mardi 28 juin 2016

C’est le wax qu’elle préfère



Je ne sais pas si je vous en ai déjà touché un mot mais je suis une bipolaire saisonnière. Je ne réagis pas du tout bien au froid. En revanche, je suis sur un petit nuage quand il fait chaud. Ca influe vraiment sur mon humeur. Je peux ainsi faire l’ascenseur émotionnel en un cours laps de temps à cause de la météo. Par exemple, là, je suis au fond du trou. Vu le printemps qu’on a eu à Paris, et le début d’été aussi, je broie du gris (comme la couleur du ciel). Recherche soleil désespérément. Et comme clairement, ici ce n’est pas pour tout de suite, en attendant les prochaines vacances (ouiiin, c’est loin), je me replonge assez régulièrement dans les photos de mes derniers voyages. Du temps où il faisait beau. Hashtag nostalgie. Et dans les photos de notre roadtrip dans l’ouest américain d’il y a un an (qu’il faudrait vraiment que je trie pour vous parler enfin de ce voyage assez dingue), je suis retombée sur un dossier spécial looks.


Vous aviez déjà eu un aperçu de mes looks américains à mon retour, avec ma tenue pour le Grand Canyon et celle pour Joshua Park. Mais le temps m’avait ensuite manqué et j’avais dû m’arrêter dans ma lancée. Pourtant, j’en ai fait des photos de looks durant ce voyage ! Car vois-tu, un phénomène étrange a lieu quand je suis à l’étranger. Dès que je passe les frontières françaises, je me prends pour une blogueuse mode. Je ne suis absolument pas en mode no look quand je suis en vacances. Au contraire, la fashion addict qui sommeille en moi se réveille et j’adore imaginer les tenues que je vais porter pendant mon séjour (quitte à pleurer après parce que ma valise est trop lourde). En plus, quand je pars avec Sophie, on fait la paire puisqu’elle adore jouer les photographes de blogueuse mode en carton (aka moi-même). Alors évidemment, pendant ce mois aux Etats-Unis, on s’est fait plaisir et on a pas mal mitraillé.

Bref, en attendant mes vrais articles sur notre roadtrip dans l’ouest américain, je me suis dit que je vous posterais bien quelques looks estivaux (après tout, on est censé être en été), en commençant par cette tenue shootée dans les rues de San Francisco. Plus précisément, dans Mission District, le quartier latino de la ville. Pendant longtemps, Mission était plutôt mal famé et donc déserté des touristes. Aujourd’hui, le quartier est beaucoup plus sûr et pour moi, c’est clairement un immanquable si vous visitez SF. Car Mission est devenu une galerie d’art à ciel ouvert. Les murs du quartier servent en effet de toiles au street artistes et sont couverts de fresques politiques, religieuses, drôles ou poétiques. C’est vraiment superbe. Une promenade dans ce quartier en plein renouveau en met vraiment plein les yeux. Et tout ce street art nous a évidemment semblé le décor parfait pour des photos de look.


Ma valise pour ce roadtrip était essentiellement composée de mini shorts pour randonner dans les parcs nationaux et de robes légères pour Los Angeles et Las Vegas. Mais San Francisco était un cas à part. Car le climat de la ville est assez particulier. Oui, les températures peuvent y atteindre 25/26 ° mais la réalité, c’est qu’il n’y fait jamais très chaud, même en été. J’avais donc prévu des tenues un peu plus couvertes comme cette jolie jupe mi-longue. Cette jupe de la marque Kiss The Sky, dès que je l’ai repérée sur Asos, je me suis tout de suite dit « Il me la faut ». Pourtant, en général, la longueur midi (genou) ne me va pas. Là, c’était même pire, c’était sous le genou. J’ai de trop petites jambes pour cette longueur donc ça me tasse. Ca pourrait être compensé par des talons mais comme je suis incapable de marcher avec des talons, c’est mort. Après des années d’étude de ma morphologie et de fashion faux pas, je sais que la longueur qui me va le mieux, c’est mi-cuisse. Pourtant, il y avait un truc avec cette jupe, je la trouvais vraiment trop jolie. Alors malgré sa longueur qui n’était a priori pas pour moi, je l’ai tout de même shoppé. Et je ne regrette pas.


En fait, j’adore son imprimé. Je suis une fan d’imprimés : j’ai des bouches, des croix, des oiseaux, des nuages, des fleurs, des palmiers, des ananas et j’en passe. Mais je n’en avais aucun dans ce style dans ma garde-robe, un peu coloré, un peu graphique. Je dirais que c’est un imprimé wax (mais n’étant pas une spécialiste je n’en suis pas 100% sûre). Cet imprimé inspiré des superbes tissus colorés africains était très à la mode l’été dernier. Ca tombe bien, parce que je trouve justement ces tissus qui mixent différents motifs et différentes couleurs (souvent bien franches et flashy) très beaux. Alors certes, la jupe en elle-même n’est pas hyper colorée mais elle a quand même attiré mon œil. En fait, elle offre peut-être le mix parfait : elle a un petit côté ensoleillé mais elle est plus facile à porter qu’un imprimé wax classique un peu plus coloré (même si au final elle m’a justement donné envie de pièces wax plus flashy).


L’autre bonne surprise, c’est que sa longueur m’a finalement séduite. Je pense que si ça passe sur moi, c’est grâce à sa coupe : ce n’est pas une coupe droite moulante, elle est plutôt évasée. Et puis le tissu est léger et tombe bien (attention toutefois aux coups de vent qui te prennent en traître). Elle est aussi asymétrique, ce qui fait que ça ne me coupe pas la jambe, c’est plus flatteur. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Bref, I love it. Elle est parfaite. Et comme évidemment, la star du look, c’est elle, je suis restée plutôt low profile sur le reste de la tenue avec ma combinaison fétiche déjà vu ici d’un vieux débardeur noir Stradivarius dont j’aime la simplicité, le décolleté et les colliers intégrés associé à un gilet noir à manches courtes New Look parfait comme il fait chaud mais qu’il y a quand même un petit vent. J’ai quand même fait ma blogueuse mode jusqu’au bout avec un bracelet de main (je ne sais pas si ça s’appelle comme ça, tu sais ces bracelets qui combinent bracelet et bague). J’avoue, j’adore le principe. Mais à Paris, je n’ose pas en porter. Je trouve ça too much, trop modeuse. Peut-être aussi que je me dis que je suis trop vieille pour ce genre d’accessoires. Mais comme à chaque fois que je voyage, je me suis lâchée et j’ai craqué.


Bon, là, tu dois te dire que c’est surtout sur les chaussures que j’ai craqué ! C’est quoi ces slippers léopard avec cette jupe wax ? Ca fait un peu mal aux yeux. Alors, je pourrais faire ma fausse modeuse en te disant que le mix d’imprimés est justement à la mode. Mais en vrai, c’est surtout que ces slippers sont les seules chaussures fermées d’été que j’ai dans lesquelles je peux marcher des heures sans me retrouver avec les pieds en sang ou des ampoules partout. Ce sont donc mes chaussures fétiches quand je voyage. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que vous les voyez passer. A San Francisco, j’avais déjà fait le coup du mix des imprimés en les portant avec une combinaison palmiers. J’ai beau être une fashion victim, quand je sais que je vais beaucoup marcher, je privilégie le confort. Et puis, je ne sais pas, je trouve que cette association passe assez bien (oui, peut-être que je me voile les yeux mais si c’est la condition pour être comme dans des pantoufles, ça me va).


Débardeur : Stradivarius (ancienne collection)
Gilet manche courte : New Look (ancienne collection)
Jupe : Kiss The Sky sur Asos (collection printemps-été 2015)
Bracelet de main : Claire’s shoppé aux Etats-Unis lors du voyage
Slippers Léopard : Suite Blanco (achetés il y a longtemps en Espagne)

Sinon, petite question qui n'a rien à voir. Je viens de changer d'ordi et depuis les textes du blog m'apparaissent ridiculement petits. Limite, il me faut une loupe pour pouvoir les lire. Je n'arrive pas à savoir si c'est un problème avec l'affichage de mon ordi ou si ce changement a fait changer ma police par défaut. Ca vous le fait à vous aussi ? Si oui, que j'essaie de réparer ça.
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dimanche 26 juin 2016

Je garde, je jette ? Le bilan beauté des mois de mai et juin 2016



Ouh la la, ça fait bientôt deux mois que je ne suis pas passée par ici. La faute au boulot évidemment (c’est quand les vacances ?). A Roland-Garros aussi un peu (ok, beaucoup, pendant RG, je ne vis que pour le tennis). Et puis après c’était l’Euro (j’peux pas, y’a foot). Résultat, je n’ai vraiment pas été efficace. La faute aussi à une petite panne d’inspiration. Je suis en plein syndrome de la page blanche. Ca fait des semaines (même des mois à ce stade) que j’ai commencé plusieurs articles et que je bloque, incapable de les finir. Mes neurones sont apparemment en grève. Et quand j’en commence un nouveau, rebelote. Manque de temps et d’inspiration, voilà le cocktail explosif pour une productivité zéro. D’ailleurs, cet article sur mon bilan cosmétique mensuel, je suis dessus depuis fin mai ! Fin mai quoi ! Il m’aura donc fallu un mois pour le finir.


Je te le dis, j’ai le cerveau vidé. Et pour couronner le tout, ma boîte de produits terminés reste presque aussi vide que mon cerveau. Je n’ai fini quasi aucun de mes produits de beauté ces derniers temps. Pour arriver à ma moyenne de 7 victimes pour le mois de mai, j’ai même dû tricher. Dans mon grand ménage de printemps qui continue, je suis tombée sur des flacons vides que j’avais mis de côté il y a fort longtemps pour vous en parler avant des les oublier. Heureusement, sinon mon bilan aurait été bien maigre. Ne parlons même pas de celui de juin. Ok, le mois n’est pas encore fini, mais ma boîte des cosmétiques tombés au combat est désespérément vide. Tout ça pour te dire que vu cette débandade, j’ai décidé de fusionner les bilans beauté du mois de mai et de juin. Une chose ne change pas toutefois, comme toujours se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Soin des Lèvres, Caudalie
OUI mais…
C’est un bon baume à lèvres, qui nourrit bien les lèvres même abîmées. Je l’appliquais le soir et quand mes lèvres me faisaient mal et étaient pleines de petite peau, il les apaisait et les réparait parfaitement. Et le lendemain, je me réveillais avec des lèvres toutes douces. Très bon point aussi pour sa formule à 90 % naturelle. En gros, ce n’est pas un concentré d’huiles minérales comme beaucoup de baumes lèvres. Petit bémol tout de même, j’ai trouvé le bâton du baume un peu dur. Ce qui fait que je devais appuyer un peu fort pour déposer du produit et parfois repasser plusieurs fois. Et quand t’as les lèvres abîmées, ça fait mal. Ca écrase aussi le bâton et a donc fait que je l’ai terminé assez vite. Il a eu une durée de vie un peu plus courte que mes baumes lèvres en stick classiques. Après, ça ne me le faisait pas tout le temps. Donc je ne sais pas si c’est inhérent au produit (trop de cires dans la formule ?) ou si c’est juste qu’il était dans mes tiroirs depuis trop longtemps.


Après-Shampooing Réparateur Sublime Restructure, Dessange Paris
OUI
Tu le sais parce que j’ai une chevelure infernale qui fait des nœuds tout le temps et bien gros en plus, je suis accro à l’après-shampooing. Et je suis surtout intransigeante. Peu m’importe qu’il soigne ma chevelure, protège ma couleur ou je ne sais quoi d’autre, je veux avant tout qu’il démêle. Et mon expérience jusqu’ici, c’est qu’un après-shampooing sans silicone ne servait à rien sur ma chevelure revêche. Eh bien, cette nouveauté Dessange a été une révélation. C’est un après-shampooing formulé sans silicones et pourtant grâce à lui j’ai pu démêler parfaitement et super facilement ma crinière, sans laisser des poignées de cheveux sous la douche. Et ça, je dis oui. Je dirais même plus, j’achète.


Double Sérum, Clarins
OUI mais…
Vous le savez, j’adore le Double Sérum de Clarins. C’est mon sérum chouchou pour l’hiver, quand ma peau se dessèche. Il est le seul testé pour l’instant qui arrive à venir à bout et arrêter la prolifération de ces plaques de sécheresse avec peau qui pèle qui se multiplient sur mon visage dès qu’il fait froid. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que vous le voyez passer par ici, je dois en être à mon deuxième ou troisième flacon. Si je l’aime tellement, pourquoi ce « mais » me direz-vous ? Eh bien, parce qu’en ce moment, je suis en train de m’interroger sur les formules de nos cosmétiques. Je ne vais pas devenir une accro au bio, loin de là, mais je me dis que je devrais peut-être faire un peu plus attention à ce que je mets sur la peau. Alors que je n’en avais rien à faire avant, je jette ainsi désormais quasi systématiquement un œil sur la liste des ingrédients des produits que j’utilise. Et pour ce Double Sérum, j’ai vu que le second ingrédient après l’eau, eh bien c’était les huiles minérales. Je savais qu’il y en avait dedans mais en second actif ? Alors n’étant pas une spécialiste du décryptage de formule et des ingrédients, je ne sais pas si c'est vraiment embêtant ou pas, mais je me dis que ce n’est quand même pas top. Bref, ça m’a fait réfléchir. Est-ce que je n’irais pas vers un produit à la compo plus naturelle, au moins dans les premiers ingrédients.


Savon Le Naturel Extra Pur de Marseille Huile d’Olive
OUI
Ce n’est pas le premier savon de cette gamme que vous voyez passer par ici et comme à chaque fois, c’est un oui. J’aime bien cette gamme de pousse-mousse, pas chère et dont les parfums sentent bons. Je pensais que j’aurais un peu de mal avec l’huile d’olive car je pensais que ça allait sentir l’huile d’olive. Mais non, c’était plus une odeur de propre, presque le vrai parfum du savon de Marseille, une odeur doudou pour moi.


Photo-Gentle Cleanser, Talika
OUI
J’avais mis les trois produits Talika qui suivent de côté car je voulais vous en parler (j’avais même écrit la moitié de l’article, sans jamais le terminer. Déjà !). Je les ai testés peu après leur lancement et comme il est rare que j’utilise une routine soin à quasi 100% d’une seule marque, je voulais faire un petit bilan sur le blog. Surtout que je trouve le postulat de cette gamme Photo Beauty, qui est la première gamme de soins quotidiens de la marque, très intéressant. Talika est depuis toujours à la pointe de la Light Therapy, inspirée par les recherches de la NASA. Plusieurs appareils conçus par la marque utilisent ainsi le pouvoir de la lumière pour lutter contre les rides, les taches ou les boutons. Mais la grande nouveauté, c’est que Talika utilise cette fois le pouvoir de la lumière dans des soins. Plus précisément, pour booster l’efficacité de ses soins. Chaque produit intègre ainsi des ingrédients qui sont activés ou dont l’action est stimulée par la lumière. Plutôt innovant non ?

Par exemple, la formule de ce nettoyant visage Photo-Gentle Cleanser intègre un acide aminé qui capture l’énergie de la lumière pour la transformer en énergie purifiante. Pour une peau nettoyée parfaitement et en profondeur. Bon, alors évidemment, difficile de dire si concrètement ma peau était plus propre en profondeur grâce à ce nettoyant. Surtout que, personnellement, j’ai du mal à évaluer les nettoyants visage. Plus que sur leur action, je me base beaucoup sur les sensations lors de l’utilisation. Et celui-ci m’a bien plu. En fait, il m’a séduit grâce à une galénique assez originale. C’est une crème blanche qui mousse une fois qu’on y ajoute de l’eau. Sauf qu’elle mousse très peu et, c’est là son originalité, sa texture crémeuse se fait alors aqueuse. Ca ne devient pas de la vraie mousse épaisse mais un truc hyper léger qui me rappelle l’eau, mais une eau consistante. Alors je te le dis directement, ça ne plaira pas à tout le monde (j’ai beaucoup de copines qui l’ont testé qui n’ont pas du tout adhéré). Moi j’ai trouvé ça différent et ça m’a amusé. Et amener un peu d’amusement dans un geste aussi soporifique que le nettoyage du visage pour moi c’est un plus. Ce n’est pas la révolution mais un peu de changement de temps en temps, c’est sympa.


Photo-Hydra Sérum, Talika
NON
Lui et moi, on n’a pas accroché. Rien à voir avec la qualité ou l’efficacité du produit. C’est juste une question de préférence de texture. Ce sérum a été conçu comme un vrai sérum, c’est-à-dire avec un effet zéro texture. Dès que tu l’appliques sur la peau, il est immédiatement absorbé et c’est comme si tu n’avais rien mis sur ta peau (même si lui est en train d’agir à l'intérieur). Or, moi, j’aime bien mes sérums un peu plus consistants (la preuve, j’adore le Double Sérum, dans le genre bien épais, on ne fais pas mieux). J’aime bien sentir la texture sur ma peau. Tellement que j’ai d’ailleurs souvent tendance à mettre beaucoup de sérum. Alors qu’une très petite quantité suffit - puisque c’est un soin hyper concentré -, j’en mets des tonnes. Limite la sensation sur ma peau est aussi importante que l’action interne du produit. Je pense que c’est aussi parce que ma peau en a besoin car même si j’en mets beaucoup, il est souvent absorbé immédiatement, et je peux sans problème appliquer ma crème de jour pas longtemps après. Tout ça pour dire qu’avec ce sérum-ci, je ressentais un manque et ma peau me le faisait sentir en tiraillant légèrement. Les tiraillements disparaissaient après l’application de la crème, mais disons que je préfère les sérums moins vrais et plus épais.


Photo-Hydra Day, Talika
OUI
Comme ça fait quand même un bout de temps que j’ai utilisé ce soin, je ne me souviens plus exactement des détails précis pour lesquels je l’ai aimé (c’est la partie du texte que je n’avais pas encore rédigée, oups). Je me rappelle en revanche qu’il m’a laissé une bonne impression générale. C’est un fluide non gras qui pénètre vite dans la peau et l’hydrate bien. En fait, pour moi, c’est le parfait soin d’été : léger (donc qui n’étouffe pas la peau, ne la fait pas luire) et hydratant. Il est en revanche un peu juste pour l’hiver, toujours pour ma peau (normale mais qui se dessèche quand les températures se font plus froides). Ce qui me fait dire qu’il n’est pas destiné aux peaux sèches. A réserver plutôt aux peaux normales à mixtes donc.

Et voilà pour ce bilan cosmétique du mois de mai et juin. Je vais mettre le turbo dans l’utilisation de mes produits de beauté pour que celui du mois de juillet ne soit pas complètement ridicule. Et surtout, je vais essayer de ne pas disparaître pendant deux mois cette fois. On se retrouve dans la semaine. Si, si, j’y crois !
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mardi 10 mai 2016

Mes favoris beauté du printemps



Après m’être un peu encroûtée dans une routine beauté l’année dernière, je me suis décidée à me bouger un peu depuis quelques mois. Ma beauty curiosité est de retour : je me remaquille les yeux, je change même de rouge à lèvres, j’accueille les nouveautés avec plaisir et intérêt et  je me suis remise à tester tout plein de produits. Des flops, mais beaucoup de tops. Et c’est là que je me suis aperçue que beaucoup de ces produits que j’aimais beaucoup, je ne vous en parlerais pas forcément sur le blog. Parce que je n’avais pas assez de choses à dire sur eux pour leur consacrer un article review entier ou que je ne les finirais pas assez rapidement (voire jamais) pour qu’ils soient dans mes bilans cosmétiques mensuels. J’ai donc décidé de vous faire un petit article « favoris ».


Alors j’ai déjà fait ce type d’articles sur le blog, car c’est un format sympa. A un moment, je me suis même lancée une périodicité mensuelle. Mais j’ai vite arrêté. C’est vrai que les articles favoris du mois sont très populaires sur la blogo beauté mais je me suis aperçue que ça ne correspondait pas à ma consommation beauté. Je ne sais pas comment les autres font pour avoir une dizaine de nouveaux favoris chaque mois. Chez moi, il n’y a pas un tel roulement. Je mets longtemps à finir mes produits et tant que je ne les ai pas terminés, je leur reste souvent fidèle, donc ils me suivent durant plusieurs mois. En revanche des petits favoris occasionnels (trimestriels, saisonniers, pour les grandes occasions), ça c’est autre chose ! Allez, c’est parti pour un petit tour d’horizon des produits qui m’accompagnent en ce moment (en plus de ceux dont je vous ai déjà parlé… ou dont je vous parlerais bientôt).


Magic Liner, Topshop
Pendant quasi un an, j’ai arrêté de mettre de l’eyeliner à cause de ma conjonctivite infernale (un an d’yeux qui grattent et qui pleurent tout le temps, ce qui fait que j’avais réduit mon maquillage du regard à un minimum). Et puis, les choses semblant s’améliorer, j’ai eu envie de m’y remettre. Mais clairement, après un an sans dessiner de trait, j’avais perdu la main. Ma première tentative a été catastrophique : mon trait était super épais, tordu, la virgule c’était n’importe quoi et évidemment les deux yeux n’étaient pas symétriques. Finalement, je me suis tournée vers cet eyeliner que l’on peut trouver sur le site Feelunique.fr. D’abord parce que je n’avais jamais testé le maquillage de la marque anglaise Topshop et j’étais curieuse. Mais surtout à cause de son format. Déjà, c’est un feutre, qui pour moi est le format le plus simple à maîtriser pour un liner. Et en plus j’aime bien les plumes un peu plus longues que la moyenne. Pas d’esprit mal placé, please, c’est juste que de mon côté, elles me permettent de dessiner un trait droit plus facilement. Et effectivement, pour mes mains tremblantes, ce liner est parfait. Je me plante toujours de temps en temps, il n’y a pas de miracle, mais le format feutre + plume longue est vraiment celui qui me convient le mieux. J’aime aussi sa teinte bien noire et le fait qu’elle ne s’affadisse pas durant la journée.


Gommage d’Afrique au beurre de karité Tribal, Bernard Cassière
Pour le corps, j’adore les gommages dont on sent bien les grains sans toutefois qu’ils ne violentent ma peau. Et celui-ci répond à toutes mes exigences. Sa texture est assez onctueuse donc bien englobante et douce, mais les grains sont quand même gros, donc tu les sens bien (mais ils ne font pas mal). J’aime. Il est agréable à utiliser et tu sens qu’il est efficace. Côté formulation, on a du beurre de karité issu du commerce équitable pour nourrir la peau et des fibres de luffah africain associées à de la poudre de karité (produite à partir de la coque broyée de ses amandes) pour l’exfolier. Bon, son parfum n’est pas forcément à classer dans mes senteurs préférées, sans être pour autant désagréable. Et comme le gommage est top, je passe outre.


Eau des Vahinés Monoï, Yves Rocher
Pour être honnête, cette eau parfumée était aussi l’un de mes favoris de cet hiver. J’aimais m’en asperger quand il faisait froid pour avoir un petit goût d’été. C’était le parfait remède contre la dépression hivernale. Maintenant qu’il fait enfin beau (ou presque), je lui reste fidèle car elle sent trop bon le soleil. Alors oui, ce n’est pas un parfum hyper évolué, hyper travaillé. La fragrance est un mariage de fleur de tiaré, d’ylang ylang et de vanille (que je ne sens pas personnellement). Ca sent le monoï en fait. Mais un monoï réussi (ce n’est pas toujours le cas). Bref, je l’adore. Parfois, il en faut peu pour être heureux.


Douche Crème Tartelette aux Fraises Douceurs d’Enfance, Dop
Je continue ma plongée dans la gamme Douceurs d’Enfance de Dop, dont j’aime vraiment le concept. Après avoir fini la madeleine, j’ai retrouvé avec plaisir le parfum Tartelette aux fraises. De toutes les senteurs testées, c’est définitivement ma préférée. Il faut dire que la fraise est l’un de mes fruits chouchous. Et même si je n’aime pas les tartelettes (oui, je sais, bizarre), je trouve ce gel douche tout simplement miam.


Dôme Enlumineur Honey Bronze, The BodyShop
J’ai beau faire des efforts, quand il s’agit d’appliquer du blush j’ai deux mains gauches. Mais avec ce petit dôme, cela devient un jeu d’enfant. A la base, ce n’est pas du tout un fard à joues, c’est un enlumineur destiné à sublimer le bronzage. D’ailleurs il existe en trois teintes et les deux autres teintes sont un blanc nacré et un brun irisé, pour aller l’un aux peaux claires, l’autre aux peaux mates. Mais j’ai détourné cette teinte 02 en blush et je trouve qu’elle fait parfaitement le job. C’est un pêche lumineux qui rehausse joliment les pommettes et reste naturel. Il est un peu irisé mais ça reste discret, ça ne se voit pas trop. J’ai arrêté les blushs roses car je trouvais qu’on voyait plus mes rougeurs avec eux. Mais les tons trop oranges ne me vont pas non plus vu que ma peau est rosée. Ce pêche avec une pointe de rose est, lui, parfait. Quant à son application, on ne peut pas faire plus simple ! Elle se fait en deux temps, trois mouvements (même deux mouvements). Merci le format stick. Tu le déposes directement sur les pommettes, tu estompes aux doigts et hop le tour est joué. Hyper rapide, hyper facile et quasi impossible de se rater.


Base de fard à paupières lissante Shadow Insurance, Too Faced
Je suis une inconditionnelle de la Primer Potion d’Urban Decay. J’ai essayé d’autres bases à paupières mais, sur moi, elles ne fonctionnaient pas. J’avais toutefois entendu beaucoup de bien de la Shadow Insurance de Too Faced. Et je confirme, elle est tout aussi bien que la PP. Avec elle, mes fards ne filent pas dans les plis et la couleur ne s’affadit pas tout au long de la journée. Donc c’est une très bonne alternative si vous n’aimez pas celle d’Urban Decay (elle est un chouïa moins chère en plus). Gros bonus : elle dure looooongteeeemps. Là, j’ai un petit format que j’ai eu dans un coffret Too Faced et j’ai été surprise par le nombre d’utilisations que j’en ai fait. D’ailleurs, elle n’est toujours pas terminée.


Crème Pulpe Mains Ekos Castanha, Natura Brasil
En ce moment, j’ai les mains super sèches. Et si dans mon sac, j’ai toujours mon adorable crème Etude House, pour la maison et le bureau (ok, c’est le même endroit), je m’en suis de nouveau remise aux crèmes pulpe mains Ekos de Natura. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que je ne jure que par elles et qu’elles sont parmi mes crèmes mains préférées. Je ne voyais donc pas qui d’autre pour sauver mes mains desséchées. Elles sont super nourrissantes mais prouesse extrême pénètrent hyper rapidement et ne collent pas. Je crois que la formule a légèrement changé (le packaging aussi). Les crèmes dont j’étais tombée raide dingue avaient plus une texture beurre et celle-ci est plus fluide, plus crémeuse. Mais niveau qualité, ça n’a pas baissé, on est toujours au top. Enfin, si j’adore la senteur Cacau, je crois que le parfum Castanha reste mon préféré. J’adore son odeur douce et gourmande plus légère que celle de la version Cacau.


DayWear BB Crème anti-oxydante, Estée Lauder
Je me rends compte qu’il n’y a finalement aucune nouveauté dans ces favoris du printemps. C’est tout moi. J’ai toujours un train de retard et surtout je prends bien le temps de découvrir les produits. C’est ce qui est arrivé avec cette BB Cream d’Estée Lauder. Je l’avais testée il y a très très longtemps pour le boulot puis l’avais délaissée et oubliée. Parce que les BB, ce n’est pas mon truc, pas assez couvrantes pour bien camoufler les imperfections. Sauf que comme je le disais il y a peu, mon teint va mieux. Alors quand je suis retombée dessus au court de mon grand rangement, je me suis dit que je lui redonnerais bien une chance (toujours dans cet esprit de faire le vide et de terminer tout ces produits commencés qui s’empilent chez moi). Eh bien, ça a été une très bonne idée parce qu’elle est plutôt pas mal. Sa couvrance moyenne n’est certes pas suffisante pour une peau à imperfections mais pour une peau plutôt correcte, elle est parfaite. Elle unifie en effet très bien le teint (et pour le bouton occasionnel, il suffit d’un petit coup de correcteur). Elle a un fini légèrement poudré, mais c’est discret. En l’appliquant bien, je trouve que le résultat est plutôt naturel. On est dans du maquillage qui ne camoufle pas mais qui sublime, et c’est plutôt bien fait. Bref, elle est idéale pour le printemps (en hiver, ma peau redevient moche donc j’ai besoin de quelque chose de plus costaud). A voir aussi comment elle réagira en été sous fortes chaleurs. En fait, son seul défaut, c’est qu’elle n’existe qu’en deux teintes (c’est une BB après tout). Mais j’ai de la chance, la teinte 01 Light va bien à mon teint clair mais pas trop.


Le Flop
Je termine ces favoris par un produit qui n’est pas un top mais un gros flop. Ce sont les 10 Rasoirs Jetables Tête Pivotante 2 Lames de Monoprix, en version bleue c’est-à-dire homme. Excusez mon langage mais c’est de la merde. Pour profiter du beau temps ce week-end, je suis passée vite fait à Monoprix m’acheter des rasoirs jetables car je n’en avais plus en stock. J’en avais déjà utilisés de la marque et ils m’avaient plutôt plu. Le hic, je ne me souvenais plus lesquels, juste qu’ils étaient roses. Sauf que là, j’ai voulu faire ma rebelle. Il y a un bout de temps, j’avais en effet lu un article sur comment les marques vendaient les rasoirs féminins plus chers que les masculins, alors que c’est le même produit, il y a juste la couleur qui varie. Et ce n’est pas faux : à même type de rasoir, ceux pour femmes sont bien plus chers. Je suis donc allée piocher dans le rayon homme et j’ai jeté mon dévolu sur ceux-là. Pas les moins chers mais pas non plus le haut de gamme (parce que bon, c’est du jetable). Eh bien, j’ai très mal choisi. Ils sont absolument inefficaces. Après un seul passage (pas toute la jambe hein, juste un passage sur une zone), la lame était déjà émoussée et ne rasait pus rien. J’ai dû en utiliser minimum 5 pour faire à peine une demi jambe. Résultat, au lieu que le rasage me prenne 5 minutes, j’en ai eu pour plus d’une demi-heure d’une vraie prise de tête. En plus, comme ça ne fonctionnait pas, je me suis énervée et me suis mise à frotter ma peau avec la lame. Ce que ma pauvre peau m’a fait payer plus tard : elle est devenue rouge sur toute la jambe et ça m’a brûlé toute la journée. Même appliquer une crème apaisante était un supplice. L’enfer ! J’ai encore aujourd’hui des griffures, traces de cette torture. Donc fuyez ! Je ne sais pas si c’était le type de rasoir ou parce que c’était la version homme mais je n’étais jamais tombée sur des rasoirs aussi mauvais même dans les tout petits prix.


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dimanche 1 mai 2016

Je garde, je jette : le bilan cosmétique du mois d'avril 2016



Vu les froides températures qu’on a dû affronter cette dernière semaine, difficile de croire que nous sommes début mai. Et pourtant si. L’heure est donc venue pour notre bilan cosmétique du mois écoulé. Il est temps de se pencher sur les produits terminés pendant le mois d’avril. Et si j’étais sur une bonne lancée ces derniers temps, j’ai un peu ralenti le rythme ce mois-ci. Pour un  peu, ce bilan aurait été très pauvre. Bon, je suis tout de même arrivée à ma moyenne de 7 victimes mensuelles mais j’avoue, j’ai quelque peu triché. J’ai un peu fait les fonds de tiroir.


Je suis en plein ménage de printemps de mes cosmétiques. Et dans ce grand rangement, je suis tombée sur des produits terminés que j’avais mis de côté je ne sais quand et oubliés et d’autres pas tout à fait finis mais inutilisables. J’ai en effet un vilain défaut : quand mes bases de vernis ou mes top coat sèchent avant que je ne les termine, je ne les jette pas, je les stocke. N’importe quoi je sais. En fait, je garde l’espoir de pouvoir les ressusciter un jour. Mais en faisant mon tri, j’en ai retrouvé un qui était dans un sale état depuis un bout de temps et qui était clairement irrécupérable. Je me suis donc résolue à m’en débarrasser. Il n’est pas tout à fait fini, mais il en a clairement terminé. Et que ce soit pour lui ou pour les autres victimes du mois d’avril, se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Soin Patine Correcteur de Blond, Dessange Paris
OUI
Je pense que vous devez désormais connaître ce produit par cœur vu le nombre de fois où je vous en ai parlé. Il faut dire que j’en suis déjà à mon troisième tube, c’est dire à quel point je l’aime. Depuis que j’ai adopté un ombré hair, il m’est indispensable. Mon blond a naturellement tendance à virer à l’orange si je n’en prends soin. Et justement ce soin me permet de garder (ou retrouver) un joli blond clair. D’ailleurs, il faut que je file en racheter parce que depuis que je l’ai terminé, ma couleur commence à faire n’importe quoi.


Douche Crème Douceurs d’Enfance au parfum de Madeleine, DOP
OUI
Mais j’ai failli lui dire non. J’ai une sorte de relation amour-haine avec ce gel douche. Quand je l’ai commencé (à l’époque de son lancement, ce qui fait un bail quand même !), j’ai eu un coup de cœur pour lui. Je trouvais l’idée de faire un gel douche à la madeleine vraiment originale et son odeur délicieuse. Puis, je l’ai délaissé pour d’autres nouveautés. Et puis avec le ralentissement du blog, je me suis donné pour objectif de finir tous les produits entamés et il a fait son retour dans ma salle de bains. Et là, déception, je n’aimais plus du tout son odeur. Au début ça allait mais après quelques instants, il y avait comme un arrière goût qui ne me plaisait plus, mais alors plus du tout. Ca aurait pu sceller son sort. Je refile en effet tous les gels douche que je n’aime pas ou plus à ma sœur. C’est pour ça que dans cette rubrique il n’y a pas forcément beaucoup de gels douche et surtout qu’il n’y en a quasi aucun qui récolte un NON. Parce que les NON, je m’en débarrasse avant de les finir. Le gel douche est pour moi un produit plaisir alors pourquoi m’embêter à utiliser un produit dont je n’aime pas le parfum. Celui-là a toutefois fait exception. Je vous en avais dit tellement de bien lors de son lancement que je voulais le terminer pour vous dire que je m’étais trompée et que je ne l’aimais pas tant que ça. Et puis, finalement, le temps que je le finisse, il m’a de nouveau plu. Je trouvais au début que son arrière-goût était une odeur chimique mais, en fait, j’ai fini par reconnaître que c’était peut-être une senteur de fleur d’oranger, et comme je déteste la fleur d’oranger, je crois que ça a brouillé un temps mon jugement. Quand j’ai finis par m’y faire, j’ai su de nouveau apprécier son odeur sucrée originale et très sympa. Mais plus que son odeur sous la douche, j’adore le parfum de gâteau qu’il laisse sur la peau (même quand je détestais son parfum dans la douche, j'adorais son odeur sur la peau). Trop miam ! Voilà comment un OUI qui s’est transformé en NON est redevenu un OUI.


Sculpting Brow Mascara Brow Drama, Gemey-Maybelline
NON
Alors, ce n’est pas un grand NON. En fait, côté formulation, je trouve ce mascara pour sourcils très bien. Il colore bien les sourcils tout en restant naturel et il les fixe plutôt efficacement. Mon problème a été avec sa forme. Au lieu d’un goupillon normal, il se présente avec un goupillon boule. Pratique pour les gros sourcils, plus problématique pour les lignes fines. Personnellement, je suis moit’moit’ : j’ai la racine épaisse et la pointe fine. Alors pour la racine, c’était cool, la boule permet de faire le job assez rapidement, mais pour la pointe, elle était bien trop grosse. A la limite, ça aurait été un gel fixant transparent, ça n’aurait pas posé de problème mais vu qu’il était coloré, il fallait donc que je fasse attention de ne pas déborder. Sinon, je mettais de la couleur partout au-dessus et en-dessous. Donc pour moi, c’est non, et si vous avez des sourcils fins, je pense qu’il est aussi mieux de passer votre chemin. En revanche, je pense qu’il pourra plaire aux sourcils fournis. Si vous trouvez les goupillons classiques trop petits, cette petite boule pourrait vous faire perdre la boule.


Sérum Starter Bronzage Sunific Préparateur, Liera
OUI
Alors, oui, c’est un produit plutôt estival. Et non, pas de vacances au soleil programmées pour moi. En fait, j’ai commencé à utiliser ce soin pour le corps il y a deux ans avant mon voyage à Cuba puis l’année dernière avant les Etats-Unis, sans le terminer. Et, dans mes bonnes résolutions de vider les flacons de cosmétiques entamés, je m’y suis remise là vu qu’il n’en restait qu’un fond. Oui, ce n’est pas du tout la saison pour ce genre de produits, mais je l’ai utilisé assez longtemps en conditions pour me faire une petite idée. Ce sérum est un peu l’équivalent des gélules solaires. Il faut commencer à l’utiliser 15 jours avant le départ en vacances pour préparer la peau au soleil. Il permettrait ensuite de bronzer mieux et plus rapidement. Honnêtement, je ne sais pas s’il booste effectivement le bronzage. Comment savoir si tu as bronzé plus avec lui que tu n’aurais bronzé si tu ne l’avais pas appliqué ? Le bronzage dépend de tellement de facteurs. A un moment, j’ai quand même eu une idée folle. La blogueuse que je suis voulait une preuve de son action ou inaction. Je me suis donc dit : « Et si je n’en mettais que sur un côté du corps ? Je verrais alors bien s’il y a une différence ». Et puis, je me suis ravisée (la peur de me retrouver avec le côté droit plus bronzé que le gauche). De toute façon, indépendamment de son action préparatrice de bronzage, je l’aime bien ce produit. Il sent super bon (un parfum de soleil) et hydrate très bien la peau (en plus il pénètre vite et ne colle pas). Il est donc très agréable à utiliser. S’il permet également de bronzer plus et plus vite, c’est juste la cerise sur le gâteau. En fait, c’est le parfait lait corps à utiliser avant et pendant les vacances. Il prend parfaitement soin de la peau et si en plus il nous aide à bronzer, tant mieux. (à noter que je ne l’ai utilisé que sur le corps et pas sur le visage, je n’aime pas les produits qui font double emploi, j’ai toujours peur qu’ils soient comédogènes).


Crème Soyeuse Hydratante Fond de Teint Edition Photo, Laura Mercier
OUI, mais…
Je ne sais pas vous mais je trouve extrêmement difficile de trouver un fond de teint qui convienne parfaitement à toutes mes exigences. Il faut dire qu’elles sont un peu too much (et peut-être incompatibles). Je veux un fond de teint qui ai une couvrance parfaite. C’est-à-dire qu’il unifie le teint, corrige les rougeurs et camoufle (vraiment) les imperfections. Je veux aussi qu’il soit imperceptible sur la peau, c’est-à-dire un fini zéro matière. En gros, je veux être parfaitement maquillée sans qu’on voit que je suis maquillée. Ah oui, et je veux un fond de teint qui illumine. Oui, rien que ça. Bref, je n’ai pas encore trouvé ma perle. Mais je suis quand même tombée sur de très bons produits au fil de mes tests. C’est le cas de ce fond de teint. Je l’ai beaucoup aimé (d’où le OUI) même si ce n’était pas encore la perfection (d’où le « mais »). En fait, ce qui m’a bluffée, c’est sa couvrance. C’est la revendication principale de ce fond de teint imaginé pour que notre peau soit parfaite sur les photos ou les vidéos et c’est une réussite. Il avait aussi cet effet Photoshop dans la vraie vie. Bon, il ne camouflait pas à 100% mes imperfections, mais franchement, je ne les avais jamais vues autant corrigées. Elles étaient vraiment beaucoup moins visibles après application du fond de teint. Bluffée, je te dis.

Il y avait tout de même un petit hic. Je trouvais qu’il se voyait parfois sur ma peau. Après, je pense que c’était en partie ma faute. Clairement, certains jours, j’en mettais trop. Un autre facteur a joué aussi : il s’agit d’une formule hydratante pour les peaux normales à sèches, donc assez crémeuse. Elle était peut-être un chouïa riche pour moi. J’ai commencé à utiliser ce fond de teint cet été et les jours où je le voyais le plus, c’est quand il faisait bien chaud et que ma peau était bien transpirante. Il était alors peut-être un peu too much. En fait, je pense que sur ma peau, c’est plus un fond de teint d’hiver (dommage que je n’ai pas eu vraiment l’occasion de le tester dans ces conditions). Pour l’été, il est trop épais pour moi et n’est donc pas invisible. Autre petit bémol, il s’agit d’un fond de teint au fini velouté. Ce n’est pas un défaut en soi, mais comme je l’ai dit je préfère les finis glowy, ma peau manquant de luminosité. Bref, c’est un très bon produit que je vous recommande sans problème s’il correspond à vos besoins. Pour moi, on n’y est pas encore tout à fait. Mais j’ai tellement aimé sa couvrance que je ne pouvais que lui dire oui. 


Fond de Teint Equilibrant Skin Foundation SPF 15, Bobbi Brown
OUI mais…
En fait, on est exactement dans la même problématique qu’avec le fond de teint Laura Mercier. J’ai beaucoup aimé ce fond de teint, qui est un très bon produit, mais il n’est pas tout à fait parfait pour moi. Sauf que cette fois, les pour et les contre sont inversés. J’ai aimé sa texture fluide ultra légère qui ne se voit pas sur la peau. On a un effet zéro make up. J’ai aussi apprécié son fini lumineux. En revanche, je trouvais qu’il manquait de couvrance. Il unifiait bien le teint mais ne camouflait pas les imperfections. Il est plus à classer dans la catégorie des fonds de teint qui corrigent tout en transparence. Ce qui fait que quand j’avais un sale teint, il n’était pas suffisant. J’ai d’ailleurs pris l’habitude de le mélanger avec les BB ou CC Creams d’Erborian pour avoir plus de couvrance. Et là, c’était parfait. C’est donc un « oui » parce qu’il était quand même bien, tempéré par un « mais » parce qu’il n’était pas exactement parfait pour moi et mes exigences folles.


Top Coat, OPI
OUI mais…
« Oui », car ce Top Coat était ma foi très bien. « Mais » il y en a tout plein d’autres tout aussi bien et pour un peu moins cher. Alors autant pour une couleur originale, je peux dire « foncez », autant pour un top coat classique qui n’offre pas un truc en plus (sèche-vite, effet gel, ultra brillant…), on peut aller voir ailleurs. J’ai aussi un petit problème avec la contenance. Je ne sais pas si ça vous le fait aussi mais mes bases et mes top coat ont tendance à sécher dans leur flacon ou à devenir pâteux hyper rapidement. Ce qui les rend inutilisables. Comme vous pouvez le constater d’ailleurs, il y a toujours un fond de produit dans le flacon de ce top coat mais il est complètement figé. En fait, je suis quasi toujours obligée d’abandonner mes bases ou mes top coat avant de les finir. Je me dis donc qu’il est plus raisonnable d’aller vers des flacons plus petits afin de moins gâcher.

Et voilà pour ce bilan cosmétique du mois d’avril. On se retrouve dans un mois (en espérant que je n’ai pas cette fois à fouiller les fonds de tiroir).
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jeudi 28 avril 2016

Cuba, le paradis des vieilles voitures américaines


Je m’étais donné pour objectif de vous écrire un article par semaine sur ma saga cubaine. On peut dire que c’est un échec (j’en suis plutôt à un par mois). Merci le boulot qui me prend tout mon temps. Pourtant, j’ai tellement de choses à vous raconter sur les différentes étapes de mon séjour à Cuba qui, je me dis, pourrais vous aider si vous préparez ou songez à un voyage là-bas. Mais organiser mes pensées, trier les centaines de photos, ça prend tellement un temps fou, que j’avance très (trop) lentement. D’ailleurs, je me demande, vous triez vos photos de voyage tout de suite après votre retour ou vous êtes comme moi, vous les regardez de temps en temps mais ça reste le grand n’importe quoi ? Bref, je voulais vous parler de la beauté de la Vieille Havane aujourd’hui mais mes pensées sont encore en mode brouillon donc ce ne sera pas encore pour cette fois. Mais me replonger dans les photos m’a redonné envie de vacances, de soleil et d’évasion. J’ai donc décidé de vous écrire une petite note rapide pour le plaisir des yeux.


Si vous me suivez depuis le début du blog, vous vous souvenez peut-être que j’ai une passion (ok, peut-être même une obsession) pour l’esthétique US des années 50 et 60. Je pense que c’est né avec mon amour de Marilyn Monroe et de toutes les stars de l’âge d’or hollywoodien. Nan, mais Rita Hayworth et Ava Gardner quoi ! Tout ce glamour, j’adore. Une obsession nourrie par les séries (de Mad Men évidemment, aux trop brèves Pan Am ou Magic City). D’ailleurs, je crois que si Cuba me faisait rêver, c’et un peu pour ce cliché d’une île figée dans ce passé « glorieux » et surtout pour ces vieilles voitures américaines ! Ah, comme elles m’ont fait fantasmer ces vieilles américaines ! Je rêvais évidemment d’en voir en vrai. Même si je l’avoue, en partant à Cuba, j’étais persuadée que ce n’était justement qu’un cliché, qu’il n’y en avait pas tant que ça finalement. Je me disais qu’il y en aurait une ou deux pour les touristes et basta. Juste qu’on nous les survendait pour appâter le chaland. Boy, oh, boy, comme j’avais tort. Parce que Cuba est vraiment le paradis des vieilles voitures américaines (et de ceux qui les adorent) !


Ce n’est pas là qu’elles viennent mourir mais plutôt là qu’elles retrouvent une seconde vie. Pour les Cubains, une vieille américaine est en effet un bien très précieux, et ils en prennent grand soin (quitte à parfois les modifier légèrement pour leur donner un second souffle). Bref, si tu rêves de voir des vieilles voitures, à Cuba, tu vas en voir. Alors évidemment, tu auras beaucoup plus de chances d’en voir à La Havane, où il y en a vraiment en très grande concentration, mais on en a rencontrées sur toute l’île, oui, même au plus profond de la campagne. Et si tu aimes ces voitures comme moi, je peux te dire que tu ne seras pas une seconde blasée. Oui, il y en a beaucoup, oui, j’en ai vu tous les jours, et c’était devenu normal finalement. Mais à chaque fois, ça n’y manquait pas : le cri de joie et d’excitation, l’émerveillement ! Le paradis quoi ! En plus, il y en a de toutes les couleurs (mes préférées étant évidemment les bleues, on ne se refait pas, quoique les roses ont aussi grave la classe !), de différentes marques, de différents modèles mais aussi de différentes époques. Il y a en effet celles aux formes arrondies et les voitures plus effilées (je ne suis pas une spécialiste mais je dirais que les premières sont plus années 50 et les secondes 60 ?)


Bref, ces quinze jours ont été un véritable plaisir des yeux. Mais comme l’obsédée des voitures américaines que je suis n’en avait pas eu assez, le dernier jour de notre voyage, on s’est fait un petit plaisir. Evidemment, on a fait un tour de La Havane dans une vieille américaine ! C’est un classique. Je vous raconterais ça plus en détails plus tard mais en gros si c’est un de vos rêves, la plupart des voitures sont garées à Parque Central (la place centrale de La Havane). C’est top, comme il y a une grande concentration de voitures, tu peux choisir le modèle et la couleur que tu préfères. Et surtout, évidemment n’oublie pas de négocier ! Comme c’est une activité de touristes, on voudra te faire payer plein pot. Nous, au final, on en a eu pour 30 CUC (30 dollars) pour 3 si ma mémoire est bonne, donc raisonnable. Il faut dire que je voulais absolument faire un tour dans une voiture bleue (évidemment) et comme il n’y en avait pas, je lui refusais toutes ses voitures (enfin Sophie, c’est elle la négociatrice, disait non pendant que je faisais ma star en arrière-plan). Alors finalement, quand un modèle bleu est arrivé, il nous l’a bradé pour se débarrasser de nous. Je crois qu’il en avait marre :)


Mais ce petit tour n’a pas suffit à étancher ma passion (même si c’était tellement bien et complètement dingue de se retrouver DANS une vieille américaine !) Une fois celui-ci terminé, on est retournés au Parque Central (car c’est là le nerf de la guerre, là où toute la circulation de La Havane converge et donc où se passent toutes les vieilles voitures) et avec Sophie on s’est postées en plein milieu de la circulation et on a mitraillé. Pour avoir les plus jolies photos, on s’est ensuite déplacées à deux pas, juste devant le Capitole cubain, en face de ce groupe d’immeubles aux façades colorées. Le cliché que tu vois partout, mais quel beau cliché ! J’avais demandé à Sophie (qui avait un plus bel appareil que le mien) de prendre le plus de photos de voitures possible et mission accomplie ! Et c’est dingue, ça a beau faire deux ans et n’être que des photos, des photos de voiture en plus, mais à chaque fois que je les regarde, j’ai toujours le même sentiment d’émerveillement (et ça fait toujours gniiiiiiiiiiii à l’intérieur de moi-même). Je ne suis pas une fille à voitures, mais ces vieilles américaines me font toujours rêver et me donnent toujours le grand sourire. Et rien que pour elles, je pourrais retourner à Cuba. Alors, j’avais envie de partager ces beautés avec vous en vous laissant avec quelques photos (ok, beaucoup de photos).

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