Le Monoï ne peut en effet venir que de Polynésie : il est fabriqué sur place avec des ingrédients locaux, la fleur de Tiaré de Tahiti et des noix de coco polynésiennes. Cette provenance est aujourd’hui strictement contrôlée et il bénéficie d’une Appellation d’Origine qui garantit son authenticité. Car si le Monoï a des vertus cosmétiques (il hydrate et régénère la peau mais nourrit et répare également les cheveux secs et abîmés leur redonnant brillance et un côté soyeux), c’est aussi un produit sacré pour les Polynésiens. Côté fabrication, chaque île (et même chaque mama tahitienne) a sa propre recette mais on retrouve les mêmes caractéristiques principales (et ancestrales). Le monoï est obtenu par la macération de fleurs fraîches de tiaré dans de l’huile de coprah, issue de la pulpe de noix de coco séchée au soleil. Mais attention pas n’importe quelles noix de coco, elles proviennent de cocotiers ayant poussés sur un sol corallien et qui n’existent qu’en Polynésie, tout comme la fleur de Tiaré.
Il se décline aujourd’hui sous plusieurs formes (il a un peu été cuisiné à toutes les sauces) mais on peut toujours le trouver sous sa forme originelle chez Hei Poa, marque française qui a été la première à le distribuer en métropole et qui fête cette année ses 35 ans. Pour l’occasion, elle lance d’ailleurs en édition limitée deux grands flacons de 200 ml rhabillés par de jeunes graphistes : l’un un peu psychédélique « arty pop » et l’autre plus nature « jungle zen ». L’occasion de craquer pour ce produit culte et son parfum enchanteur. On peut s’en servir pour hydrater, nourrir, réparer et protéger sa peau. Mais attention, le monoï n’est pas une protection solaire, il ne contient pas de filtres UV, contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes. Donc, en vacances, on ne s’en sert pas sur la plage, mais le soir en après-soleil, sinon gare à la peau cramée.
On peut aussi l’utiliser sur les cheveux. Le mieux, c’est d’en appliquer sur les pointes une petite heure ou une demi-heure (ça dépend de la sécheresse de ses cheveux) avant de se laver les cheveux. On laisse poser tranquillement et puis hop au shampooing parce que, sinon, ça graisse quand même un peu (beaucoup). On peu aussi en mettre la veille au soir et dormir avec en enveloppant sa chevelure dans une serviette ou du cellophane, mais là encore on évite les racines, juste sur les longueurs et les pointes. Et on ne s’étonne pas si son produit a durcit dans le flacon. Non, il n’est pas périmé, il n’était pas non plus déficient. C’est normal. Le Monoï se solidifie quand les températures sont sous les 24°. Il suffit de le faire chauffer un peu pour qu’il redevienne liquide à nouveau. Mais en été, vous n’aurez pas ce problème.
Pour celles qui ne sont pas trop Monoï pur et préfèrent des produits élaborés, Cinq Mondes vient justement de lancer une gamme inspirée des Rituels des Iles Polynésiens qui met le Monoï à l’honneur. Cette nouvelle ligne est composée de trois produits, un gommage, une huile et un baume, tous les trois bio. Elle est également accompagnée d’un nouveau massage pratiqué au Spa Cinq Mondes s’inspirant des techniques traditionnelles tahitiennes. Dans ces trois soins, le Monoï a été associé au Noni, un fruit local surnommé le Remède Universel par les Tahitiens et aux propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires, antivirales et anti-oxydantes, mais aussi à l’huile d’avocat, à la poudre et à l’huile de coco. En revanche, les puristes seront peut-être un peu déçues car ces soins ne sentent pas le monoï mais ils sont vraiment prometteurs, donc on leur pardonne. J’ai testé rapidement le baume et il était divinement onctueux, tout comme le gommage (le test complet bientôt), et j’utilise l’huile depuis quelques temps.
Elle a les mêmes propriétés que le Monoï pur (elle nourrit, hydrate, régénère, illumine et sublime la peau) et peut être utilisée sur le corps et les cheveux. J’aime beaucoup le format avec un pschitt qui la rend plus facile d’utilisation que le monoï avec son flacon à goulot immense, j’en mets toujours partout. Sur le corps, c’est top, c’est une huile sèche et elle pénètre très rapidement (si on met la bonne dose comme d’habitude). Elle laisse la peau douce, lisse et parfaitement nourrie. Assez appréciable, le parfum n’est pas trop entêtant et il se fait discret sur la peau après l’application. Je l’ai aussi posée en masque sur la pointe de mes cheveux toute une nuit et j’avais les cheveux tout doux après le shampooing le lendemain. Donc, c’est une parfaite alternative au monoï pur car elle est presque plus agréable d’utilisation. Dommage pour son parfum moins paradisiaque.
J'adoooore le monoï ! ♥
RépondreSupprimerLes produits 5 mondes me tentent bien du coup!
En attendant j'utilise l'huile de monoi en soins capillaire par Hei Poa, une heure avant le shampoing comme toi :)
Depuis quelques mois j'utilise de l'huile d'argan, mais tu viens de me donner envie de changer!
RépondreSupprimerEugeenie : elle est vraiment top. J'avais aussi la version pailletée. pas mal surtout en été mais un peu compliquée à utiliser le reste de l'année.
RépondreSupprimerMiss Ashes : c'est top aussi l'argan mais je ne suis pas fan du parfum. Je suis une chiante des parfums, ça peut totalement me bloquer et là, le monoï, c'est juste divin.
Hiii ça me donne trop envie, mais je n'en voit pas vers chez moi. :/
RépondreSupprimerNormalement, c'est en vente en pharmacie mais les pharmaciens peuvent choisir de ne pas en vendre. Malheureusement :(
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