copine a quand même eu son hot dog.

Elle a pris celui au chili, j’en conviens c’est bizarre et ça fait peut-être beaucoup. D’ailleurs, elle n’a pas vraiment aimé. Peut-être qu’il y en avait trop. Mais parole de new yorkais, c’est les meilleurs hot dogs de la ville. Faut juste faire 40 minutes de métro (voire plus) pour les manger. Bon, après t’as la plage. C’est aussi chez Nathan Famous que tous les ans il y a le concours du plus gros mangeurs de hot dogs. So american !
Moi, no viande oblige, je me suis rabattue sur une pizza, y’en a à emporter limite à tous les coins de rue à NY, que ce soit dans des petits bouibouis ou de vrais restos. Tu peux en avoir pour tous les prix et elles sont en général vendues à la part. Tu peux même en trouver à 1 dollar la « slice » (bon, celles-ci, on les a pas goûtées mais je ne suis pas sûre qu’elles vaillent le coup). En tout cas, c’est limite un passage obligé de manger ta tranche de pizza sur le trottoir ou assise dans un parc (j’ai of course la photo mais celle-là, je me la garde rien que pour moi).

Sinon, le bon plan, si t’es pressée et que tu n’as pas envie de t’installer dans un resto, il y a des supérettes un peu partout avec des sortes de bars à nourritures à l’intérieur : souvent des pâtes, des salades et aussi beaucoup de fruits. Tu prends tes petits réceptacles en plastique que tu remplis de tout ce dont t’as envie. C’est très pratique et on en est devenues fan avec ma copine. C’est assez varié et ça nous permettait de manger ce qu’on voulait toutes les deux sans trop se prendre la tête et chaud en plus. Le seul truc, c’est que tu payes au poids donc plus tu manges, plus tu coûtes cher. Et les prix ne sont évidemment pas partout pareil. Parfois, on s’en tirait super bien en ayant bien rempli nos boiboites, des fois, ça montait rapidement.
Nos food bars préférés, c’étaient bien évidemment ceux de Whole Foods (une chaîne de supermarché où la nourriture est « natural and organic »). Selon les magasins, il y a les classiques pâtes, salades mais aussi pizzas, riz de toutes sortes, soupes et plats de toutes les cuisines du monde. On en profitait en plus pour s’acheter plein de fruits (le choix est énorme, qui a dit qu’il n’y avait pas de fruits aux Etats-Unis ?). Je me suis goinfrée de framboises trop bonnes et aussi de mûres et de fraises. Elles étaient tellement bonnes que je n’ai pas pu y résister. C’est aussi là qu’on faisait notre plein de bagels (avec du Philadelphia) et de muffins au chocolat mais aussi de scones et tout plein d’autres « pâtisseries » typiques dont j’ai bien évidemment oublié les noms.

A la base, on y allait pas du tout pour le côté bio, ni parce que c’est l’endroit où faire tes courses si t’es hype et que tu vas aux USA (on a fait le lien après). On est juste tombées dessus par hasard un jour à l’heure du dèj et comme c’était vraiment bon (et pas aussi cher que sa réputation nous l’avait fait croire, il y a certes des trucs un peu aouch mais j’ai trouvé que ça restait raisonnable pour la plupart), on y retournait dès qu’on pouvait.
On a fait d’autres endroits pas mal (boulangeries ou resto) mais impossible de me rappeler quoi, où, quand et j’ai pas pris non plus de photos. Dans le quartier du Flatiron et de Madison Square Park, il y avait ainsi une petite boutique où ils font des sandwichs trop bons (et des soupes aussi). Mais je ne me rappelle plus du nom. Juste que c’était tout à côté du parc. Pourtant j’y suis retournée à plusieurs reprises et c’est assez connu. C’est sur la 23è rue est, entre Madison et Park Avenue. En gros quand t’es sur la 23è rue au niveau du parc et que tu regardes vers le nord, c’est sur la droite, tu marches une petite minute et il y a du rouge sur l’enseigne je crois (maudite mémoire de mérou !).
Pendant ces deux semaines, on voulait aussi aller manger chinois à Chinatown forcément mais comme on comprenait rien au menu, on a finalement renoncé. On a aussi boycotté les food trucks. Je sais que c’est trop hype, en plus à New York il y en a partout, mais j’ai l’estomac fragile et une cuisine dans un camion, sorry, j’ai pas confiance. Je sais, j’ai tort, mais sur ce sujet-là, on a préféré pas y aller au pif.
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dimanche 29 juillet 2012

Je garde, je jette : le bilan beauté de juillet 2012

Joie et bonheur, la fin du mois de juillet est là, ce qui pour moi signifie : vacances ! Yeah, yeah, yeah ! Et c’est tant mieux parce que le ciel va apparemment revirer au gris à Paris donc je fuis vers le soleil. Je vous abandonne quelques temps mais sans vraiment vous abandonner. Je serais quand même là en pensées et en articles (vive la programmation). Vous ne sentirez même pas mon absence.

Et bien évidemment, je ne vous laisse pas sans le traditionnel « je garde, je jette » pour juillet. Et oui, qui dit fin de mois dit bilan cosmétique. Avant de faire ma valise, j’ai donc fait mes devoirs. J’ai aujourd’hui atteint une vitesse de croisière et ai dû dire au revoir à 7 produits de beauté, ma moyenne désormais. Bon cette fois, j’ai un peu triché (tu vas comprendre) mais chut. Mais au final, je les rachète ou non ?

Huile de Douche Satinante Hammam Huile d’Onagre Fleur d’Oranger, Ushuaïa
NON

L’amour pour un gel douche est très subjectif. Chez moi, il tient beaucoup au parfum. Le hic, je n’aime pas celui de la fleur d’oranger (je sais, comment est-ce possible ?). Donc forcément je n’aime pas celui de ce gel douche (qui sinon est très bien au demeurant). Je ne re-craquerais par conséquent pas pour lui (il y en a d’autres que je préfère dans la gamme). En revanche, si vous êtes branchée fleur d’oranger, il risque de vous plaire.

Lait Lavant Anti-Oxydant aux 4 Huiles et Myrtille, Christophe Robin
NSPP (ne se prononce pas)

Le mois dernier, je te parlais de l’après-shampooing de la gamme. Qu’il était difficile de me prononcer tellement ça faisait longtemps qu’il était dans mes tiroirs. Pareil ici. J’aime que ce soit du Christophe Robin. J’aime qu’il n’y ait pas de silicones dans la formule. Mais après 4 ans dans mes tiroirs, je me demande justement si cette formule ne s’est pas dégradée. Est-ce pour ça que mes couleurs ont beaucoup dégorgées quand je l’utilisais ? Perplexité donc et je préfère ne pas me prononcer.

Après-Shampooing Soin Intensif Repair Therapy, Dove
OUI et NON

Je t’ai déjà parlé aussi de mon dilemme avec les après-shampooings Dove donc je ne vais pas m’appesantir trop. Certes, ils démêlent super bien mais ils sont bourrés de silicone. Alors même si je suis contente de ne pas y laisser ma crinière dans ma guerre contre les nœuds, je me dis que ma chevelure ne gagne pas forcément. Par confort, je continue quand même à les utiliser. Mais je n’ai pas la conscience tranquille.

Celluli Laser Size Code Soin Avancé Ventre Taille, Biotherm
NON

L’épreuve du maillot arrivant, j’ai forcément sorti la crème minceur notamment pour la taille voir si j’arrivais à mater mon ventre de femme enceinte de 5 mois (alors que je ne le suis pas hein). Mais pour être honnête, je ne crois pas au pouvoir de la crème minceur, surtout sur le ventre. Sur les fesses et les cuisses, je pense qu’utilisée régulièrement et avec l’aide du massage, elle peut effectivement améliorer l’aspect de la peau. Mais elle ne peut pas faire mincir. Et sur le ventre, c’est un problème de taille que j’ai. En plus, puisque je n’y crois pas, je ne suis pas régulière, j’en mets pas tous les jours. Forcément, ça va beaucoup moins bien marcher comme ça. En plus, c’était une miniature de 40 ml, juste assez pour faire une mini cure (donc pas assez finalement).

Spray Solaire .Lotion Non Grasse SPF 15, Clarins
OUI

En ressortant ma trousse d’été de l’année dernière, j’y ai retrouvé les solaires utilisés à l’époque. Ils ne sont certes pas finis mais je tiens à ma peau donc no way de les réutiliser cette année. Surtout cette lotion qui a pas mal vécu et voyagé, et qui date un peu (d’ailleurs, son packaging n’est plus celui-là aujourd’hui, Clarins a modifié sa gamme l’année dernière). Dommage car je l’aimais beaucoup. Comme son nom l’indique, elle n’est pas du tout grasse. C’est une lotion sèche, aussitôt appliquée, aussitôt oubliée. C’est assez appréciable. Je déteste être transpirante ET collante sur la plage. Après le sable ne veut plus te lâcher, c’est infernal. Paradoxalement, ma sœur n’en était pas fan pour cette raison. Elle trouvait que comme la texture était légère et pénétrait vite (et en plus elle est transparente), elle était moins facile d’application. On ne savait jamais où on en avait mis. Comme quoi, parfois tout dépend vraiment des goûts.

Soin Solaire Visage Anti-Age Soleil Divin SPF 30, Caudalie
OUI et NON

J’aime bien les solaires Caudalie, ils protègent très bien et sont bourrés d’anti-oxydants. Quand tu sais que le soleil provoque une avalanche de radicaux libres et donc le vieillissement prématuré de la peau, c’est un vrai bon point. Après ils ont une mini durée de conservation, moins d’un an. Et si c’est vrai que d’un été sur l’autre, je ne réutilise pas les mêmes solaires. Si je pars dans l’année, oui. Et avec eux, c’est pas trop possible. Après il m’a parfaitement protégé le visage l’été dernier. Mais bon, j’ai envie d’aller voir ailleurs aussi en bonne beauty addict. J’ai aussi envie de trouver une crème qui soit peut être un peu moins grasse sur mon visage. Je déteste cette sensation d’être grassouillette après avoir appliqué une crème solaire sur le visage.

Resist & Shine Pro-Kératine Strong, L’Oréal Paris
NON

Je l’aimais bien à l’origine cette base pour les ongles. Mais elle a mal vieilli. Elle s’est d’abord mise à faire des bulles puis s’est figée. D’ailleurs, dans la réalité, elle n’est pas finie, mais la texture est devenue quasi solide. Certes, ce n’est pas arrivé tout de suite après l’ouverture. C’était plutôt plus de 6 mois après (voire 1 an). Et ça m’est aussi arrivé avec pas mal d’autres bases de toutes les marques. Mais quand même. Je me dis pourquoi m’en contenter ? Je vais donc continuer à chercher la base parfaire et si je n’en trouve pas, je songerais peut-être à revenir à la gamme de bases pour les ongles de L’Oréal Paris (si elle existe encore).

Et voilà, c’en est terminé de ce bilan cosmétique du mois de juillet, plutôt mitigé donc. On se retrouve fin août pour celui des vacances (je vous montre très bientôt d’ailleurs ce que j’ai mis dans ma beauty valise).

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vendredi 27 juillet 2012

New York : où manger, part II, les desserts (cupcakes, muffins et cheesecake)


Bien évidemment, si tu es une Sex & The City addict, impossible d’aller à New York sans succomber aux cupcakes de Magnolia Bakery. Enfin, je dis ça, nous on a failli faire sans. Il faut dire que la boutique originale dans le West Village était bondée quand on y est passées, avec queue tout le long du trottoir. Merci la série. N’étant pas une fan de cupcake à la base, il n’était pas question de faire la queue. Mais il y en a d’autres dans New York et là c’est beaucoup moins la foule.
Le dernier jour, dans l’Upper West Side, on est passée devant l’une d’entre elles (je crois que c’était sur Columbus Avenue) et on s’est dit pourquoi pas. N’étant pas très cupcakes, on s’en est juste pris un, un Red Velvet (je sais pas ce qu’il y a dedans mais c’est assez culte là-bas) pour ma copine et un chocolat pour moi. Pour tout te dire, je ne l’ai pas mangé tout de suite (en fait, je crois que le glaçage fait de toute cette crème me dégoûtait un peu), je l’ai même ramené avec moi à Paris. Et après 10 h d’avion, à mon avis, il avait perdu des qualités gustatives donc je ne pourrais pas vraiment te dire s’ils sont à la hauteur de la vénération qu’ils provoquent.

Le glaçage s’était figé et impossible de le manger. Pas parce qu’il avait tourné mais parce que mon estomac ne voulait pas. Mais comme il avait durci, j’ai pu l’enlever facilement en tirant dessus et ne me goinfrer que la partie chocolat. En fait, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours eu du mal avec le glaçage dans les cupcakes. Toute cette crème, ce gras par-dessus du gras, ça ne passe pas. Pourtant, je pourrais manger un gâteau au chocolat entier d’une traite. Mais si tu me mets du glaçage par dessus, c’est mort. Et à New York, ils n’y vont pas de main morte avec le glaçage. A Paris, ça reste raisonnable, c’est souvent surtout esthétique. Mais là-bas, on aurait dit que c’était rajouté à la truelle.

Red Velvet à gauche, chocolat vanille à droite.
Sinon, of course, dans la catégorie douceurs typiquement américaines, il y a le Cheesecake. Le meilleur de New York serait celui de Junior’s. C’est une mini chaîne de pâtisserie new yorkaise fondée en 1950 et qui a fait du Cheesecake sa spécialité. Il y a 4 restos dans la ville dont un stand à la gare Grand Central. Nous on est allées à celui de Times Square, sur la 45è rue, entre Broadway et la 8è Avenue. Etait-il bon ? Malheureusement, je ne peux pas te dire mais je suppose que oui. En effet, ma copine en a acheté un entier un soir pour rapporter à la maison. Je n’avais alors pas faim mais je me suis dit que j’y goûterais le lendemain. Sauf que le lendemain matin, il avait disparu, englouti. Je n’en ai jamais vu la couleur donc pas de photos. Ok, en plus de moi, il y avait 5 filles dans l’appart mais le truc était énorme. Je suppose donc qu’il était bon.
Pour ce qui est des Pancakes, honte à moi, je n’en a pas mangé un seul durant mon séjour donc je ne pourrais vous conseiller. C’était prévu pourtant, c’était dans ma to do list, mais c’est un des trucs qui a été oublié dans le flot de choses à faire. Pour les donughts, je ne vous serais aussi d’aucune aide, encore un truc que je n’ai pas mangé, tout ce gras, avec comme les cupcakes encore du gras par-dessus, mon estomac refuse. Pour les Bagel, on en a mangé pas mal, plutôt bons pour la plupart mais pas de quoi s’extasier donc aucune adresse ne m’est restée en tête. On est pourtant allées jusque dans l’Upper West Side, entre Broadway et la 80 è rue pour en déguster un de chez H&H Bagels, soi-disant parmi les meilleurs de la ville, mais on n’a jamais trouvé la boutique. Je crois que ça n’existe plus.

Pour les muffins, tu as évidemment le classique Starbucks, il y en a partout. Mais j’ai été totalement déçue. Mes préférés chez eux, c’est le double chocolat, ou à la limite le vanille chocolat. Mais je n’en ai pas trouvé un seul (et pourtant j’en ai fais des Starbucks). Je ne sais pas si c’était la période ou s’il n’y a tout simplement pas les mêmes spécialités qu’en France. Tout ce qu’il y avait c’était des muffins à la citrouille (c’était juste après Halloween). C’est bon mais je ne suis pas fan de ce sucré-salé.
Une bakery parmi d'autres
De toute façon, en général, trouver un muffin au chocolat s’est révélé assez difficile. Et un bon muffin au chocolat encore plus. Pourtant, il y a des bakeries partout avec amoncellement des gâteaux. Il y a limite presque plus de choix qu’ici. On trouve de tout et même des pâtisseries sans gluten. Sauf que ce n’est pas toujours bon et je te dis pas le nombre de muffin au chocolat que je n’ai pas fini (après, même en pâtisserie, je suis chiante, c’est peut-être ça aussi). Le plus ironique c’est que je me suis aperçue vers la fin du séjour que ceux que je préférais, achetés dans les Deli’s, étaient en fait des muffins chocolat au yaourt donc pas des vrais. Mais cette quête restera l’un de nos souvenirs marquants de ce séjour.
D’ailleurs dans cette recherche désespérée, on était entrée chez Dean & Deluca dans le quartier de Soho. C’est une épicerie fine assez chic mais pour moi ça me rappelait surtout la série Felicity puisque les deux héros de la série travaillaient dans un café du même nom (en fait, les deux n’ont rien à voir l’un avec l’autre). En terme de pâtisseries, c’est assez fourni mais je ne vous le recommanderais pas forcément. J’ai pris un pain au chocolat et un croissant (ça me manquait), ma copine un truc typique aux blueberries (me rappelle plus quoi exactement) mais bon, c’était pas inoubliable. C’était passable sans plus alors que le prix lui vole plutôt haut.
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jeudi 26 juillet 2012

De l’art du recyclage : du blush en rouge à lèvres

Forcément, vu mon boulot, des fois je reçois à la maison des trucs qui ne me correspondent absolument pas : anti-âge, shampooings pour blondes, fond de teint pour peaux noires. C’est les aléas du boulot. Ca fait des copines testeuses heureuses. Mais parfois même si ça ne me correspond pas de prime abord, je ne me résous pourtant pas à m’en séparer. C’est le cas pour un blush Gosh qui a rejoint ma petite famille très récemment. Il s’agit du Blush Crème Touche de Naturel 005 Lusty Pink.

Le pauvre, il avait tout pour rejoindre la pile « à donner ». Déjà, c’était du blush. Et bon, comme tu le sais désormais, je ne suis pas une blush girl. Pour moi, avoir un seul blush, c’est bien suffisant. Je ne comprends pas celles qui les collectionnent. En fait si je comprends, c’est pour la même raison que je collectionne les fards à paupières bleus ou les vernis roses alors que pour d’autres, un est déjà bien suffisant. Disons juste que la collectionnite aiguë de blush n’est juste pas pour moi. En plus celui-ci était d’un rose très soutenu, beaucoup trop me suis-je immédiatement dit pour ma peau blanchâtre. On n’était tout simplement pas fait pour s’entendre.

Sauf que parfois, c’est plus compliqué et que même si tu sais que tu n’as rien en commun, tu as envie que ça marche. Et là, j’en avais vraiment envie. Tout simplement parce que je lorgnais sur la marque Gosh depuis son arrivée en France chez Marionnaud. Tout droit venue du Danemark, cette marque semblait faite pour moi avec ses couleurs flashy. J’avais donc applaudis des deux mains à son arrivée mais étant lente à la détente, je n’avais pourtant encore jamais craqué. Ce blush était donc le premier produit de la marque en ma possession. Impossible de le léguer, il fallait que j’en fasse quelque chose.

Au début, je me suis dit, impossible de l’utiliser en tant que tel, la couleur était bien trop foncée pour ma peau de Casper. Je le voyais parfaitement aller aux peaux mates mais sur ma carnation, no way. Pourtant, cette couleur, je l’aimais bien. Juste pas en blush. Et puis, j’aimais bien aussi la texture, crème forcément (je n’aime que les blush crème ou liquides). Mais elle a un fini poudré. Finalement, je me suis lancée dans une expérience sur un coup de tête et je l’ai appliqué sur les lèvres. Beaucoup de femmes utilisent leurs rouges à lèvres en blush, moi j’ai décidé de faire le contraire.

Eh bien, c’était une très bonne idée. Ca marche totalement et ça m’a bien plu. Tellement que je le refais depuis assez régulièrement. Pour moi, c’est devenu un produit pour les lèvres. Sur mes lèvres, la teinte est très belle, c’est un joli rose soutenu mais pas trop non plus (il l’est d’ailleurs plus en vrai que sur les photos mais j’ai eu beau en prendre des dizaines sur plusieurs luminosités, je ne suis jamais arrivée à avoir parfaitement la vraie couleur, c’est rageant ! Ca s’en rapproche mais c’est pas tout à fait ça, en vrai, c’est un ton au dessus). En tout cas, j’adore. Je la porte quand mes yeux sont moyennement maquillés, ça me permet de booster un peu mon maquillage.

Ce qui rend ce blush encore plus intéressant porté sur les lèvres, c’est que la texture semi poudrée donne un fini mat (mais pas trop mat, juste ce qu’il faut, un peu velours quoi). Le mat et moi, en rouge à lèvres, on a eu quelques hauts (les rouges à lèvres Black Up) et pas mal de bas. J’adore ce fini qui fait tout de suite classe mais je trouve que de nombreux rouges mats ne tout simplement pas top. Là, ça passe et surtout contrairement à la plupart des rouges à lèvres mat, il ne m’a absolument pas desséché les lèvres. Très bon point donc.

En fait, le seul hic, c’est que quand il y a des petites imperfections sur les lèvres, la couleur ne se répartit pas forcément uniformément et ça marque un peu (comme on peut le voir sur les photos). Mais ça ne se voit que de très près, à distance normale, on ne remarque absolument rien. Et puis en même temps, vu qu’à la base il est pas fait pour être appliqué sur les lèvres, on ne peut décemment pas lui reprocher ça. Pour moi, ça reste un mini détail et ça ne m’empêche pas de l’utiliser régulièrement. Je ne pense pas qu’on puisse utiliser tous les blush crème sur les lèvres mais avec celui-ci ça marche du tonnerre (je pense grâce à sa texture différente, crème mais poudrée).

(On peut aussi mettre du baume à lèvres par dessus pour lui donner un peu de brillance)

Sinon, j’ai fini par l’utiliser en blush et ce n’était pas la catastrophe à laquelle je m’attendais. Je ne ressemblais pas à Bozo le clown car finalement sur la peau, il n’est pas si flashy que ça (en même temps, il y a naturel dans le nom). Après il faut savoir l’appliquer. Moi, je n’en ai mis qu’une lichette, juste un mini trait, que j’ai ensuite bien estompé au doigt. Le résultat sera plus soutenu qu’un rose classique, c’est-à-dire clair, mais reste naturel. Mais c’est peut-être également parce que ma peau n’est pas aussi blanche qu’en hiver grâce au retour miraculeux du soleil. Donc finalement, je vais contre toute attente l’utiliser en blush aussi cet été. Comme quoi, il ne faut jurer de rien.

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mercredi 25 juillet 2012

New York : où manger, part I, les restaurants


Je continue mes petits billets tourisme New York avec le volet gastronomique. Ce qui doit bien faire rigoler en douce les copines qui passent par ici. Car pour être honnête avec vous, je ne suis pas du genre gourmet. Je suis plus junk food que nourriture gastronomique. En fait, j’ai un palet pas du tout développé. Je n’aime rien. Certes je mange en grande quantité ce que j’aime mais j’aime peu de chose (je précise hein, c’est une question de goût pas d’obsession de la minceur, au contraire puisque tout ce que j’aime est plutôt du genre mauvais). Je suis juste chieuse et chiante niveau bouffe.
Résultat, à New York, j’ai principalement mangé des pâtes, des pizzas et des fruits. Mais ça ne m’a pas empêché de trouver quelques pépites que je voulais partager avec vous. Rassurez-vous, elles ont été 100% validées par ma copine ou sa sœur qui vivait là-bas à ce moment-là et qui nous en a fait découvrir certaines. En revanche, ironiquement, cette partie gastronomique était tellement longue que je vais finalement la diviser en 3 notes sinon bonjour l’article de 10 km de long.

Mon meilleur souvenir gastronomiquement parlant, je pense que c’était notre brunch dans un petit resto café du nom de Rafaella. Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour que ce soit un souvenir mémorable. Je ne suis pas très brunch à Paris mais un brunch à New York avec les copines un dimanche midi, j’avais l’impression d’être Carrie dans Sex & the City. En plus, ce jour-là, je découvrais le West Village (ou Greenwich Village, ce sont deux noms différents pour à peu près le même quartier j’ai l’impression, de ce que j’ai compris, le West Village englobe peut-être plus de blocs) et j’en suis immédiatement tombée amoureuse. Enfin, les plats étaient trop yummy (trop bons).



Je n’ai pas pris de photos de l’intérieur car c’est vraiment un tout petit resto et il était plein (elles viennent de Google, du Zagat), mais pas bondé. Comme dans les films, tu attends dehors qu’une table se libère quand c’est plein, devant de nombreux resto il y a d’ailleurs un petit banc pour s’asseoir. Trop couleur locale. En revanche, j’ai bien pris les plats (j’ai été bien dressée par les copines) car en plus d’être trop bons, ils étaient trop beaux. Miracle, comme il y avait plusieurs plats que j’aimais et que je n’arrivais pas à choisir, j’en ai pris deux en me disant que je partagerais (mais en fait j’ai tout mangé). Pour moi, ça a donc été Petites Bruschettas Tomates Mozzarella et des tartines au fromage de chèvres. Les copines ont pris des plats plus typiques comme un bagel au saumon et des œufs Benedict. On s’est régalées toutes les trois et dans mes souvenirs c’était pas très cher pour un brunch, pour New York et pour de la bonne nourriture. Après ce n’est pas comme à Paris, leur formule brunch est à minima c’est juste le plat, un café ou thé et un jus d’orange (à Paris c’est plus cher mais t’as beaucoup plus de trucs).

J’ai également beaucoup aimé l’ambiance, très décontractée et conviviale. Voire familiale. En tout cas, pour certains clients, c’était « faite comme à la maison ». A notre droite, sur les canapés en cuir, un groupe était en train de jouer aux cartes. Tranquillou. A Paris, on les aurait déjà regardés de travers et jetés dehors pour faire place à ceux qui attendaient une table, pas là. Par contre, c’est très très mal, je ne me souviens plus de l’adresse (en fait, je n’y ai pas du tout fait attention puisque je suivais notre new yorkaise), je me rappelle juste que c’était au coin d’une rue. J’ai donc googlelisé et il y a un Rafaella’s (ou Rafaella Cafe) qui semble correspondre au croisement de la 9è avenue et de la 21 è rue. Vu les photos, ça y ressemble (le coin de rue, le banc blanc, l’intérieur avec des tableaux sur les murs, les fauteuils en cuir d’un côté, les petites tables de l’autre), le menu aussi. J’étais persuadée que c’était dans le Village mais en fait, vu l’adresse, c’est plus à Chelsea (disons que c’est dans le West Village version large).

En bonne pizzamaniaque que je suis, on est ensuite forcément allées dans la plus ancienne pizzeria de New York : Lombardi’s, dans Little Italy bien sûr. Gros coup de cœur aussi pour ce quartier qui malheureusement n’est plus ce qu’il était. Il reste une très jolie rue mais il est de plus en plus mangé par Chinatown. Si ce restaurant sur Spring Street ne fait pas forcément la meilleure pizza de la ville (selon les guides il y a débat et il a des concurrents sérieux), ce serait le berceau de la pizza aux Etats-Unis. En 1905, Gennaro Lombardi y aurait proposé le premier sa tarte à la tomate spécialité de sa ville natale de Naples.

Le resto en lui-même fait très kitsch mais dans le bon sens, disons typique plutôt, avec les nappes à carreaux rouges et blanches. Il y a aussi plein de photos de célébrités au mur. Côté gastronomie, tu choisis la taille de ta pizza et ce que tu veux mettre dedans (le prix sera en fonction mais là encore je n’ai pas trouvé ça exagéré). Quant à la pizza, elle était très bonne (j’ai pas pris de photos cette fois, mal, mais on avait trop faim). On a même pas pu profiter du traditionnel doggie bag puisqu’on a tout mangé. Enfin, prévoir un peu d’attente car c’est pas mal fréquenté. Encore une fois, on s’est installées sur le petit banc à l’entrée, sous la Joconde (oui, c’est mon début de tête que tu voies sur la photo).

Enfin, si vous aimez les hamburgers, oubliez MacDo (d’ailleurs boycottez MacDo à New York, il parait que c’est l’horreur selon les new yorkais), c’est chez Shake Shack qu’il faut aller. Cette enseigne est cultissime et il parait qu’ils sont trop bons. Ne mangeant pas de viande, je ne pourrais confirmer mais c’est testé et approuvé par les copines. Il y en a quelques uns disséminés dans New York. Nous on a fait celui du Theatre District (le quartier des théâtres, Broadway quoi), entre la 8è avenue et la 44è rue, pas loin de Times Square. Mais le plus culte, c’est celui de Madison Square Park car c’est là que tout a commencé (Madison Avenue, 23è rue). A l’origine en effet, c’était juste un stand de hot dog installé dans le parc. C’est aujourd’hui une jolie cahute au cœur du parc. Tu ne peux pas vraiment la manquer car il y a souvent la queue. Tu y prends à emporter et tu t’installes sur les chaises devant en extérieur.

Mon conseil si vous y aller : sortez du parc et installez-vous sur la place juste à côté (il y a tout plein de chaises) en face du Flatiron Building. Manger avec vue sur cet immeuble culte de la ville, c’est juste waouh ! En plus, tu es sur la 5 è avenue, encore plus waouh. Sinon, il y en a aussi un dans l’Upper East Side, un dans l’Upper West Side, un à Battery Park (donc toute à la pointe sud de la ville) et un à Brooklyn.

Si je ne me suis pas régalée moi-même d’un hamburger, je suis assez fan du concept. Tu commandes au comptoir, ils te donnent un buzzer et tu vas t’asseoir à une table. Quand le truc vibre, il est temps d’aller chercher ta commande (d’où le nom, quand ça shake, c’est ton tour). Moi je n’ai pris que des French Fries mais elles ne m’ont pas emballées. Elles n’avaient pas le goût de nos frites à nous. Peut-être que les French savent tout simplement mieux faire les frites. Ou c’est juste moi, car mes copines les ont trouvées très bien.
La suite aux prochains épisodes : les desserts (miam) et à emporter (vous préférez lequel d'abord ?)
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