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mardi 10 mai 2016

Mes favoris beauté du printemps



Après m’être un peu encroûtée dans une routine beauté l’année dernière, je me suis décidée à me bouger un peu depuis quelques mois. Ma beauty curiosité est de retour : je me remaquille les yeux, je change même de rouge à lèvres, j’accueille les nouveautés avec plaisir et intérêt et  je me suis remise à tester tout plein de produits. Des flops, mais beaucoup de tops. Et c’est là que je me suis aperçue que beaucoup de ces produits que j’aimais beaucoup, je ne vous en parlerais pas forcément sur le blog. Parce que je n’avais pas assez de choses à dire sur eux pour leur consacrer un article review entier ou que je ne les finirais pas assez rapidement (voire jamais) pour qu’ils soient dans mes bilans cosmétiques mensuels. J’ai donc décidé de vous faire un petit article « favoris ».


Alors j’ai déjà fait ce type d’articles sur le blog, car c’est un format sympa. A un moment, je me suis même lancée une périodicité mensuelle. Mais j’ai vite arrêté. C’est vrai que les articles favoris du mois sont très populaires sur la blogo beauté mais je me suis aperçue que ça ne correspondait pas à ma consommation beauté. Je ne sais pas comment les autres font pour avoir une dizaine de nouveaux favoris chaque mois. Chez moi, il n’y a pas un tel roulement. Je mets longtemps à finir mes produits et tant que je ne les ai pas terminés, je leur reste souvent fidèle, donc ils me suivent durant plusieurs mois. En revanche des petits favoris occasionnels (trimestriels, saisonniers, pour les grandes occasions), ça c’est autre chose ! Allez, c’est parti pour un petit tour d’horizon des produits qui m’accompagnent en ce moment (en plus de ceux dont je vous ai déjà parlé… ou dont je vous parlerais bientôt).


Magic Liner, Topshop
Pendant quasi un an, j’ai arrêté de mettre de l’eyeliner à cause de ma conjonctivite infernale (un an d’yeux qui grattent et qui pleurent tout le temps, ce qui fait que j’avais réduit mon maquillage du regard à un minimum). Et puis, les choses semblant s’améliorer, j’ai eu envie de m’y remettre. Mais clairement, après un an sans dessiner de trait, j’avais perdu la main. Ma première tentative a été catastrophique : mon trait était super épais, tordu, la virgule c’était n’importe quoi et évidemment les deux yeux n’étaient pas symétriques. Finalement, je me suis tournée vers cet eyeliner que l’on peut trouver sur le site Feelunique.fr. D’abord parce que je n’avais jamais testé le maquillage de la marque anglaise Topshop et j’étais curieuse. Mais surtout à cause de son format. Déjà, c’est un feutre, qui pour moi est le format le plus simple à maîtriser pour un liner. Et en plus j’aime bien les plumes un peu plus longues que la moyenne. Pas d’esprit mal placé, please, c’est juste que de mon côté, elles me permettent de dessiner un trait droit plus facilement. Et effectivement, pour mes mains tremblantes, ce liner est parfait. Je me plante toujours de temps en temps, il n’y a pas de miracle, mais le format feutre + plume longue est vraiment celui qui me convient le mieux. J’aime aussi sa teinte bien noire et le fait qu’elle ne s’affadisse pas durant la journée.


Gommage d’Afrique au beurre de karité Tribal, Bernard Cassière
Pour le corps, j’adore les gommages dont on sent bien les grains sans toutefois qu’ils ne violentent ma peau. Et celui-ci répond à toutes mes exigences. Sa texture est assez onctueuse donc bien englobante et douce, mais les grains sont quand même gros, donc tu les sens bien (mais ils ne font pas mal). J’aime. Il est agréable à utiliser et tu sens qu’il est efficace. Côté formulation, on a du beurre de karité issu du commerce équitable pour nourrir la peau et des fibres de luffah africain associées à de la poudre de karité (produite à partir de la coque broyée de ses amandes) pour l’exfolier. Bon, son parfum n’est pas forcément à classer dans mes senteurs préférées, sans être pour autant désagréable. Et comme le gommage est top, je passe outre.


Eau des Vahinés Monoï, Yves Rocher
Pour être honnête, cette eau parfumée était aussi l’un de mes favoris de cet hiver. J’aimais m’en asperger quand il faisait froid pour avoir un petit goût d’été. C’était le parfait remède contre la dépression hivernale. Maintenant qu’il fait enfin beau (ou presque), je lui reste fidèle car elle sent trop bon le soleil. Alors oui, ce n’est pas un parfum hyper évolué, hyper travaillé. La fragrance est un mariage de fleur de tiaré, d’ylang ylang et de vanille (que je ne sens pas personnellement). Ca sent le monoï en fait. Mais un monoï réussi (ce n’est pas toujours le cas). Bref, je l’adore. Parfois, il en faut peu pour être heureux.


Douche Crème Tartelette aux Fraises Douceurs d’Enfance, Dop
Je continue ma plongée dans la gamme Douceurs d’Enfance de Dop, dont j’aime vraiment le concept. Après avoir fini la madeleine, j’ai retrouvé avec plaisir le parfum Tartelette aux fraises. De toutes les senteurs testées, c’est définitivement ma préférée. Il faut dire que la fraise est l’un de mes fruits chouchous. Et même si je n’aime pas les tartelettes (oui, je sais, bizarre), je trouve ce gel douche tout simplement miam.


Dôme Enlumineur Honey Bronze, The BodyShop
J’ai beau faire des efforts, quand il s’agit d’appliquer du blush j’ai deux mains gauches. Mais avec ce petit dôme, cela devient un jeu d’enfant. A la base, ce n’est pas du tout un fard à joues, c’est un enlumineur destiné à sublimer le bronzage. D’ailleurs il existe en trois teintes et les deux autres teintes sont un blanc nacré et un brun irisé, pour aller l’un aux peaux claires, l’autre aux peaux mates. Mais j’ai détourné cette teinte 02 en blush et je trouve qu’elle fait parfaitement le job. C’est un pêche lumineux qui rehausse joliment les pommettes et reste naturel. Il est un peu irisé mais ça reste discret, ça ne se voit pas trop. J’ai arrêté les blushs roses car je trouvais qu’on voyait plus mes rougeurs avec eux. Mais les tons trop oranges ne me vont pas non plus vu que ma peau est rosée. Ce pêche avec une pointe de rose est, lui, parfait. Quant à son application, on ne peut pas faire plus simple ! Elle se fait en deux temps, trois mouvements (même deux mouvements). Merci le format stick. Tu le déposes directement sur les pommettes, tu estompes aux doigts et hop le tour est joué. Hyper rapide, hyper facile et quasi impossible de se rater.


Base de fard à paupières lissante Shadow Insurance, Too Faced
Je suis une inconditionnelle de la Primer Potion d’Urban Decay. J’ai essayé d’autres bases à paupières mais, sur moi, elles ne fonctionnaient pas. J’avais toutefois entendu beaucoup de bien de la Shadow Insurance de Too Faced. Et je confirme, elle est tout aussi bien que la PP. Avec elle, mes fards ne filent pas dans les plis et la couleur ne s’affadit pas tout au long de la journée. Donc c’est une très bonne alternative si vous n’aimez pas celle d’Urban Decay (elle est un chouïa moins chère en plus). Gros bonus : elle dure looooongteeeemps. Là, j’ai un petit format que j’ai eu dans un coffret Too Faced et j’ai été surprise par le nombre d’utilisations que j’en ai fait. D’ailleurs, elle n’est toujours pas terminée.


Crème Pulpe Mains Ekos Castanha, Natura Brasil
En ce moment, j’ai les mains super sèches. Et si dans mon sac, j’ai toujours mon adorable crème Etude House, pour la maison et le bureau (ok, c’est le même endroit), je m’en suis de nouveau remise aux crèmes pulpe mains Ekos de Natura. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que je ne jure que par elles et qu’elles sont parmi mes crèmes mains préférées. Je ne voyais donc pas qui d’autre pour sauver mes mains desséchées. Elles sont super nourrissantes mais prouesse extrême pénètrent hyper rapidement et ne collent pas. Je crois que la formule a légèrement changé (le packaging aussi). Les crèmes dont j’étais tombée raide dingue avaient plus une texture beurre et celle-ci est plus fluide, plus crémeuse. Mais niveau qualité, ça n’a pas baissé, on est toujours au top. Enfin, si j’adore la senteur Cacau, je crois que le parfum Castanha reste mon préféré. J’adore son odeur douce et gourmande plus légère que celle de la version Cacau.


DayWear BB Crème anti-oxydante, Estée Lauder
Je me rends compte qu’il n’y a finalement aucune nouveauté dans ces favoris du printemps. C’est tout moi. J’ai toujours un train de retard et surtout je prends bien le temps de découvrir les produits. C’est ce qui est arrivé avec cette BB Cream d’Estée Lauder. Je l’avais testée il y a très très longtemps pour le boulot puis l’avais délaissée et oubliée. Parce que les BB, ce n’est pas mon truc, pas assez couvrantes pour bien camoufler les imperfections. Sauf que comme je le disais il y a peu, mon teint va mieux. Alors quand je suis retombée dessus au court de mon grand rangement, je me suis dit que je lui redonnerais bien une chance (toujours dans cet esprit de faire le vide et de terminer tout ces produits commencés qui s’empilent chez moi). Eh bien, ça a été une très bonne idée parce qu’elle est plutôt pas mal. Sa couvrance moyenne n’est certes pas suffisante pour une peau à imperfections mais pour une peau plutôt correcte, elle est parfaite. Elle unifie en effet très bien le teint (et pour le bouton occasionnel, il suffit d’un petit coup de correcteur). Elle a un fini légèrement poudré, mais c’est discret. En l’appliquant bien, je trouve que le résultat est plutôt naturel. On est dans du maquillage qui ne camoufle pas mais qui sublime, et c’est plutôt bien fait. Bref, elle est idéale pour le printemps (en hiver, ma peau redevient moche donc j’ai besoin de quelque chose de plus costaud). A voir aussi comment elle réagira en été sous fortes chaleurs. En fait, son seul défaut, c’est qu’elle n’existe qu’en deux teintes (c’est une BB après tout). Mais j’ai de la chance, la teinte 01 Light va bien à mon teint clair mais pas trop.


Le Flop
Je termine ces favoris par un produit qui n’est pas un top mais un gros flop. Ce sont les 10 Rasoirs Jetables Tête Pivotante 2 Lames de Monoprix, en version bleue c’est-à-dire homme. Excusez mon langage mais c’est de la merde. Pour profiter du beau temps ce week-end, je suis passée vite fait à Monoprix m’acheter des rasoirs jetables car je n’en avais plus en stock. J’en avais déjà utilisés de la marque et ils m’avaient plutôt plu. Le hic, je ne me souvenais plus lesquels, juste qu’ils étaient roses. Sauf que là, j’ai voulu faire ma rebelle. Il y a un bout de temps, j’avais en effet lu un article sur comment les marques vendaient les rasoirs féminins plus chers que les masculins, alors que c’est le même produit, il y a juste la couleur qui varie. Et ce n’est pas faux : à même type de rasoir, ceux pour femmes sont bien plus chers. Je suis donc allée piocher dans le rayon homme et j’ai jeté mon dévolu sur ceux-là. Pas les moins chers mais pas non plus le haut de gamme (parce que bon, c’est du jetable). Eh bien, j’ai très mal choisi. Ils sont absolument inefficaces. Après un seul passage (pas toute la jambe hein, juste un passage sur une zone), la lame était déjà émoussée et ne rasait pus rien. J’ai dû en utiliser minimum 5 pour faire à peine une demi jambe. Résultat, au lieu que le rasage me prenne 5 minutes, j’en ai eu pour plus d’une demi-heure d’une vraie prise de tête. En plus, comme ça ne fonctionnait pas, je me suis énervée et me suis mise à frotter ma peau avec la lame. Ce que ma pauvre peau m’a fait payer plus tard : elle est devenue rouge sur toute la jambe et ça m’a brûlé toute la journée. Même appliquer une crème apaisante était un supplice. L’enfer ! J’ai encore aujourd’hui des griffures, traces de cette torture. Donc fuyez ! Je ne sais pas si c’était le type de rasoir ou parce que c’était la version homme mais je n’étais jamais tombée sur des rasoirs aussi mauvais même dans les tout petits prix.


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dimanche 8 mars 2015

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de janvier 2015


Oui, tu as bien lu, le bilan cosmétique de janvier. Oui, je sais, on est le 8 mars, je suis grave à la ramasse. Mais entre le boulot et la préparation du futur roadtrip aux Etats-Unis, je n’ai pas vraiment eu le temps de passer par ici. D’ailleurs, si j’étais raisonnable, en ce moment je ne serais pas en train d’écrire ici mais de bosser (oui, un dimanche, les week-ends n’existent plus pour moi, c’est la rançon des futures vacances) ou de chercher des hébergements (mais besoin d’une pause). En fait, j’ai toujours une bonne raison de remettre ma prochaine note à plus tard. Et voilà comment le mois de février s’est envolé sans que je passe par ici. Mais ça fait quelques jours que le clavier me démangeait donc me revoilà. En plus, ma boîte à produits terminés déborde donc il est grand temps de se pencher sur le sujet pour pouvoir la vider.


Alors ce n’est pas parce que je n’écris plus par ici que j’ai arrêté de consommer du produit de beauté. Pour le mois de janvier, j’ai ainsi réussi à éliminer 7 produits de ma salle de bains. Ok, j’ai peut-être encore un peu triché avec deux victimes de la conjonctivite infernale mais le résultat est là. Et pour ces sept cosmétiques tombés au combat, la question traditionnelle se pose une nouvelle fois : je garde ou je jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Smart Liner, Sephora
OUI
Je pensais ma conjonctivite (voir épisode précédent) en bonne voie de guérison, mais j’ai eu une mini rechute en janvier. Il faut dire que j’étais censée ne plus me maquiller et si j’avais bien renoncé au mascara, je continuais à mettre du liner. Je m’étais dit que comme je n’avais pas utilisé ces liners pendant ma « crise », ils ne pouvaient être contaminés. J’avais peut-être tort. Bref, quand ça a recommencé à me gratter, même s’ils étaient encore fringants, j’ai préféré sacrifier mes deux derniers liners entamés, dont celui-ci. Ca m’a un peu fait mal pour celui-ci car je ne l’ai pas utilisé longtemps mais mes yeux avant tout. Je l’aimais bien pourtant. Certes, ça forme un peu bizarre demandait un certain coup de main. Mais une fois que je m’y suis habituée, j’arrivais effectivement à faire un beau trait de liner plutôt facilement. Et j’aimais bien sa couleur, ultra back. Souvent, le noir des liners est un peu éteint et délavé. Celui-ci était bien noir. Le seul point négatif, c’est son bouchon triangulaire. Je n’arrivais jamais à retrouver le bon sens pour le fermer et tâtonnais donc chaque matin, perdant ainsi un temps précieux quand on est à la bourre (ce qui est toujours mon cas). Oui, c’est un détail mais qui m’embêtait à chaque fois que je l’utilisais.


Liner Feutre, Miss Den
OUI
Alors je n’avais j’avais testé la marque Miss Den avant lui. Ok, j’avais peut-être un a priori car elle est très petit prix. Ce liner a donc été une très jolie surprise. Il a été parfait et, avec lui, c’est la première fois que j’ai vraiment maîtrisé mon trait. C’est lui d’ailleurs qui m’a rendue accro aux feutres. Il est très vieux donc je ne sais pas s’il existe toujours mais il m’a donné une bonne leçon : ne pas faire ma beautysta snob.


Crème Mains et Ongles, Monoprix
OUI mais…
J’aimais bien cette crème. Elle est plutôt efficace, elle ne laisse pas les mains trop grasses et collantes et surtout j’adore son parfum. Vu que je parle avec les mains et que je passe donc mon temps à me les agiter sous le nez, il faut absolument que ma crème sente bon, sinon je passe mon temps à tourner de l’œil. En fait, mon seul point négatif (qui pour une personne normale n’en est pas un et est même un plus), c’est que le tube est trop grand. 100 ml c’est trop pour moi. Je mets très longtemps à finir mes crèmes pour les mains (parce qu’il y a des périodes où je n’en mets pas et aussi un peu parce que j’ai plusieurs tubes ouverts en même temps). J’ai donc mis des années à venir à bout de celle-là. Pour mon utilisation personnelle, je préfère donc les petits tubes, que je peux en plus glisser plus facilement dans mon sac sans que ça ne l’alourdisse. Mais ça n’enlève rien à ses qualités donc je vous la conseille sans hésiter. Les crèmes L’Occitane et Natura restent mes préférées, mais si vous cherchez un soin petit prix, celle-ci est très bien.


Midnight Recovery Concentrate, Kiehl’s
NON
C’est l’un des produits stars de Kiehl’s et il a une super réputation, à raison je pense. D’ailleurs, j’ai beaucoup de copines beauty addicts qui en sont fan et qui m’ont vanté son action. Au réveil, leur peau était repuplée et plus lumineuse. Mais sur moi, il n’a pas vraiment marché. Je n’ai pas constaté de différence avant/après. Ca ne veut pas dire que le soin est mauvais, juste qu’il ne correspond pas aux besoins de ma peau. C’est souvent ça avec les soins, ce n’est pas parce que ça marche sur toi que ça va marcher sur moi, et ce n’est pas parce qu’il n’est pas fait pour moi qu’il ne conviendra à personne. Il y a aussi autre chose : je crois que je n’accroche pas à la texture huile. Quand je n’en mets pas beaucoup (en gros quand j’en mets la dose recommandée), ma peau tiraille après. Et donc je vais en mettre plus, et là, ça laisse ma peau graisseuse. Certes, cette texture est à la mode mais je crois que je préfère une galénique plus classique.


Gel Actif Ventre Plat Intelligence Minceur, Dr Pierre Ricaud
NON
Comme à chaque fois que j’ai présenté un produit minceur par ici, ce « non » n’est pas relatif aux qualités du produit en lui-même mais au fait que les crèmes minceur, c’est vraiment pas pour moi. J’ai beau être motivée au début et me dire que je serais assidue, je n’arrive jamais à les appliquer quotidiennement sur le long terme. En gros après une semaine, je lâche et je n’en mets plus qu’une fois de temps en temps. Impossible d’en attendre un quelconque résultat dans ces conditions. Bon, les semaines où j’étais plus régulière, j’ai quand même constaté que mon ventre était effectivement plus plat. Mais je pense que c’est aussi dû au massage que l’application de la crème t’oblige à faire. Rien que pour cela, j’ai quand même bien envie d’en commencer une autre, même si je sais que je risque de l’abandonner aussitôt après. Hashtag irrécupérable.


3 Minute Reconstructor, Aussie
NON
Vous le savez, je n’ai pas forcément accroché avec Aussie. Chez moi, je n’ai pas constaté le résultat de fou dont les copines ont parlé. Mes cheveux étaient pareil avant la pose de ce masque « miracle » et après. Alors s’il marche pour vous, ne vous en privez pas mais moi je vais plutôt aller vers des produits qui me font de l’effet.


Crème Lavante Shampooing Prolongateur de Couleur, Intermède
OUI
Bon, je vais être très superficielle sur ce coup-là mais j’avoue la principale raison pour laquelle ce shampooing m’a attiré (et aussi pourquoi je l’ai bien aimé), c’est sa couleur. Il était rose bubble-gum, j’adore. Bon, il a d’autres qualités aussi : il lavait bien mes cheveux (ils n’étaient ni lourds ni gras après) et j’ai l’impression que mes couleurs dégorgeaient beaucoup moins avec lui. Mes cheveux blancs finissaient bien par réapparaître mais j’étais tranquille plus longtemps. Parce que souvent, je dégorge tellement dès le premier shampooing que les cheveux blancs réapparaissent tout de suite et que ma couleur se délave rapidement. J’ai l’impression que ce n’était pas le cas avec lui, donc ça vaut bien un « oui ».

Et voilà pour ce bilan de janvier. Je reviens très bientôt avec celui de février. Plus les vacances vont approcher, moins j’aurais de temps pour le blog, mais je vais essayer de ne plus disparaître un mois entier. En plus, dernièrement, j’avais envie de partager plein de choses avec vous. Ca me frustre de ne pas avoir le temps de passer plus souvent par ici.
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mercredi 21 janvier 2015

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de décembre 2014


J’ai commencé à écrire cette note il y a bien deux semaines. Et puis, je n’ai plus eu la tête à ça et je l’ai mise de côté. Ainsi que les produits terminés qui vont avec. Mais ça m’a frappé vendredi, nous sommes déjà mi janvier. J’ai l’impression de n’avoir rien accompli ce début d’année. Je voulais me remettre sur de bons rails et finalement le temps m’a encore filé entre les doigts. Une reprise en main était donc nécessaire. Il est temps de vraiment mettre ce blog à l’heure de 2015. Mais pour cela, il faut définitivement laisser derrière moi 2014. Alors j’ai ressorti ma petite boîte de flacons vides pour enfin terminer ce bilan cosmétique du mois de décembre dernier.


Il s’agit toutefois d’un bilan un peu particulier. Je suis bien arrivée à ma traditionnelle moyenne de 7 victimes en un mois mais grâce à des circonstances exceptionnelles. Je n’ai pas triché, mais j’ai dû me débarrasser de certains produits alors que leur heure n’était pas encore venue. Je traîne en effet une conjonctivite allergique depuis des mois et elle ne veut pas partir. Et en plus de me dire qu’il vaudrait mieux que je ne me maquille pas pendant mon traitement (de 3 mois le traitement, oui, ô rage, ô désespoir) mon ophtalmo m’a aussi conseillée de jeter tous les produits de maquillage pour les yeux utilisés ces derniers mois (ce que j’aurais dû faire avant). Parce qu’ils ont pu être contaminés et que donc il y a risque de me re-contaminer avec. Le cercle vicieux de l’enfer quoi. Bon, je n’ai pas eu le cœur de sacrifier mes fards à paupières poudre (je me suis dit qu’il n’y avait pas de risque puisque pas de contact direct avec l’œil, j’espère ne pas avoir tort), mais j’ai fait le vide dans mes mascaras ouverts et j’ai aussi dit adieu à mon liner. Voilà comment j’ai atteint mon quota ce mois-ci. Et oui, il y a donc beaucoup de maquillage et surtout de mascaras dans ce bilan cosmétique de décembre. Mais la traditionnelle question se pose tout de même : je garde ou je jette ? Ou plutôt : je rachète ou non ?


Savon Le Naturel Extra Pur de Marseille Miel de Lavande
OUI
J’aime bien les savons liquides de cette marque. Ils sentent bon, ne dessèchent pas les mains et le packaging bien qu’assez simple est tout de même élégant je trouve. En plus, ils ne sont pas chers du tout pour 500 ml (et au rythme où je descends mes pousse-mousse, c’est un critère important). Toutefois, même si ce parfum de lavande est plutôt réussi, comme je ne suis pas très lavande, je préfère la version originale qui sent le savon de Marseille (une odeur qui me rappelle mon enfance).


Volume 1 Seconde Mascara Ultra Black, Bourjois
Je dirais OUI
Devoir jeter 5 mascaras à la poubelle, ça m’a fait mal. Mais c’est aussi ma faute. Je n’aurais jamais dû en commencer autant en même temps, sachant que je mets un an à en finir un. Mais c’est aussi le problème de ce métier, tu dois constamment essayer des nouveautés pour pouvoir en parler. Ce qui amène forcément du gâchis (j’essaie d’en faire le moins possible mais je ne suis pas infaillible). Toutefois, c’est de jeter celui-ci qui m’a le plus fait mal au cœur. Car je venais de le commencer. Quand mes yeux ont commencé à gratter la première fois, je me suis dit que c’était peut-être mon mascara qui commençait à se faire vieux. Je l’ai donc mis de côté et ai étrenné celui-ci. En plus, comme c’était une nouveauté, je me suis dit que ce serait l’occasion d’en parler sur le blog. Il faisait en effet partie de la collection noël de Bourjois. Finalement, je n’ai même pas eu le temps de le tester à fond, ni de prendre des photos pour vous montrer le résultat. J’ai dû l’utiliser une dizaine de fois et ça me fend le cœur de le jeter, mais c’est pour le bien de mes yeux. Le pire, c’est que je commençais juste à l’apprécier (chez Bourjois, ils sont aussi très bons côté mascara). Les premières utilisations, ce n’était pas ça (je crois qu’il m’a fallu du temps pour apprivoiser sa brosse) puis il a finalement révélé son potentiel. Je trouve qu’il allonge beaucoup plus qu’il n’apporte de volume mais il étoffe bien tout de même la frange de cils. Ce n’est pas le volume le plus fou que j’ai connu, mais c’est un bon volume. On a dû se séparer juste quand je commençais à me dire qu’on allait bien s’entendre. Mais comme on se quitte sur une note positive, j’ai décidé de lui dire oui.


Mascara Volumisant Lash Domination, BareMinerals
OUI
J’ai longtemps voulu vous faire un article sur ce mascara que j’aime beaucoup mais n’ai jamais pris le temps de faire les photos. Il offre exactement le résultat que j’aime : des cils allongés, un volume boosté et donc un frange étoffée (et bien noire). On n’est pas dans un effet faux-cils hyper spectaculaire et dramatique mais on voit une vraie différence avant/après. Et pas besoin de travailler pendant des heures pour avoir un résultat. Mon seul petit bémol, c’est le packaging qui vieillit mal comme tu peux le constater. 


Volume Million de Cils Luminizer Black Diamond, L’Oréal Paris.
OUI et NON
J’adore le mascara Volume Million de Cils de L’Oréal Paris. Je le trouve vraiment efficace pour apporter du volume aux cils, tout en les allongeant aussi dans le même temps. Avec lui, ma frange était nettement étoffée. Il reste donc parmi mes mascaras préférés. Après, celui-ci est une version de couleur brune et je préfère définitivement mon mascara bien noir. Je trouve aussi le concept de la gamme Luminizer (qui je pense n’existe plus) qui était d’assortir mascara, liner et fard à paupières de même couleur, un peu bidon. Donc oui, au Million de Cils mais dans sa version classique ou Extra Black.


Black Lacquer Mascara Cils Architecte 4D, L’Oréal Paris.
OUI
Ben oui, aussi. C’est un fait, j’aime les mascaras de L’Oréal Paris, je trouve qu’ils sont très bons dans ce domaine. Bon, ils ont tendance à faire des pubs exagérées qui pénalisent presque le produit. Ce qui est dommage car en soi, les mascaras sont en général top. Et celui-ci ne fait pas exception (il est un peu vieux donc je ne sais pas s’il existe encore). Je préfère tout de même le Volume Million de Cils mais cet Architect 4D fait du bon boulot pour allonger et étoffer les cils. Mais disons que j’ai une préférence pour les brosses un peu pus grosses. Celle-ci est un peu fine pour moi. Ca permet de sculpter et travailler le regard, ce qui est bien en soi, mais ça demande peut-être un peu plus de temps et de travail. En bonne paresseuse, forcément, je préfèrerais toujours un mascara qui fasse le job en moins de passages. On ne se refait pas. Toutefois, le résultat étant là (et comme il ne demande pas non plus d’avoir fait Bac + 50 pour savoir l’utiliser comme certains produits récents), je lui dis tout de même un grand oui.


Diorshow Iconic Extreme, Dior
OUI
Vous devez vous dire que j’aime tous les mascaras. Non, ce n’est pas le cas. Mais comme je mets très longtemps à finir ce genre de produits, je ne m’embête pas avec ceux que je n’aime pas. Si le résultat maquillage ne me plait pas, je ne vais pas me les coltiner une plombe alors que j’en ai tant d’autres dans les tiroirs. Donc je les donne assez rapidement aux copines (avant, je pouvais me le permettre, je n’avais jamais eu de conjonctivite de ma vie, maintenant, je ne suis plus si sûre, je ne voudrais pas leur refiler mon fléau). Bref, si je n’aime pas un mascara, il n’arrive pas jusqu’ici. Celui-ci m’a plu comme nombre de mascaras Dior (ils sont vraiment forts pour les mascaras chez Dior). Comme le Iconic classique, j’aimais bien le résultat : il boostait longueur et volume. Bon il est un peu vieux donc je ne sais pas s’il existe encore.


Super Liner Perfect Slim, L’Oréal Paris
OUI
Tristesse, lui non plus n’avait pas rendu son dernier souffle mais pour le bien de mes yeux, j’ai dû lui dire au revoir. Je l’aimais bien parce que sa longue mine (beaucoup plus longue que la moyenne) facilitait le tracé. En effet, comme elle est très longue, elle couvre plus de « terrain » d’un coup, dessiner son trait est donc plus simple et plus rapide. Et on a moins de risque de déraper. Parfait pour une handicapée du liner à la main tremblante comme moi. Bon, ma main tremblante a quand même réussi à abîmer la mine en se ratant au moment de le reboucher donc, attention, comme elle est plus longue, le risque de l’abîmer quand t’es maladroite est plus grand.

Et voilà pour ce bilan cosmétique du mois de décembre. Bye bye 2014. On se retrouve dans 15 jours avec le premier bilan beauté de 2015 qui sera cette fois beaucoup moins mascara centré que celui-ci (faut dire que conjonctivite oblige, j’ai arrêté de mettre du mascara depuis un mois). Sinon, concernant ces 5 rimmels là, je me suis demandée si je devais n’en racheter qu’un, lequel ce serait. Et en fait, je suis incapable de te dire quel est mon préféré. Ils n’ont pas tous exactement le même effet mais ils m’ont bien tous apporté le résultat que j’attends d’un mascara (volume, longueur, cils étoffés). Oui, je sais, ça ne t’avance pas beaucoup…
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dimanche 26 octobre 2014

On craque ou pas pour les eyeliners Night Series de Nars et leur couleur profonde ?


J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on n’a pas parlé de maquillage par ici. Probablement parce que ça fait vraiment une éternité. A la base, c’était pourtant mon truc, ma petite obsession. Sauf que par manque de temps, les trois derniers mois, je me suis maquillée à peu près toujours pareil. Et je ne fais pas seulement le même maquillage, j’utilise aussi toujours les quelques mêmes produits pour le réaliser. Résultat, je n’ai pas testé beaucoup de nouveautés ces temps-ci et, forcément, peu de nouveaux produits se sont faits une place dans ma trousse de maquillage. Bon, il y a tout de même quelques exceptions (sinon, je pense que je serais morte d’ennui, je reste une beautysta dans l’âme). Ainsi, j’aime tellement la marque Nars que dès que je reçois des nouveautés, je n’ai qu’une hâte, les tester. Et souvent, elles ne tardent pas à rejoindre de façon permanente ma routine maquillage.


Ca a été le cas des crayons pour les yeux Night Series. Dans sa collection automne 2014, Nars a lancé les eyeliners Night Series, quatre liners au format crayon. Leur particularité selon la marque : une formule innovante qui s’applique en douceur et permet de créer toutes sortes d’effets en une seule application et des couleurs constituées de fines micro-nacres scintillantes noires teintées. Oui, pas très clair tout ça. Ca nécessite une petite traduction je trouve. Concrètement, côté formulation, la pointe du crayon est ferme mais reste onctueuse, pour une application agréable. Ca glisse bien sur la paupière et ça ne fait pas mal. Côté couleur, cette collection rend hommage à la nuit avec une réinterprétation du noir. Elle est ainsi composée de quatre couleurs profondes : un vrai noir et trois faux noirs. Il y a d’abord Night Clubbing, un noir profond constellé de nacres dorées, Night Flight, un noir aux touches de bleu cobalt, Night Bird, un noir enveloppé de violet nacré, et Night Porter, un noir vert émeraude. Nouvelle traduction : on a donc un noir parsemé de nacres or, un bleu, un vert et un violet très foncés.

Au soleil

Le hasard a pour une fois bien fait les choses puisque j’ai en ma possession Night Clubbing, le noir, et Night Flight, le bleu. Justement les teintes qui m’attiraient le plus. J’ai commencé à tester ces deux eyeliners début août et je n’ai porté qu’eux jusque fin septembre. Pourtant, même si je ne les ai plus quittés pendant deux mois, j’ai un avis mitigé dessus. On pourrait croire que cette utilisation exclusive rimerait avec une totale approbation, mais non. Car s’ils ont des qualités certaines, ces eyeliners ont aussi de nombreux défauts. Commençons par leur couleur. Je ne parlerais que des deux teintes en ma possession mais je pense que mes conclusions peuvent aussi s’appliquer aux deux autres. Comme vous pouvez le voir sur les swatchs (pris sous différentes luminosités), elles sont superbes. Les nacres dorées illuminent le noir, qui est bien noir et profond et pas grisâtre. Et ce bleu bien foncé et pigmenté, c’est tout ce que j’aime. Le hic, c’est que la couleur des liners swatchés sur le bras n’est pas la même que celle obtenue quand tu les utilises classiquement sur les yeux. Quand je faisais mon trait au ras des cils, les nuances des deux couleurs ne ressortaient pas trop. On avait l’impression que c’était juste des noirs classiques. Sous grand soleil, on pouvait peut-être voir quelques reflets, mais c’était infime. En fait, il y a bien  une différence de couleurs entre les deux. Une fois, je me suis emmêlée les crayons et j’en ai posé un différent sur chaque œil. Et en spécialiste, j’ai vu que le résultat n’était pas tout à fait le même (un œil lambda lui ne remarquera rien). Mais tu voies la différence par comparaison des deux, utilisés seuls, c’est juste des noirs. 

Lumière naturelle

En fait, ça m’a rappelé le trio Arabian Night de Nars avec lequel j’avais rencontré le même problème. Dans le godet et sur les swatchs sur le bras, c’était un noir pailleté, un violet profond et un bleu foncé. Mais posés sur la paupière, il n’y avait rien à faire, tous les fards ressortaient juste noirs. Là, c’est la même chose. Dommage, car les teintes sont belles. (La conclusion, c’est ne crois jamais quelqu’un qui te donne son avis sur un produit en l’ayant juste swatché sur son bras, il faut le porter pour savoir vraiment ce qu’il vaut). Et là, tu te dis : mais pourquoi alors les avoir portés deux mois non stop si leur couleur n’allait pas ? C’est pas qu’elle n’allait pas, c’est que je m’attendais à quelque chose de plus flagrant. Disons que c’est une demi déception, car après tout, la marque les annonce bien comme des noirs et pas un bleu, un violet et un vert, on peut dire que j’étais prévenue. Et puis, de toute façon, cet été, je voulais justement quelque chose de sobre. Donc leur couleur m’allait très bien. Et comme ils étaient faciles et agréables à utiliser, je leur suis restée fidèle. La pointe glisse bien, ne fait pas mal, la couleur est intense et opaque dès le premier passage et il est plutôt longue tenue (même si j’ai eu droit à quelques bavures certains jours).

Flash : là, tu peux voir que les reflets se voient moins

Alors on craque ou pas ? Si vous avez un budget make-up conséquent et que vous adorez Nars, je répondrais pourquoi pas. Si non, j’ai beau moi aussi adorer la marque, je pense qu’on peut s’en passer. Parce qu’il y a de nombreux crayons noirs tout aussi bien et moins chers (ceux-ci sont à 25 € quand même). Surtout que j’ai rencontré un petit problème à cause du format du liner. C’est donc un crayon à l’intérieur duquel il y a une fine mine qui sort petit à petit quand tu tournes sa base. Il y a également un taille-crayon caché au bout du crayon pour affûter la mine quand tu en as besoin. C’est bien. Sauf que cette mine, à la fois ferme et tendre, elle est fragile. Et comme je suis un petit peu une sauvage, surtout quand je suis pressée, eh bien je l’ai cassée à plusieurs reprises. Soit en la taillant, soit en appuyant trop fort quand j’étais en train de l’appliquer. Résultat, j’ai perdu une certaine quantité de produit (déjà que t’en as moins quand c’est une mine de ce genre et pas un crayon classique). Sans compter que la mine en elle-même s’use vite (donc tu la tailles souvent). Bref, tout ça pour dire que j’ai quasi terminé ces deux crayons en deux mois. Moi qui, je crois, n’ai jamais fini un crayon pour les yeux de ma vie de beautysta, ça m’a soufflé. Ok, je les ai utilisés tous les jours mais ça veut dire qu’ils tiennent un  mois en utilisation intensive. Ca fait pas beaucoup. Et donc ça revient cher. Mon côté raisonnable me dit donc qu’il vaut mieux se diriger vers un produit qui durera plus longtemps. Ce ne sont pas les crayons noirs qui manquent. Les reflets auraient été plus prononcés, les « plus » du produit l’auraient peut-être emporté sur les « moins », mais là je me dis autant investir sur des produits de la marque plus bluffants (et il y en a, beaucoup).
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mercredi 28 mai 2014

Le cas de l’eyeliner coloré avec le maquillage Laura Mercier


On a toutes nos petites marottes beauté, nos habitudes maquillage dont on a du mal à se défaire. Moi, en particulier, je suis du genre routinière en matière de make-up (certains diraient ennuyeuse, j’en conviens). Je suis une fille à aplat et à mono couleur. Ca, je pense qu’en 4 ans de blog, vous l’aurez deviné. C’est peut-être mon côté paresseuse. Un manque d’imagination parfois. De patience aussi (parce que pourquoi faire compliqué en travaillant plusieurs couleurs alors qu’avec une teinte on a souvent un maquillage très joli). Mais le monochrome n’est pas ma seule faiblesse. Longtemps, j’ai aussi été une habituée du noir en ras de cil. Cétait bien plus qu’une habitude d’ailleurs, plutôt une addiction. Il me fallait avoir le regard cerclé de noir, quelle que soit la couleur que je portais. Même avec un smoky eye bien black, je rajoutais du khôl en ras de cil. 


J’emploie le passé car j’ai réussi à me soigner… un peu. En journée par exemple, si je continue à me crayonner la paupière supérieure, je laisse de plus en plus souvent ma paupière inférieure vierge. Marre du noir qui bave et qui me donne l’air fatigué au bout de 5 minutes. Je n’ai plus l’âge. Avec un ras de cil vierge, je me trouve plus fraîche (même si d’autres trouvent, eux, que mon look n’est pas fini). Et puis surtout, gros gros pas (vers la guérison), depuis plusieurs années, j’ai appris à aimer les crayons de couleur sur moi. Pendant longtemps, j’ai collectionné les crayons pour les yeux de toutes les teintes mais je ne les utilisais jamais. Je ne savais pas quoi en faire. Et puis finalement, un peu d’estompage et je me retrouvais avec un résultat pas mal. Ce maquillage assez facile à faire est rapidement devenu un de mes basiques. Et puis s’est posé la question de l’eyeliner, très tendance depuis quelques saisons. Je ne l’avais jusqu’ici adopté qu’en noir mais je me suis dit que je passais peut-être à côté de quelque chose en me refusant la couleur, comme avec les crayons.
 

Surtout que de plus en plus de marques se lancent dans les eyeliners colorés et chez certaines, on trouve même de très très jolies choses. Les Eyeliners Crème de Laura Mercier me faisaient ainsi de plus en plus de l’œil. Il y a peu, ils ont notamment sorti un bleu canard à tomber, que j’ai mais que je n’ai jamais osé dégainer. Finalement, je me suis décidée à me jeter à l’eau avec la nouveauté de la collection printemps de la marque : la teinte Graphite. Je me suis dit que le pari était moins risqué avec ce gris. Ce n’est pas du noir mais ce n’est pas vraiment de la couleur, c’est différent et décalé mais pas non plus trop voyant et punchy. Comme je voulais un look assez sobre, j’ai associé cet eyeliner avec un autre produit de la collection printemps de Laura Mercier, la palette Renaissance, qui propose des tons assez neutres. Je me suis dit qu’avec un eyeliner coloré, même un gris, mieux valait ne pas en faire trop pour le reste du maquillage.

Sans flash
Avec flash

La palette Renaissance de la collection Laura Mercier est composée de deux blushs (dont je ne vous ai pas fait les swatchs car je ne les ai pas testés) : Blushing et Awakening, l’un dans les tons chauds (brun orangé), l’autre dans les tons froids (rosé). Elle nous offre également quatre fards à paupières dans des tons neutres assez doux : le doré Angelic, le cuivré Pure Glow, le doré Innocence et le taupe Grace (alors c’est très mal mais je ne me rappelle plus quel doré est où, ils sont assez proche niveau teinte mais ont tout de même une petite différence qui ressort moins en photo). Les quatre fards ont des finis satinés. J’ai également rajouté sur le swatch, l’Eyeliner Crème Graphite qui une fois appliqué s’est avéré un peu plus surprenant et original qu’il n’y paraissait. De premier abord, on le voit en effet comme un gris profond mais quand la lumière se dépose sur lui, il se teinte de vert (et vire presque totalement au vert sous une forte luminosité). Moi qui voulais tester un eyeliner coloré, j’ai été servie et on était finalement loin du choix sobre et safe que je pensais faire.


J’ai donc finalement bien fait de faire un maquillage assez simple. J’ai d’abord appliqué le fard doré Innocence sur la paupière mobile puis utilisé le fard taupe Grace dans le creux de la paupière pour apporter un peu d’intensité et de profondeur. Mais j’ai peut-être un peu trop estompé car il ne se voit finalement pas beaucoup (ou du tout). Décidément, je suis vraiment mauvaise pour faire des bananes. J’ai ensuite fait un trait de liner au ras des cils supérieurs avec le Graphite. Mais là, je n’étais pas hyper satisfaite du résultat. Ce n’était pas moi. Je me suis dit que ça manquait peut-être d’intensité. J’ai donc souligné cette fois mon ras de cil inférieur avec l’eyeliner. Mais là encore, je n’ai pas été convaincue. Le résultat pouvait être considéré comme sympa mais sur moi, je trouvais que ça ne collait pas. En fait, je ne suis pas sûre d’être faite pour l’eyeliner coloré. Ou alors seulement pour certaines couleurs : les très foncées presque noires. Ce gris vert, je pense que ce n’est pas moi.


Pourtant la couleur est très sympathique et originale. Objectivement, le fait qu’elle oscille entre le vert et le gris selon la luminosité fait tout son charme. Mais je trouve que la teinte ne me va pas. Peut-être est-ce seulement une question d’habitude. C’est trop coloré, on est trop loin du noir donc ce n’est pas qu’elle n’est pas flatteuse, c’est que je ne me reconnais pas. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Mais ça m’a tout de même donné envie d’explorer un peu plus cette gamme d’eyeliners crème qui sont vraiment très qualitatifs. Regarde moi ce super trait que j’ai fait. En général, je me plante toujours sur un œil mais là je suis plutôt fière de moi et de mes virgules. Au début, j’avais un peu peur car la formule est bien crémeuse mais avec le bon pinceau, la texture est assez facile à maîtriser. Quant à la palette, les teintes sont très jolies, même si là encore on n’est pas dans mes tons fétiches. Mais je reconnais que pour un maquillage quotidien, ce sont de bons basiques qui sauront se rendre indispensables. Surtout qu’ils sont eux aussi de très bonne qualité, faciles à travailler et avec une très bonne pigmentation (ce qui n’est pas toujours le cas pour des fards neutres et clairs).


Bref, j’ai été un peu bousculée dans mes habitudes avec cette collection Renaissance de Laura Mercier qui associe un eyeliner de couleur et des fards neutres. On est loin de mon duo fétiche fard flashy avec ras de cil bien noir. Une collection pas faite pour moi finalement, bien que très belle. En revanche, la collection estivale de la marque m’a touchée en plein cœur. Je vous en reparle bientôt car il y a de très jolies choses et un véritable coup de cœur.
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dimanche 26 janvier 2014

Brow Gel Nars, Base Smashbox, Smart Liner Sephora : mes derniers coups de coeur make-up


Cet été, j’avais commencé une nouvelle rubrique sur mes favoris du moment. Rubrique qui est un peu tombée dans l’oubli vu le rythme chaotique qu’a pris le blog depuis cette période. Et puis, je bosse de nouveau de chez moi, donc j’utilise beaucoup moins de produits. Il y a par conséquent moins de turn over ou de découvertes. En gros, mes derniers favoris (de juillet août je crois) sont encore à quelques exceptions près mes favoris cinq mois plus tard. Je ne voyais donc pas l’intérêt de vous faire encore et encore le même article. Et puis, j’ai réalisé qu’il y avait tout de même quelques petits nouveaux dans mes routines maquillage et soin. On parlera du soin plus tard (trop d’info, tue l’info). Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de trois découvertes maquillage qui font désormais partie intégrante de ma routine beauté. Je les utilise à chaque fois que je me maquille (ou presque). Ce ne sont pas de nouveautés toutes fraîches, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas sorties ce mois-ci ou même le mois dernier. Mais elles ont moins de 6 mois. Un laps de temps qui m’a aussi donné bien le temps justement de les tester. C’est parti. 


Brow Gel, Nars
J’ai le sourcil très rebelle. Il frisotte, c’est super chiant. Résultat, il est toujours décoiffé. Ca m’énerve ! Je me prends la tête sur mon maquillage du regard et parfois c’est gâché par un sourcil qui part dans tous les sens. Ce qui fait quand même négligé. A la base, c’est pour ça d’ailleurs que je ne cadrais pas mes sourcils dans les photos des fards présentés et que je ne mettais que mes yeux. Parce que ces salopiauds n’étaient jamais au garde-à-vous. De désespoir, j’avais laissé tomber. Et puis, j’ai un jour décidé de les reprendre en main et ai réussi à les dompter avec le Gel Fixateur de Sourcils de Make Up For Ever. Et puis une fois le gel terminé, désespoir. J’ai un peu tâtonné pour lui trouver un remplaçant. Je suis allée voir du côté de The BodyShop mais ce fut un échec. Leur gel n’arrivait pas à les maintenir en place. Ils continuaient à partir dans tous les sens comme si je n’avais rien mis. Finalement, c’est chez Nars que j’ai trouvé mon bonheur avec leur nouveau Brow Gel. Depuis que je l’ai testé pour la première fois, je l’ai totalement adopté et je l’adore. Déjà, il réussit l’exploit de discipliner mes sourcils rebelles. Bon, parfois, j’ai toujours un poil ou deux qui sortent du rang mais c’est aussi parce que j’ai la mauvaise habitude de me gratter le sourcil. Forcément, si de moi-même je les décoiffe, ça n’aide pas. Mais sinon, ça ne frisotte plus et ça se tient à carreau.


J’aime aussi qu’il soit teinté (il existe d’ailleurs en plusieurs teintes). C’est un produit tout en un, parfait pour la paresseuse que je suis. En plus de fixer les sourcils, il les maquille. Plus besoin d’utiliser crayon ou poudre. Pendant longtemps, ayant les sourcils assez fournis, je me refusais à les maquiller. Pas besoin de les intensifier. Surtout qu’ils étaient déjà bien noirs. Mais en fait, ils sont surtout fournis au début, sur la queue, ils sont beaucoup plus parsemés. Il y a même limite des petits trous. Dernièrement, ce décalage me dérangeait de plus en plus. J’avais des sourcils forts sur une moitié de l’œil et discrets sur l’autre. Pas top. Avec ce mascara pour sourcils, le problème est réglé. J’aime aussi qu’il les intensifie, ils sont plus forts. Il y a longtemps, ça m’aurait fait flippé et j’aurais détesté. Mais là, j’adore, je trouve ça classe. Je suis faible, j’ai fini par être contaminée par la tendance des sourcils foncés. Après, le gel étant coloré, on l’applique avec soin car les débordements se verront évidemment et là c’est beaucoup moins classe. J’avoue que parfois, quand je suis en retard, je me maquille à la va-vite et je m’en mets un peu sur la peau. Heureusement, c’est hyper facile à nettoyer (on n’oublie pas de nettoyer hein si on déborde, sinon vive le ridicule). Toutefois, si on s’applique, le problème ne se pose pas. En fait, mieux vaut coiffer ses sourcils avant avec une autre brosse dédiée sans produit avant et utiliser la brosse du mascara ensuite pour les fixer et les maquiller. C’est la solution la plus simple.


Eyeliner Astucieux  Smart Liner, Sephora
Si j’avais été raisonnable, je n’aurais jamais dû jeter mon dévolu sur cette nouveauté. J’avais déjà deux (même trois) liners feutre noir de commencés, je n’avais nullement besoin d’en rajouter à la pile. Mais j’ai été beaucoup trop intriguée par son look un peu particulier. En fait, il a une forme en coude pour soi-disant faciliter le trait de liner. Est-ce que c’est le cas ? Oui, peut-être. En fait, j’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal à me faire à sa forme. J’avais tellement l’habitude d’utiliser un liner feutre classique que le geste était programmé dans ma tête. Automatiquement, je revenais à la position eyeliner droit. Et puis, j’ai fini par m’y faire. Alors je continue à me planter de temps en temps, mais oui, la plupart du temps, je suis plutôt fière de mon trait et de ma virgule. Mais est-ce dû à sa forme particulière ou tout simplement à sa pointe feutre qui est vraiment top. Elle a le juste équilibre entre souplesse et fermeté  (parfait quand on a les mains qui tremblotent comme moi) et la forme et longueur de la mine sont également très bien.


Bref, je ne sais pas si la forme en coude joue un peu, peut-être, ça permet effectivement une stabilisation, un geste plus ferme. Mais au final, c’est pour sa pointe que je le conseillerais. Même si je l’ai un peu abîmée et tordue. Je suis verte. En fait, maladroite que je suis, je me plante à chaque fois que je remets le bouchon. J’ai à chaque fois l’impression qu’il est parfaitement triangulaire et qu’il peut se remettre dans n’importe quel sens. Mais non, il y a bien un sens, un seul. Que je ne choppe jamais du premier coup. Je dois à chaque fois m’y reprendre à deux voire trois fois pour le fermer. Résultat, je m’énerve et forcément j’ai fini par enfoncer le bouchon dans la pointe. Vive les bouchons ronds quoi. Ce petit problème géométrique sera ainsi mon seul bémol.


Base Hydratante Contour des Yeux Photo Finish, Smashbox
A la base, si j’ai jeté mon dévolu sur ce produit c’était par erreur. J’ai lu vite fait son nom et j’ai cru que ce primer était une base pour les paupières, enfin pour la paupière du dessus, pour faire tenir les fards. Et puis en lisant plus attentivement, j’ai réalisé que c’était une base pour sous la paupière : « Under Eye » c’était marqué. Je ne suis pas la seule à m’être trompée. Une copinaute a fait la même erreur. Même dans un magazine, je l’ai vue classée comme une base à paupières, la journaliste s’était plantée aussi. Mon illumination a toutefois été un peu tardive, j’avais déjà ouvert le produit. Il me fallait donc l’utiliser. Même si j’étais perplexe sur l’intérêt d’une base pour le dessous de l’oeil (et n’avais pas forcément envie d’ajouter une étape à ma routine beauté déjà extensive), je ne me voyais pas jeter le produit. Me voilà donc à l’utiliser. La marque le décrit comme une base hydratante qui prépare et unifie la zone du contour de l’œil tout en réduisant poches et cernes. Elle conseille de l’appliquer sous les yeux avant le maquillage ou seul pour un coup d’éclat instantané. Bonne élève, c’est donc ce que je fais.

Je l’applique après mon contour des yeux, comme un stylo touche lumière quoi. Et avant de me maquiller les paupières. Détail important. Au début, ma perplexité se renforce. Je ne vois aucune différence. Il me semble beaucoup moins illuminateur que les stylos touche éclat utilisés jusqu’ici et je ne vois pas vraiment de changement avant/après. Bref, je ne lui vois aucun intérêt mais continue à l’utiliser pour terminer le tube. Et puis un jour, je ne sais plus pourquoi, je l’ai utilisé après m’être maquillée les paupières. Et là, tout s’est illuminé (c’est le cas de le dire). En fait, le problème, c’est que mes fards poudre, c’est naturel, font des chutes. J’ai beau nettoyer ensuite avec un pinceau voire un peu de fond de teint ou d’anti-cernes, j’ai l’impression que je n’arrive jamais totalement à me débarrasser des pigments. Il reste toujours un peu de couleur incrustée dans ma peau. Et comme je n’utilise presque que des fards foncés, ça me fait toujours une petite ombre sous l’œil qui vient accentuer les cernes. Parfois même, quand il y a eu trop de chutes, je frotte, je frotte le dessous de l’œil pour tout virer. Résultat, j’enlève bien évidemment les produits que j’y ai appliqués et ça le dessèche aussi un peu. Je le sais mais je continue à le faire à cause de ces pigments qui s’incrustent !



Eh bien, avec cette base, j’arrive à virer les restes de pigments beaucoup plus facilement. Même quand j’ai pas mal bavé avec la couleur, ça me nettoie le dessous de l’œil complètement et facilement. Sauf avec le bleu vraiment tenace où il me faut un peu plus de temps, mais j’y arrive quand même. J’en applique juste sous l’œil et je lisse pour me débarrasser du trop-plein de couleur. En plus, comme c’est une base hydratante, ces petits frottements ne dessèchent pas la peau et ne creusent pas mes ridules. C’est beaucoup mieux. Et forcément, puisque les chutes de pigments ne sont plus là pour obscurcir mon dessous de l’œil, il est beaucoup plus lumineux. Alors oui, j’aurais pu utiliser de l’anti-cernes pour faire le même job. Voire du fond de teint. C’est ce que font beaucoup de beauty addict. Sauf que rajouter ce type de matière, un peu épaisse et finalement asséchante, chez moi, ça marque les ridules et ça fige un peu mon dessous de l’œil. Ce n’est pas le cas avec ce produit, la texture étant plus crémeuse et légère, presque gélifiée. Elle est assez fraîche aussi, ce qui le rend agréable à appliquer.

Clairement, utilisé après le maquillage du regard, cette base m’est vraiment utile. Depuis que je l’ai un peu détournée de sa fonction première (pour moi, elle me sert plus à nettoyer le contour de l’œil qu’à l’hydrater), je ne peux plus m’en passer. Alors oui, ce n’est pas un indispensable pour tout le monde. Mais pour moi oui. Et oui, cette base peut être remplacée par d’autres produits. Mais moi je l’aime bien finalement. Elle m’a quand même apportée un gros plus je trouve.

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