Rouge à lèvres Autumn Leaves de Nars : la jolie surprise de l'automne

Aujourd’hui, petite pause dans notre exploration des nouveautés beauté de noël pour te parler d’une de mes très bonnes surprises maquillage de l’automne. Comme tu le sais, j’aime beaucoup le maquillage Nars. Mais quand j’ai vu les nouveautés lèvres dans la collection automne, sortie à la rentrée, j’ai pris peur. Tendance oblige, ce n’était que des couleurs foncées. On ne reviendra pas sur le fait que je ne suis pas faite pour ça. Mais surtout c’était pas des foncés dans les prunes/aubergines (teintes que j’aurais bien aimé aimer en fait, s’il ne devait en rester qu’une, ce serait celles-là). Non, on était plutôt dans du brun et du marron.

Et tu sais qu’il suffit que je vois du maquillage marron pour que je parte en courant. Sur les yeux, j’ai réussi à m’y faire mais sur les lèvres, no way. Ce n’est pas que c’est moche, c’est que ça ne ma va pas. Là encore tout est une question de peau. Et sur ma peau blanchâtre tendance rosée, même si je me permets du orange de temps en temps, ce sont forcément les teintes froides qui me vont le mieux. En tout cas en plein milieu de l’hiver quand mon teint est en train de virer lavabo. Bref, même si elles m’attendaient, j’ai longtemps délaissé ces nouveautés. Et puis un jour, je n’avais rien à me mettre sur les lèvres et j’ai décidé de tenter le coup avec le rouge à lèvres, qui semblait être le moins sombre de tous (le gloss ou le crayon, eux, c’est pas possible).

 Il s’agit du rouge à lèvres Autumn Leaves de Nars. Et il a été ma très bonne surprise de l’automne. J’avais peur qu’il me teinte les lèvres de marron mais non. C’est un brun mais pas un brun marron finalement. La teinte du raisin n’est pas celle que tu obtiens sur les lèvres. D’ailleurs, cette teinte est assez étonnante. Pas indéfinissable mais changeante. C’est une des raisons pour lesquelles je vous en parle assez tard. J’ai eu le plus grand mal à prendre toutes ses nuances en photo (j’ai fini par laissé tomber). Car selon la luminosité mais aussi le nombre de couches appliquées, la couleur qui ressort n’est pas du tout la même.

A la base, je vois Autum Leaves comme un brun presque nude, en tout cas à une couche. Il colore les lèvres de brun mais discrètement. Disons qu’en fait il atténue plutôt leur couleur rosée pour un résultat nude. Mais ce n’est pas non plus un beige. Le nude beige, sur moi, je peux pas, c’est moche. Faut dire qu’avec les lèvres beiges, sans couleur quoi, j’ai un peu l’air d’une morte. Je ne vois pas l’intérêt. Là, il y a de la couleur, plus ou moins intense selon le nombre de couches mais bien présente. On a un joli maquillage des lèvres discret et bizarrement, même si ma carnation est rosée, très naturel.

En tout cas, à une couche, il est nude. Mais si tu superposes les couches, la couleur va s’affirmer un peu plus et là je le décrirais plutôt comme un brun rouille. Il porte finalement bien son nom, feuilles d’automne. Ce n’est pas un brun tirant vers le marron mais un brun avec de l’orange dedans. Bizarrement, jusqu’ici, tu m’aurais dit rouge à lèvres rouille, je t’aurais répondu non merci. Pourtant, celui-ci a su me séduire. Bien sûr, ce n’est pas la teinte qui me va le mieux, je continue à préférer les roses ou les rouges, mais cela donne un petit côté différent au maquillage. Et ça fait du bien de temps en temps de casser les habitudes. Il a un petit quelque chose quoi. Il a surtout un gros truc en plus.

Paradoxalement si à l’ombre ou à la lumière artificielle, c’est un rouge discret voire nude, au soleil sa couleur explose et passe presque du brun à l’orange. Limite flashy l’orange d’ailleurs comme on peut le voir sur les photos du raisin ou du rouge porté prises un jour où il faisait très beau. Quand on le voit comme ça, on a l’impression que c’est un orange pétant. Alors que non. S’il explose et devient un peu plus vitaminé quand il fait vraiment soleil (ce qui n’arrive pas vraiment beaucoup pendant l’hiver je te le concède), cela reste un brun discret la plupart du temps. D’ailleurs, en vrai, le raisin n’est pas orange pétant comme sur la première photo mais plus sombre. Je ne sais pas si j’ai été claire mais on pourrait résumer par il est plein de surprises et se fait changeant, passant du brun orangé nude au brun rouille ou au presque orange vitaminé. Et c’est ça qui fait son charme. On peut le moduler selon ses envies. Et finalement, même si c’est à la base une teinte d’hiver, que je porte régulièrement en ce moment, je pense que je continuerais à l’utiliser en été pour sa seconde personnalité.

Je fais mon cinéMAT avec Agnès b. : dans la peau d’Audrey

Hier, je vous parlais de mes errements maquillage de jeunesse. Et constatais qu’heureusement, ma technique avait bien changé. Il n’y a pas ça qui a changé d’ailleurs, mes marques de prédilection aussi. Par exemple, à l’époque, Agnès b. au Club des Créateurs de Beauté était l’une de mes marques fétiches. J’enchaînais les commandes. Et puis quand j’ai vieilli (et appris), j’ai totalement laissé tomber la marque. Pas parce que les produits n’étaient pas bien. Juste parce que le principe d’achat par correspondance de maquillage ne me convenait plus. C’est vrai, pendant des années, j’ai un peu procédé au pif pour le choix des couleurs (très risqué pour le fond de teint). Mais plus ma passion pour la make-up s’approfondissait, moins c’était possible. Je voulais pouvoir toucher et tester avant d’acheter.

Cela faisait donc des années que je n’avais utilisé du maquillage Agnès b. lorsque au boulot, j’ai aperçu sur le bureau d’une de mes collègues un produit de la marque qui a attiré mon œil. Il avait la forme d’un gloss donc, en tant normal, j’aurais passé mon chemin mais ses couleurs étaient tellement intenses que j’ai voulu voir de plus près. J’ai commencé à tripoter ces nouveautés, très intéressée, et ma gentille collègue m’a alors dit que je pouvais me servir si je voulais. Il n’a pas fallu me le dire deux fois, après moult hésitations, j’en ai choisi un, toute de joie et bonheur avec mon nouveau bébé (maintenant, je regrette de n’en avoir pas pris deux).

Cette nouveauté si attractive, c’est la Crème de Velours Eclat Mat & Confort CinéMAT, d’Agnès b. donc. Ca a la forme d’un gloss, avec applicateur toussa, mais en fait il s’agit plutôt d’un rouge à lèvres, crème et mat. Il s’inscrit un peu dans la tendance de la saison des rouges hybrides qui s’appliquent comme un gloss mais qui sont aussi intenses qu’un rouge à lèvres. Ce n’est évidemment pas une nouvelle tendance mais, cet automne, elle bat son plein. J’en ai ainsi repéré chez Lancôme, Shiseido, Guerlain ou Make Up For Ever. Ils sont satinés ou mats, c’est selon. Mais le Agnès b. est mat. Ce qui rejoint une autre grosse tendance de la saison : les rouges mat.

Sans flash

En résumé, je ne le savais pas encore car on était alors fin août, que je revenais juste de vacances et que j’étais totalement à l’ouest sur les tendances beauté de l’automne, n’ayant pas eu le temps de m’y replonger, mais j’étais totalement in en étant attirée par cette nouveauté (ne le suis-je pas toujours en même temps ;)) J’ai surtout été inspirée car plus d’un mois et demi plus tard, ce coup de foudre ne s’est toujours pas démenti. J’adore mon CinéMAT ! Avec mon Crayon 2 en 1 de Black Up, c’est le 2è produit pour les lèvres dont je vous parlais qui m’a totalement fait craqué cette saison. Je les porte tout le temps tous les deux. Et si j’étais déjà dans une phase « bouche intense, maquillage des yeux légers » avant de les rencontrer, ils ont confirmé ma nouvelle lubie make-up.

Avec flash

Sa couleur est trop belle ! Bien évidemment quand il a fallu en choisir un ce jour fatal, je n’ai eu d’yeux que pour les couleurs intenses. J’hésitais entre un superbe rouge et un rose foncé ultra pigmenté. Comme j’ai déjà pas mal de rouges, j’ai finalement choisi le rose. Son petit nom : G109 Fuchsia Audrey. Comme Audrey Hepburn, l’une de mes icônes beauté. Car toutes les teintes de la gamme portent des noms de stars du ciné. J’ai d’ailleurs renoncé au Rouge Marilyn ce jour-là (tristesse). Il semblerait qu’entre mes deux icônes beauté préférées, mon inconscient ait choisi. Je suis donc une Audrey et pas une Marilyn (bon, quand même un peu une Marilyn car je le regrette grave ce rouge).

Deux couches

Enfin bref, je trouve sa couleur magnifique. En revanche, j’ai été incapable de la capturer en photo portée. Sur mes lèvres, en vrai, elle est intense et rose foncée. Mais en photo, je ne sais pourquoi, elle ressort plus claire. Je m’en suis arraché les cheveux. A chaque fois que je l’ai porté, j’ai pris des photos, mais jamais la couleur qui ressortais dessus ne me semblait à la hauteur de sa vraie teinte. Finalement, je vous en mets quelques-unes mais dites-vous que sa couleur portée se rapproche plus de celle du swatch. D’ailleurs, moi je ne le vois pas fuchsia. Pour moi, le fuchsia est plus clair et plus flashy. Il est pas plus framboise ou à la limite framboise foncé ? Bon, en même temps, je suis à moitié daltonienne donc je me fourvoie peut-être. Et puis ce n’est qu’un détail, car fuchsia ou framboise, il est surtout fabulous !

Deux couches

Qu’a-t-il de plus que les autres à part sa couleur ? Sa texture d’abord. Une crème hyper agréable à porter et à appliquer. Avec un applicateur gloss donc. Bon, là, j’avoue j’ai un peu de mal à être précise avec l’embout mousse donc je déborde un peu. Pour les teintes pigmentées, je préfère les raisins biseautés (même si là aussi je déborde). Mais j’ai quand même commencé à m’y faire. J’ai trouvé une astuce. Je retourne l’embout pour faire les contours avec la pointe puis je remplis avec l’embout dans la position normale.

Une couche

J’aime aussi son fini bien opaque. Il peut être utilisé de deux façons. Tu poses juste une seule couche et là, la couleur est un peu moins intense et le fini mat. Moi j’aime la jouer plus radicale et j’applique plusieurs couches pour avoir une teinte vraiment puissante. Là, le fini n’est pas tout à fait mat. Il n’est pas non plus glossy ou satiné mais il est légèrement glowy. Une brillance qui s’estompe au fil des heures et il finit par devenir vraiment mat. C’est d’ailleurs la seule chose qui s’estompe car bon point, ce rouge est un coriace. Bien sûr, il y a des transferts. Bien sûr, sa couleur perd quand même un peu de son intensité pendant la journée. Mais elle tient bon et il y a besoin de beaucoup moins de retouches qu’avec un rouge classique. A la fin de la journée, je dois d’ailleurs me démaquiller les lèvres, ce qui n’est jamais le cas quand je porte un rouge classique.

Avec flash

Je suis donc vraiment emballée par ce produit. Finalement, avec le CinéMAT, c’est plus qu’un coup de foudre puisque notre histoire dure encore. Et vu le nombre de rouges que j’ai à la maison et de nouveautés à tester, ça en dit long que je le porte aussi souvent et qu’après un mois et demi, il soit toujours parmi mes favoris. Et puis, il a un avantage sur les autres rouges hybrides de la saison, son prix, beaucoup plus raisonnable : 18,90 € en temps normal (bon, là, ça fait beaucoup pour du Agnès b.) mais 9,45 € en ce moment. Alors, j’ai envie de dire foncez sans hésiter c’est une perle. Vous aurez le choix entre Ava, Brigitte, Claudia, Marilyn ou Audrey. Des noms qui font rêver.

Maquillage Mac Cosmetics : collection Marilyn Monroe Vs Carine Roitfefd

En poursuivant mon exploration de ce qui nous attendait au rayon maquillage pour les fêtes, je suis tombée sur les nouveautés MAC Cosmetics. La marque continue ses lancements réguliers de collections make-up en éditions limitées. Alors que la plupart des marques cosmétiques se limitent à 4 collections par an (+ les produits permanents), MAC est beaucoup plus prolixe. Je t’avoue que n’étant pas une MAC addict (j’aime bien leurs produits mais j’ai d’autres obsessions), j’ai un peu du mal à suivre. Mais cette fois, ils ont réussi à attirer mon attention.

Car MAC Cosmetics a créé une collection de maquillage dédiée à Marilyn Monroe. Je ne vais pas faire dans l’original mais j’adore Marilyn, qui est une vraie icône pour moi, depuis toujours. Ces derniers temps, je lui fais quelques infidélités avec Audrey Hepburn (ah, cette classe !) mais j’ai longtemps été obsédée par Norma Jean Baker : lisant tout ce qui sortait sur elle (de Blonde de Joyce Carol Oates à un livre enquête sur sa mort dont je ne me rappelle plus le nom ni l’auteur, nul !), regardant tout ce qui passait à la télé (des téléfilms parfois bidons aux documentaires, j’ai d’ailleurs toujours « Marilyn, dernières séances » sur mon disque dur), collectionnant aussi les photos d’elle parues dans les magazines (j’avoue, là, je continue encore). A une époque, je collectionnais même les objets à son effigie. J’ai un porte-monnaie et un sac à main Marilyn (si j’avais eu plus de place à la maison, je crois que j’aurais eu aussi le paravent Marilyn).

Alors forcément, impossible de ne pas baver sur cette collection MAC (déjà en vente je crois). La collection est composée de rouges à lèvres, de vernis à ongles, de blush, de gloss, de fards à paupières, d’eyeliners et de faux-cils aussi of course (look pin up fifties oblige). Certes, MAC n’est pas la première marque de cosmétiques à surfer sur la tendance, il y a peu Biguine Make up sortait aussi sa collection en hommage à la star avec également des produits à son effigie (il faut dire que l’on fêtait cette année les 50 ans de sa mort).

Mais quand je vois les packagings avec ces jolies photos de Marilyn Monroe, la fan en moi ne peut s’empêcher d’admirer et d’avoir un pincement au cœur. Pour ce qui est de la qualité des produits, je ne peux juger car je n’en ai aucun (mais bon, c’est du MAC), mais j’adhère totalement à leur look.

Parallèlement, MAC lance également sa collection en collaboration avec Carine Roitfeld, la papesse de la mode. La soirée de lancement avait d’ailleurs lieu hier pendant la fashion week. C’est ainsi que je suis tombée sur des visuels des produits. Je te l’accorde, ils étaient depuis longtemps sur le net, mais n’étant pas plus que ça fascinée par CR (mon CR préféré, ce serait plutôt Cristiano Ronaldo, mais passons), je n’avais pas fait la démarche de chercher à quoi cette collection allait ressembler.

Bien m’en a pris car, finalement, elle n’a pas vraiment de quoi titiller la curiosité. A part le fait qu’elle soit signée par Carine Roitfeld, elle n’a pas grand intérêt, non ? Je la trouve limite boring. Et autant mon petit cœur de beauty addict palpite pour celle de Marilyn, autant celle-ci me laisse froide. Je crois qu’aucun produit ne me fait envie.

Il faut dire qu’elle se concentre pas mal sur les sourcils, avec des gels pour les fixer, des crayons, des poudres. Mouais, bof. Vu que je ne m’occupe pas des masses des miens (je sais que c’est mal mais ils sont trop infernaux, ça m’énerve, impossible de les dompter ou d’en faire quelque chose), ça me passe au-dessus.

Il y a également une palette pour se faire un smoky eye mais dans les tons marron. J’aurais vu plus de noir car le regard black est quand même la signature de Carine Roitfeld (et ça j’aurais aimé) mais non, c’est du brun. Re-bof.

Il y a bien des vernis et un rouge à lèvres mais dans des teintes classiques. Rien d’excitant. Certes le look des produits est sympa mais sans plus. Je ne suis pas sûre que cette collection fasse vibrer les foules. Ou alors juste les fashionistas pures et dures qui vénèrent la reine Carine.

Bon, il y a quand même un produit qui m’a tapé dans l’oeil dans la collection : les pochoirs pour se dessiner des petites étoiles. C’est le plus original de tous. Mais sinon, cette collection n’a pas provoqué de « vogue » d’enthousiasme chez moi. C’est chic, certes, mais pas fun.

Et vous, vous êtes plutôt Marilyn Monroe ou Carine Roitfeld ?

Quand la High Society (de Nars) voit la vie en rose lilas

Et voilà, il est temps de clore le chapitre sur la palette High Society de Nars. Je lui avais fait une petite infidélité pour découvrir le Duo de Fards à Paupières Vent Glacé mais avant de me lancer dans d’autres tests ombresques et que j’oublie complètement que j’ai ces photos (ce ne serait pas la première fois), découvrons le troisième fard que je ne vous avais pas encore vraiment montré.

La palette est donc composée d’un violet foncé presque pourpre et d’un vert sapin, déjà vus, et d’un violet lilas. J’avais déjà utilisé cette teinte dans les précédents maquillages pour estomper les autres fards mais difficile dans ces conditions de se rendre vraiment compte de la couleur. Pour réparer cette « injustice », il me fallait donc en faire la star d’un maquillage. Eh bien, ta-dam, le voici.

En revanche, je ne l’ai pas utilisé seul en mono comme je le fais souvent, je trouvais ça un peu trop triste et plat. Je l’ai d’abord classiquement appliqué sur la paupière mobile puis j’ai ajouté du violet foncé en externe et dans le pli de la paupière pour dessiner le regard dans une tentative de pseudo banane (même si ce n’est pas forcément mon fort, je me demande si j’ai les yeux pour appliquer cette technique, en tout cas pour l’instant, je n’ai pas encore le doigté). Puis j’ai fait un retour avec le fard foncé en ras de cil inférieur.

Ca a permis d’intensifier le maquillage que je trouvais un peu léger seulement avec le fard lilas. Bon point, il est bien opaque, mais la couleur est quand même assez claire. Et les seules couleurs claires que j’aime sur mes paupières en mono, ce sont les teintes dorées. Les autres, je n’accroche pas, je trouve qu’il manque souvent quelque chose, que c’est fade. Le violet foncé a ainsi permis de booster un peu le make-up.

 

Après, des trois fards, le lilas est clairement celui que j’aime le moins. Sûrement parce que ce violet tire beaucoup vers le rose (rose, violet : deux teintes qui ne m’emballent pas forcément sur les paupières). D’ailleurs, sur certaines photos, je trouve qu’on le voit presque plus rose que lilas. Bref, je préfère le vert et le violet foncé. Et encore une fois, on reste dans des teintes classiques. A qualité égale, je pense que je préfère définitivement le duo de teintes indéfinissables Vent Glacé dans la collection automne de la marque. Mais peut-être que je boosterais ses teintes claires avec le vert foncé de cette palette. Voilà, je crois que je vous ai tout dis sur la High Society. Je suis prête à rejoindre de nouveau la plèbe.

Un Vent Glacé souffle sur le maquillage des yeux cet automne avec Nars

Je sais que je n’ai pas encore fini de vous montrer tous les fards qui composent la palette High Society de Nars, mais j’avais envie de lui faire une petite infidélité. J’avais envie de quelque chose d’un peu plus hors des sentiers battus. Car comme on l’a vu, si les teintes de la High Society sont très bien, elles sont aussi plutôt classiques. L’originalité, dans la collection automne de Nars, on la trouve plutôt du côté du Duo d’Ombres à Paupières.

Son petit nom ? Vent Glacé. Et les teintes sont même tellement originales que j’ai presque du mal à les décrire. Moi, je vois une harmonie de verts, clair mais du vert un peu particulier. Ce ne sont pas les verts clairs classiques, citron ou prairie, toussa toussa. Je les décrirais plutôt comme glacés (peut-être à cause du nom, je ne sais pas mais je trouve qu’ils ont un côté hivernal, neigeux, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

Ils sont tous les deux clairs même si celui de droite est un chouïa plus foncé. Enfin, je les vois verts mais la marque ne les décrits pas du tout comme tels. Selon Nars, à gauche, nous avons un Platine et à droite, un Fumée Argentée (moui, moui). Deux noms qui tendraient tout de même à penser que nous sommes dans les gris. Mais alors moi je ne les vois pas du tout gris. Je ne sais pas si c’est mon côté daltonienne d’ailleurs, mais celui de droite, au soleil, je trouve même qu’il a des reflets dorés.

Ces deux fards me laissent donc totalement perplexe. Mais une chose est sûre, ils sont effectivement assez originaux puisque plutôt indescriptibles. Je les trouve aussi très changeants. En tout cas, celui de droite qui est le premier que j’ai testé. Je l’ai d’abord essayé fin août. A ce moment-là, je bossais, donc pour aller vite le matin, je l’ai appliqué seul en l’estompant rapidement et en ajoutant seulement un trait de liner noir. Là, je le voyais vert doré. Limite je voyais même plus du doré que du vert. D’où ma perplexité quand j’ai découvert son nom. Je ne voyais absolument aucun argenté. Mais à ce moment-là, le soleil ne jouait pas à cache-cache avec nous et il y avait une super luminosité.

Premier maquillage flash/ombre/soleil

Le temps a passé sans que je vous en parle, les photos étant bloqués sur mon ordinateur pour cause de panne informatique. Quand j’ai enfin récupéré mon bébé et que j’ai voulu écrire ma note dessus, nouvelle perplexité. Je ne me souvenais plus lequel des deux fards j’avais pris en photo. Les traces de pinceau indiquaient qu’il s’agissait de celui de droite, l’autre étant intact, mais, malgré les preuves, j’avais tout de même de sérieux doutes. Je l’ai donc ressorti pour en être bien sûre. En variant tout de même un chouïa mon maquillage : cette fois, j’ai bien posé le fard de droite en aplat mais j’ai utilisé celui de gauche pour estomper les contours.

Deuxième maquillage, sans flash

Je ne sais pas si c’est cet ajout ou si c’est la lumière différente (on est passé de plein soleil à déluge de pluie) mais je n’arrive pas à croire que ce soit le même. Pourtant si. Mais là, je ne le vois plus avec des reflets dorés, juste totalement vert et plus clair que la dernière fois. Sur le premier essai et sur le swatch, je trouve qu’il tire légèrement sur le kaki, là non. Côté couleur, je le vois même presque de la même teinte que celui de droite. Perplexe, perplexe, je vous dis. Un fard bien versatile donc. Il faut que j’essaye celui de droite pour dissiper totalement mon doute. Même si je sais que j’ai bien utilisé deux fois le même, mon cerveau continue à douter.

Deuxième maquillage, flash

Côté qualité du fard en lui-même, il peut se faire transparent ou plus opaque (je n’utilise pas le mot intense car pour un fard clair, ça ne convient pas forcément mais il sait aussi se faire voir). Bien évidemment, je préfère le porter façon opaque et, pour cela, je l’applique au doigt, je trouve que la couleur prend mieux et plus rapidement qu’au pinceau. Aucune chute à signaler et même s’il est clair, sa tenue est au top (toujours sur ma base MUFE). Même si en général, je préfère les fards intenses, j’aime bien ce duo car il me permet de porter un rouge à lèvres pigmenté sur la bouche, et ça tombe bien, je suis justement in the mood «bouche intense ». Certes, les couleurs sont particulières et certaines trouveront qu’il manque peut-être une couleur intense dans le lot (c’est vrai que les deux couleurs se ressemblent beaucoup et les duos sont en général composés de couleurs complémentaires). Mais finalement, dans le match des nouveautés Nars de la saison, je préfère ce duo Vent Glacé au trio High Society.

Et vous, vous les voyez de quelle couleur ces deux fards ? Et les spécialistes de Nars, vous trouvez pas que ces deux verts ressemblent à celui du Duo vert/violet Habanera de la marque, où le vert est d’ailleurs décrit comme un Menthe Givrée ? Et qui quand je l’avais pris en photo pour le blog il y a un bail était d’ailleurs ressorti limite argenté sur les photos ?

 

Le retour en grâce du fard à paupières violet avec High Society de Nars

Bon, les filles, faut qu’on parle. Il se passe un truc bizarre à l’intérieur de moi-même. C’est du sérieux. Je crois que je commence à aimer le fard à paupières violet. Je sais, c’est grave, ce ne peut être que le signe que l’Apocalypse arrive. Moi qui vous bassine depuis bientôt 3 ans sur le fait que je déteste mais alors déteste cette couleur sur mes yeux, depuis la rentrée, un truc a changé. En fait, tout a commencé cet été. Un jour, je me suis maquillée en vert/turquoise et je n’ai pas aimé.

Et puis quand je suis rentrée à la maison, au lieu de me diriger vers des fards à paupières bleus pour mon maquillage de rentrée, ma couleur fétiche quand même, c’est du violet qui m’a attiré. Celui de la palette High Society de Nars dont je vous ai déjà parlé. Bon, depuis, ça va mieux, je retourne de temps en temps vers mes premières amours car j’ai de nouveau besoin et envie de couleur (quoique la plupart du temps, je préfère accentuer la bouche que le regard) mais quand même, il se passe quelque chose.

(Sous le soleiiiiiiiiiiiiiil)

En temps normal, le fard violet est celui que j’aurais testé en dernier, après avoir essayé toutes les autres nouveautés de la rentrée. Mais force est de constater que je n’abhorre plus le violet comme avant. Et que je l’accepte désormais : oui, certains violets me vont bien. Comme celui-ci par exemple qui est un beau violet foncé presque pourpre (je crois que c’est pour ça que je l’aime bien, je préfère les pourpres aux autres violets qui tirent trop dans les roses, or le rose, lui, n’est pas encore rentré dans mes grâces).

(Extérieur, sans flash)

Car certes les fards de la palette High Society de Nars ne sont pas forcément très originaux (qui n’a pas son violet pourpre ?), mais ils sont beaux, ça il faut leur reconnaître, et de qualité. Bien intenses et profonds. Contrairement au vert testé précédemment qui était un mat, celui-ci a un fini irisé. Il n’est pas pour autant lumineux, c’est un fard foncé hein, mais au soleil ses micro-nacres brillent de mille feux (et l’illuminent quand même un peu, elles le rendent un peu plus clair).

(Avec flash)

Je l’ai posé en aplat sur la paupière puis j’ai estompé les contours avec le violet clair (ça se distingue à peine sur les photos). Comme avec le vert, j’ai quand même noté une difficulté des deux couleurs à se mélanger entre elles. Est-ce ma paupière et ma technique ? Les fards en eux-mêmes ? En tout cas, même si Nars ne va pas révolutionner le maquillage de l’automne avec cette palette, la marque nous offre tout de même des valeurs sûres. Et s’inscrit en même temps dans la tendance de la saison. Je ne sais pas si vous avez remarqué aussi mais je trouve que cet automne, le maquillage manque de flamboyance, que ce soit celui du regard ou des ongles. C’est limite ultra boring avec pas un poil qui dépasse (enfin là ce serait plutôt pas une couleur qui éclate). Il n’y a que les nouveautés lèvres qui sortent des sentiers battus. Pour le reste, on est plutôt dans du classique, les couleurs foncées que l’on retrouve tous les automnes + du nude.