Alors, le nail art facile avec les kits de vernis Rare Nails, ça donne quoi avec deux mains gauches ?

Hier, je partageais avec vous ma découverte de la marque Rare Nails et de ses kits de trois vernis + accessoires pour du nail art facile. Bien évidemment, totalement séduite par le concept, je n’ai pas tardé à tester. Et justement, qu’est-ce que ça donne quand ce n’est pas une pro du pinceau qui s’y colle ? Bon, j’ai un peu honte mais on est un peu loin des jolies choses montrées hier. C’est triste, je ne suis vraiment pas douée. Quand on a deux mains gauches, on a deux mains gauches que voulez-vous. J’ai doublement honte surtout au vu de ce que les copines reparties avec leur propre kit ont pu faire. En même temps, une Gaston Lagaffe comme moi n’allait pas y arriver du premier coup, fallait s’y attendre. Après, ce n’est pas non plus catastrophique. Il y a évidemment une marge d’amélioration mais pour un premier « nail art », je suis tout de même fière de moi (à mon stade, on se contente de petites victoires).

 Cette manucure réalisée un peu à la va-vite m’a aussi enseigné pas mal de choses. Je vais donc en tirer des leçons pour une déco d’ongles parfaitement réussie la prochaine fois. Après le kit Underworld, pour ma première oeuvre d’art (mouhahaha) by myself, j’ai utilisé le kit All The Fun of The Fair (l’un des deux kits en ma possession avec le Galaxy dont je vous reparlerais plus tard). Si je ne me trompe, il s’agit d’un kit dans la collection permanente. Il est composé de trois vernis - un bleu, un rouge et un transparent avec des paillettes multicolores (enfin surtout roses, jaunes et bleus) – et de stickers aux motifs inspirés de la fête foraine : un cheval de carrousel, du pop corn et un truc psychédélique (je ne saurais comment le décrire, le mot m’échappe). C’est un kit plutôt estival mais je voulais profiter encore un peu de l’été indien.

Et puis surtout, je n’ai pas pu résister au bleu, trop trop beau. Il ne m’a d’ailleurs pas déçu une fois posé. Ce n’est pas un bleu néon, peut-être un peu flashy allez. En tout cas, il claque bien, et en même temps ça reste tout de même raisonnable. En tout cas, c’est le genre de bleu que j’aime, pas classique, mais franc et punchy. J’ai posé deux couches mais j’ai l’impression que si j’étais plus douée, j’aurais pu arriver à une parfaite opacité en une couche épaisse. Il est assez liquide, ce qui le rend plutôt facile à travailler et même si tu te rates, en deux couches tu as une parfaite uniformité. Le pinceau a une forme classique arrondie mais finalement ça ne m’a pas empêché de réussir mes bords, bien arrondis et je n’en ai pas mis partout. Yeah.

Une fois le vernis sec, j’ai posé mes stickers. Mais par pure paresse, je l’ai fait avec les doigts. Erreur, ce n’est pas assez précis ni minutieux, enfin surtout quand on a mes mains de Pierre Richard. Ce qui fait que la première fois, j’ai déchiré l’arrière-train de mon cheval de carrousel en tirant dessus trop fort et la deuxième, j’ai collé ma barre tordu. Résultat, on a l’impression qu’il se prend pour une licorne (d’ailleurs, une copine avec qui je dînais a cru que c’était une licorne) ou à la limite un cheval dans un tournoi médiéval avec un cavalier invisible tenant une lance (bien visible elle). Comme je n’avais pas d’évènement particulier cette semaine qui nécessite un nail art élaboré, j’ai décidé de n’orner qu’un seul ongle par main pour une manucure un peu originale mais pas too much. Sur l’annulaire de la main droite, j’avais donc décidé de coller un joli sticker pop corn. Mais avec mes mains tremblotantes, je ne suis pas arrivée à le coller bien droit. Même en m’y prenant à deux fois. Finalement, ce truc tordu m’a stressé et j’ai fini par le remplacer par un accent nail avec le vernis à paillettes. 

J’ai un peu ramé donc mais j’ai donc tiré plusieurs enseignements de cette première tentative. Déjà, ne pas tenter de coller les stickers avec ses mimines surtout quand on est aussi maladroite que moi et qu’on a les mains qui tremblent. Mieux vaut utiliser un outil de nail art ou une pince à épiler pour plus de précision. Ca permettra de mieux coller le sticker et surtout de bien le positionner : au centre de l’ongle et droit quoi. Ca évitera aussi de creuser un trou dans ton vernis tout juste posé avec un ongle qui traîne. On évite aussi de faire sa manucure affalée sur son canapé, ça n’aide pas non plus pour la précision. Enfin, attention à la taille des stickers par rapport à celle des ongles. Comme tu le sais, j’aime les ongles courts et donc certains autocollants sont trop grands pour moi et je ne peux pas les utiliser (ou alors faudra les couper). C’était le cas des croix du kit Underworld avec certains ongles et là c’est le troisième motif du kit qui est beaucoup trop grand pour moi. C’est ballot. A savoir aussi, plus les stickers sont grands, moins il y en a dans la planche, forcément. 

Admire le soucis du détail : prendre en photo mon cheval de carrousel devant un vrai manège

Enfin, je recommande vivement d’appliquer du top coat à la fin de sa manucure. C’est déjà la base pour une manucure classique mais c’est encore plus vrai pour celle-ci. Ca prolonge déjà la durée de vie du vernis. Ma manucure de la semaine dernière a tenu quatre jours avant le premier accro. On n’avait alors pas mis de top coat car le noir du kit Underworld est un joli mat et on aimait cet effet. Là, je l’ai posé dimanche soir avec top coat, le topissime Color Fix de Mavala, nous sommes vendredi soir et elle est toujours nickel. Pour preuve, les photos ont été prises cet après-midi (à part une) et comme tu peux le constater, il est intact. Mais le top coat booste aussi la tenue des stickers. Ceux de mon nail art gothique ont commencé à me lâcher le lendemain de la pose et ça a continué jusqu’à ce qu’au quatrième jour, je n’en ai plus aucun. D’abord le bout de certaines croix s’est barré, puis un matin je me suis réveillée avec une chauve-souris sur la paupière et non plus sur l’ongle (t’as pas l’air ridicule), il y a aussi eu la croix sur le décolleté, puis lors d’un dîner ma toile d’araignée m’a lâchée (et pareil, t’as l’air d’une dingue quand tu t’écries au milieu du repas « Je perds ma toile d’araignée »). Bref, ils sont partis les uns après les autres. Seule une tête de mort a tenu, celle sur laquelle j’avais posé du top coat juste pour voir.

Et effectivement, regarde mon cheval de carrousel. Cinq jours plus tard, avec du top coat, il n’a pas bougé. Le pop corn, lui, mal collé avait l’air moins coriace. Pour que les stickers ne bougent pas, il faut donc d’abord (très important) les placer sur un vernis parfaitement sec, quitte à attendre le lendemain. Sinon, il n’adhèreront pas bien et commenceront à se décoller presque dans la foulée. Avec le bon outil, on colle le sticker parfaitement et la surface doit être bien lisse. Puis on passe une couche de top coat. Si on sent que ça commence à faiblir durant la semaine, on peut même en remettre une couche. Car je pense que selon la forme et la taille du sticker (mais aussi la forme de l’ongle, plat ou arrondi), ça colle plus ou moins bien.

Et voilà pour ce premier nail art fait toute seule. Même si le résultat n’est pas encore parfait, je suis toujours autant séduite par ces kits. Certes ils demandent un petit effort mais rien de comparé à la vrai déco d’ongles. Et je suis plutôt fan du résultat.