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mardi 21 janvier 2014

Mes cheveux et moi : Une histoire d’ombré hair (raté)


Ca fait longtemps qu’on n’a pas parlé de mes cheveux non ? On parle régulièrement cheveux par ici, de stars beaucoup ces derniers temps, mais moins de mes cheveux à moi. Je crois que je n’ai pas fait d’article sur ce sujet ô combien important depuis mon carré pas si raté de l’été dernier je crois. Une éternité donc pour l’obsessive que je suis. Pourtant, depuis, j’en ai vécu des aventures capillaires. Pas trop en terme de coupe puisque, après avoir coupé très court en juin, je laisse pousser depuis (sept mois et demi déjà !). J’ai ainsi récupéré quelques petites longueurs. En revanche, je suis passée par la case coloration à de nombreuses reprises. Cet été, juste après ma coupe au carré, j’ai testé une coloration naturelle.

Il était sympa finalement ce petit carré

Moi qui vous raconte tout en général, je ne vous en ai pas parlé. Parce que ça n’a pas pris. J’aurais dû réaliser qu’une coloration végétale ne couvrirait pas mes cheveux blancs. C’est un peu le B.A. BA de la couleur. Mais je n’ai tilté qu’après (c’était l’été, j’avais le cerveau engourdi). Moi qui aime un peu changer de tête à chaque coloration, là, je ne voyais quasi aucune différence. C’était peut-être juste un peu plus brillant. Donc je ne voyais pas l’intérêt de vous en parler. J’ai zappé. Pour tout dire, j’ai même rapidement fait une nouvelle coloration. En général, pour ne pas bousiller mes cheveux, j’attends minimum 2 mois mais là ce n’était pas possible. On continuait à ne voir que mes cheveux blancs. J’y suis donc repassée deux semaines plus tard. Mais cette fois, je ne suis pas allée chez le coiffeur, pas le temps, je croulais trop sous le boulot. J’ai fait une coloration à la maison Olia que je me gardais depuis quelques temps. La teinte Châtaigne était très sympa. Je voulais d’ailleurs vous en parler. Mais cet été, c’est là qu’on m’a perdue. Sous l’eau, j’ai un peu lâché le blog et n’ai pas eu ou pris le temps de faire de photos de la couleur. Jusqu’à ce que ce soit trop tard. Un jour, j’ai utilisé le mauvais shampooing et tout a dégorgé (j’ai vraiment un problème de rétention des pigments). J’étais revenue au point de départ, cheveux blancs et tout.

Un balayage (très) discret

A la rentrée, quand on m’a proposé de me faire colorer les cheveux chez Massato, j’ai donc évidemment dit tout de suite oui (en sautant de joie intérieurement). Et là, l’éternelle question s’est posée : je fais quoi ? Parce qu’en terme de colo, j’ai deux rêves totalement opposés. Le roux depuis très longtemps. Oui, une fois, on m’a dit que ça ne m’irait pas, mais je n’ai pas totalement fait une croix sur ce rêve. Et oui, une fois, j’ai aussi déjà été rousse et c’était étrange, je ne me reconnaissais pas forcément et avais du mal à me dire que c’était mes cheveux. Mais c’est aussi parce que je n’avais pas eu le temps de m’habituer à ma nouvelle tête, puisqu’au premier shampooing, toute la couleur était partie (quand je te dis que j’ai un grave problème). Et puis évidemment, il y a mon obsession pour l’ombré hair. Je sais, ce n’est plus du tout tendance, mais moi ça fait plus de deux ans que j’y songe et forcément tant que je n’aurais pas sauté le pas, impossible de renoncer à cette idée. Le hic avec ces deux rêves, c’est que ce sont de gros changements par rapport à mon brun. Il faut donc avoir confiance en son coloriste. J’avoue que jusqu’ici, je ne m’étais jamais sentie assez sûre de moi pour oser. Donc j’optais pour des changements de tête moins « dangereux » des chocolats ou des châtains cuivrés. J’avais ainsi un peu de roux, en reflets, mais on restait dans des tons proches de ma couleur naturelle.

Et puis avec Massato, je me suis dit que je pouvais avoir confiance. J’ai hésité entre le roux et l’ombré hair et je me suis finalement décidée pour un tie & dye. Mais discret. Comme c’était mi-septembre, mon carré était encore assez court, j’avais donc peur qu’un truc trop prononcé soit moche. Mais en même temps, je trouvais ça quand même super joli sur Olivia Wilde ou Jessica Szohr qui avaient elles aussi des coupes au carré. Mais en même temps, je n’ai pas la même tête qu’elles. Forcément, elles sont sublimes, tout leur va. Mais ça ne veut pas dire que ça m’irait à moi. Bref, j’étais décidée mais en même temps pleine de doutes. Résultat, j’ai demandé un ombré hair comme celui de Jessica Szohr mais avec le doute dans la voix, en précisant que je voulais du discret, du fondu, du naturel. Parce que je flippais quand même un peu. J’avoue que je tiens peut-être un peu trop à mes cheveux. Je n’ai pas l’insouciance de certaines qui se disent « tant pis ça repoussera » après une coupe ratée ou « tant pis, il n’y aura qu’à reteindre » après une mauvaise colo. Je suis en général au contraire effondrée. Et là, j’avais encore plus peur car après une troisième coloration en trois mois, je n’avais pas l’intention de repasser par le bac de sitôt.

Au soleil, les reflets sont cuivrés

En fait, je flippais surtout qu’elle décolore trop, que je me retrouve trop blonde, que ce ne soit pas naturel, qu’il y ait une grosse démarcation entre racines et pointes trop visibles. Parce que je me disais qu’autant une colo trop prononcée, vu que je dégorge beaucoup, le problème s’atténuerait rapidement, autant une décolo trop blonde, je ne pouvais rien y faire, c’était mort. Evidemment, pendant que le produit posait, je flippais encore plus. Est-ce que ça ne faisait pas trop longtemps. Peuuuuuuur ! Au final, il a dû poser environ une heure avant que je passe au shampooing. Une heure de stress. Et une fois les cheveux secs, tada, le résultat… Discret. Très discret. Peut-être un peu trop discret ? Bon, c’était quand même joli, un petit coup de soleil. Et puis, là, j’ai fait une petite erreur. En passant au coiffage, le coiffeur (pas le même que la coloriste) a voulu me couper les pointes. Ayant coupé il y a peu (deux mois et demi), je n’étais pas venue avec l’intention de raccourcir, trouvant déjà mes cheveux bien courts. Dans ma tête, j’étais dans ma phase repousse. C’est pour ça que j’étais allée directement à la case coloration. Mais il a réussi à me convaincre que mon carré repoussait mal. C’était vrai, je l’avais d’ailleurs remarqué, mes pointes rebiquaient et les cheveux d’en-dessous étaient un chouïa trop longs par rapport aux mèches du dessus. Je n’avais pas une queue de rat mais presque. Ce n’était plus un vrai carré quoi et il fallait raccourcir un peu les mèches du dessous pour égaliser et retrouver une vraie coupe. J’ai donc dis banco. Il en a profité pour re-dégrader un peu les mèches entourant le visage et couper ma frange qui ne ressemblait plus à rien (à ma demande).

C'est moins cuivré et lumineux en intérieur, mais on distingue bien un petit quelque chose



En fait, je flippais surtout qu’elle décolore trop, que je me retrouve trop blonde, que ce ne soit pas naturel, qu’il y ait une grosse démarcation entre racines et pointes trop visibles. Parce que je me disais qu’autant une colo trop prononcée, vu que je dégorge beaucoup, le problème s’atténuerait rapidement, autant une décolo trop blonde, je ne pouvais rien y faire, c’était mort. Evidemment, pendant que le produit posait, je flippais encore plus. Est-ce que ça ne faisait pas trop longtemps. Peuuuuuuur ! Au final, il a dû poser environ une heure avant que je passe au shampooing. Une heure de stress. Et une fois les cheveux secs, tada, le résultat… Discret. Très discret. Peut-être un peu trop discret ? Bon, c’était quand même joli, un petit coup de soleil. Et puis, là, j’ai fait une petite erreur. En passant au coiffage, le coiffeur (pas le même que la coloriste) a voulu me couper les pointes. Ayant coupé il y a peu (deux mois et demi), je n’étais pas venue avec l’intention de raccourcir, trouvant déjà mes cheveux bien courts. Dans ma tête, j’étais dans ma phase repousse. C’est pour ça que j’étais allée directement à la case coloration. Mais il a réussi à me convaincre que mon carré repoussait mal. C’était vrai, je l’avais d’ailleurs remarqué, mes pointes rebiquaient et les cheveux d’en-dessous étaient un chouïa trop longs par rapport aux mèches du dessus. Je n’avais pas une queue de rat mais presque. Ce n’était plus un vrai carré quoi et il fallait raccourcir un peu les mèches du dessous pour égaliser et retrouver une vraie coupe. J’ai donc dis banco. Il en a profité pour re-dégrader un peu les mèches entourant le visage et couper ma frange qui ne ressemblait plus à rien (à ma demande).

Ombré, vous avez dit ombré ?

Bref, cette fois-là, j’y croyais mais c’était raté. Lors qu’ironiquement la coupe (qui n’était pas prévue) était elle très réussie. Le pire, c’était que c’était le soir des Victoires de la Beauté. Je m’en souviens encore. Moi, toute fière, j’avais annoncé sur Instagram que ça y est, j’avais sauté le pas de l’ombré hair, avec photo de mes cheveux en pleine décoloration à l’appui. Forcément, les copines s’attendaient à me voir débarquer avec un tie & dye bien visible. Et forcément, elles se sont bien foutues de moi quand je suis arrivée 100% brune. Parce que si le coup de soleil se voyait au soleil, la nuit, dans le noir, ou en intérieur, peanuts. Là, on ne voyait vraiment aucune différence. Les petites moqueries ont donc bien fusé. Même moi, j’ai plaisanté dessus d’ailleurs. Cette blagounette m’a fait toute la fin du mois de septembre. J’ai d’ailleurs surnommé cette couleur mon « non ombré hair ». Comme tu peux le voir sur les photos (oui, là encore, elles sont pas tip top, c’est ça quand on s’auto prend, je ne suis pas douée du selfie et là encore je n’ai pas eu le temps d’en prendre des mieux, septembre/octobre ayant été très speed aussi), il y a bien un petit truc, mais c’est très discret, on est d’accord. Moi qui m’attendais à un changement de tête radical, ça n’était pas trop ça. Heureusement, depuis, les choses ont bien changé. Mais c’est une autre histoire que je te raconterais bientôt.
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jeudi 20 juin 2013

Mes mésaventures capillaires : ma nouvelle coupe au carré, dépression ou acceptation ?


Vous l’attendiez toutes avec impatience voici la suite du feuilleton « Moi, ma vie, mes cheveux ». Episode 150, c’est ça ? Dimanche, nous avions laissé notre héroïne (c’est-à-dire moi-même) avec l’envie de s’arracher les cheveux à cause de sa nouvelle coupe. Le hic, c’est que des cheveux, elle n’en avait plus ou quasi. D’où le drame. Nous nous étions donc quittées sur un cliffhanger à couper le souffle : cette perte (de cheveux) brutale mènerait-elle à une dépression (capillaire) ou allais-je finalement avaler la pilule et me faire à cette nouvelle coupe au carré très courte. L’heure de la révélation a sonné. Et vous allez me haïr mais encore une fois sans les photos. Je sais que vous avez envie de voir à quoi ça ressemble mais je ne vous infligerais pas une photo auto prise par moi (ou plutôt je ne m’infligerais pas la vue de cette grosse tête démesurée car prise de trop près) et je n’ai pas encore eu le temps de réquisitionner une copine pour qu’elle joue les photographes attitrées. Il faudra donc être patiente sur ce coup-là. Peut-être un jour toutes les conditions seront-elles réunies.


Mais revenons à nos moutons. J’étais donc dubitative sur ce petit carré dégradé/effilé/asymétrique/pas du tout aux épaules mais plutôt sous le menton et donc un poil trop court que m’avait fait le coiffeur. D’un côté, les personnes m’ayant vu avec me disaient que ça m’allait bien, et c’est vrai qu’une partie de moi était d’accord. Mais le reste (la partie la plus bruyante) avait quand même un doute. Je savais que tout se déciderait après mon premier shampooing. Car pour l’instant, avec le brushing coiffeur, les dés étaient pipés. Tu ne voies vraiment si une coupe est réussie qu’une fois que tu as lavés tes cheveux et que tu dois les coiffer toi-même. Car tu sais très bien qu’une personne lambda ne peut reproduire les brushings bien élaborés d’un coiffeur. Sans compter que le brushing en lui-même part souvent dans tous les sens, résultat, tu ne sais que penser. En fait, comme je le disais la dernière fois, j’avais peur que mes cheveux soient devenus incontrôlables et impossible à coiffer à cause de l’effilage intensif qu’ils avaient subi.


J’ai donc lavé et là, première bonne surprise : contrairement à d’habitude, le shampooing ne m’a fait aucun nœud dans les cheveux. Résultat, j’ai zappé l’après-shampooing. Oui, tu as bien lu, moi qui finissait de un à deux flacons d’après-shamppoing par mois tellement mes cheveux s’emmêlaient facilement, là, nada, pas besoin. Je t’avoue que ça ne m’a pas dérangé, du tout. Même si la petite voix de la râleuse qui est en moi me susurrait que si je n’en avais pas besoin c’est que mes cheveux étaient diablement courts. Avec mes autres carrés des dernières années, je continuais à en utiliser. Mais tout de même, j’ai apprécié ce gain de temps et surtout de ne pas retrouver une poignée de cheveux dans ma brosse, arrachés par mes tentatives désespérées pour venir à bout de mes maudits nœuds. Depuis, je n’en utilise toujours pas, yeah ! Bon, je vous rassure, je mets quand même du masque sur le peu de pointes qu’il me reste, hein, je pense à l’avenir et si je ne veux pas des longueurs abîmées quand j’en retrouverais, c’est maintenant que ça se joue.


Après la douche, j’ai en général un rituel assez élaboré (et long) pour avoir de jolis cheveux. Car il faut bien l’avouer, depuis quelques temps, au naturel, mes cheveux c’était pas ça. Normalement, j’ondule. En été, c’est joli. Mais, je pense à cause de ma longueur de cheveux, ça ne bouclait plus du tout. C’était mou du genou. En revanche, qu’est-ce que ça frisottait. Donc en plus du shampooing/après-shampooing/masque/démêlage, fallait compter une petite vingtaine de minute pour les sécher (parce que ces salopiauds en plus retiennent l’humidité et mettent une plombe à sécher) plus encore 20 minutes environ pour le lissage ou le bouclage au fer. Oui, c’est long. Et si souvent j’aime ça, m’occuper de mes cheveux, changer de tête au gré de mes envies, parfois, c’est lourd. Quand t’es pressée, que tu n’as pas le temps, que t’as envie d’aller te coucher, une heure pour avoir une coiffure digne de ce nom, ça peut peser. A un moment, c’était même devenu une private joke avec mes copines. Si elles voulaient sortir avec moi un jour de shampooing, fallait me prévenir bien avant pour que j’ai le temps de me préparer. Certaines trouveront ça dingue je sais mais j’ai prononcé de nombreuses fois la phrase : « je peux pas, je dois me laver les cheveux », sachant que finalement, le problème n’était pas tant le shampooing que ce qui suivant.


Bref, en temps normal, après le shampooing, je me serais donc activée sur ma crinière. Mais là, étant en pleine dépression capillaire à cause de leur (non) longueur, j’avais vraiment pas envie. Et comme je devais juste filer chez ma sœur (donc pas de problème pour y aller en clocharde), j’ai zappé les grandes manœuvres. Tant pis si je ne ressemblais à rien. Bon, pas beauty suicidaire, j’ai quand même appliqué un gel anti-frissotis mais en passant les mains dans mes cheveux et de haut en bas. En gros, le geste qui en temps normal tue mes ondulations et rend mes cheveux mous et moches. Normalement, je dois froisser pas le bas. Pour te dire mon état de je m’en foutisme, me disant que de toute façon le combat était déjà perdu, je ne les ai même pas séchés. Je les ai laissés sans aucune attention. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir une fois mes cheveux secs de jolies boucles rebondies et une coiffure bien en place. C’était impressionnant. Je n’avais plus eu de telles ondulations depuis bien longtemps. Et alors il m’avait toujours fallu suivre un rituel spécifique sinon j’avais la boucle raplapla. Là, je n’avais quasi rien fait et c’était bon.


D’ailleurs, deuxième chose qu’à fait ma sœur en me voyant, ça a été de s’extasier sur ces boucles (la première c’était de pousser un cri de stupeur, ou de frayeur je ne sais pas, en voyant ma tête et ma coupe ratiboisée parce qu’elle ne savait pas que j’étais passée chez le coiffeur et donc là « Surprise » y’a plus de cheveux). C’est là que le coiffeur a finalement gagné la bataille. Oui, c’est vrai, c’était un peu court mais en fait je l’aime bien cette coupe. Je me suis réconciliée avec elle et trouve même que l’effilage était (je dois m’incliner) une bonne idée, en tout cas sur mes cheveux et ma masse capillaire. Je pense que c’est ça qui leur permet de boucler si bien. Alors certes, de temps en temps, mes longueurs sur ma nuque me manquent. Quand je bouge la tête, y’a plus rien, c’est pas la même sensation, c’est bizarre. Mais en même temps, les jours où il a fait super lourd, j’étais bien contente d’avoir la nuque à l’air. Ca faisait moins chaud. Je transpirais de partout sauf des cheveux (alors qu’en général, je sais, c’est pas glam mais je sue pas mal du cheveu, mais ça reste entre nous hein).


En fait, cette nouvelle coupe m’a donnée une vraie liberté et ça j’avoue que j’y prends goût. Bon, mon fer à boucler me manque terriblement. Enfin, sauf quand il fait 30 ° degré, là, je suis contente de ne plus avoir à suer dessous 20 minutes pour avoir une coiffure décente, qui ne durera même pas une minute car les bouffées de chaleur que l’opération me donnera provoqueront des frisottis. En même temps, je pourrais tenter de l’utiliser mais je me dis que mes cheveux sont encore un peu courts. Et puis pourquoi se compliquer la vie alors qu’ils bouclent maintenant très bien naturellement. Mon lisseur me manque aussi mais moins. D’ailleurs, là, je les ai lissés juste pour voir. Ca va, ça a du charme, il y a un petit quelque chose. Même à cause de l’effilage, je ne suis pas arrivée à un lissage parfait sur les pointes (mais bon, ça m’arrive aussi quand c’est dégradé). Ca rebique aussi un peu, ça ne reste pas carré.


Je préfère donc quand c’est naturel. En plus, ça prend moins de temps, le pied. Car si j’aime mes accessoires de coiffure, on ne peut nier que parfois je n’avais pas envie d’y passer tout ce temps et que le plaisir de varier se transformait alors en prise de tête. Là, je suis libre et libérée. Après le shampooing, j’applique juste un produit coiffant dessus et je les laisse sécher à l’air libre. Je m’amuse d’ailleurs avec les produits coiffants pour voir lequel me conviendrait le mieux pour des belles boucles bien rebondies et qui tiennent longtemps mais pas cartonnées. Selon le coiffant, les ondulations ne sont pas pareilles, j’aime bien, ça me permet de varier un chouïa. Je me suis lancée dans une série de tests (qui donnera peut-être lieu à un article par ici un jour). J’utilise aussi parfois le sèche-cheveux quand je dois sortir et qu’il fait moche. Je m’attendais à la cata, à un volume ultra gonflé et des frisottis de malade, mais non, ça passe très bien. Les boucles sont juste différentes une fois encore.


Bref, après le traumatisme premier, je valide totalement cette nouvelle coupe qui tient toute seule. Alors certes, je n’en démords pas, c’était peut-être un chouïa trop court ou en tout cas pas la longueur que nous avions convenue. Et même si ça ne se voit pas quand je porte les cheveux naturels, il y a un côté asymétrique/dégradé certes hyper moderne mais qui fait tiquer la vieux jeu que je suis. Mais c’est le positif qui l’emporte finalement. Déjà, j’ai l’impression que ça commence à repousser (ou alors c’est que je l’ai juste accepté). En plus, la coupe est parfaite pour l’été, légère et aérée. Et puis, elle tient toute de seule, elle ne demande pas un entretien de malade. Elle est facile à vivre. Résultat, je gagne un temps monstre. Et ça c’est pas rien. En fait, avant, quand j’allais chez le coiffeur, je trichais, je lissais toujours mes cheveux et eux pensant que c’était leur forme naturelle, me faisaient une coupe en fonction. Là, j’y suis allée le cheveux mousseux, pas coiffée. Il ne ressemblait à rien comme quand je ne m’en occupe pas. Finalement, je pense que le coiffeur a fait en fonction pour que ma crinière ressemble à quelque chose sans que je doive passer une plombe à la coiffer. Voilà comment je me retrouve avec un carré flou comme Karlie Kloss, pile la coiffure du moment donc. Et ça tombe bien, c’est effectivement ce que je voulais (à un demi centimètre près).

(PS : oui, c’est possible, en moins d’une semaine, j’ai réussi à te faire deux tartines sur mes cheveux. Le pire ? J’en ai encore sous le sabot).
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dimanche 16 juin 2013

Mes déboires capillaires et ma nouvelle coupe de cheveux : une coupe au carré pas carrée


Parlons peu, parlons cheveux. Enfin, parlons peu, je m'avance peut-être un peu vite. Tu me connais, quand il s'agit de mes cheveux, je suis capable de te pondre des paragraphes pour ce que certaines diraient en une phrase. Vous le savez, j'ai quelques petites obsessions capillaires et si on me lance sur le sujet, je serais presque intarissable. Je n'irais pas jusqu'à dire « les cheveux, c'est ma vie hein faut pas pousser mais j'y tiens. Alors, forcément, toute décision les concernant tourne au casse tête et ça mouline à chaque fois de façon intense dans la caboche. Je ne suis pas du genre à prendre une décision sur un coup de tête. Enfin... Vous vous souvenez que j'hésitais entre garder mes cheveux longs et tenter un ombré hair ou repartir sur un carré et une couleur avec des reflets roux. Cette dernière option étant un classique chez moi quand j'en ai marre de mes cheveux longs.

Ce que j'ai eu

Je dis « vous vous souvenez » mais difficile de l'oublier puisqu'à chaque volte-face je vous ponds un roman. Finalement, je me suis dit qu’une coloration tie & dye sur des pointes aussi abîmées que les miennes n’était pas raisonnable. Ca a été le déclic. J’ai décidé qu’il était temps de tout couper. Fini de tergiverser, tout devait disparaître. Quasi le lendemain j’avais donc rendez-vous chez le coiffeur pour mon petit rafraîchissement. En y allant je savais exactement ce que je voulais : un carré long avec une petit mèche courte sur le front, façon frange rabattue sur le côté (un peu comme ceux affichés un temps par Nicole Richie ou Olivia Wilde). Suite à plusieurs catastrophes capillaires dans ma jeunesse, je ne vais plus jamais chez le coiffeur sans avoir une idée précise de ce que je veux. Car si tu leur laisses carte blanche, c’est souvent la catastrophe assurée. Je m’assois donc sur mon fauteuil et je lui explique clairement ce que je veux.

Ce que je voulais

Je veux donc un carré aux épaules. Enfin pas exactement aux épaules, il ne doit pas les toucher sinon les cheveux rebiquent et c’est moche. Juste un mini centimètres au-dessus. En tout cas pas plus long, sinon pour moi, ce n’est pas un carré. Et sur moi, des cheveux mi-longs doivent être dégradés sinon c’est moche avec ma touffe. Et je ne veux surtout pas plus court. Je lui dis bien que je n’aime pas les carrés courts (coupés au niveau de la mâchoire ou juste en dessous) car je trouve que ça ne me va pas avec mon double menton et ma forme de visage très carrée. On se met aussi d’accord pour qu’il soit un peu dégradé. Parce qu’avec ma touffe, encore elle, le carré droit c’est pas possible. Et en plus, dégradés, mes cheveux bouclent mieux. Mais attention, il me dit lui-même qu’avec un carré, on ne peut pas non plus trop dégrader. Je lui dis que je suis d’accord parce qu’avec ma tignasse quand c’est trop dégradé sur cheveux courts, j’ai toujours peur de l’effet champignon (le haut des cheveux qui gonflent un peu trop par rapport au bas). Je pars donc au bac pour mon shampooing et me rassoit sur ma chaise confiante.


Mais rapidement, c’est le drame. Après la pré-coupe, déjà quelque chose cloche. La pré-coupe, c’est juste la base, il coupe juste les longueurs et travaille à partir de là. En recoupant ensuite les longueurs si besoin. La coupe finale est donc plus courte que la pré-coupe. Sauf que cette dernière est déjà trop courte. Il y a un gros espace entre la pointe de mes cheveux et mes épaules. Je commence donc à avoir des sueurs froides et limite la larme à l’œil en regardant bien trop de mes cheveux sur le sol. Mais ce n’est que le début. Pour faire la coupe en tant que telle, il ne continue pas avec ses ciseaux mais il me sort le rasoir… électrique. Tu penses bien que là, je me suis décomposée en dedans de moi-même. A l’extérieur de moi-même je reste forte. Je n’ai plus l’âge pour pleurer chez le coiffeur. Même si l’envie se fait de plus en plus sentir au fur et à mesure qu’il taille dans la masse avec un rasoir classique cette fois. Pourtant je reste forte, je souris. Même si à chaque fois qu’il répète « c’est bien comme longueur ça », j’ai envie de crier « noooooooooooon, c’est pas bien j’avais dit pas court et ça c’est court, WTF mec ! » mais à la place, je hoche la tête, un rictus aux lèvres (j’essaie toujours de sourire mais j’ai de plus en plus de mal).


Le pire, c’est que mes cheveux sont toujours mouillés et lisses. Et je les trouve déjà trop courts. Les larmes me montent de nouveau aux yeux quand j’imagine ce que ça va donner une fois secs et ondulés. Je perdrais bien encore un centimètre. En fait, il m’a fait pile la longueur que je lui avais dit ne pas vouloir parce que ça m’allait mal. J’aurais pu dire quelque chose, mais à quoi bon, ma longueur était déjà partie. Je l’ai donc laissé finir même si j’étais horrifiée par l’usage du rasoir. Je pensais d’ailleurs que ça ne faisait plus. Tous les coiffeurs rencontrés ces dernières années m’ont dit que c’était ce qu’il y a de pire pour les cheveux, que ça ruinait la fibre capillaire en la coupant en deux. Je pensais donc que la technique avait été totalement bannie. Mais peut-être que ça ne concernait que les cheveux fins. Bref, en plus d’y avoir laissé mes longueurs, j’avais aussi peur d’y laisser ma crinière.

Finalement, c’est l’heure du brushing. Ah, le brushing coiffeur ! C’est quand même pas ça une fois sur deux et tu files alors te laver les cheveux pour retrouver une crinière normale une fois rentrée à la maison. Nous, on se met d’accord sur un brushing souple. Parce que j’avais trop peur de ce que la coupe donnerait lisse. Evidemment, il me fait un truc hyper volumineux, qui part dans tous les sens. Pas du tout naturel quoi. Comme souvent, quand je sors de chez le coiffeur après un brushing, je me sens un petit air de Claire Chazal. Après avoir baissé le volume du mieux que je pouvais avec mes petits doigts, essayant de plaquer mes cheveux pour gagner de la longueur, ça va mieux. Mais une partie de moi a quand même envie de se jeter sous une voiture. C’est tellement court ! Un peu en dessous de la mâchoire. C’est vrai que la coupe a du charme. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas moi. Ce n’est en tout cas pas ce que je voulais. Et puis, j’ai un peu peur de comment elle va évoluer. Car s’il a coupé court, il a effilé encore plus court. Certaines mèches m’arrivent maintenant au milieu du crâne.


C’est là aussi que je me suis aussi rendue compte que j’étais un peu vieux jeu au niveau des cheveux. Moi, je voulais un carré droit classique, un bon vieux carré quoi. Je déteste par exemple les carrés plongeants. Lui trouvait ça trop vieux jeu, trop ennuyeux. Donc aucune mèche n’est coupée de la même longueur. C’est aussi un peu asymétrique et limite plongeant. En tout cas, il y a deux mèches plus longues devant. Moi, pas aimer les mèches plus longues devant. A chaque fois qu’on me l’a fait (les coiffeurs aiment bien), j’ai coupé en rentrant cjez moi. J’aime pas non plus quand la base de la coupe n’est pas droite. Et pareil, quand c’est pas symétrique, ça me perturbe. J’ai l’impression d’avoir un côté plus long que l’autre, que la coupe est mal faite. J’ai le cheveu déboussolé quoi. En fait, il m’a calirement fait une coupe fashion, ça on ne peut lui retirer. Sauf que je ne suis pas modasse du cheveu, je suis old school.


Finalement, le lendemain, le brushing ayant dégonflé, ça va un peu mieux. Mes cheveux sont lisses désormais et rebiquent vers l’extérieur sur les pointes. Ca me fait une coiffure un peu en boule. Alors certes, ça ne me va pas mal. Une partie de moi, pense même que ça me va bien. Mais c’est court quoi ! Et puis c’est tellement effilé que pour moi, ce n’est pas un carré. Un carré, ce n’est pas rond comme ça. En fait, j’ai carrément l’impression d’avoir une coupe courte. Un peu comme celle que je portais il y a 10 ans. Car oui, dans ma jeunesse pendant 2/3 ans, j’ai eu les cheveux courts. A l’époque j’aimais bien. Jusqu’au jour où on m’a coupé tellement court que je me suis retrouvée avec la tête d’Arlette Laguillier. Je me suis dit plus jamais. C’est à partir de là que j’ai appris à aimer mes cheveux longs. Et là, devant mon miroir, je me revoyais il y a dix ans. De désespoir, je pose un serre-tête sur ma crinière pour booster un peu le côté féminin de la coupe. Et ça me frappe. J’ai la même tête que Blanche-Neige dans le dessin animé. Je ne sais pas si je dois le prendre bien ou mal.


Je m’arracherais bien les cheveux de désespoir mais je n’en ai plus. Ca me fait d’ailleurs un peu le coup du membre fantôme, je les sens parfois sur ma nuque et quand je vais pour les toucher, ils ne sont pas là. Une petite voix au fond de moi essaie de se faire entendre, murmurant que ce n’est pas si mal, mais la partie la plus bruyante crie au désastre capillaire. Et en même temps, tous les gens que je croise me disent que ça me va bien. Faut-il les croire ? Ou alors ils sont tout simplement polis et ne veulent pas me dire en face que j’ai été mutilée et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure (ou comme les cheveux qui ne sont plus sur la tête). Oui, je sais tout ce drama pour des cheveux, ça semble peut-être un peu superficiel. Mais j’avoue je ne suis pas de celles qui peuvent hocher les épaules en disant « tant pis, ça repoussera ». Je suis un peu comme Samson, mes longueurs j’y tiens.

Même si finalement, je commençais à accepter la coupe - il le fallait bien puisque je devais vivre avec. Pourtant, je continuais à avoir peur de comment ça évoluerait. Qu’est-ce que ça allait donner une fois que je n’aurais plus le brushing coiffeur après mon premier shampooing ? Allais-je arriver à les coiffer ? A cause de l’effilage très poussé, j’avais peur d’être incapable de les contrôler et de me retrouver avec une tête de champignon nucléaire. Et puis qu’est-ce que ça allait donner à la repousse ? Depuis, je me suis lavée les cheveux à plusieurs reprises of course et j’ai découvert ce que ça donnait. Mais je vous raconte tout ça dans le prochain épisode. Avant de tout vous dire aussi de mon passage par la case coloration. Ben oui, au point où j’en suis, je continue sur ma lancée du changement de tête. J’ai rendez-vous mardi.
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jeudi 22 mars 2012

Bref, j’ai été rousse pendant trois jours

Si tu me suis sur Facebook, tu sais qu’il n’y a pas très longtemps, je suis passée sur le billard. Oups, je voulais dire chez le coiffeur. Ca faisait un an que je n’y avais pas mis les pieds et il était temps. Même si finalement les cheveux n’étaient pas si abîmés que ça mais j’avais envie. Après une année d’abstinence, j’avais plusieurs obsessions. Comme la dernière fois, j’avais bien envie de me refaire une coupe au carré. J’avais mis un peu de temps à m’habituer à un tel changement parce que je portais les cheveux longs depuis trèèèèès longtemps mais finalement, j’avais été séduite. Mais en même temps, depuis que je m’étais faite une frange en décembre, j’avais aussi décidé que ça m’allait plutôt pas mal et donc que je voulais la garder. Le hic : carré + frange, c’est souvent casse-gueule, souvent très premier degré, Crazy Horse pour une blonde et Louise Brooks pour une brune. Donc je me tâtais.

Côté couleur, comme tu l’a compris depuis longtemps, je nourris une obsession pour le roux tout en ayant peur de sauter le pas car je ne sais pas si ça m’irait. Et puis un jour je suis tombée sur une photo de la nouvelle coupe d’Olivia Wilde. Et là coup de foudre : un joli carré avec frange (sur la photo coiffée sur le côté en mèche mais j’ai supposé que c’était une vraie frange). Or pour aller avec ce carré frangé, la belle avait adopté le ombré hair, celle coloration bicolore (ou tye & dye) avec les pointes plus claires que les racines, genre mes cheveux ont éclaircis au soleil. Comme je suis faible, le ombré hair m’attirait déjà pas mal mais là c’était tellement réussi et pile avec la coupe qui me faisait envie que je me suis dit : je veux ça ! J’avais bien envie d’ailleurs de me pointer chez le coiffeur avec une photo d’elle pour qu’on se comprenne bien. Mais finalement mon après-midi coiffeur est tombé pile avant une soirée où il fallait absolument que j’aille. J’ai donc réfléchi en me disant qu’un joli ombré hair prendrait sûrement trop de temps au coiffeur, ce que je ne pouvais pas me permettre. Je me suis donc finalement décidée pour un roux… mais foncé. Juste pour voir dans un premier temps.

J’arrive donc à mon rendez-vous et j’explique ce que je veux. La coloriste n’étant pas dispo, pour ne pas me faire attendre, on décide de me couper les cheveux tout de suite. En 30 minutes chrono, j’ai mon joli carré dégradé de la parfaite longueur (ni trop long, ni trop court) avec frange/mèche sur le côté. Je suis fan. En plus, la coiffeuse m’a fait une coiffure coiffé/décoiffé hyper naturelle et dont je tombe in love tout de suite. Un truc qui a l’air hyper facile à faire. J’ai bien observé et elle n’a fait que sécher mes cheveux en les froissant un peu. Ben, depuis, je ne suis jamais arrivée à reproduire le truc chez moi. C’est toujours moche, plein de frisottis. La rage ! Mais je suis quand même arrivée à les apprivoiser. Ca ressemble un peu à la coupe de Christina Hendricks sur les photos, sauf qu’elle a les cheveux plus fins que moi, et même presque à celle d’Olivia Wilde. Même si je n’arrive pas à reproduire sa coiffure. Je les porte aussi bouclés mais pas les mêmes ondulations. Et apparemment, après sondage auprès des copines, ça me va bien (même si on n’est pas à l’abri de mensonges flatteurs). En tout cas, j’aime.

Mais passons à la couleur. Je tente d’expliquer exactement ce que je veux, ce qui est un peu compliqué parce que déjà les coiffeurs ne parlent pas le même langage que les filles lambda comme nous. En plus, vu que je suis à moitié daltonienne, mon roux n’est pas forcément leur roux. M’enfin, je résume par : « Je veux être rousse mais comme je ne sais pas si un vrai roux m’irait, je veux y aller progressivement en commençant par un roux foncé, si possible avec peu de racines à la repousse. Et surtout, je sais que pour être rousse incendiaire vu que je suis une brune/châtain, il faudrait décolorer et moi je ne veux pas décolorer. »

Ok, donc là la coiffeuse me dit ce qu’elle va faire mais entre son charabia technique et le bruit de tous les sèche-cheveux, j’y comprends pas grand-chose. Je dis donc ok après qu’on se soit mis d’accord sur la couleur à l’extérieur pour la voir à la lumière du jour. En fait, j’ai compris trop tard qu’elle m’avait dit qu’elle allait d’abord m’éclaircir sur une partie des cheveux avant d’appliquer la couleur pour un résultat plus nuancé. J’avoue j’apprécie le principe, c’est tout à son honneur de vouloir faire quelque chose de naturel. Mais moi qui voulais emballer le tout vite fait avec juste une simple coloration à laisser poser 30 minutes, j’en ai été pour mes frais. En même temps, j’aurais peut-être dû préciser que j’étais pressée. Mais en fait, chez le coiffeur, entre tout le bruit qui fait que la communication est quand même compliquée, tous les changements sur ta chevelure et les possibilités de ratage, ça me laisse souvent désarmée. Je perds toute volonté, toute personnalité, tout savoir dire non et je me laisse manipuler du début à la fin quitte à être déçue (voire au bord de la dépression).

Donc me voilà partie pour 20 de pose d’une colo éclaircissante. Mais on est d’accord éclaircissement finalement ça veut dire décoloration ? Sur le coup, ça m’a fait un peu flipper parce que c’est tout ce que je ne voulais pas. Je me voyais déjà blonde avec les cheveux ruinés et super abîmés. Bon, depuis, je ne vois aucune différence sur ma chevelure donc je me dis que je me suis inquiétée pour rien. Après la décolo, passage au bac pour un rinçage et un shampooing puis application de la couleur sur cheveux mouillés. Pour tout dire, cette application sur cheveux mouillés m’a laissée perplexe. C’est la première fois que je voyais ça et je me suis demandée si ça n’allait pas interférer avec la prise de la couleur et la pénétration des pigments dans la fibre capillaire. Surtout qu’en plus, c’était mon deuxième shampooing (le premier était avant la coupe) et que j’étais déjà arrivée avec des cheveux déjà assez propre. On nous dit souvent qu’il faut faire sa colo sur cheveux sales pour qu’elle prenne mieux, mais je crois que c’est surtout parce que comme ça le sébum protège le cheveu de l’agression de la coloration. M’enfin, je me suis quand même questionnée au-dedans de moi-même.

Enfin, après une vingtaine de minutes de pose pendant lesquelles j’ai flippé parce que ma colo était vraiment orange, rinçage enfin. J’étais persuadée de ressortir avec les cheveux carotte vu le flashy de la préparation et ai bien stressé mais heureusement non. Au final, c’était effectivement un joli roux foncé qui m’a bien plu. Mais en rentrant à la maison, ce fut le drame. Déjà, quand j’ai lissé, je me suis aperçue que le carré était dégradé bizarrement et pas du tout de façon symétrique. J’ai d’ailleurs failli me le redégrader toute seule ensuite tellement ça m’a énervé mais je me suis retenue. Depuis je fais avec mais je ne me les lisse plus parce que ça me stresse trop. Mais surtout, mon roux est presque entièrement parti au premier shampooing. C’est simple, mon bac de douche était rouge. J’avais jamais vu ça après avoir fait une teinture. Ok, je sais que ça arrive que les couleurs dégorgent mais là, c’est carrément comme si je l’avais lavée. Sans parler de ma serviette blanche avec laquelle je me suis essuyé les cheveux et qui est totalement ruinée, avec de grosse traces de roux dessus. Alors ok, c’était un roux foncé très discret mais là c’est pire que discret, c’est fantomatique.

Il me reste bien des reflets roux au soleil mais personne ne peut dire en me voyant que j’ai une couleur de cheveux différente qu’avant ma teinture. Bon, ce n’était pas flagrant avant lavage non plus mais au soleil tu voyais quand même bien que j’avais une nouvelle couleur de cheveux. En même temps, la couleur est toujours là puisque tous mes cheveux blancs ont disparus (enfin presque) et sont camouflés, or il y avait du boulot, elle n’est juste plus rousse. Mais maintenant, j’avoue que j’ai peur qu’elle parte un peu plus à chaque lavage. Surtout qu’hier justement, j’en ai trouvé un de cheveux blancs. En gros le rendez-vous de 3h45 (oui, oui, moi aussi j’en suis encore sous le choc de tout ce temps passé là-bas) pour rien. Je me suis demandé même, à un moment, si elle ne m’avait pas fait une coloration temporaire. C’est sur quoi elle était partie au début jusqu’à ce que je comprenne et je lui dise non (tu vas chez le coiffeur, tu veux que le résultat reste plus de 6 semaines).

Tristesse quoi et un peu dégoûtée aussi parce que finalement ce roux foncé me plaisait bien. Alors je me demande d’où ça vient car j’ai déjà fait des couleurs au même endroit et elles avaient tenus. Est-ce parce qu’on me l’a fait sur cheveux propres et mouillés ? Est-ce parce qu’on ne l’a pas laissé posée assez longtemps (j’ai pas chronométré mais j’ai trouvé le temps de pose assez court par rapport à toutes les autres étapes) ? Est-ce parce que mes cheveux n’aiment pas les pigments roux (l’année dernière, en janvier, j’avais teint mes cheveux en acajou mais les reflets rouges n’étaient pas restés longtemps, même si ça c’était fait plus petit à petit, que je n’avais pas tout perdu d’un coup dans le bac de douche) ? Est-ce parce que je suis fatiguée et tout le tintouin (apparemment notre état physique influe sur la prise de la couleur) ? Est-ce aussi parce que j’ai utilisé les mauvais shampooings et donc qu’ils n’ont pas fixé la couleur (j’ai utilisé du Christophe Robin, a priori pas mal mais je les avais en stock depuis une éternité, les actifs de la formule ne sont donc peut-être plus si actifs que ça) ? Peut-être a-t-elle juste fait ce que je lui avais demandé aussi, un roux foncé discret sans repousse ?

En gros, je me voyais en Scarlett Johansson, avec son joli roux foncé, et je me retrouve juste moi avec presque exactement la même couleur. Donc je suis déçue. Surtout qu’il y avait du potentiel. En plus, vu le temps que j’y ai passé pour ça, je regrette presque de ne pas avoir opté pour un ombré hair (quoique là un raté aurait été beaucoup plus catastrophique donc finalement c’est pas plus mal). Pour les photos, je ne suis pas arrivée à vous en faire des potables toute seule. Déjà prendre ses yeux en photo, c’est pas de toute repos mais auto-photographier ses cheveux c’est pire ! Je vais essayer de trouver un photographe attitré un jour où il fait beau pour vous montrer tout ça.

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mercredi 8 février 2012

Je veux le carré avec frange d'Olivia Wilde et son ombré hair

En ce moment, ça me turlupine, j’ai envie d’aller chez le coiffeur. Il faut dire que ça fait un an que je n’y ai pas mis les pieds donc il est temps ! A l’époque, j’avais sauté le pas et cédé à mes envies de coupe au carré. Et finalement ça ne m’allait pas trop mal. En plus, ça me rajeunissait de dix ans, on aurait dit une ado (non, je n’exagère pas). Alors, même si j’aime bien mes cheveux longs actuels, avec peut-être un petit dégradé en plus, je me dis pourquoi pas retenter les cheveux au carré.

Le truc, c’est que depuis que j’ai essayé la frange, je suis accro. Sur cheveux lisses avec la frange devant les yeux, il y a un côté modasse que la snobinarde qui fait plus que sommeiller en moi adore. Et même avec les cheveux ondulés (enfin ondulés avec le Babyliss), il y a un côté sirène hyper sympa. En plus, elle est totalement adaptable. D’un coup de main tu la mets sur le côté et ça te fait une coiffure et une tête totalement différente. Ok, ça demande de l’entretien. Faut la couper régulièrement (là, au bout d’un mois et demi elle est déjà quasi trop longue) mais je crois quand même que je suis une fille à frange. En plus, elle m’a valu plein de compliments. Donc je crois aussi que j’ai un visage à frange.

Le hic, c’est que je trouve la combinaison carré + frange assez périlleuse voire carrément casse-gueule. Sur cheveux blonds ça vire souvent coiffure Crazy Horse et sur cheveux bruns ou noirs Louise Brooks. Ok, c’est un peu plus flatteur mais bon un brin daté. Alors, forcément, je commençais à me dire qu’il allait falloir que je choisisse. Finalement, comme toujours quand j’ai envie de changer de tête, je suis allée surfer sur le net pour scruter les coupes de cheveux des stars. Et je me suis aperçue qu’en fait tout dépendait du carré et de la frange. Pour que l’association soit réussie, il ne fallait pas prendre les deux au premier degré : carré lourd et frange épaisse mais adapter.

Et puis je suis tombée sur la photo de la nouvelle coupe de cheveux d’Olivia Wilde. Et là, coup de foudre capillaire. C’est ça que je veux. J’ai trouvé THE coiffure : un carré long avec une frange mèche juste au dessus du sourcil (un peu comme la mienne finalement avant qu’elle ne repousse). Là, la frange est coiffée sur le côté, c’est superbe, mais je suppose que selon ses envies, elle peut la porter en vraie frange. Par exemple avec des cheveux lisses. Même si j’aime aussi tout particulièrement ses jolies ondulations, pas étonnant venant d’une boucles addict comme moi. Ca lui va trop bien et ça lui rajoute un côté wild(e). Mouhahahaha (je sais, trop nul). Plus étonnant, j’aime aussi sa couleur de cheveux, plus foncée aux racines et plus claire sur la longueur et les pointes. Moi qui me tâtais à devenir rousse à mon prochain passage chez le coiffeur (oui, parce que j’ai l’intention de faire la totale : coupe + coloration), je vais peut-être me laisser tenter par le ombré hair finalement. Parce que j’ai un doute aussi sur la combinaison carré frangé + cheveux roux. Quoique Christina Hendricks…

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mercredi 4 janvier 2012

Le best of 2011 de La Beauty Paresseuse : vos articles préférés

Avant de commencer à me plonger totalement dans 2012, je prolonge encore un peu 2011 (oui, j’ai du mal avec le temps qui passe) avec un nouveau petit bilan. Mais cette fois, pas de best of produits (d’ailleurs, je me demande, ça vous dit un recap des flops tendances et produits ?) mais je me suis penchée sur les notes du blog qui vous avaient le plus intéressées l’année dernière. C’est toujours marrant de voir la liste des notes les plus lues. J’avoue que je n’essaie même plus de deviner à l’avance ce qui va marcher ou non car vous êtes totalement imprévisibles. Et tant mieux, là est le fun. Et comme ça, je n’écris que ce que j’ai envie d’écrire, si ça marche, ça marche, sinon, tant pis, essaie encore. Alors justement, qu’est-ce que vous avez aimé lire en 2011.

Alors, attention, big suspense, en première position, nous avons la note « Envie de me faire la tête au carré ». Oui, je sais le choc. C’est pas comme si ça faisait 6 mois qu’elle trônait en tête des articles les plus lus du moment. Pour tout dire, cette note est un mystère. Pendant 6 mois après sa publication, elle n’a pas fait de vague et est totalement passée inaperçue et puis un jour boum elle attirait 6000 personnes par mois (bon, là ça s’est calmé quand même). Merci Google, je suppose. Un truc de référencement sûrement mais j’avoue que tout ça c’est du chinois pour moi. Mais marrant d’en reparler aujourd’hui car dernièrement, cette envie de me couper les cheveux au carré m’a reprise (sûrement à cause du retour des nœuds). Bon, là je profite de la combinaison frange + cheveux long. Il m’a fallu un temps d’adaptation mais maintenant je suis fan. J’adore ça fait modasse et ça permet plein de possibilité. Vraie frange devant les yeux ou mèche sur le côté, cheveux lisses ou bouclés. Et j’aime toutes les combos. Le monsieur au doigt de fée qui me l’a coupé avait raison : je suis faite pour la frange. Mais dès qu’elle a repoussé, je file chez le coiffeur pour me faire faire une coupe au carré, avec frange cette fois !

En deuxième position, nous avons New York New York, Here I Come, ma note pré-départ où je vous demandais vos astuces et vos bons plans. Je soupçonne un coup de Google encore (elle est d’ailleurs bien positionnée elle aussi dans la liste des messages les plus consultés du moment). Je dois récupérer tous les futurs voyageurs qui cherchent des infos sur la Grosse Pomme et c’est un peu grâce à vous finalement. Donc thanks ! D’ailleurs, je n’en ai pas fini avec mon chapitre New Yorkais. Je ne vous ai pas fait mon petit bilan de mes pérégrinations, ce que j’ai adoré, toussa toussa mais c’est sur ma to do list.

Enfin, sur la dernière marche du podium une note beaucoup plus ancienne sur les Gélules Autobronzantes de Durance. Ce qui est fou en plus, c’est que cet article ne date même pas de 2011 mais de novembre 2010 (ça en fait un bail !). Je vous demandais votre avis avant de les tester, pour savoir si ça marchait ou pas. Le pire, c’est que comme d’habitude, j’ai reporté au lendemain puis encore au lendemain, puis j’ai fini par oublier, après l’été est arrivé donc j’ai bronzé naturellement et finalement je ne les ai jamais testées. Peut-être un jour. En plus, maintenant j’en ai reçu une deuxième boîte donc je pourrais faire durer la cure plus longtemps. Mais pas en plein hiver, c’est nul de vouloir bronzer alors que pas un centimètre de peau ne dépasse. C’est du gâchis. Peut-être en avril. Si je n’oublie pas encore d’ici là. Oui, je sais, c’est une maladie.

Au pied du podium, mon article sur le recyclage de cosmétiques. Parce qu’on s’est toutes trompées un jour dans l’achat d’un produit de beauté et donc qu’on s’est toutes retrouvées avec des cosmétiques dont on ne savait plus quoi faire, des petites idées pour donner une deuxième vie à ces produits pourris. Parce que des fois, ça fait quand même mal aux fesses de jeter un produit à peine commencé.

En position numéro 5, un autre de mes délires capillaires avec ma folle envie de devenir rousse qui me reprend de temps en temps (décidément vous aimez bien quand je m’épanche sur mes cheveux. En même temps, c’est un peu notre obsession à toutes). Vous êtes comme moi en fait, vous adorez regarder des photos de coiffures de people. A chaque fois, ça me donne envie de tout refaire mais comme moi je n’ai pas de coiffeur à domicile, c’est jamais aussi joli bien évidemment. Enfin, si vous avez une perruque rousse qui traîne, je suis preneuse. Je veux vraiment voir ce que ça donne pour savoir si je peux me lancer sans avoir à craindre le résultat.

Et parce que vous êtes de véritables beauty addicts insatiables de nouveautés, en sixième position arrive mon article preview sur les futures tendance de l’automne 2011. Bon, il a peut-être aussi eu pas mal de succès parce qu’en ce début aout, la blogo beauté était pas mal déserte et désertée et qu’il n’y avait pas beaucoup de lecture à se mettre sous la dent :) Tout ça me rappelle qu’il faudrait peut-être que je me mette au boulot pour vous préparer le même sur les tendances de ce début 2012.

Le classement en septième position de mon banc d’essai épilation sur les bandes de cire froide me fait très plaisir, je l’avoue. Ca me rassure de voir que je ne suis pas la seule à batailler comme une forcenée contre ces satanés poils. Maudit soient-ils ! Ah, mon âme pour une épilation définitive et ne plus jamais voir un seul poil sur mes jambes ! Je te dis pas le temps de vie gâché à leur faire la guerre (pas la peine de te le dire, tu comprends).

En huitième position, la review de la mésothérapie maison par Filorga. Est-ce l’attrait du cadal qui vous a attiré ou la volonté désespérée de lutter contre les signes de l’âge (comme je vous comprends, je ne me suis toujours pas remise de l’apparition de mes premières ridules. C’est le début de la fin. La mort est là. La peau flasque aussi). En tout cas, ce petit instrument de torture m’en a fait voir mais il a aussi redonné de l’éclat à mon teint. J’aurais bien besoin de faire une petite cure en ce moment d’ailleurs, je suis terne de chez terne, ça fait peur.

A l’avant dernière place, mon article sur comment faire tenir son rouge à lèvres. C’est rassurant de voir qu’on a toutes les mêmes problèmes et les mêmes préoccupations. Et que finalement aucune de nous n’a vraiment de solution miracle parfois. Depuis cette note, j’ai totalement laissé tomber le fixateur de rouge à lèvres Lip Seal de Make Up For Ever dont je vous parlais. Le tube n’a pas aimé la position couchée, le liquide s’est renversé dans le goulot, résultat le bouchon et le flacon se sont scellés eux-mêmes. Impossible de l’ouvrir à moins d’y laisser une main. Résultat, je ne porte plus mes rouge à lèvres rouges chéris et me suis tournée vers le Flaming Fuchsia de L’Oréal qui lui ne pose aucun problème de migration. Il sait se tenir.

Enfin, pour clore ce top ten, mon article sur les beauty flops de 2010 publié il y a tout juste un an (ah nostalgie). Les cheveux blancs de Kate Moss, les cheveux bleus de Katy Perry, le tatouage temporaire ou les sourcils de Cro Magnon : toutes ces tendances qu’on a essayé de nous faire avaler et qui sont passées de travers. La boucle est presque bouclée et on en revient à ma question du début : pour ou contre un papier sur les beauty flops de 2011 ? Pour, pour se marrer un coup, ou contre parce qu’il y en a marre des bilans ?

Et sinon, d’accord avec ce top dix où d’autres notes vous ont plus marquées ? Moi, j’avoue que la position de certaines m’a surprise. Et à mon grand étonnement, il n’y a pas de concours dans ce classement (à part la note Filorga mais c’était un concours caché). Comme quoi ce ne sont pas vos articles préférés.

Juste pour le fun, vos articles préférés de 2010 ICI, ça nous ramène loin.

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