vendredi 24 août 2012

New York : j’aime/j’aime pas


Je vous bassine avec mon trip new yorkais depuis le début des vacances, je pense que vous en avez sûrement marre. Mais avant de ne plus jamais vous en reparler, je voulais finir avec une petite note bilan sur ce que j’ai aimé ou pas (car oui, même si j’ai eu un vrai coup de foudre, il y a quand même quelques trucs qui m’ont dérangé).

J’AIME

 
La ville
Mais ça je pense que vous l’aviez compris donc je ne m’appesantirais pas dessus. Je pensais que je me sentirais étouffée par les gratte-ciels mais en fait non, j’ai tout de suite été sous le charme de la skyline new yorkaise. Même si ce que j’ai préféré restera tout de même les quartiers résidentiels : le West Village bien évidemment, mais aussi une partie de l’Upper West Side (les rues qui partent de Central Park), Little Italy, Brooklyn Heights. Je me suis prise à rêver d’habiter dans une de ces petites maisons de ville ou dans ces immeubles avec des escaliers extérieurs.

 
La gentillesse des gens
En vraie Parisienne, je me méfie de tout le monde (c’est une règle pour survivre dans la jungle). La gentillesse des étrangers, pour moi, c’était limite une légende urbaine. Alors quand un gentil monsieur a voulu porter ma valise pour monter les escaliers du métro, je me suis accrochée à elle. Mais non, il voulait juste aider. Une fois sa mission accomplie, il est reparti (sans ma valise ;)). En fait, j’ai constaté que les New Yorkais aiment bien aider les touristes. A chaque fois qu’on sortait notre plan par exemple, dans la seconde, il y avait toujours quelqu’un qui arrivait pour nous proposer son aide et nous orienter. Bon, à la fin, on avait fini par presque plus le sortir d’ailleurs, parce que parfois on était pas perdues mais juste en train de réfléchir à notre prochaine étape et même là, on attirait les sauveurs.

 
Halloween
On est arrivées à New York quelques jours après Halloween et j’ai été vraiment étonnée qu’en ville, ils prennent la chose vraiment à cœur. Pour moi, les décorations des maisons et la tournée des bonbons, c’était un truc de banlieue américaine. Mais non, en plein cœur de New York, on est tombées sur de nombreuses maisons décorées, et pas qu’un peu. Même les arbres de la rue avaient été mis à contribution. Bien sûr c’était toujours dans les quartiers résidentiels mais quand même j’ai trouvé ça super sympa.

 
La plage à 45 minutes en métro
Je sais, je l’ai déjà dit mais quand même ça mérite d’être répété ! Ok, Paris is magique mais si la ville avait une plage à moins d’une heure de métro, ce serait presque la ville parfaite. On gagne peut-être sur la taille de la Tour Eiffel par rapport à la Statue de la Liberté mais là New York nous met KO.

 
J’AIME PAS
Les taxes
Si tu n’as pas une mémoire de mérou comme moi, tu dois te rappeler que j’ai été prise d’une véritable fièvre du shopping pendant mon trip new yorkais. Mais un truc est venu me gâcher mon plaisir : les taxes. Je m’explique. En France (ou en Europe d’ailleurs), quand t’achètes un truc, le prix affiché sur l’étiquette est celui que tu paieras à la caisse. Pas aux Etats-Unis où les prix affichés sont hors taxes (dans les magasins mais aussi les restos). Et c’est hyper trompeur. Surtout que la logique de leurs taxes est restée un vrai mystère pour moi. Après deux semaines, avec ma copine, on n’avait toujours pas compris. Les guides indiquaient qu’en dessous d’une certaine somme, il n’y avait pas de taxes. Faux. Ce qui fait qu’arrivée à la caisse, c’était toujours la big surprise. On ne savait pas si on allait être taxée ou pas et surtout de combien (car parfois tu pouvais prendre cher). Et moi, franchement, le coup de la surprise, ça m’a saoulé. J’aime savoir combien je paye avant d’acheter. Surtout qu’en un achat, on pouvait être taxé sur un t-shirt et pas l’autre ! C’est une des raisons pour lesquelles mon budget shopping a dérapé.

Les pourboires
C’est un peu le même principe que les taxes. En France, le prix d’un plat dans un resto comprend les taxes, le salaire de la serveuse et le pourboire. Pas là-bas. Le pourboire que tu donnes est le salaire de la serveuse et il correspond minimum à 15 % de l’addition si ma mémoire est bonne. Comme en France, on ne marche pas comme ça et on laisse des pourboires selon notre bon vouloir (et surtout la sympathie du serveur), certains oublient parfois d’en laisser et on passe pour des radins. Il faut donc avoir toujours ça à l’esprit quand tu manges au resto. Pour la tête en l’air que je suis, ça fait beaucoup de travail pour le cerveau. Et puis surtout quant t’es nulle en calcul mental, c’est à la limite du mal de crâne à chaque repas. Ou sinon tu sors ta calculette, pas trop fun. Moi, je dis vive la TTC (c’est la paresseuse qui parle). Ah et aussi, on l’oublie souvent mais les pourboires obligatoires, ce n’est pas que pour les restos. C’est aussi le cas pour de nombreux jobs de services (manucures, taxis…). En fait, faut juste prendre le pli, mais tant que tu l’as pas pris, t’es toujours dans l’angoisse « est-ce que j’ai bien fait ou pas ». Et 2 semaines, c’est trop court pour le prendre.

 
La taille
New York étant une ville disproportionnée, voire géante par la taille (surtout Manhattan), on finit par s’habituer à la folie des grandeurs et être finalement déçue par la petitesse de certains endroits qu’on imaginait plus imposants. Il y a la (petite) Statue de la Liberté. Mais bon, c’est Lady Liberty donc on lui pardonne. Ma plus grosse déception, ça a surtout été la taille des patinoires de Rockfeller Plaza et de Central Park. Je les imaginais géantes et en fait pas du tout. Celle du Rockfeller Center est même limite riquiqui.

 
Le Moma
Je ne suis pas une grande fan d’art contemporain (c’est peu dire) mais bon, on s’était dit que quitte à faire peu de musées, en plus du Met, il fallait aussi qu’on fasse le Museum of Modern Art. Et puis surtout on avait des pass pour entrer gratuitement. Eh bien, heureusement, parce que ça m’aurait fait mal de débourser 25 dollars pour lui. Après, c’est mon avis, et tout dépend de ce que vous aimez comme art. Mais à part la salle consacrée à Monet avec un énorme panneau des Nymphéas, je n’ai absolument aucun souvenir de notre visite (qui a quand même duré une matinée) sinon une désagréable impression d’avoir perdu une matinée justement. Mais l’endroit est bondé, c’est qu’il doit plaire à certains. Je regrette de ne pas être plutôt allée au Museum d’Histoire Naturelle ou au Guggenheim.

 
Williamsburg
Ce quartier de Brooklyn est censé être le nouveau it quartier new yorkais, là où tous les hipsters se sont donnés rendez-vous. Personnellement, ma virée sur la planète hip, j’ai surtout eu l’impression de jouer dans un mauvais remake de l’attaque des clones. En principe, le hipster est un rebelle, il ne suit pas la mode, il la fait. Dans les faits, lors de notre promenade dans les rues de Williamsburg, on est tombés sur des gens habillés exactement pareil à tous les coins de rues. L’uniforme du hipster mâle étant le jean of course et la chemise à carreau de bûcheron, le tout pimenté de la barbe obligatoire et très souvent de lunettes (oui, même si t’en as pas besoin). Au début, on a trouvé ça tellement ridicule que c’en était hilarant. Mais après avoir assisté à une soirée hip (un pseudo vernissage d’un pseudo artiste à l’arrière d’un bar/hangar), j’ai surtout trouvé ça so snob. Genre je me donne un air rebelle alors qu’en fait je ne suis qu’un suiveur qui se prend pour un « artiste ». Et les filles étaient pire que les mecs avec fringue trouée obligatoire et bonnet vissé sur la tête, même à l’intérieur et même s’il faisait une chaleur étouffante. Je comprends que ce soit le trip de certains mais ce n’est pas le mien. Quitte à être une snob, disons que je serais plutôt une upper east sidder si je devais choisir. Sans compter qu’architecturalement, le quartier n’est pas top non plus (beaucoup d’entrepôts et d’immeubles taggués). Pas de quoi se pâmer. Je préfère de loin Brooklyn Heights, certes beaucoup moins hype et excitant mais plus beau à regarder.

 
Chinatown
Si j’ai adoré Little Italy, j’ai détesté Chinatown. Peut-être parce que le quartier asiatique est en train de manger petit à petit le quartier italien, pourtant tellement charmant. Alors que du côté de Chinatown, c’est une enfilade de boutiques de souvenirs ou d’autres babioles (mais pas les boutiques qui donnent envie d’entrer, celles qui font cheap, limite contrefaçon), de bijouteries pas chics, de restos et de nail bars ou beauty salons aussi. Il n’y a qu’une petite partie, vraiment typique avec des boutiques vendant des trucs vraiment chinois (j’avoue même n’avoir pas réussi à identifier certains des aliments) qui ait vraiment une âme. Mais bon, niveau architecture, c’était pas ça non plus.
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4 commentaires:

  1. j'ai exactement le même ressenti que toi... Surtout concernant la gentillesse (le coup du plan, c'est trop ça et ça surprend ! Déplie ton plan à Paris on va t'engueuler parce que tu gênes mais sûrement pas t'aider !) et les tips aussi la galère, le risque de passer pour un radin...

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  2. Ah ça me fait plaisir de voir le même avis que moi ! Le seul musée que j'ai fait à NY c'est le MOMA, pensant que ce serait génial, et j'ai été super déçue ! A part effectivement une ou deux salles (les moins contemporaines en fait !) avec qq tableaux connus, sinon j'ai trouvé ça nul de chez nul !!!

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  3. Choquée pour le MOMA, LE musée pour lequel je fais le voyage quoi? Bon évidement, pas que pour ça, mais je le trouve extrêmement complet, et vraiment avec des œuvres riches et magnifiques.

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  4. Un jour j'irais à New-York, c'est sure ^^

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