Un week-end magique entre Chambord et Cheverny en famille
Il y a 1 semaine


J’ai fait un maquillage assez classique : au début je suis partie sur de l’or sur toute la paupière mobile et le noir en outer V. Puis en fondant, j’ai un peu trop ramené le noir et finalement on a de l’or sur la paupière intérieure et du noir sur l’extérieur et dans le creux de la paupière. D’ailleurs en observant les photos, je m’aperçois que j’ai plus ramené le noir vers l’intérieur d’un côté que de l’autre. J’ai l’impression que ce n’est pas parfaitement symétrique. Puis j’ai fait un retour avec le noir au ras des cils inférieurs et j’ai utilisé le blanc doré en touche lumière sous l’arcade. J’allais mettre de l’eyeliner au ras des cils supérieurs mais je me suis ravisée, c’était très bien comme ça, pas besoin. Mais j’en ai quand même mis dans les muqueuses sinon, là, ça faisait bizarre.
Tout ça pour dire que le mystère n’est toujours pas résolu mais que j’en ai quand même tiré quelques astuces. Par exemple, je luis expliquais que je n’allais pas succomber à la collection Burlesque parce que c’est l’enfer pour enlever un vernis à paillettes et ça me saoule. Elle m’a donc conseillé d’appliquer un vernis normal en dessous du glitter, de préférence de la couleur des paillettes. Les paillettes vont alors s’accrocher au vernis et le dissolvant prendra tout en même temps. Je n’ai pas encore testé mais apparemment ça facilite un peu la vie.

Eh bien, je suis plutôt fan du résultat. Niveau rendu, ça ressemble beaucoup au make-up fait avec la palette MUFE. A vue d’œil, on ne distingue pas vraiment la différence de marque et de prix (le trio Arcancil est à 12,50 €). Et niveau qualité, Arcancil n’a pas à rougir. Il suffit de passer une seule fois avec son pinceau pour voir un noir intense. Pour les couleurs claires, j’ai dû repasser plusieurs fois mais c’est parce que je veux une couleur qui claque et qui se voit et pas en transparence. Et la tenue est aussi parfaite. Je dirais même qu’elle est presque meilleure que pour MUFE. Avec le temps, le noir de la palette MUFE s’estompait un peu, devenant gris, à cause du frottement entre paupières mobiles et supérieures. Le Arcancil, lui, reste bien noir.

Bien sûr, il y a quand même des différences. Les couleurs ne sont pas exactement les mêmes. Chez MUFE, le noir est constellé de paillettes argentées qui se font discrètes à l’application alors que chez Arcancil, les paillettes dorées se voient plus. Chez MUFE, le blanc est un vrai blanc, là, il est clairement doré, mais niveau rendu c’est très joli aussi. C’est presque plus lumineux et puis ça change un peu. Ensuite, chez MUFE, la couleur or est plus un saumon, chez Arcancil, c’est bien un doré, mais un beau et, sur ma paupière, il prend beaucoup mieux que le saumon de MUFE qui ne se voyait pas sur moi. Mais il n’y a pas de gris dans la palette Arcancil et les fards sont également plus petits. Mais je l’aime quand beaucoup. Les fards sont vraiment de très bonne qualité et très intenses, ils s’appliquent facilement, font très très peu de chutes et se travaillent sans problème. Je l’aurais aimée à 30 €, je l’adore encore plus à 12 !
En même temps, quand vient la période des fêtes, je pense être la blogueuse beauté qui est l’exception qui confirme la règle. Car si les wishlists de noël avec leurs lots de parfums, soins, palettes de make-up se multiplient sur la toile, il n’y en aura pas ici. Pas parce que je suis une snobinarde qui a décidé de ne rien faire comme les autres. Mais parce qu’il n’y aura tout simplement aucun produit de beauté dans ma liste au Père Noël. Oui, ça semble étrange pour une beauty addict. Mais je préfère profiter des fêtes pour me faire offrir de gros trucs, du high tech (appareil photo, ipod, etc.) ou de la mode (fringues, chaussures, accessoires). En cette période où tout le monde est déraisonnable, moi je fais ma prévoyante. Quand je vous dis que j’ai l’esprit de contradiction.
Mais ça ne m’empêche pas de baver sur certaines éditions limitées vraiment trop mignonnes. J’ai ainsi évidemment eu un coup de cœur pour les nouveautés de fin d’année de Lolita Lempicka. Il faut dire que j’adore l’univers de la marque et que son « Premier Parfum » est justement un de mes premiers parfums et aussi l’un des seuls que je supporte sur moi (je ne sais pas pourquoi, je fais puer les parfums). Donc pour Noël, Lolita Lempicka a lancé « Les Commodes aux Mille Curiosités » pour ses parfums Si Lolita, L et le Premier Parfum bien évidemment. Ce sont des coffrets en forme de commodes qui contiennent une eau de parfum et un lait pour le corps. De vraies merveilles !
J’ai craqué depuis que je les ai vus chez Fleur de Cerise. Même si je sais, qu’en fait, je ne craquerais pas car j’ai déjà un flacon plein de ces parfums depuis un baille et que je n’en mets jamais. Pourtant, j’adore les fragrances, j’ai juste perdu l’habitude de me parfumer. Résultat, je me sens vite étouffée quand j’en porte. Mais ces petites commodes baroques auraient été parfaites sur ma commode en kit. Ca lui aurait donné du cachet et un peu de personnalité. Un peu d’esprit boudoir dans un monde Ikea. (Pour info, elles sont à 63,90 € et sont déjà en vente en parfumeries).
Oui, j’adore Lanvin. J’ai eu la chance d’assister à deux défilés de la griffe il y a plus de deux ans et ça a été le coup de foudre immédiat pour les vêtements. Il faut dire que les créations d’Alber Elbaz ont une vraie grâce, elles sont élégantes et féminines. Alors que certains couturiers se vautrent dans le scandale, le porno chic, le vulgaire ou l’excentrique, lui reste toujours classe. C’est beau. C’est comme une émotion. Un des mes rêves est donc de posséder une robe Lanvin (avec un sac Balenciaga, le 2.55 de Chanel aussi, les chaussures souris de Marc Jacobs et quelques autres encore qui risquent de refiler une crise cardiaque à mon banquier, donc je ne fais que fantasmer).
Alors forcément, cette collection était juste un rêve devenu réalité. Les créations Lanvin à portée de tous. Surtout qu’une fois les images des vêtements dévoilées, je n’ai pas été déçue. Je voulais quasi la moitié de la collection. Oui, mais voilà, c’est un rêve éveillé pour la moitié des Parisiennes, sans compter l’autre moitié qui suivent comme des moutons sans vraiment savoir qui est Alber Elbaz. Ce que je trouve triste.
Donc demain c’est cohue assurée. Il va falloir faire la queue dès huit heures du mat ou plus tôt même pour espérer mettre la main sur une pièce. Et si jamais on réussit à rentrer dans le magasin, c’est bataille rangée assurée. J’imagine déjà les filles se jeter sur tous les vêtements sans même savoir ce qu’elles prennent et acheter tout ce qu’elles peuvent rafler. Pour revendre ensuite sur e-bay. Et j’avoue que ça m’énerve. Certaines n’aiment même pas la mode, elles veulent juste profiter du mouvement.
Donc je vais rester bien tranquille dans mon lit. De toute façon me lever si tôt c’est impossible, mon corps n’est pas programmé pour. Je regretterais toujours ces petites robes si classes (qui, en plus, auraient résolu l’équation qui me pourri la vie à chaque mariage ou soirée un peu chic : je mets quoi ?). Mais je préfère les regrets à l’enfer. Je me souviens des images du bordel lors de la sortie de la collection Sonia Rykiel et ça m’avait refroidie. Là encore, je craquais sur plein de trucs mais j’étais restée chez moi. Et puis je me dis que, comme ça, j’épargne mon porte monnaie juste avant noël, surtout qu’il vient d’être gravement touché par le règlement de la taxe d’habitation. Surtout que si j’achetais tout ce que je voulais (tout ce qu'il y a en phot individuelle quoi), j’en aurais eu pour 1000 € facile. Une trench à 200, une robe à 130, une à 150, une à 200, un tee-shirt à 40 je crois, etc. Ca monte vite.
Mais bon, je pousserais quand même un mini coup de gueule contre H&M. J’applaudis le fait de faire des collections exclusives en collaboration avec de grands créateurs. Mais ils pourraient les distribuer un peu plus largement quand même. Là, limite, elle n’est que dans quelque boutiques parisiennes. Plus ça va, pire c’est. Je me rappelle, il y a deux ans, j’avais réussi à dégoter un trench Viktor&Rolf, mais les dernières c’était l’enfer sur terre. Le but est quand même de vendre, donc plus t’en mets à disposition, plus t’en vends. CQFD. Ok, il faut créer le désir par la rareté comme ça tu écoules tout et tu fais buzzer, mais tu fais aussi moins de bénéfices parce que je suis sûre que si la marque en mettait plus, ils vendraient tout quand même. Font chier avec cette politique d’éditions très limitées. C’est comme avec les palettes de maquillage, c’est énervant. On te gave de pub pendant des mois (impossible d’échapper à celles pour cette collection, il y en a partout) et au final tu ne peux même pas acheter. Commercialement, on ne raisonne vraiment pas pareil. Je ne vous tire pas mon chapeau.