jeudi 28 avril 2016

Cuba, le paradis des vieilles voitures américaines


Je m’étais donné pour objectif de vous écrire un article par semaine sur ma saga cubaine. On peut dire que c’est un échec (j’en suis plutôt à un par mois). Merci le boulot qui me prend tout mon temps. Pourtant, j’ai tellement de choses à vous raconter sur les différentes étapes de mon séjour à Cuba qui, je me dis, pourrais vous aider si vous préparez ou songez à un voyage là-bas. Mais organiser mes pensées, trier les centaines de photos, ça prend tellement un temps fou, que j’avance très (trop) lentement. D’ailleurs, je me demande, vous triez vos photos de voyage tout de suite après votre retour ou vous êtes comme moi, vous les regardez de temps en temps mais ça reste le grand n’importe quoi ? Bref, je voulais vous parler de la beauté de la Vieille Havane aujourd’hui mais mes pensées sont encore en mode brouillon donc ce ne sera pas encore pour cette fois. Mais me replonger dans les photos m’a redonné envie de vacances, de soleil et d’évasion. J’ai donc décidé de vous écrire une petite note rapide pour le plaisir des yeux.


Si vous me suivez depuis le début du blog, vous vous souvenez peut-être que j’ai une passion (ok, peut-être même une obsession) pour l’esthétique US des années 50 et 60. Je pense que c’est né avec mon amour de Marilyn Monroe et de toutes les stars de l’âge d’or hollywoodien. Nan, mais Rita Hayworth et Ava Gardner quoi ! Tout ce glamour, j’adore. Une obsession nourrie par les séries (de Mad Men évidemment, aux trop brèves Pan Am ou Magic City). D’ailleurs, je crois que si Cuba me faisait rêver, c’et un peu pour ce cliché d’une île figée dans ce passé « glorieux » et surtout pour ces vieilles voitures américaines ! Ah, comme elles m’ont fait fantasmer ces vieilles américaines ! Je rêvais évidemment d’en voir en vrai. Même si je l’avoue, en partant à Cuba, j’étais persuadée que ce n’était justement qu’un cliché, qu’il n’y en avait pas tant que ça finalement. Je me disais qu’il y en aurait une ou deux pour les touristes et basta. Juste qu’on nous les survendait pour appâter le chaland. Boy, oh, boy, comme j’avais tort. Parce que Cuba est vraiment le paradis des vieilles voitures américaines (et de ceux qui les adorent) !


Ce n’est pas là qu’elles viennent mourir mais plutôt là qu’elles retrouvent une seconde vie. Pour les Cubains, une vieille américaine est en effet un bien très précieux, et ils en prennent grand soin (quitte à parfois les modifier légèrement pour leur donner un second souffle). Bref, si tu rêves de voir des vieilles voitures, à Cuba, tu vas en voir. Alors évidemment, tu auras beaucoup plus de chances d’en voir à La Havane, où il y en a vraiment en très grande concentration, mais on en a rencontrées sur toute l’île, oui, même au plus profond de la campagne. Et si tu aimes ces voitures comme moi, je peux te dire que tu ne seras pas une seconde blasée. Oui, il y en a beaucoup, oui, j’en ai vu tous les jours, et c’était devenu normal finalement. Mais à chaque fois, ça n’y manquait pas : le cri de joie et d’excitation, l’émerveillement ! Le paradis quoi ! En plus, il y en a de toutes les couleurs (mes préférées étant évidemment les bleues, on ne se refait pas, quoique les roses ont aussi grave la classe !), de différentes marques, de différents modèles mais aussi de différentes époques. Il y a en effet celles aux formes arrondies et les voitures plus effilées (je ne suis pas une spécialiste mais je dirais que les premières sont plus années 50 et les secondes 60 ?)


Bref, ces quinze jours ont été un véritable plaisir des yeux. Mais comme l’obsédée des voitures américaines que je suis n’en avait pas eu assez, le dernier jour de notre voyage, on s’est fait un petit plaisir. Evidemment, on a fait un tour de La Havane dans une vieille américaine ! C’est un classique. Je vous raconterais ça plus en détails plus tard mais en gros si c’est un de vos rêves, la plupart des voitures sont garées à Parque Central (la place centrale de La Havane). C’est top, comme il y a une grande concentration de voitures, tu peux choisir le modèle et la couleur que tu préfères. Et surtout, évidemment n’oublie pas de négocier ! Comme c’est une activité de touristes, on voudra te faire payer plein pot. Nous, au final, on en a eu pour 30 CUC (30 dollars) pour 3 si ma mémoire est bonne, donc raisonnable. Il faut dire que je voulais absolument faire un tour dans une voiture bleue (évidemment) et comme il n’y en avait pas, je lui refusais toutes ses voitures (enfin Sophie, c’est elle la négociatrice, disait non pendant que je faisais ma star en arrière-plan). Alors finalement, quand un modèle bleu est arrivé, il nous l’a bradé pour se débarrasser de nous. Je crois qu’il en avait marre :)


Mais ce petit tour n’a pas suffit à étancher ma passion (même si c’était tellement bien et complètement dingue de se retrouver DANS une vieille américaine !) Une fois celui-ci terminé, on est retournés au Parque Central (car c’est là le nerf de la guerre, là où toute la circulation de La Havane converge et donc où se passent toutes les vieilles voitures) et avec Sophie on s’est postées en plein milieu de la circulation et on a mitraillé. Pour avoir les plus jolies photos, on s’est ensuite déplacées à deux pas, juste devant le Capitole cubain, en face de ce groupe d’immeubles aux façades colorées. Le cliché que tu vois partout, mais quel beau cliché ! J’avais demandé à Sophie (qui avait un plus bel appareil que le mien) de prendre le plus de photos de voitures possible et mission accomplie ! Et c’est dingue, ça a beau faire deux ans et n’être que des photos, des photos de voiture en plus, mais à chaque fois que je les regarde, j’ai toujours le même sentiment d’émerveillement (et ça fait toujours gniiiiiiiiiiii à l’intérieur de moi-même). Je ne suis pas une fille à voitures, mais ces vieilles américaines me font toujours rêver et me donnent toujours le grand sourire. Et rien que pour elles, je pourrais retourner à Cuba. Alors, j’avais envie de partager ces beautés avec vous en vous laissant avec quelques photos (ok, beaucoup de photos).

Rendez-vous sur Hellocoton !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire