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dimanche 26 février 2017

Et l'impensable arriva : la Beauty paresseuse est de retour (volume 2)


Toc, toc… Il y a quelqu’un ? Y a-t-il encore de la vie par ici ? Oui, on n’y croyait plus, le blog bouge encore, un petit peu. Il n’est pas mort. Pourtant, c’était presque tout comme. Il faut dire que le dernier article que j’ai publié remonte à fin juin. Déjà huit mois ! D’ailleurs, je tiens à rassurer celles qui se sont inquiétées de mon absence (c’était adorable d’ailleurs et c’est vous qui m’avez donné la motivation de revenir). Tout va bien. Non, il ne m’est rien arrivé de grave pour expliquer une si longue absence. C’est juste la vie. Comme lors de mon précédent arrêt d’ailleurs, j’ai été rattrapée par la vraie vie. Mon blog n’étant pas mon activité professionnelle, je m’en occupe pendant mon temps libre. Et comme je suis aussi freelance, il m’arrive de n’avoir aucun temps libre. Quand je cumule les gros projets, je bosse matin, midi et soir (voire même la nuit), alors forcément le blog passe au second voire au dixième plan. Surtout que vous le savez peut-être mais mon boulot c’est d’écrire, alors même quand j’ai un peu de temps libre, je n’ai pas forcément envie de me remettre devant une page blanche. Je préfère m’aérer le cerveau devant une série ou autre.


Bref, j’ai eu tellement de travail pendant quelques mois que j’en ai oublié que j’avais un blog. Et puis si on veut être honnête, la passion s’est peut-être un peu émoussée. En fait, ça m’a fait un bien fou de décrocher. Déjà, parce qu’on a désormais parfois la tête tellement dans le virtuel qu’on passe parfois à côté de notre vie réelle. Alors j’ai eu envie (besoin) de me déconnecter pour profiter un peu de la vraie vie (et c’était bien). Et puis aussi parce que je ne supporte plus vraiment la « blogosphère ». Je suis journaliste et je me souviens quand j’ai créé mon blog, je l’ai fait parce que je ressentais le besoin de parler de ce dont j’avais envie mais aussi parce que je ne me retrouvais pas dans le milieu des journalistes. Certes, j’ai rencontré des gens adorables mais parfois ça ressemble vraiment au Diable s’habille en Prada : des relations avec les gens un peu fake, le fait qu’on te prenne de haut ou qu’on t’ignore carrément quand tu n’es pas assez importante. Il faut un peu redescendre sur terre, nous ne sommes personne et nous ne faisons rien d’important, on ne change pas des vies.

Après avoir été « invisible » pendant des années lors des présentations presse, me retrouver avec des filles sympas qui sont devenues des copines lors de mes premières soirées blogueuses, ça a été une bouffée d’air frais. Sauf que ce temps-là est désormais très loin. La blogo a elle aussi pris la grosse tête (encore plus même). A tel point que je trouve désormais mes collègues journalistes adorables c’est pour dire. Si vous saviez les histoires que j’entends (des copines journalistes, blogueuses, attachées de presse, tout ceux qui dealent en fait avec les blogueuses et youtubeuses) ! Les coulisses sont vraiment pas belles à voir (mais ça mériterait un billet à lui seul voire carrément une rubrique, que je me retiens vraiment d’écrire). Alors certes, il y en a encore qui le font par passion et ouf il y a toujours quelques filles super mais l’obsession de l’argent et l’attitude de diva règnent tout de même aujourd’hui sur le planète beauté. C’est normal que celles qui en ont fait leur métier et ont une énorme communauté soient rémunérées pour leur influence mais ça ne justifie absolument pas un comportement à vomir. Certaines personnes ont oublié ce que c’est de se comporter comme des êtres humains et moi j’en suis arrivée à avoir honte qu’on me dise « blogueuse ».

Et puis, je me suis rappelée qu’on s’en foutait de ces filles ou de ce milieu parfois pourri. Mon blog, je l’ai créé pour moi et je l’ai ensuite continué pour moi toujours mais aussi pour vous. Et ce sont vos petits mots qui m’ont donné la motivation de revenir. Malgré ces longs mois d’absence, vous étiez encore là et étiez impatientes de me lire de nouveau. Ca m’a mis un coup de pied aux fesses. Je n’ai jamais vraiment voulu arrêter mon blog. Dans ma tête, ça a toujours été une pause et je me disais que je reviendrais quand j’aurais le temps. A chaque fois que je testais un nouveau produit qui me plaisait ou que je glissais un flacon vide dans ma boite à produits terminés, je pensais à vous d’ailleurs, me disant « Il faut que je leur en parle ». Mais le temps passait et passait et je ne trouvais jamais le temps ou le courage d’écrire. D’ailleurs, je me suis dit qu’il était temps de revenir en décembre dernier mais depuis nada. Ca fait deux mois que je regarde ma page blanche en me demandant comment revenir.


En fait, je me suis retrouvée face aux mêmes réflexions que je me suis faites lors de ma dernière pause (pour mieux comprendre ces pauses fréquentes vous pouvez d'ailleurs allez les lire ou relire par là). Mon blog artisanal a-t-il toujours une place au milieu de tous ces blogs webzine parfaits ? Le mien sera toujours moche par rapport à eux. Je n’ai ni le talent ni le temps de le rendre parfait. Mon truc, c’est l’écriture, le ton, techniquement je n’y comprends rien donc il sera toujours à côté visuellement. Alors, forcément, quand je vois les autres blogs très pro, j’ai un peu honte du mien et ça me démotive. Et puis est-ce que j’ai encore des trucs à vous raconter ? Je ne teste plus de produits en beauté en série comme au début du blog. Je préfère utiliser un produit longtemps (jusqu’à le finir même, dingue;)) pour aller au fond des choses et me faire une vraie opinion. Et puis quel est l’intérêt de mettre les photos d’un rouge à lèvres ou d’un vernis quand d’autres mettent les swatchs portés de toute la gamme (et qu’en plus leurs photos sont plus jolies) ? En fait, mon blog est totalement ringard, pourquoi revenir ? Et puis, je me dis que oui, il est ringard, mais il est honnête. Je peux me planter sur un produit mais quand j’aime ou je déteste un produit, je le dis (et je le pense). C’est peut-être ça ma valeur ajoutée.

Bref, fini de me trouver des excuses. Oui, mon blog est vieux, ringard et moche mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Il est donc temps de revenir. Et mes centres d’intérêts ayant un peu bougé, on va un peu élargir ce dont on parle sur le blog. J’avais déjà commencé à le faire d’ailleurs après ma première pause. Oui, je continuerai à parler de beauté, mais aussi de mode, de voyage et de séries (c’est aussi à cause d’elles que j’ai moins de temps pour vous, autant vous en faire profiter). Il y aura aussi quelques billets d’humeur, forcément, parce qu’en plus d’être paresseuse, je reste une pipelette râleuse. Sur ce, je vous laisse, je m’en retourne travailler, j’ai un article urgent à finir. On se retrouve très bientôt. Car je préfère préciser pour ne pas vous décevoir : je reviens officiellement mais je ne serais pas la plus active au début car je pars en vacances dans deux semaines (yeaaaaah) et donc forcément entre la préparation du voyage, le boulot à boucler avant si je ne veux pas avoir à travailler là-bas et le voyage en lui-même, ce n’est pas forcément la période la plus propice pour revenir. Mais bon, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Ce sera donc un retour petit à petit mais un retour quand même. C’est ça qui compte.

(Sinon, je vais quand même essayer d'améliorer quelques trucs, ne soyons pas non plus figés dans le passé. En commençant par la police peut-être. Parce que je ne sais pas, je trouve que ce texte n'est pas hyper lisible, pas bien aéré. J'ai pour l'instant gardé ma police habituelle mais elle s'affiche en riquiqui chez moi, ça vous le fait aussi à vous, ou c'est mon ordi ? Et celle-ci vous va ou vous préfériez plutôt Arial par exemple. Arial, ça donne ça. C'est un peu plus gros mais je trouve ça plus difficile à lire, surtout sur les longs textes, or vous savez que je suis la spécialiste des longs textes ;))
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dimanche 31 janvier 2016

Je suis trop vieille pour ces conneries… ou pas


Aujourd’hui, si j’étais restée fidèle au plan que je m’étais fixé, j’aurais dû entamer le énième chapitre de mon bilan de mes produits terminés, ou celui de janvier. Car oui, nous sommes le 31 janvier ! Déjà. Justement, nous sommes le 31 janvier. Qui est quand même la meilleure date de l’année parce que c’est mon anniversaire ! Et comme c’est mon anniversaire, je fais ce que je veux. Comme on disait dans le temps : « It’s my birthday and I cry if I want to ». Ok, je fais encore ma drama queen. Non, je ne vais pas pleurer. Oh, je comprends qu’on le fasse. Depuis toujours (même quand j’étais djeuns), j’oscille entre l’envie de faire la fête et celle de sombrer dans une profonde dépression. Nan parce qu’un anniv’, ok, ça célèbre ta naissance mais c’est aussi une date symbolique qui marque quand même que tu te rapproches de la fin. #lamortarrive #jdcjdr


Euh, c’est pas devenu un peu sombre par ici. #pardon #jailedroitcestmonanniv Ok, je rallume la lumière. Je me souviens quand j’étais djeuns (oui, on disait djeuns à mon époque, je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, ‘tain je dois être vraiment vieille pour citer du Aznavour). Bref, je reprends (je divague, c’est l’âge). Quand, j’étais djeuns, je regardais les gens de mon âge avec un certain dédain : « ces vieux ! » Remarque, je n’ai pas beaucoup changé. Il m’arrive encore de sortir un « mais elle est vieille ! » avant de me rendre compte qu’en fait ladite vieille n’a qu’un an de plus que moi. C’est que dans ma tête, j’ai 10 ans de moins. D’ailleurs, j’avoue, je mens de temps en temps et ces 10 ans de moins, je me les donne. Quand ça passe, je te dis pas ma fierté (et mon rire inside). Quoique, je mens de moins en moins. Me suis-je réconciliée avec mon âge ? Mouais… Nan, j’aime juste voir le regard choqué de mes interlocuteurs quand ils réalisent qu’ils étaient très loin du compte. Mais surtout, je deviens trop vieille pour mentir. Parce que je réalise que ma tête n’a pas toujours 10 ans de moins en fait. Pire, mon corps a lui carrément atteint un âge canonique !

D’ailleurs ça fait quelques années déjà que ma phrase préférée est devenue : « I’m too old for this shit ». Parce que oui, de plus en plus souvent, je suis trop vieille pour ces conneries. Cette phrase, c’est le leitmotiv de Danny Glover dans les films l’Arme Fatale. Il la répète encore et encore à chaque fois que Mel Gibson l’embarque dans une de ses embrouilles. Moi, je l’ai découverte dans How I Met Your Mother quand Barney acceptait le défi (challenge accepted) de faire tout ce qu’il y avait dans sa bucket list avant son anniv’ je crois parce que non il n’était pas trop vieux pour ça. Il s’était donc fait piercé, teindre les cheveux, était allé à une rave et plus encore avant de capituler : il était vraiment trop vieux pour ça. A l’époque, ça m’avait beaucoup fait rire. Et puis j’ai réalisé que j’étais petit à petit devenue Barney (ou Danny Glover) et que je répétais souvent cette phrase.


Je suis ainsi trop vieille pour sortir tous les samedis soirs. J’avoue, après une semaine de boulot, j’aime rester au fond de mon canapé à mater des séries. Et puis les bars trop bruyants, c’est plus mon truc. #old. De toute façon, je suis trop vieille pour sortir après minuit. Etrangement, quand je suis chez moi, je me couche entre 2h et 5h du matin. Mais quand je sors, je commence souvent à bâiller dès minuit et à 2 h, il n’y a plus personne. Pire, ensuite, je mets des jours à m’en remettre. Trop vieille aussi pour faire des nuits blanches pour le plaisir. J’aime trop mon lit. Je suis aussi trop vieille pour faire semblant d’aimer quelqu’un ou de m’intéresser à quelqu’un que je trouve inintéressant, faux, baratineur. Trop vieille aussi pour faire du camping ou dormir dans une auberge de jeunesse quand je voyage. Il me faut mon petit confort. Je me demande également si je ne suis pas trop vieille pour porter du bleu sur les yeux. Le drame pour l'accro au fard à paupières bleu que je suis. Mais en même temps, je n'en ai pas mis depuis plus d'un an et je me porte très bien. Je n'ai peut-être plus l'âge pour certaines tendances.

Des fois je me dis aussi que je suis trop vieille pour porter certaines fringues. Mais en fait, c’est pas que je suis trop vieille, c’est que je suis trop grosse. Nan, parce qu’on nous rabâche sans cesse ces histoires de rides mais chez moi le vieillissement s’est plutôt traduit par une énorme (c’est le mot) prise de poids. D’ailleurs, à mon grand désespoir, je n’ai d’ailleurs plus l’âge pour manger n’importe quoi. J’ai dû faire une croix sur les bonbons et je ne m’en suis pas remise. Je suis aussi trop vieille pour faire certains treks, surtout quand ça monte. Quand il a fallu remonter la pente après être descendue dans le grand canyon, je peux te dire que je l’ai répété en boucle le « I’m too old for this shit » alors que Sophie et Teddy m’attendaient tout en haut. Nan, mais laissez-moi mourir là, c’est pas grave. De toute façon, j’ai des courbatures dès que j’ai marché 500 m alors une randonnée ! Bon, sur ces derniers points, on me dit que  c’est plutôt la faute de mon allergie au sport. Mais nan, je te dis que c’est l’âge ! (ok, en gros, je suis trop vieille pour ne pas faire de sport, et ça c’est bien déprimant).


Attention, mémérisation en vue ! Mais je résiste. Car oui, j’aime rester au fond de mon canapé, mais j’aime aussi en sortir. Alors oui, je vieillis mais non, je ne suis pas trop vieille pour :

- Danser jusqu’au bout de la nuit. Pas tous les week-ends mais de temps en temps. Et oui, je suis essoufflée au bout de deux chansons (parce que je donne tout aussi). J’ai aussi besoin de faire des pauses régulières. Et au bout de deux heures, je n’ai plus aucune coordination et bouge les jambes et les bras n’importe comment. Je titube aussi et manque de tomber, sur les gens parfois. Bref, on dirait que je suis saoule. Sauf que je ne bois pas. Non, c’est juste un mix de fatigue et de moi qui semble avoir perdu le rythme avec l’âge (et l’équilibre). J’étais Shakira plus jeune, je ressemble désormais à un robot dont la batterie serait en train de mourir. Mais je tiens. Ok, beaucoup grâce à mon ami Redbull. Et c’est vrai que si je fais la fête toute la nuit, je mets désormais plusieurs jours à m’en remettre. Mais voilà, quand le dancefloor appelle, je suis là.

- Ecouter – très régulièrement - du Taylor Swift à fond tout en chantant à tue-tête. Evidemment, je connais ses chansons par cœur… ou presque. Il m’arrive d’inventer certaines paroles mais c’est tout comme.

- Chanter à tue-tête tout court. Je chante très très mal, une horreur. Mais ça ne m’empêche pas de chanter tout le temps. Chez moi donc, quand je fais mon ménage, mon rangement, ma vaisselle (ça motive même si parfois je me demande ce qu’en pensent mes voisins parce que je chante vraiment très fort). A chaque fois que je suis dans une voiture aussi. Et même dans la rue ! Oui, oui. Bon, comme je ne suis pas complètement timbrée (juste un peu), je chante en silence en écoutant ma musique. Mais je bouge quand même les lèvres. Parfois, j’enclenche même le full mode diva et je fais des gestes avec les bras pour aller avec mes vocalises. Donc si un jour tu croises quelqu’un qui se prend pour Adele – en silence – dans la rue, c’est moi. J’ai un truc avec Hello, je pars au quart de tour dès que je l’entends.


- Danser dans la rue. Ben, oui, il faut bien faire chorégraphie qui va avec la chanson. Donc il m’arrive d’esquisser quelques pas de danse en marchant si une chanson entraînante vient à passer dans mon iPhone. Ok, ce n’est pas toujours aléatoire. Quand je rentre tard le soir et qu’il fait noir, je me mets Better When I’m Dancin’ de Meghan Trainor (j’adore cette chanson) et je marche en me déhanchant dans la rue. Un vrai défilé. Il m’arrive aussi très souvent de dodeliner en rythme dans le métro. Discrètement, mais je bouge quand même épaules et jambes. Et ne parlons pas des arrêts aux feux rouges. Je veux dire, là c’est obligé.

- Bitcher avec les copines. J’avoue que de temps en temps, une petite soirée à ragoter avec les copines (pas forcément sur les autres, c’est tellement plus drôle de se moquer de soi-même), c’est quand même le bonheur.

- Pour qu’on m’appelle mademoiselle. Arrête avec tes madame, tu m’énerves !

- Aller à un concert, en fosse, et chanter à fond en sautant en même temps. Ok, après la première chanson, je suis au bord de la crise cardiaque, mais je continue. D’ailleurs, si tu te rends compte que quelqu’un qui chante très très mal a pourri tes vidéos, ne cherche pas, c’est moi.


- Faire la grasse matinée. Moi me réveiller à 9h pour faire le marché/une brocante/un ciné… Jamais !

- Jouer à Twister. Ok, avec mes neveux. Et ils me battent à plates coutures. Et j’ai des courbatures après.  Mais ça compte quand même non ? (oui, j'ai mal partout après avoir joué au twister pendant 5 minutes, j'ai honte).

- Avoir une dent de lait. Oui, apparemment, j’ai toujours une dent de lait. En fait, j’ai pas 10 ans de moins, j’ai 10 ans. #crazy 

- Avoir des boutons. Ma peau, elle, est en pleine adolescence.

- Remonter le grand canyon justement ! Oui, j’ai cru que j’allais y rester, oui ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, mais je le referais sans hésiter. D’ailleurs, je l’ai refait encore et encore pendant notre roadtrip. J’ai détesté certaines randonnées qu’on a faites parce qu’il fallait monter et que mon corps n’y arrive pas. Mais le spectacle à l’arrivée était tellement époustouflant que ça valait amplement le coup. Donc si une nouvelle montée se retrouve sur mon chemin, et si ça en vaut la chandelle, j’irais. Grand Canyon ou autre…

Et voilà pour cet article blabla qui est parti un peu dans tous les sens. Et encore, j’ai coupé court. Je suis sûre que j’en oublie. Toujours aussi bavarde. Eh oui, je suis trop vieille pour changer. Et toi, il y a des « shit » pour lesquelles tu es « too old » ou tu fais aussi de la résistance comme moi ?
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dimanche 12 juillet 2015

Vis ma (fausse) vie : Instagram ou les dérives de la blogo



Samedi, c’était soirée filles pour moi. Comme d’habitude, on commence par se raconter nos vies et puis, le repas avançant, la conversation dévie sur une autre « copine » à nous. Ah, gossip quand tu nous tiens ! Tu noteras toutefois les guillemets parce qu’elle ne fait pas partie de mes proches à moi. Ce n’est pas mon genre de personne. Bref, ma sœur nous raconte qu’elle est choquée parce que cette « copine » a menti sur sa vie. Un truc tout con hein. Invitée à Roland Garros sur le court Central, elle a fait croire sur Facebook qu’elle avait vu jouer Nadal. Passionnée de tennis comme moi, ma sœur a tout de suite tiqué. Ce jour-là Nadal avait joué sur le Suzanne Lenglen. Elle avait donc MENTI. Un mois plus tard, ma sister était toujours sous le choc. Mais grave. Elle ne comprenait pas qu’on puisse faire ça et comptait bien mettre la malotrue face à ses contradictions la prochaine fois qu’elle la verrait.                                                                                                   

Une autre copine présente n’en croyait pas ses oreilles. Mais non, ce n’était pas possible. Elle l’avait forcément vu le Nadal puisqu’elle avait mis une photo de lui. Sauf que… Il n’avait pas fallu longtemps à l’Inspecteur Gadget que je suis pour démasquer le pot aux roses. Elle avait juste pris une photo d’une photo (issue du journal du tournoi probablement). Oui, oui, tu as bien lu, pour faire croire à ses « friends » qu’elle vivait un truc dingue, elle a posté la photo d’un journal en faisant croire que c’était ce qu’elle était en train de voir et de vivre en vrai. Complètement dingue justement. En plus, elle avait mal fait son travail puisqu’elle avait mal découpé les bords et on les voyait toujours. Une révélation qui laisse ma copine aussi choquée que ma sœur. Elle ne comprend pas. Pour elle, les photos postées sur les réseaux sociaux, et qui sont donc faites pour partager avec ses amis, sont forcément des photos prises par nous de choses qui se passent vraiment.
                                                                                                                                   

J’avoue face à leur choc, j’étais à la fois amusée et blasée. Mais en tout cas pas du tout étonnée. Parce que j’ai l’habitude. En tant que lectrices de blogs, on est confrontées à ce genre de choses presque tous les jours. J’ai l’impression que ce n’était pas le cas avant (ou alors j’étais juste naïve et ne m’en rendais pas compte) mais depuis quelques temps, je trouve que la blogo (et Youtube aussi) est remplie de gens qui s’inventent une vie… Sur leurs blog et sur leurs vidéos mais surtout sur Instagram. Heureusement, la majorité des filles sont honnêtes et sincères mais je remarque de plus en plus certaines pratiques se généraliser. Comme dirait
l’autre :  il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. (oui, on cite Shakespeare le dimanche, on est comme ça nous).


Je ne sais pas si vous l’avez ressenti aussi mais, parfois, j’ai l’impression que la blogo, ce n’est plus une histoire de partage. Sur certains blogs et surtout sur leur Instagram, on dirait que le but est désormais de faire envie aux lectrices. Regarde mes jolies fringues de marque, mon sac de luxe, mes chaussures hors de prix, mes voyages à l’autre bout du monde, mes rencontres extraordinaires avec des people (tu ne les connais pas, mais je te dis que c’est des gens importants), les lieux extraordinaires où je vais (mais où toi tu n’aurais pas le droit – ou les moyens – d’entrer), les super fêtes ou soirées où je peux rentrer (mais pas toi). Et que je te montre aussi le magnifique petit déjeuner/déjeuner/goûter/dîner pris, tous les colis reçus pendant la semaine, le super cadeau qu’une marque m’a fait…

Donner un avis sincère et des conseils précieux, c’est dépassé ! Il faut que la lectrice envie  « notre » vie de rêve (ou plutôt notre vie rêvée, parce qu’on est parfois loin de la réalité). Et pour ça, tous les moyens sont bons. Il y a celles qui enjolivent. Des fois, tu te dis même que tu ne vis pas dans le même univers qu’elles. Quand, par exemple, elles s’affichent se prélassant en maillot de bain sur la plage. Alors que toi qui es sur la même plage, tu es venue avec ta couverture tellement il fait froid. Tout ça pour que tu penses que leurs vacances sont parfaites et qu’elles sont en train de se la couler douce sous une chaleur torride (accessoirement, elles veulent aussi te vendre ce maillot de bain qu’on leur a à elles gracieusement offert). Et puis il y a celles qui inventent carrément, en piquant des photos sur d’autres comptes et en les faisant passer pour sienne ou en prenant des photos de photos donc. Sans compter le pillage de Pinterest. Vive aussi Google Images.

Tout ça me laisse pantoise. Ca me met aussi mal à l’aise. Et ça me révolte (révolte est un bien grand mot, ça m'énerve, ça m'horripile, ça me consterne, et me révolte, oui, un peu). Quel est l’intérêt de s’inventer une vie ? Pourquoi vouloir à tout prix faire envie ? Pour se dire qu’on est au-dessus ? Donner l’impression aux autres qu’on est supérieure ? Peut-être. Malheureusement, ce n’est pas exclusif à la blogo (coucou ma copine mytho) mais j’ai l’impression que ça y est exacerbé. Et ça me fait me poser des questions. En se professionnalisant, certaines blogueuses sont devenues des marques. Et il faut que ces marques soient attractives pour attirer les partenariats. Est-ce que ce marketage de soi ne serait-il pas en réalité un discours destiné aux marques/annonceurs (ceux qui paient pour beaucoup les factures) ? Tu fais tout simplement du rebranding en créant une version online de toi améliorée. Faire envie aux lectrices pour faire envie aux marques. Quitte à faire une croix sur la sincérité (et un peu la vérité). Et les lectrices sont donc les dindons de la farce. Après, c’est peut-être tiré par les cheveux. Les réseaux sociaux nous ont peut-être tout simplement rendus tous mythos.


Et comme, je ne savais pas comment illustrer cet article, je t'ai mis des photos de mon Instagram à moi, garanties 100% LaBeautyParesseuse.
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dimanche 5 juillet 2015

I'm back ! Le retour de la Beauty Paresseuse (et pourquoi j'ai failli ne pas revenir)



Toc, toc, il y a quelqu’un ? Non, tu n’hallucines pas, il y a bien du mouvement par ici. Après 4 mois de disparition, me revoilà. Oui, 4 mois sans rien écrire par ici. Mais pfiou, que ça passe vite aussi. Il faut dire que j’avais pas mal de choses sur le feu. Si tu me suis sur Instagram (labeautyparesseuse) ou que tu as lu l’une des dernières notes postées sur le blog, tu sais que je suis partie un mois en roadtrip dans l’Ouest des Etats-Unis. C’était top ! Mais ce roadtrip il a fallu l’organiser. Je ne suis pas passée par une agence de voyage et j’ai quasi tout fait toute seule. Et ça m’a pris un temps fou. C’était du travail ! Finalement, je pense m’en être pas mal sortie mais ça a complètement monopolisé mon temps libre pendant deux mois. Résultat, il m’a fallu sacrifier des choses. Impossible de mettre le boulot de côté hein, donc ça a été le blog.

Et puis, pour être honnête, l’envie était peut-être moins là. Je pense que vous le savez déjà, dans la vraie vie je suis journaliste beauté. Je passe donc mes journées à écrire sur la beauté pour le boulot et, dernièrement, le faire aussi pendant mon temps libre me pesait. Quand à la fin de la journée, j’avais fini d’écrire, je n’avais pas envie de m’y remettre pour le blog. J’avais plutôt envie de m’aérer la tête. Le blog, c’est du boulot, ça l’a toujours été. Mais j’y prenais beaucoup de plaisir donc ça ne me dérangeait pas. Et puis, c’était mon bébé, j’en étais fière. Mais à un moment, c’est presque devenu une contrainte. J’écrivais parce qu’il le fallait pas parce que je le voulais. Alors j’ai préféré faire une pause et occuper le peu de temps libre entre la préparation de mon voyage et le vrai boulot avec d’autres choses qui mettait mon cerveau en mode off.

Ouiiiii, I'm back

Tu me diras, bien avant cette pause, le blog était déjà bien au ralenti. C’est vrai. Ca fait deux ans que je ne suis présente sur le blog que par intermittence. La faute à des périodes très chargées côté boulot. Qui ont une conséquence sur ma façon de voir la vie. Pour contrebalancer ces périodes où je ne lâchais pas mon ordi, j’ai décidé de vraiment profiter de la vie dans les mois plus calmes en voyageant. Work hard, play hard comme disent les américains. En gros, j’ai tout simplement décidé de privilégier la real life à la virtual life. Dans tout ça, le blog m’a semblé moins important. Dans ma tête, il était toujours là. A chaque fois que je voyais, faisais, mangeais, testais un truc sympa, mon premier réflexe était de me dire qu’il fallait absolument que je partage ça avec vous. Mais je ne passais jamais à l’acte par manque d’envie d’écrire ou de temps. Et si grâce à Instagram, je n’ai jamais coupé vraiment le cordon, je n’arrivais plus à passer par ici. Pour autant, je n’ai jamais eu l’envie de fermer le blog hein.

En fait, je me suis tout simplement fait rattraper par la vie, la vraie. Et il y avait moins de place pour le blog. Et j’ai l’impression que je ne suis pas la seule à qui c’est arrivé. Il y a pas mal de blogueuses que je lisais depuis des années qui n’écrivent plus aujourd’hui. C’est qu’entre le boulot, les amis, le mec, les enfants, toussa toussa… il est parfois difficile de trouver du temps pour cultiver son espace à soi. D’ailleurs, j’admire celles qui réussissent. Moi, clairement ça n’a pas été le cas. En fait, j’ai l’impression de plus en plus que celles qui arrivent à écrire tous les jours, ce sont celles qui ont professionnalisé leur blog. Celles qui le font uniquement par passion ont plus tendance à laisser tomber. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, la blogosphère a bien changé depuis mes débuts et c’est aussi ça qui m’a amené à m’éloigner un peu.

J’avoue que je ne me reconnais plus dans cette blogosphère beauté professionnalisée et aseptisée. Pas mal de choses m’ont révoltée et donné envie de m’éloigner un peu de ce milieu et de profiter de plaisirs plus sains. Et puis ça m’a aussi bloquée. Parce que la professionnalisation a impliqué une « montée en gamme » des blogs. Photos, design : place au règne du blog parfait. Sauf que moi, je ne serais jamais parfaite. Je suis une bille en langage internet et n’ai pas un studio photo chez moi. Je n’ai aussi pas autant de temps à consacrer à mon blog. Dis comme ça, ça fait un peu manque de respect pour les lectrices. Mais pas du tout, c’est juste une réalité. Je passais déjà 2 à 3 h par jour sur mes articles. Entre le boulot et la vraie vie, impossible de faire plus. Pour moi, le blog reste un loisir et je le dis sans honte : je l’aime mais je refuse d’y consacrer tout mon temps. Et finalement, mes lectrices, je les respecte en étant moi-même pas en leur servant une version aseptisée et uniformisée.

Oui, je saute tordue. C'est l'effet Bryce Canyon.

Bref, cette « perfection » de la blogo m’a pendant un moment bloquée. Puisque mon blog est « moche » et que je n’arriverais jamais à « ça » autant mettre la clé sous la porte. Et puis finalement, fuck. Oui, je ne serais jamais parfaite et ce n’est probablement pas de sitôt qu’on verra un design pro par ici. Je ne me convertirais pas non plus à la mouvance design épuré + photos surexposées. Trop boring ! Et puis ça nous fait plisser des yeux (ce qui donne des rides donc no way !) Je suis moi et j’en suis fière. Et, je crois justement que c’est ma personnalité et ma sincérité (et mon grain de folie) qui ont plu dès le début et fait le succès du blog. Alors je vais continuer à privilégier ça et tant pis si c’est enrobé dans un blog vieille génération (l’habit ne fait pas le moine, tu le sais bien). Je me suis libéréééééée, délivrééééééée de ce diktat de perfection. Je n’aurais jamais un blog « pro » - beau quoi - mais ça ne m’empêche pas d’avoir quelque chose à dire.

Et comme dernièrement, le clavier m’a un peu démangé, je me suis dit qu’il était temps de mettre toutes ces bad vibes de côté et de revenir (en plus, je respire enfin côté boulot, ça tombe bien). Pas forcément à plein temps, il faut que je trouve mon rythme. Mais j’ai tout de même plein de choses à vous dire. Et pas forcément que sur la beauté. J’ai toujours parlé un peu de mode et de voyage depuis le début du blog et j’ai envie de continuer. De faire prendre à mon petit espace un virage plus personnel (ce dont je vous avais déjà parlé avant ma disparition). Pas envie de ressembler à une femme sandwich qui fait reviews sur reviews de produits. On parlera toujours de beauté mais aussi de tout ce qui me passe par la tête (mode, voyage, séries, coulisses de la blogo...). Tu me diras, j’ai toujours fait ce qui me passait pas la tête, ça ne changera pas grand-chose fondamentalement ;)

Roulement de tambour, faites péter les feux d’artifices et résonner les trompettes : I’m back ! (et toujours la même, avec mes articles de 10 km de longs, certaines choses ne changent pas). La question est : et toi, es-tu toujours là ?
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lundi 25 mars 2013

London baby ! La Beauty Paresseuse se met à l’heure anglaise


Depuis que j’ai créé ce blog, il m’a apporté beaucoup de choses. Pouvoir m’exprimer librement sans contrainte sur le ton/les choses à dire et le nombre de mots pour le dire. Avoir trouvé des copines (il parait qu’il faut dire blogpines) mais aussi des lectrices aussi passionnées par la beauté que moi. Parce que finalement c’est quand même pas mal quand tu t’extasies sur ton 50è vernis rose qu’on te réponde « mais oui, il est trop beau » au lieu de « mais t’en as déjà 50 des roses, je ne vois pas l’intérêt ». Bref tout ça pour vous dire que même s’il demande beaucoup de travail, ce blog m’a apporté beaucoup. Et il continue d’ailleurs. Ainsi depuis la semaine dernière, je suis dans un état d’excitation pas possible. J’ai en effet eu la jolie surprise d’être invitée par The Body Shop à rencontrer Leona Lewis, leur nouvelle porte-parole/ambassadrice, mais aussi à découvrir sa collection exclusive de maquillage et de parfum pour la marque. Déjà, là, tu penses bien que j’étais tombée de mon canapé. Mais ce n’était pas fini. J’aurais également la chance d’assister au concert donné par la chanteuse pour célébrer cette collaboration. Et tout ça à Londres ! Bon, là, j’étais déjà sur le sol alors impossible de tomber plus bas, je me suis donc un peu roulée par terre de joie. London baby !

C’est toujours un plaisir de retourner à Londres. Je pense que je ne me lasserais jamais de cette ville car il y a toujours de nouvelles choses à découvrir. Mais là ça promet vraiment d’être fun. Je vous abandonne donc deux jours pour la bonne cause. Sans vraiment vous abandonner, je vous ai programmé deux petits articles mardi et mercredi, vous vous rendrez à peine compte que je suis partie (j’ai failli ne même pas vous le dire et faire un article « normal » aujourd’hui puis finalement j’avais trop envie de partager ça avec vous). Mais si je vous manque vraiment, je viens d’ouvrir un compte sur Instagram sous le pseudo LaBeautyParesseuse et j’ai aussi enfin lancé une page Facebook pour le blog :  https://www.facebook.com/labeautyparesseuse (désormais si tu like la beauty paresseuse tu peux taper dans ton clavier). Je viens de les créer donc pour l’instant, il n’y a rien dessus mais j’essaierais de les mettre à jour un peu pendant mon séjour que vous puissiez suivre mes aventures presque en direct.

Sinon si comme moi vous être fan de Leona Lewis (Keep bleeeeding, keeeeeeeeeeeeep bleeeeeeeeeeeeeeeding looooooooooooove…), sachez que le concert sera retransmis en streaming sur le net (vous pourrez peut-être m’apercevoir de loin). Toutes les infos sont apparemment sur la page Facebook de The BodyShop.

Sur ce, je vous laisse, il faut que j’aille faire mon sac et décider comment je vais me maquiller ces deux prochains jours.

Et pour info, les commentaires sont toujours modérés sur le blog, non par censure mais parce que je suis inondée de spams en anglais. Or j’ai découvert que je ne pouvais les valider depuis mon portable, ça ne fonctionne pas. Donc ne vous inquiétez pas si ceux de mardi et mercredi n’apparaissent pas. Je ne les ai pas fermés, il n’y a pas de bug et je ne les ai pas supprimés. Je les validerais à mon retour. Mais ne vous abstenez pas pour autant.
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dimanche 20 janvier 2013

Instant nostalgie : déjà 3 ans que je beauty paresse avec vous !


C’est fou comme le temps passe vite, sans forcément qu’on le voit passer d’ailleurs. Ainsi, ce n’est que cette semaine que j’ai eu mon illumination : putain, 3 ans (sorry pour la vulgarité). J’ai réalisé que ça allait bientôt faire 3 ans que je traînais mes beauty états d’âmes par ici. Et effectivement, aujourd’hui, c’est mon bloganniversaire. Alors, je sais qu’il est de coutume à chaque anniversaire de faire de gros concours. Le hic, c’est que le mien tombe en janvier et que c’est souvent un mois hyper chargé pour moi, de plus en plus chaque année. Je suis donc une très mauvaise blogueuse, je n’ai pas eu le temps de m’y mettre. A vrai dire, je n’y ai même pas pensé puisque mon cerveau n’a tilté que récemment sur ce petit détail (j’essaierais de me rattraper en février, souvent plus clame).

Mon nouvel avatar "Des filles à" grâce à Glossy box, #fan de Natacha Birds

 En revanche, j’ai été prise d’un peu de nostalgie. Car 3 ans à raconter tout et n’importe quoi, ça fait quand même un gros morceau de vie. Bon, je ne suis pas encore une dino blogueuse mais je ne suis clairement plus un bébé, ni une ado. Disons, que je rentre dans la fleur de l’âge. Mais ai-je changé depuis mes débuts, le blog et la blogueuse qui est en moi ont-ils évolué ? Je me suis donc amusée à parcourir mes archives et mes anciens articles depuis le tout début et la naissance du blog, le 10 janvier 2010. Ce petit retour en arrière m’a bien fait sourire mais rire aussi. Bon, je ne te cache pas qu’en relisant certaines notes, j’ai eu un peu honte. Mais j’ai trouvé aussi sympa d’avoir un témoignage de ce que je suis ou j’étais car finalement depuis 3 ans, je n’ai qu’une ligne de conduite, ou ligne éditoriale, être moi-même. Ce blog est donc aussi le témoin de mes humeurs et de mes changements.

Car finalement, en 3 ans, j’ai quand même changé, que ce soit le vrai moi ou le moi blogueuse. J’ai honte maintenant, même si à l’époque je ne m’en cachais pas et le revendiquais, mais par exemple il y a 3 ans, je ne m’épilais pas les sourcils. J’étais contre, une rebelle du poil (enfin, je te rassure juste sur les sourcils). J’ai eu mon épiphanie très tard. Je me demande d’ailleurs encore comment je n’ai pas ouvert les yeux avant. Bon, je ne suis pas non plus une ayatollah de l’épilation maintenant, j’ai encore les sourcils touffus mais ils ne descendent plus jusqu’au pli de la paupière pour certains. En fait, j’ai toujours fait et je fais encore un rejet de mes sourcils. Chose que je partage d’ailleurs régulièrement avec vous depuis 3 ans. Ils me saoulent, ils sont incontrôlables. Tu peux les coiffer pendant une heure, leur mettre trois tonnes de produit fixant, au bout de deux minutes, il y en a toujours un qui va pointer. Une chose n’a donc finalement pas si changé que ça : je ne m’en occupe pas comme je devrais, parce qu’ils m’éneeeeeeeeeeeevent.


Revoir mes articles de la première année m’a aussi beaucoup fait rire car je ne vous présentais quasi que des maquillages des yeux avec des fards à paupières bleus. Forcément, c’est ma couleur, ma signature. C’était de notoriété publique dans la vraie vie, ça l’est aussi devenu sur la planète beauté. Sauf que bon du bleu tout le temps, ça peut être chiant. Je me rappelle d’ailleurs d’une lectrice s’étant plaint en commentaire. J’en souris encore. L’ironie de l’histoire, c’est que je ne porte plus beaucoup de bleu désormais. Parce qu’après avoir fait le tour de mes produits préférés, désormais le blog est alimenté par des articles sur les nouveautés et que le bleu n’est plus forcément à l’honneur depuis quelques saisons. Résultat, par la force des choses, je n’en porte quasi plus. J’ai même eu une phase de rejet avec une nouvelle obsession pour les rouges à lèvres rouges. Mais ce printemps, le bleu revient. Youpi !

Autre évolution : si, il y a 3 ans, j’étais déjà une accro au fard à paupières, je refusais obstinément d’estomper. Je faisais 99 % du temps des mono et j’aimais que la délimitation soit nette. Dans ma tête, si ce n’était pas net c’était raté et souillon. Bon, depuis, je ne suis pas devenue une estompeuse en folie. Je n’aime toujours pas quand c’est trop flou et que les bordures ne sont pas nettes. J’ai l’impression que c’est sale et raté donc j’ai toujours le réflexe de passer le doigt pour corriger. Mais je floute quand même les contours pour qu’on ne passe pas d’une couleur intense à la paupière nue d’un coup. Que ce soit net oui mais qu’il y ait tout de même un petit dégradé de couleur. Après, j’en suis consciente, je ne suis pas la meilleure estompeuse du monde. La main qui tient le pinceau veut mais mon instinct primal essaie de l’en empêcher. Bref, même si je ne suis pas une pro des pinceaux, loin de là, le blog m’a tout de même permis de m’améliorer techniquement en make-up. D’ailleurs, à chaque fois que j’ai des compliments, j’en rougis de fierté, même si en dedans de moi-même je sais que, même si ça fait illusion, ce n’est en fait pas tout à fait ça. Mais voilà c’est déjà pas mal pour une fille lambda qui n’a jamais été douée pour les travaux pratiques.  

Mon avatar par Yves Rocher, assez ressemblant, jusqu'au rouge sur les dents ;)

 Enfin, si le cadre du blog est resté le même, un fond blanc sans bannière, certaines choses ont quand même évolué en mieux. Je me plaignais avant noël de mon appareil photo qui faisait des photos pourries depuis quelques temps mais en revenant sur les premiers articles du blog, j’ai réalisé que c’était déjà le cas. La honte ! Qu’est ce que c’était moche ! Franchement quand je vois les nouveaux blogs lancés depuis peu qui sont superbes sur un plan graphique dès leur premier jour, je me sens ridicule et je suis aussi un peu jalouse. Mais c’est un fait qui ne changera jamais, je suis nulle à ça. Je rêve par exemple depuis longtemps d’une bannière, pour que le blog me ressemble un peu plus (l’habillage, lui, je préfère le laisser blanc pour le confort de lecture), j’ai essayé mais j’y comprends rien (je ne lâche pourtant pas l’affaire, faut juste que je trouve assez de temps pour m’y mettre). En fait, mon truc à moi, ça a toujours été les mots. Alors je l’avoue, les photos ne suivent pas forcément tous les jours. Même si j’ai fait des progrès quand même. Car c’est mon bébé et j’ai tout de même envie qu’il soit beau (de l’intérieur, les textes, et de l’extérieur, les photos). Pour moi mais aussi pour vous. Alors petit à petit, il monte quand même en quali visuelle. Un jour peut-être il ressemblera à ce à quoi j’ai envie qu’il ressemble. Même si il ne sera jamais parmi les blogs au top graphiquement ; Mais bon, je me dis que tant que le contenu l’est…


S’il a changé et s’il m’a changé, le blog m’a aussi permis de me rendre compte de certaines choses, qui paradoxalement sont en plus des mini handicaps pour une blogueuse beauté. J’ai par exemple un œil plus grand que l’autre (ça se voit bien sur les photos). Petite différence aggravée par le fait qu’en plus il s’ouvre aussi plus grand et la paupière supérieure pendouille plus. Résultat : je crois que je n’ai jamais réussi à faire des maquillages parfaitement symétriques. De toute façon, j’ai toujours eu des problèmes avec la symétrie donc c’était perdu d’avance. Et puis comme j’ai les paupières pourries, toutes fripées et beaucoup trop tombantes, ça n’arrange pas les choses. Et si c’était tout ! Car en plus, j’ai réalisé que j’étais à moitié daltonienne. Ca c’était quand même fort de café et ça a donné lieu à des situations ubuesques ! Moi pensant me maquiller en vert et le reste du monde qui voyait du bleu. Ca m’est aussi arrivé avec du violet qui était en fait du noir ou du jaune/vert anis. Je ne suis pas une vraie daltonienne mais j’ai du mal avec les couleurs entre-deux, je ne les distingue pas forcément bien, je vois souvent la mauvaise couleur. Ce qui, tu en conviendras, n’aide pas forcément pour le maquillage. Mais en même temps, ça va tellement bien avec mon grain de folie.

Car une chose n’a pas changé depuis trois ans, je suis toujours fidèle à moi-même, j’ai toujours le même humour (oui, on peut dire de merde, ça ne me gêne pas). Par ici, le ridicule ne tue pas, il fait même un peu la force de ce blog. Il faut dire que quand on n’est pas seulement paresseuse mais aussi tête en l’air, poissarde et miss catastrophe, il faut savoir s’adapter pour survivre et le rire est alors la meilleure façon de prendre les choses. C’est ainsi que tout au long de ces trois ans, en parallèle des tests de produits de beauté et de mes articles sur les nouveautés cosmétiques, je vous ai pondu de temps en temps des notes sortant parfois de nulle part mais toujours pleines d’humour (enfin, je l’espère) sur mes mésaventures ou mes états d’âme. C’est presque celles dont je suis le plus fière et j’ai l’impression que c’est aussi celles que vous préférez (au vu des commentaires en tout cas). Pour les 3 prochaines années et celles qui suivront, je vous promets donc de rester toujours moi-même (en un peu plus vieille et avec la paupière encore plus fripée mais toujours un beauty paresseuse avec la même personnalité décalée).

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vendredi 12 octobre 2012

Je me maquille comment pour aider une copine à déménager ?

J’en vois déjà certaines rigoler derrière leur écran en lisant mon titre. Quoi, moi, en train d’aider quelqu’un à porter des cartons ? C’est vrai que c’est comique. Parce que l’un de mes nombreux défauts de fabrication (en plus de confondre certaines couleurs, d’oublier les prénoms des gens, si ce n’est plus, d’être paresseuse/tête en l’air/miss catastrophe), c’est que je n’ai absolument aucune force dans les bras. Tout ce qui est plus lourd qu’un rouge à lèvres ou un fard à paupières, c’est trop.

Donc allez-y, vous pouvez vous moquer. Surtout, qu’en plus, ma question doit vous paraître bien incongrue. Déménagement + maquillage : ce n’est pas forcément deux mots qu’on associe souvent. Pour la plupart des gens, déménagement égale tenue casual et no make up. Mais désolée, ça va pas être possible. Traîner en jogging, la face de travers et le cheveu en bataille, ça m’arrive, souvent, mais chez moi. Jamais je ne franchirais la porte de mon appart’ comme ça. Bon, je ne me mets pas non plus sur mon 31 à chaque fois que je sors. Pour faire mes courses, oui, j’inflige ma tête au naturel aux gens, mais ce sont des inconnus, aussitôt croisés, aussitôt oubliés, ça compte pas (la famille non plus ça compte pas). Oui, j’avoue, je suis aussi déjà sortie en pyjama mais avec un gros manteau et des bottes, ça se voyait pas. On s’en doutait vu la tête que j’avais mais le doute planait.

Mais en société, un petit effort s’impose. Bon, je ne suis pas complètement aliénée, je ne vais pas non plus faire la totale. Je me dis que la couleur intense sur le regard ou la lèvre rouge sera peut-être un peu décalée pour l’occasion. Ah ça je me ferais remarquer au milieu des no make-up. Mais c’est pas le but. Restons low profite. Surtout que tous ces pigments ne vont sûrement pas vivre au mieux un effort suprême. Je suis une princesse donc je ne transpire pas of course, mais tout ça, ça peut filer, déborder, etc. Vu que j’aurais les mains occupées par des cartons, impossible de faire des check up maquillage. Me connaissant, au milieu de la journée, j’aurais donc du rouge à lèvres sur le nez et jusque sur le front, du khôl jusqu’aux joues et du fard à paupières un peu partout.

Evitons donc le ridicule. Optons plutôt pour une mise en beauté plus discrète. Mais justement, ce n’est pas vraiment ma spécialité. En plus, j’ai envie de profiter de ce jour de sortie après une semaine scotchée à mon écran pour le boulot en mode no make up. Je testerais bien quelques nouveautés de la saison. J’aurais pu étrenner ma palette Black Tango de Make Up For Ever, les couleurs sont intenses mais les fards sont waterproof, parfait pour les journées d’effort intense. Mais elle est portée disparue. Ca m’énerve. J’ai retourné mon appart, en vain. Donc je vais être dans l’obligation d’opter pour un fard clair sur les yeux, que je pimenterais avec un Chubby Stick sur les lèvres. L’association ne sera pas follichone, limite dépressive, mais, au moins, j’aurais mon Chubby pour me mettre de bonne humeur.

Et voilà, c’était donc la question incongrue (mais totalement essentielle, voire existentielle) du vendredi. J’avais besoin de relâcher la pression du cerveau. J’avais le neurone qui chauffait un peu trop à cause du boulot.   

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jeudi 14 juin 2012

La journaliste ou blogueuse beauté n’est plus à un paradoxe près : le bêtisier

En tant que journaliste ou même blogueuse beauté, je passe mes journées à écrire des papiers qui donnent aux lectrices une foultitude de conseils beauté. Et au fur à mesure que j’écris, je me rends compte que la situation est assez ironique parce que je sais que même si ces conseils sont bons et devraient vraiment être suivis, je ne le fais pas forcément moi-même. C’est mal mais si tu grattes un peu, la journaliste beauté, c’est un peu faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Ainsi la journaliste ou la blogueuse beauté :

- te dit de te crémer le corps consciencieusement tous les jours alors qu’elle-même ne se tartine de soin hydratant que toutes les saints Glinglin et encore, uniquement sur la demi-jambe (quoiqu’elle fait des efforts, récemment elle s’est mise à faire aussi le cuissot dans l’espoir de finir ses pots plus vite).

-
t’ordonne de faire des manucures dans la règle de l’art, c'est-à-dire de mettre d’abord une base puis deux couches de vernis et enfin un top coat. Sauf qu’elle, elle zappe de plus en plus le top coat (parce qu’elle fait ses manucures à 1h du matin et qu’elle n’a qu’une envie, filer se coucher). Pire, si, malgré sa lumière défaillante, elle se rend compte qu’une couche suffit, elle s’arrête là (oui, c’est le diable incarné).

- bien souvent elle a même les ongles dégueulasses avec du vernis écaillé de partout et elle semble s’en foutre (alors qu’elle devrait avoir honte de sortir faut bien le dire).

-
te vante toute les dernières tendances parfum mais elle, du parfum, elle en met pas parce que quand même tous les parfums (ou presque) puent non ? (comment ça elle a le nez défaillant ?)

-
t’explique en long, en large et en travers que le orange est la it couleur de l’été et qu’il faut absolument l’adopter surtout en rouge à lèvres. Le hic, c’est que quand tu te pointes avec une vraie bouche orange, elle te regarde comme si tu avais perdu la raison ou fait le beauty faux pas ultime.

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la même mais pour le fard à paupières bleu (mais comme avec le rouge à lèvres orange, ces fois-là je suis de l’autre côté du miroir)

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de toute façon, elle te vante les tendances maquillage les plus improbables alors qu’elle-même ne se maquille jamais.

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te conseille vivement de faire un masque et un gommage pour le visage une à deux fois par semaine sauf que sa peau à elle n’en a pas vu la couleur depuis qu’elle est journaliste beauté.

-
te répète tous les étés qu’il faut mettre d’abord de la crème SPF 50 puis continuer au 30 mais elle, elle se lance avec du 5 (c’est son chiffre porte-bonheur). Et comme le 5, ça n’existe plus, elle va chercher dans ses stocks d’il y a 4 ans (comment ça, les produits de beauté ça se périme).

-
y’en a même qui font des UV (bouuuuuuuuh)

-
te détaille comment faire la guerre aux poils pour une jambe impec alors qu’elle ne s’épile pas de l’hiver et arrête aussi les frais en été quand il fait froid.

-
te dit qu’il faut laver tes pinceaux de maquillage après chaque utilisation mais réutilise à tout va et voilà comment son maquillage bleu roi vire doré/violet/vert (barrer la mention inutile) sur les contours.

-
t’explique que la tendance désormais c’est de porter le sourcil très touffu et très noir mais elle, elle continue à se sur-épiler.

-
te déconseille désormais les silicones alors que ses produits capillaires en sont bourrés (ça fait du mal mais ça fait du bien).

-
ne fait que te parler de régimes mais se goinfre de bonbons dès qu’elle le peut.

-
ne fait que te parler de sport mais fuis tout ce qui peut occasionner un pic de transpiration (même si en vrai, elle ne transpire jamais c’est une princesse)

- Et j’en oublie…

EDIT : allez, juste pour le plaisir. La blogueuse beauté te donne l'impression que ses articles sont ultra travaillés et le fruit d'un long travail et d'une ancore plus longue réflexion mais en fait ses meilleurs posts elle y pense quand elle se lave les cheveux.

Enfin bref, ça ne fait pas pour autant d’elle une mauvaise journaliste. Elle est juste humaine. C’est bien connu personne n’est parfaite.

PS : petit jeu fun ou pas : sauras-tu deviner qu’elles affirmations me concernent (oui, c’est pas tout moi quand même, je suis paresseuse certes mais pas cumularde du beauty n’importe quoi) ?

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lundi 6 février 2012

Mais pourquoi sommes-nous plus moches en hiver ? Pourquoi ?

Maudit temps glacial ! Non seulement je me les pèle grave ! A tel point que j’ai décidé d’hiberner, les avantages de travailler à la maison. Que je couple avec les avantages d’être célibataire en me baladant emmitouflée dans un gros peignoir et 3 couvertures (dont une Playboy pour le côté sexy, faut pas trop non plus se laisser aller). M’enfin on caille quand même. Surtout que mon manteau Castelbajac n’est pas du tout fait pour ces températures polaires. Jusqu’ici, lui et moi, on avait réussi à passer l’hiver avec classe mais là ça devient dur. Trop fin et trop court, je me gèle (surtout les fesses) dedans. Bien sûr, je pourrais opter pour la doudoune. Mais je ne suis pas une fille à doudoune, no way. Plutôt cailler que ressembler à Bibendum (oui, vous le savez, j’ai un côté modasse snob, ça me perdra).

Et encore, si c’était ça le problème. Non, le problème c’est que depuis trois jours, j’ai juste une tête à faire peur. En même temps, je devrais être habituée, ça me le fait tous les hivers : teint blafard, boutons qui pullulent, cernes jusqu’en haut des pommettes. Généralement, entre novembre et février je bats des records de sexytude. Vous comprenez d’où me vient mon addiction au fond de teint. Sans lui, je ressemble à l’abominable femme des neiges. Mais voilà, cet hiver, c’était différent. Déjà, je n’avais quasi eu aucun bouton depuis des lustres. Juste un de temps en temps, en général pour célébrer la bonne période du mois. Mais sinon, peau impec. Ce qui est assez exceptionnel quand même. Et puis même mon teint était moins brouillé, plus uniforme et lumineux. Ce qui rendait mon maquillage quotidien beaucoup plus facile. J’avais même eu droit à des compliments sur mon super teint (ce qui je crois ne m’était jamais arrivé dans ma longue vie).

Mais depuis trois jours, c’est de l’histoire ancienne. J’avais oublié que je pouvais être aussi moche. Teint cadavérique, cernes (mais là, je les ai depuis quelques temps) et menton qui ressemble à une calculatrice. Des milliers de petits boutons y ont pris leur quartier. En plus, ça fait mal. Et j’ai beau tenter de les éradiquer avec des produits asséchants, dès que l’un part deux autres naissent. Grrr. Bon, je sais ça n’aide pas que je passe mon temps à les triturer. C’est parce qu’ils me stressent donc je les triture mécaniquement. Mais le pire, ce n’est même pas ça, c’est la poussée de THE bouton de fièvre. Ben oui, me manquait plus que ça pour ressembler à Quasimodo. Mais c’est même pas un bouton de fièvre normal ! Tu sais, celui que si tu le camoufles bien tu peux faire croire qu’en fait t’as juste les lèvres d’Angelina Jolie au naturel. Oh, ç’aurait été trop simple (et beaucoup moins drôle). Non, celui-ci est pas sur les lèvres mais juste à côté, donc bien visible, surtout qu’il prend ses aises. Et bien évidemment, je n’ai rien sous la main pour attaquer le malotru. Alors oui, je pourrais descendre à la pharmacie juste en bas de chez moi pour régler le problème. Mais 1- j’ai la paresse 2- trop froid, j’hiberne 3- trop moche, je peux pas sortir comme ça donc j’hiberne bis.

Comment j’ai pu passer si rapidement de bombasse à mochasse ? Une seule explication : le fucking froid. Jusqu’ici, même si il faisait un peu frisquet, on avait eu un hiver plutôt doux. Pouvait-on d’ailleurs appeler ça hiver. Mais là, la question ne se pose plus. Et avec le retour des vraies températures hivernales, ma tête hivernale des mauvais jours est également revenue. Et quand il fait froid, tous les jours sont des mauvais jours. Et je ne te parle même pas du cheveu gras, même si tu viens de le laver (la faute au port intensif du bonnet. Mais faut choisir, c’est ça ou geler du cerveau). Enfin bon, j’aimerais bien savoir pourquoi froid rime avec mocheté chez moi. A la prochaine sortie, va falloir la jouer finaude pour faire honneur à ma réputation de blogueuse beauté fabulous. Comment ça, j’ai pas du tout une réputation de fabulous ? En tout cas, c’est sûr, là, je n’ai plus rien de Dita Von Teese.

Bon, rassurez-moi, je ne suis pas la seule à virer Ugly Beauty en hiver ?

Et n’oubliez pas que vous pouvez jouer pour gagner des soins pour chouchouter votre peau qu’elle soit grasse, normale, sèche ou sensible ICI.
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