Découverte de Marseille : un séjour rapide sous le soleil qui donne envie d'en voir plus

Il y a deux semaines, j’étais donc à Marseille, pour le boulot. Cela me semble être il y a une éternité. Parce qu’il faisait grand soleil à ce moment-là, tellement, qu’on avait même pu paresser au bord de la piscine et j’avais fini avec de mini marques de maillot. Depuis on s’est repris l’hiver en pleine face, un peu comme un boomerang. Tu crois qu’il est parti mais tiens prends ça (le manque de soleil me rend légèrement amère et agressive, tu m’excuseras). Bref, grand soleil et ciel bleu, les conditions étaient réunies pour faire un super séjour et découvrir la ville sous son meilleur jour. Car pour moi, c’était une découverte. La Parisienne que je suis n’était jamais descendue jusqu’à Marseille. C’était dans les tablettes mais l’occasion ne s’était jamais présentée.

Mais ce mini séjour m’a donné envie de réparer cela assez rapidement. Alors je ne suis restée qu’un jour et demi, un peu trop court pour vous faire une vraie note touristique comme je l’avais fait pour New York ou l’Andalousie. Je n’oserai pas insinuer que cela m’a suffit à connaître la ville ou même à la découvrir vraiment. Surtout que comme c’était un déplacement pour le boulot, j’ai passé l’une de ces journées à l’hôtel, le Sofitel Vieux-Port. Tu me diras, il est très bien placé et sa superbe vue donne envie de voir la ville de plus près (surtout que son directeur nous l’a super bien vendue). Mais je suis faible. Le premier jour, nous avions quelques heures de libre et j’ai préféré me prélasser au bord de la piscine qu’explorer les environs. Je n’ai fait ma touriste que le lendemain matin. Ce qui fait un peu court pour jouer les expertes vous le concèderez. Surtout qu’à midi, j’ai aussi préféré un long déjeuner avec les coupines à la découverte du quartier du Panier. Nan, sur ce coup-là, j’ai vraiment pas été au taquet.

Disons que je me suis mise à l’heure du sud et ai profité tranquilleument (avè l’accent) de la douceur de vivre méditerranéenne. Mais ce séjour express m’a tout de même donné envie d’en voir plus. Le peu que j’ai vu et visité était prometteur et mérite d’être approfondi. Ca appelle définitivement un plus long séjour. De toute façon, moi, dès que tu me mets la mer, je suis déjà à moitié conquise. Tout ce bleu, ça me met tout de suite dans un état second. En fait, je suis très sensible aux couleurs d’une ville. J’avais adoré les jaunes et rouges (un peu délavés) de Rome, le rouge aussi du West Village à New York, le blanc du quartier de Belém à Lisbonne ou même la juxtaposition de vieux immeubles colorés (jaunes, roses) dans d’autres quartiers, et évidemment la couleur si typique des immeubles haussmanniens à Paris. A Marseille, c’est le blanc qui m’a marqué, même si en fait c’est plus de l’ocre pour être précise (alors qu’à Lisbonne c’est du vrai blanc). Superbe sur fond bleu, celui de la mer et du ciel, et qui se teinte de rose au coucher du soleil. Ce court séjour m’a donc ouvert l’appétit et en cette veille de week-end j’avais envie de vous laisser avec quelques photos, une sorte d’apéro, qui donnerons peut-être envie à celles qui, comme moi, ne connaissent pas la ville de la découvrir.

De la terrasse du restaurant du Sofitel, nous avions une superbe vue sur le Vieux-Port, que nous avons donc pu admirer sous différentes lumières : plein soleil à midi pour le déjeuner, en fin d’après-midi pour l’apéro, au coucher du soleil pour le dîner puis de nuit de retour dans ma chambre.

 

Et c’est avec ces photos que je me dis que mon nouvel appareil photo eu à noël dernier n’est finalement pas si mal. Il m’énervait ces temps-ci à faire des photos de maquillage flous ou moches. Mais là, il a été plus qu’à la hauteur. Notamment par rapport à mon appareil précédent, qui était bien vieux. Je me souviens à New York, après 16 h, quand la luminosité commençait à baisser, c’était même pas la peine de continuer à prendre des photos. C’était flou, moche. Et le flash n’aidait pas. C’était même parfois pire. Même problème en Andalousie où dès que le soleil était un tant soit peu voilé, c’était mort. Alors quand je regarde ces jolies photos prises pourtant après 17 h et certaines en intérieur sans flash, je ne suis que joie (et en même temps encore plus dégoûtée de mes photos ratées des derniers séjours).

Bizarrement, c'est ce magnifique petit ange qui m'a presque le plus marqué. Trop chou.

Mais revenons à nos moutons. Comme nous disposions de très peu de temps, il nous a fallu faire des choix. Impossible de tout faire et de tout voir. On voulait par exemple se faire une calanque pour se poser les pieds dans la Méditerranée mais nous n’avions pas le temps. De toute façon, après le grand soleil du premier jour, le Mistral s’était levé ce jour-là et on se les caillait un peu par intermittence donc on n’en aurait pas vraiment profité. Finalement, nous avons décidé de monter jusqu’à la Bonne Mère. Ben oui, ça me semblait quand même l’étape obligée pour ce premier séjour à Marseille que de découvrir ce symbole de la ville.

 Et même si finalement je n’ai eu le temps de rien voir d’autre, je n’ai pas regretté. Car la Basilique de Notre-Dame de la Garde est vraiment très belle. J’en ai vu pourtant des églises mais celle-ci a un petit quelque chose de différent qui fait tout son charme. En fait, je suis plutôt habituée aux églises gothiques et même si elles font toujours leur petit effet avec tous ces vitraux, ces dorures, cette profusion de saints et d’autels, elles finissent un peu toutes par se ressembler. Et tu finis par les oublier. Pour tout te dire, je ne me souviens même plus à quoi ressemble Saint-Pierre de Rome de l’intérieur par exemple, juste que c’était immense et qu’il y avait la Pietà, mais sinon… Tout finit par se mélanger dans mon esprit.

Mais avec son style romano-byzantin, Notre-Dame de la Garde a une identité propre. On y retrouve des détails des églises catholiques romaines classiques mais elle a aussi un petit quelque chose d’oriental. C’est ce mélange d’influences et cette inspiration byzantine qui fait pour moi tout son charme. Et même si elle n’est pas très grande finalement, elle en impose.

 

J’ai aussi beaucoup aimé les petits détails qui rappellent la mer : les bateaux miniatures suspendus sur des fils qui descendent du plafond, les mini proues de bateaux aux murs ou les bouées. La Bonne Mère est en effet la gardienne des marins et des pêcheurs.

Comme elle est perchée sur une colline, on a aussi une très belle vue sur la ville de là-haut mais aussi de quelques petites îles au large. Alors, c'est mal mais je n'ai pas fait mes devoirs, je laisserais donc les Marseillaises qui passent par là faire les vraies guides touristiques pour ces îles.

Si d’en haut, on voit bien la ville, d’en bas, on voit aussi très bien la basilique et sa silhouette si caractéristique surmontée de sa statue dorée de la Vierge à l’Enfant. Du Vieux Port, la vue est ainsi très sympa.

 Avant de repartir vers la grisaille parisienne, dernier petit tour sur le Vieux-Port et ses nombreux bateaux.

Le savon de Marseille, un classique mais c'est encore mieux quand il est fait par une licorne :)

 

 

En revanche, les Marseillaises qui traînent par ici, je suis super intriguée depuis mon séjour et vous aurez peut-être une réponse au pourquoi du comment. Tout le long du Vieux-Port, il y avait des animaux un peu étranges (comme ces trois là et encore je vous épargne le chameau, l'éléphant et le deuxième rhinocéros). En quel honneur ?

Peut-être est-ce lié au fait que Marseille soit la Capitale Européenne de la Culture en 2013. Il y a logiquement pas mal d'évènements liés à cette année, une programmation culturelle dédiée assez riche je crois. Finalement, c'est peut-être justement le moment d'y aller, pour en profiter...

La ville en profite apparemment pour se refaire une beauté. C'est bien... mais c'est dommage pour les photos. Petit jeu du vendredi soir : sauras-tu trouver le nombre de grues présentes sur cette photo ?