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mercredi 8 janvier 2014

Le best of 2014 de la Beauty Paresseuse : vos articles préférés


Etant encore un peu dans les vapes (je suis malaaaaaade *Serge Lama voice*), je suis en mode no make up, no soin et cerveau en service minimum. Aujourd’hui, on poursuit donc la rétrospective de l’année 2013. Lundi, je vous ai laissées avec mes produits préférés mais si on s’intéressait aujourd’hui à ce qui vous a le plus intéressé à vus sur le blog en 2013. Comme chaque année, voici les 10 articles les plus lus durant les 12 derniers mois. Pour varier un peu les plaisirs, j’ai tout de même un peu changé les règles par rapport aux best of précédents. Contrairement aux autres années, ce ne sera pas le top ten de tous les articles du blog les plus lus mais le top ten des articles écrits en 2013 les plus lus. En effet, sinon, on retrouve les mêmes articles que dans le best of précédent, des articles cheveux assez vieux mais qui séduisent toujours autant. Mais ils ne sont pas forcément représentatifs de ce qui vous a marqué à vous sur le blog en 2013, donc j’ai bougé un peu les lignes. Et voici ce nouveau top 10 :


Même en rebattant les cartes, c’est toujours un article cheveux qui arrive en premier, celui sur comment se faire un chignon bun facileavec un donut où je testais l’amplificateur de coiffure de Vivelle Dop. Il faut dire que cette jolie nouveauté a fait du buzz à sa sortie.


Sur la deuxième marche du podium, nous avons encore du cheveu et mes déboires capillaires estivaux. Il n’y a que moi pour vous pondre un roman sur une coupe au carré ratée car trop courte mais qui finalement m’a bien plu. Et que je regrette aujourd’hui, maintenant que mes cheveux ont repoussé et qu’ils me demandent donc plus de travail pour les coiffer. Ah, c’était si bien quand je n’avais absolument rien à faire.


Sur la dernière marche du podium, des cheveux encore. Décidément, vous êtes aussi obsédées que moi. Ce qui me rassure. Cette fois, je vous parlais de mon obsession du moment, enfin celle de février 2013 car il y en a eu d’autres avant et après aussi. Évidemment, l’ombré hair était encore au cœur de cette fixette capillaire et j’avais cette fois flashé sur celui deJessica Biel. Mais aussi sur sa coupe de cheveux et sa frange. Finalement, quand je suis passée chez le coiffeur, ça n’a pas été l’option choisie mais ce look continue à me trotter dans la tête. 


Je vois aussi que l’obsession pour les bracelets Hipanema n’a pas touchée que moi puisque ma note consacrée à mes deux merveilles arrive en quatrième position. Cet été, c’était d’ailleurs la folie Hipanema je trouve. A l’époque, j’avais voulu m’en racheter un troisième mais impossible d’en trouver. Ceux que j’aimais étaient en rupture de stock partout ou pas à ma taille. Tristesse car je trouvais la collection estivale vraiment belle. Celle de l’hiver m’a moins séduite donc je me suis retenue de craquer. Mais j’attends avec impatience celle de l’été prochain. Bon, à noter tout de même, mon beau bracelet platine n’a pas bien vieilli. A cause du contact de l’eau je pense, il s’est oxydé et le doré est devenu argenté. C’est moyen pour un bijou aussi cher.


En cinquième position, on trouve un tour d’horizon descollections maquillage pour le printemps 2013. Il faut d’ailleurs que je vous prépare le même genre d’article pour le printemps 2014 car les nouveautés vont bientôt arriver. L’année dernière, on a pas mal été gâtées, sera-ce toujours le cas cette saison ?


Comme c’est étrange, on retrouve ensuite encore du cheveu et une autre de mes obsessions capillaires : toujours un ombré hair maiscette fois celui de Jessica Szohr. Je l’adore, je le trouve trop beau. C’est d’ailleurs lui que j’ai demandé les deux dernières fois que je suis allée chez le coiffeur, en vain. Il faut  que je vous explique tout ça et que je vous parle de ma nouvelle couleur de cheveux. Ca fait un mois que j’ai un pseudo ombré hair. Après vous avoir autant embêtées avec mes obsessions, vous méritez de connaître les derniers chapitres de mes péripéties capillaires. 


En septième position, toujours du cheveu (hum, hum, faudrait-il que je transforme cet espace en blog capillaire ?) avec ladeuxième partie de mon feuilleton sur ma coupe au carré ratée de l’été que j’ai donc finalement acceptée. D’ailleurs, plus je regarde ces photos de coupe au carré plus ça me donne envie de retourner chez le coiffeur.


En huitième position, nous avons la présentation des collections de vernis OPI pour le printemps 2014 : la superbe collection Brazil et celle en partenariat avec Gwen Stefani. Elles vont d’ailleurs sortir très bientôt donc il faut que je revienne rapidement dessus de façon plus complète.


En avant-dernière position, nous avons ma review del’anti-cernes Fake Up de Benefit. L’un des produits de mon best of des nouveautés de l’année est donc aussi dans le top ten de vos notes préférées de 2013. Il faut dire que lui aussi a fait pas mal de bruit à sa sortie.


Enfin, en dernière position, nous avons mon test de la manucure brésilienne. Il faudrait d’ailleurs que je refasse un sort à mes cuticules. A force de les ronger de stress, elles ne font plus les fières.

Et voilà pour ce best of 2013. Des articles vous ont marqué plus particulièrement ? Vous êtes plutôt articles sur le maquillage ou sur les cheveux ?

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dimanche 17 février 2013

Fake Up de Benefit : aurais-je trouvé mon parfait anti-cernes ?

 Quand je vous ai détaillé ma routine teint il y a une dizaine de jours, j’ai mentionné mon nouvel anti-cernes, Fake Up de Benefit. Mais je ne me suis pas appesantie dessus car bien qu’il ait intégré ma routine depuis décembre, il n’était pas encore lancé et ne devait l’être que début mars. Il était donc un peu tôt à mon goût pour en parler. Et puis l’autre jour, je me balade sur le site de Sephora et que vois-je, il est déjà en vente. Damned moi qui croyais avoir pour une fois une longueur d’avance. Mais au moins, je peux enfin vous parler de ce nouvel anti-cernes qui a su me séduire en un rien de temps. Pourtant, mon histoire avec l’anti-cernes n’a pas toujours été simple. Ca n’a jamais été mon truc en fait. J’étais peut-être accro au fond de teint mais pas à l’anti-cernes. Résultat, je zappais son application deux fois sur trois. Et puis un jour, j’ai fini par carrément arrêter. C’est qu’avec l’apparition de mes petites ridules sous l’œil, c’était plus possible.



 L’anti-cernes faisait plus de mal que de bien. Il figeait et approfondissait mes ridules. Résultat, elles se voyaient encore plus. J’avais le contour de l’œil sec (asséché même) et comme momifié. C’était pas du tout naturel et limite, je prenais 10 ans. Comme je n’avais pas vraiment de cernes foncés, je me suis dit que peut-être je ferais mieux de faire sans. Puisque je n’en avais pas besoin et qu’en mettre empirait même la situation, j’ai donc arrêté l’anti-cernes. Je me contentais de fond de teint ou de fond de teint mixé à ma BB Cream et c’était bien suffisant. Jusqu’à il y a quelques mois.


Je ne sais pas si c’est dû à l’âge, que j’ai pris un coup de vieux d’un coup (faut dire que je suis dans la décennie fatidique ou tu commences à partir en vrille et où parfois tu vois le changement du jour au lendemain). Ou peut-être est-ce la fatigue (comme chaque hiver, je suis crevée). Mais j’ai commencé à distinguer des cernes foncés. Ce que je n’avais jamais eu. Ils sont presque apparus d’un coup, du jour au lendemain, mais je ne pouvais nier qu’ils étaient là. Certains jours, j’avais même l’impression d’avoir du noir sous l’œil. Et cette grosse zone d’ombre me plombait grave le teint. Il a fallu que je me rende à l’évidence, le fond de teint seul ne suffisait plus.

 J’ai bien essayé de rajouter juste du jaune en dessous, espérant que ça fasse l’affaire. Mais il manquait toujours quelque chose. Un anti-cernes en fait. Le hic, c’est que les produits en ma possession ne me convenaient pas du tout. Trop crémeux, ils filaient dans les plis. Sauf à les poudrer. Mais là, on avait donc le résultat figé et les rides creusées qui plombent un contour de l’œil. Quant aux produits restants, plus compacts, ils ne filaient pas. Mais ils étaient aussi trop secs. En plus d’assécher le contour et de marquer les ridules, ils avaient aussi un fini plâtre. Bref, encore ce dilemme, c’était pire avant qu’après. En fait, dès que tu as des ridules, trouver le bon anti-cernes devient mission impossible. D’ailleurs, en en parlant avec des collègues plus âgées, je me suis aperçue que nombre d’entre elles avait tout simplement laissé tombé l’anti-cernes. Parce que c’est comme ça, un anti-cernes, ça marque les ridules. Pire, quand elles sont très prononcées, la matière file dedans. Elles étaient donc nombreuses à faire sans (parce que finalement ça vieillit), préférant utiliser des stylos touche lumière à la texture plus fluide.


Sauf que quand tu as des cernes colorés, ça ne suffit pas. J’étais donc dans une impasse. Et puis hasard ou destin, me voilà au lancement de la dernière nouveauté Benefit, Fake Up. Un anti-cernes justement ! Et comme on est chez Benefit, il était forcément pas comme les autres. Cette marque ce n’est pas seulement des packagings sympas au look un brin rétro, c’est aussi des produits différents. Mais si j’aime les looks, je n’accroche pas toujours au produit lui-même. Or là, ça a été carrément le coup de foudre au premier essai. Il répond presque exactement (parce que bon, y’a pas de miracle) à ce que je voulais qu’un anti-cernes soit et évite les pièges qui me faisaient fuir jusque-là. Mais qu’a-t-il de plus que les autres pour arriver ainsi à se démarquer ? En fait, je ne sais pas si tu vois les rouges à lèvres qui ont un cœur hydratant (souvent blanc) à l’intérieur du raisin de couleur (il y en a eu chez L’Oréal Paris et plus récemment chez Innoxa et La Roche-Posay). Ici, c’est le même principe, en anti-cernes. Sauf que le cœur est l’anti-cernes et qu’il est entouré par l’hydratant.

 Pour être plus précise, le produit se présente en stick, comme certains anti-cernes classiques. Sauf que son look le distingue de ses petits copains car un anneau blanc entoure l’anti-cernes coloré. Il s’agit d’un anneau hydratant à base de vitamine E et de pépins de pomme. Fake Up a donc une double fonction : maquillage comme un anti-cernes classique mais aussi soin. Cette formule hydratante apporte un vrai confort à l’application et surtout fini l’effet sec, le résultat figé. La texture est vraiment crémeuse et se fond parfaitement dans la peau. Alors certes, les ridules sont toujours là. Comme je te l’ai dit, il n’y a pas de miracle. Mais en même temps, ce n’est pas un soin repulpant et de toute façon, c’est trop tard pour ces ridules-là (qui sont des vraies et pas des ridules de déshydratation). Maintenant qu’elles sont bien installées, c’est pour la vie entre nous. Même mon contour de l’œil n’y peut rien. C’est ainsi. Je savais que j’aurais dû être plus fidèle à ma crème pour les yeux quand j’avais 20 ans.


Mais ce n’est pas le sujet. Le fait est que oui, mes ridules sont toujours là, mais elles ne sont ni figées ni creusées par le produit. Après l’application d’un anti-cernes classique, on ne voyaient plus qu’elles. Il y en avait même de nouvelles. Là, c’est beaucoup plus naturel, plus vivant aussi, donc finalement, elles attirent moins l’attention. Donc c’est un peu comme si j’en avais moins, qu’elles se fondaient dans le paysage. Et puis même si je ne poudre pas (parce qu’à ce moment-là, ça re-figerait le truc), sur moi, le produit ne file pas dans les plis. Rien que ça et il était adopté. Mais il fait mieux. Il camoufle bien évidemment les cernes, c’est un peu le but (à noter toutefois, quand ils sont vraiment foncés, je continue à mettre du jaune en dessous pour neutraliser la couleur, ça ne veut pas dire que l’anti-cernes n’est pas bien, c’est juste que quand on a des cernes colorés, il faut neutraliser la couleur pour un bon camouflage, c’est la règle).


En fait, la cerise sur le gâteau c’est qu’il a un fini lumineux. Je ne sais pas si c’est l’anti-cernes lui-même ou l’anneau hydratant mais il illumine vraiment le contour de l’œil. Je pense que c’est la formule de l’anti-cernes car la marque dit qu’il estompe les cernes et diffuse de la lumière. Et en fait, c’est exactement ce que je cherchais sans savoir que je le cherchais. Comme je te l’ai dit plus haut, je voyais mes cernes comme de véritables zones d’ombre me plombant le teint. Avant de découvrir Fake Up, pour combattre ce trou noir, je me tartinais littéralement de stylo touche lumière sous le fond de teint puis d’enlumineur par-dessus au niveau du contour de l’œil. Sans ça, j’avais l’impression d’avoir une tête de zombie. Je ne pouvais sortir sans ma dose de lumière sous l’œil même si c’est une zone un peu bizarre où mettre de l’enlumineur. Alors, forcément, ce fini lumineux, c’est exactement ce qu’il me fallait. Je conçois que ce n’est pas forcément ce que tout le monde veut. Pour certaines, ce n’est pas normal de « briller » du dessous de l’œil, ou d’ailleurs. Moi, je n’ai jamais été très mat pour le teint et je préfère le glowy qui donne meilleure mine. C’est donc le détail qui fait toute la différence. Enfin, je n’aurais plus à choisir entre camoufler et illuminer puisqu’il fait les deux.

Voilà ce qui m’amène à penser que j’ai peut-être trouvé l’anti-cernes parfait pour moi. Car une fois encore, je le précise, il répond exactement à mes envies et mes besoins, qui ne sont pas forcément les mêmes que les vôtres. Mais au-delà de ça, c’est aussi un très bon produit et je suis sûre que je ne suis pas la seule qu’il va faire craquer. D’ailleurs, ce n’est pas toujours le cas, mais je trouve que Fake Up en vrai est assez fidèle à la description de Benefit : « l’anti-cernes qui camoufle incognito ! Le nouvel anti-cernes hydratant qui ne migre pas, estompe instantanément les cernes et corrige les imperfections. Le fini est ultra-naturel et soyeux ». Je dis « assez fidèle » car je ne l’ai jamais utilisé sur les imperfections, là j’ai mon Secret de Camouflage qui fait parfaitement l’affaire donc je me réserve celui-là pour le contour des yeux (j’économise).



Petites précisions techniques pour finir : je l’applique au stick mais après je le tapote au doigt pour qu’il se fonde mieux dans la peau. Ca permet aussi de mieux mélanger les deux textures. Mais il se fond très rapidement et est hyper facile à travailler. Limite, il ne demande pas de travail. Il m’arrive aussi d’en rajouter sans problème par-dessus mon fond de teint pendant la journée. En fait, je trouve que tu peux facilement superposer les couches (pour avoir plus de couvrance par exemple) sans que ça ne fasse pâté. Le résultat est toujours naturel. Il n’existe qu’en 3 teintes (j’ai la medium) mais là aussi je trouve qu’il se fond assez bien sur les différents types de carnation (test en live lors du lancement où on a été nombreuses à l’essayer en direct), même sur les peaux noires, je crois que la teinte foncée le fait (selon un témoin présent ce jour-là, je fais confiance mais sachez tout de même que ce n’est pas du test direct fait devant moi, c’est un témoignage). Et pour être totalement complète, son prix : 25 € (ce que je trouve somme toute raisonnable).

C’est quand même marrant comme nos habitudes beauté et nos routines peuvent changer en un rien de temps. Je ne sais pas si tu te souviens en octobre dernier, je te parlais de la palette de correcteurs que Benefit venait de lancer, Perk Up. Je n’y avais pas du tout adhéré parce qu’à l’époque, ça ne correspondait pas à mes besoins. C’était le bon vieux temps où je ne mettais pas d’anti-cernes car je n’en avais pas besoin. Cinq mois plus tard, me voilà accro à un anti-cernes. Et l’ironie de l’histoire, c’est que c’est un Benefit. Comme quoi…
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jeudi 7 février 2013

Ma routine teint du moment : les différentes étapes et les produits

Après avoir parlé théorie hier avec mon article sur la difficulté de trouver la bonne routine teint, il est temps de passer à la pratique. Concrètement il y a quoi dans ma routine teint ? Je pense que j’ai dû exciter la curiosité quand j’ai dit que j’utilisais une dizaine de produits. Vous vous demandez sûrement comment je peux empiler autant de couches sans virer plâtre… La réponse tout de suite. Tout en se rappelant que c’est une routine teint pour une peau normale avec des zones sèches/déshydratées sur les joues, parfois des imperfections sur le menton et des petites cicatrices qui perdurent. C’est aussi un teint qui manque un peu d’éclat et d’uniformité. J’ai donc essayé d’allier camouflage et correction à l’apport de luminosité.

Après, si je vous présente des produits dans cet article, il faut surtout s’attacher aux étapes. Les produits sont mes produits du moment et je les mets pour illustrer mon propos, pour que ce soit plus parlant, mais je ne les valide pas tous pour autant. J’ai trouvé mes étapes mais pour certaines, je cherche encore le bon produit. Mais comme je suis anti-gaspi, je me vois mal les jeter à la poubelle à peine commencés même s’ils sont sans plus. Donc je suis une gentille fille, j’essaie de les terminer. Mais je vous précise bien évidemment ceux que j’aime vraiment ou moins.

Après ma routine soin habituelle (nettoyage/sérum/crème de jour), j’applique toujours une base de teint. Et oui, pour moi, la base, c’est la base. Il n’y a que quand j’utilise une BB Cream que je fais parfois sans, puisque la BB est aussi censée faire base, mais avec du fond de teint, je ne zappe jamais cette étape. Pendant longtemps, j’ai utilisé comme base un écran solaire de ville, qui n’était donc pas réellement une base de maquillage. Mais je te l’ai déjà dit, je crois plus à la protection contre les UV et les radicaux libres qu’aux actifs anti-rides comme arme contre le vieillissement de la peau. Pour moi, l’application de mon Day Shield Skin Therapy de Lancaster était donc une étape essentielle (surtout que je déteste les SPF dans les crèmes, je préfère rajouter mon écran UV par-dessus si besoin). Bref, j’aime beaucoup ce soin et il m’a longtemps fait office de base. Sauf que cet hiver, il a fait tellement gris que je me suis dit que son SPF 30 était peut-être un peu too much.

Surtout que mon nouveau fond de teint avait lui aussi un SPF. Un 15 cette fois mais bien suffisant pour les longues journées grises de l’hiver. Pour éviter de cumuler les filtres, j’ai donc laissé tombé mon écran de ville et décidé de me mettre à une vraie base de maquillage. Erreur de paresseuse : pour ne pas chercher, j’ai un peu pris la première qui me tombait sous la main : l’Eclat Minute Embellisseur Teint de Clarins. Elle existe en deux teintes, la 01 blanche irisée est pour les peaux claires comme la mienne. Mais j’ai pris la 02 champagne qui est brune avec de petites nacres. Je ne sais pas si c’est pour ça (la couleur est trop foncée donc forcément moins lumineuse) mais je ne vois pas de différence phénoménale avant/après. Ou alors c’est parce qu’avec ma fixette sur l’éclat, je m’attends toujours à trop. Certains jours, il y a bien un mieux mais je me dis que l’herbe doit être plus verte ailleurs. Pourtant, ça m’a convaincue qu’en hiver, pour lutter contre mon éternelle grise mine, il me faut une base maquillage qui apporte de la lumière et booste mon éclat. En été, le teint va mieux et je pense que je privilégierais toujours l’écran UV (à réappliquer ensuite pendant la journée sur le maquillage si petite bronzette au soleil).

Si je manque de luminosité au niveau du teint, je ne te parle même pas du contour des yeux, là, ça vire limite trou noir. Le stylo touche lumière est donc devenu un indispensable (bien évidemment, je ne mets pas de base sur cette zone). Certains posent l’anti-cernes avant le fond de teint et la touche lumière après, moi je préfère le contraire (mais après, je ne dis pas que l’un est mieux que l’autre, à chacune de s’adapter à son cas). Je voulais absolument tester enfin la Touche Eclat d’Yves Saint Laurent. J’en ai une à la maison mais comme d’habitude quand j’en ai eu besoin impossible de remettre la main dessus. J’ai donc pris ce que j’avais sous la main, une nouveauté à l’époque : la Touche Radieuse de Nocibé. Mais honnêtement, je ne suis pas fan de cet enlumineur nacré car chez moi, il n’enlumine pas grand-chose. En fait, le côté illuminateur est apporté ici plus par la couleur rosée que par les nacres, je trouve donc que ça apporte du clair mais ça n’éclaire pas (je sais pas si tu me comprends).
 Je ne suis pas non plus fan de sa texture, un peu épaisse et qui marque mes quelques ridules du contour de l’œil. Comme j’empile les couches aussi sur cette zone (peut-être encore plus que sur le teint), j’ai vraiment besoin de texture aériennes et légères. J’aurais ainsi aimé une texture plus fluide. Il faut dire que ce n’est pas facile de faire un bon stylo illuminateur. Il ne faut pas non plus qu’il fasse le contour de l’œil trop lumineux sinon ça fait un peu œil de hibou. Bref, je cherche encore mon graal et il va vraiment falloir que je retrouve ma Touche Eclat.
J’applique ensuite mon fond de teint. Depuis peu c’est le Fond de Teint Eclat Even Better de Clinique. Avec sa promesse de corriger et d’unifier le teint tout en lui apportant de l’éclat, il semblait fait pour moi. En plus, j’ai toujours beaucoup aimé les fonds de teint Clinique et celui-là était pile ma teinte (c’est tellement compliqué de trouver sa teinte de fond de teint alors que ça fait toute la différence). Et c’est vrai qu’il me plaît bien. Bon, il ne camoufle pas toutes les imperfections (sur mon menton, on les voit en transparence même si elles sont clairement atténuées) mais il corrige quand même et le teint est effectivement unifié. De toute façon, dans les textures que j’aime (c’est-à-dire pas trop épaisses), je crois qu’aucun fond de teint ne cachera complètement mes imperfections. Mais comme je n’en ai pas beaucoup, ce n’est pas grave. Même si je suis toujours un peu déçue, si je suis raisonnable, je sais que mieux vaut privilégier un fini naturel.

Après, même si le résultat est bien, je ne suis pas sûre d’avoir pour autant trouvé mon fond de teint. Je ne sais pas, ça n’a pas été le coup de foudre. Disons qu’il est bien mais classique et c’est vrai que pour les prochains j’aimerais bien tester cette nouvelle génération de fonds de teint qui nous promettent tant. Après, il y a peut-être aussi une question de texture. Si vous n’êtes pas très fond de teint ou aimez les choses légères, passez votre chemin. Le résultat est certes naturel sur moi mais la texture est disons fluide épaisse. Ca demande donc un peu de travail pour une bonne application. Moi j’y arrive mais je pense que certaines prendront peur en l’appliquant. Ce n’est pas si difficile mais si tu n’es pas douée, il y a peut-être un risque. Bon, cette texture doit aussi être nécessaire pour apporter une bonne couvrance. Je fais donc avec. Mais je ne sais pas, j’ai envie de quelque chose de plus fluide.
Surtout que pendant la journée, je sens le fond de teint sur ma peau quand je touche, c’est bizarre. Normalement, une fois appliqué, sauf exceptions, je ne sens plus la texture. Ca a totalement fusionné. Là, il reste comme un voile à la surface (c’est difficile à expliquer). Après, le résultat est là : une bonne correction avec un fini naturel. Ce n’est donc absolument pas une déception hein, il est à classer dans la catégorie bons produits. Mais il y a tellement de fonds de teint sur le marché que je ne peux m’ôter de la tête cette envie d’aller voir ailleurs s’il n’y a pas un fond de teint qui me correspondrait mieux (alliant correction au top et encore plus de luminosité, j’ai envie de glowy et celui-ci est lumineux mais est plus à classer dans le fini mat, presque poudré, il y a ça aussi qui joue je crois).
Une fois mon fond de teint posé, j’applique de l’anti-cernes sur mon contour de l’œil. Longtemps, j’ai fait sans car tous les anti-cernes testés figeaient ma paupière inférieure et marquaient mes minis ridules. Résultat, c’était pire avec que sans. Mais là, j’ai trouvé un anti-cernes qui m’a donné envie de m’y mettre : le Fake Up de Benefit. C’est la prochaine nouveauté de la marque qui doit sortir incessamment sous peu (il était censé être lancé début février). Parce qu’il n’est pas encore forcément dispo (même si moi, je l’utilise depuis fin décembre), je préfère ne pas vous en parler trop tout de suite. Je reviens donc très bientôt dessus. En plus, je trouve qu’il mérite une note pour lui tout seul, c’est dire s’il m’a plu.

Après l’anti-cernes, je dépose un peu de blush sur mes pommettes, toujours crème le blush, la poudre je n’y arrive pas. Mon préféré ? Le Dream Mousse Blush de Gemey, super facile à utiliser même pour l’handicapée de la pose du blush que je suis. Moi qui ne mettais du blush que de temps en temps avant, c’est vraiment lui qui fait qu’aujourd’hui, je ne peux m’en passer. Même si parfois je lui fais des infidélités notamment avec les blush Eclat Minute de Clarins (crème toujours) que j’aime aussi beaucoup.
Plus que le blush, il y a un autre produit dont je ne peux me passer, c’est l’enlumineur ou illuminateur visage. Oui, je dédouble, je n’utilise pas le même produit pour le contour de l’œil et sur le reste du visage. En fait, pour le contour, je veux un produit qui apporte de la lumière, que je pose donc sous le fond de teint. Pour l’enlumineur visage, je veux un produit qui illumine, donne du glow, notamment au dessus des pommettes, à poser sur le fond de teint. Je sais, c’est pas forcément clair pour vous même si dans ma tête oui. En fait le premier apporte de la luminosité avec des réflecteurs de lumières, l’autre joue plus sur les nacres/l’irisation. Il est un chouïa plus voyant. Je ne suis pas si je suis plus claire.
En tout cas, après avoir longtemps cherché le bon produit, je crois avoir trouvé mon graal, mon illuminateur parfait : le Gel Enlumineur Visage Uplight de Make Up For Ever. Ce n’est absolument pas une nouveauté. Je les avais découvert à leur sortie mais la teinte alors en ma possession ne me correspondait pas donc on n’avait pas accroché. Là, ce champagne est pile ce que je voulais et ça fait toute la différence. Résultat maintenant, j’y suis accro, j’en mets sur le haut des pommettes pour avoir le glow des stars américaines et sur l’arrête du nez. Je l’aime tellement que quand j’ai le teint terne, j’en mets même presque partout : sur le sillon nasogénien, sur l’arc de cupidon et même dans le creux interne de ma cerne. Là, je peux enfin sortir sans avoir l’impression d’avoir le teint gris et plombé. D’ailleurs, c’est un tel coup de cœur que j’ai vraiment envie de vous faire une note rien que sur lui.

Et puis, il y a deux produits que j’utilise occasionnellement quand mon teint fait vraiment la tronche. D’abord le cultissime Secret de Camouflage de Laura Mercier. Je ne m’en sers pas comme anti-cernes car il marque trop mes ridules, en revanche, en correcteur, je l’adore. D’ailleurs pour moi, vu sa texture, c’est plus un correcteur qu’un anti-cernes. C’est une texture un peu trop compacte pour le contour de l’œil où là je préfère les textures plus fluides qui se fondent mieux. En revanche, ce côté compact fait qu’il camoufle mieux car il tient mieux à l’imperfection (un correcteur plus fluide va avoir tendance à migrer). Et puis comme il a un petit côté poudré pas besoin de poudre après (je trouve) et ça j’aime.

Il est composé de deux teintes, une rosé et une plus jaune qu’on est censé mélanger pour obtenir sa teinte parfaite. Moi, j’avoue, en bonne paresseuse, j’y vais à l’arrache et je n’applique que la rosée qui me convient très bien. Même si je sais que le jaune sert aussi à corriger la couleur des imperfections. J’ai d’ailleurs découvert les bienfaits du jaune il y a peu et depuis je ne peux plus m’en passer.
Et c’est là qu’entre en jeu mon dernier produit, la Palette de Correcteurs de Black Up. Elle est composée de 4 correcteurs de différentes couleurs pour bien corriger/neutraliser/camoufler les cernes et imperfections. Avant quand j’avais des cernes foncées, je mettais mon anti-cernes classique et basta. Mais je n’étais jamais satisfaite. On voyait toujours le foncé/l’ombre en transparence. Car, en fait, avant de camoufler avec du beige rosé, il faut corriger la couleur. Voilà pourquoi le jaune est indispensable, il va annuler le foncé de la cerne. Quand on va ensuite appliquer son anti-cernes, ce sera beaucoup plus efficace (c’est un peu le principe de Bobbi Brown ou Laura Mercier entre autres, moi j’ai commencé à le mettre en application avec Black Up grâce à une super maquilleuse qui m’a tout bien expliqué).

Depuis, quand j’ai le regard vraiment plombé, cette palette est mon arme fatale. Bien sûr, il y a d’autres jaunes ailleurs, mais je ne sais pas, celui-ci, je l’aime bien. Je l’applique parfois sous mon fond de teint parfois par-dessus (j’ai l’impression que les deux marchent). Alors bien évidemment, si côté rouge à lèvres ou fards à paupières, on peut craquer sur du Black Up sans problème quand on a la peau très blanche comme moi, sur le teint, ça pose un petit peu plus de problèmes. J’ai la teinte la plus claire mais même comme ça les teintes beiges sont trop foncées. Je n’utilise donc que le jaune, mais je l’utilise bien.

Et voilà pour ma routine teint. Tu remarqueras qu’il y a zéro produits poudre. Ma peau n’aime vraiment pas ça et j’ai toujours eu du mal à les appliquer. Je préfère donc désormais faire sans. En plus, je trouve que le fini est plus vivant et naturel sans. C’est peut-être aussi grâce à ça que je ne vire pas plâtre malgré l’accumulation des couches. Après, je peux me le permettre aussi vu mon type de peau. C’est forcément plus compliqué quand on a la peau grasse et qu’on a besoin de matifier.




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dimanche 7 octobre 2012

Benefit : l'habit fait-il le moine ? La nouveauté Perk Up Artist, on adopte ou pas ?

Je suis une faible femme. En ce qui concerne les produits de beauté, j’ai du mal à renoncer à un packaging mimi même si le produit ne suit pas. Je suis une cute addict. Remarque j’ai aussi ce problème pour les produits ultra-luxe, même si moins qu’avant. Alors que j’ai gardé mon âme girly. J’ai un faible tout particulièrement pour les looks un peu rétro (normal, vu que je rêve de vivre dans les années 50/60). Et les rois du packaging auquel il est impossible de résister (qu’il soit rétro ou pas), c’est quand même Benefit. Quand on parle de cette marque, j’ai toujours un cri d’excitation : « trooooooooop bien ». La beauty addict hors de contrôle qui est en moi se met ensuite à crier en dedans de moi-même : « je veuuuuux tout ». Et puis l’autre jour, quelqu’un qui connaissait la marque sans l’avoir testée nous sort LA question à une collègue et moi : « Mais en vrai, ils sont bien leurs produits ? ». Et là, gros silence. On ne savait pas quoi dire. Ca m’a fait réfléchir. N’est-on pas distraite par les adorables packagings ? Résultat, on ne se préoccupe pas vraiment du produit en lui-même.

Ca tombe bien, j’avais leur dernière nouveauté, j’allais pouvoir vérifier ça. Il s’agit de Perk Up Artist, un kit de correction pour un teint parfait. Côté look évidemment, je suis sous le charme. On n’est pas dans le cute mais dans le fun. Pourtant, comme toujours ça en jette dans la salle de bains. Le kit est composé de 3 correcteurs : un jaune « Correct » pour corriger les rougeurs, un beige « cover » pour camoufler rougeurs et imperfections et masquer les cernes, et un rose « Brighten » pour illuminer et réveiller les yeux fatigués. Le tout accompagné d’un mini pinceau double embout. Une idée plutôt bonne. Avec lui on a tous les essentiels pour un teint parfait dans un joli boîtier. Kit assez bien fait en plus car les trois correcteurs crémeux sont protégés chacun par un petit opercule. Donc, c’était bien parti. Mais est-ce que ça a suivi ? Je ne vais pas faire durer le suspense. Oui, ce kit est mignon mais il n’est pas fait pour moi. Ca n’engage pas sa qualité, c’est juste qu’il ne correspond pas à ce dont j’ai besoin et envie.


Je m’explique. Déjà, d’un point de vue rituel maquillage, je corrige toujours mes imperfections après l’application du fond de teint. Et chose bizarre, je sais, je ne mets jamais d’anti-cernes. J’en mettais à une époque mais je détestais le résultat. Avec la poudre ensuite pour le fixer, ça me plombait le dessous de l’œil. Il était figé, les ridules creusées. Je prenais 10 ans dans la gueule. A la place, je passe mon mélange fond de teint/BB Cream et les jours où j’ai vraiment une sale tête, je rajoute de l’illuminateur pour éclairer le regard. Je peux me le permettre car je n’ai pas des cernes hyper colorés (j’ai conscience que ce n’est pas pour tout le monde). En revanche, j’abuse du correcteur sur le visage car j’ai pas mal de rougeurs. Le hic, c’est que je ne peux pas utiliser certaines textures parce que, sur moi, ça file vite. Ainsi, beaucoup de correcteurs ne restent pas sur la rougeur et se volatilisent, même si je poudre après. Un coup pour rien.


Revenons-en au kit. J’ai commencé par appliquer le correcteur jaune par-dessus le fond de teint sur mes rougeurs avec le pinceau. Pas mal effectivement, ça annulait beaucoup la couleur des rougeurs. Toujours par-dessus, j’ai ensuite ajouté le correcteur beige, d’abord avec le pinceau puis en tapotant avec le doigt pour bien le fondre. Dans un premier temps, ça allait mais comme c’est une texture crème, comme toujours chez moi, il s’est volatilisé. J’ai eu beau poudrer, il n’a pas tenu. Un classique pour moi. Pour mes correcteurs, j’ai besoin d’une texture plus compacte, les crémeuses, ça ne marche pas. En revanche, pour le contour de l’œil, c’est mieux, ça marque moins les ridules tout en camouflant un peu le cerne.


Enfin, j’ai terminé par l’enlumineur que j’ai posé sur le cerne, sur l’arrête du nez, dans le sillon naso-génien, sur les pommettes aussi pour illuminer un peu ma face fatiguée. Alors je ne sais pas si c’est parce que je suis accro aux illuminateurs notamment à ceux très nacrés mais je n’ai vu aucune différence. Dans les séries, j’adore le glow des actrices, elles ont la joue brillante, mais dans le bon sens. Je trouve ça hyper joli. Mon obsession, c’est de reproduire ça sur moi et mon teint presque constamment terne. Je suis donc devenue addict aux illuminateurs, plus ou moins « brillants ». Mais avec celui-là, je n’ai vu aucune action, aucun changement avant/après. Il est trop léger pour moi. Je suis donc restée sur ma faim. Cela peut convenir à une personne lambda qui ne veut pas en faire trop ou qui n’a pas besoin de toute cette lumière mais mon teint, il lui en faut plus.


Un joli kit donc mais clairement pas fait pour moi. Il y avait du potentiel mais je préfère de loin rester fidèle à mon Secret de Camouflage et à mon Undercover Pot de Laura Mercier. Ils sont d’ailleurs venus à ma rescousse après pour re-camoufler les imperfections et rougeurs qui avaient refaits surface. Pour l’illuminateur, je cherche encore la perle rare. Je ne suis pas pleinement satisfaite de ceux que j’ai en stock même s’ils sont pas mal (le problème étant peut-être que je n’ai pas la main des maquilleuses pro qui font la joue glowy aux stars). Je vais donc passer mon chemin cette fois-ci et ne pas céder aux sirènes du packaging car ce produit ne me correspond pas.

Je me suis d’ailleurs rendue compte que c’est le cas pour de nombreux produits Benefit. Et que c’est pour ça que même si je m’extasie sur leurs looks, je n’en utilise aucun régulièrement dans ma routine make-up. J’en ai quelques-uns à la maison hein, mais ils n’ont pas réussi à me fidéliser. Le problème n’est pas dans la qualité des produits mais dans le fait que nous ne soyons souvent pas compatibles. Déjà, l’un de leurs best, ce sont les blush poudre qui ont de nombreuses addicts. J’en entends beaucoup de bien mais moi je ne mets pas du blush poudre. Il y a pas mal de palettes ou de kits aussi, certes troooop mignons, mais je me rends de plus en plus compte que je ne raffole pas forcément des palettes et des kits. C’est sympa mais ça prend trop de place.
Ironiquement, mes produits chouchous chez Benefit ont des looks hyper classiques comme ma poudre chérie Get Even (depuis que la mienne s’est finie, je ne mets plus de poudre, n’en ayant pas retrouvée d’autres qui me conviennent aussi bien), toute de noir vêtue, ou les Fards à Paupières Longue Tenue, également low profile comparés aux autres packagings. En fait, comme dans toute marque, il y a des réussites et des ratés mais c’est clair que le look des produits les aide à se faire remarquer. Après il faut savoir faire abstraction pour se concentrer uniquement sur le potentiel du produit. Car il y a quand même des pépites chez Benefit.


Et vous, vous vous laissez aussi distraire (avoir) pas les mignons packagings ? Quels sont vos produits chouchous chez Benefit ?

PS qui n'a rien à voir : les photos vous les aimez de cette taille ou en plus petite ? J'hésite. Là, on voit mieux mais c'est peut-être trop agressif à la lecture ?
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lundi 25 juillet 2011

Il y a quoi dans ma trousse de maquillage, deuxième

La semaine dernière, j’étais tombée sur un vieil article du blog dans lequel je vous parlais de ce qu’il y avait dans ma trousse de maquillage (ICI). Un an et quelques après je trouvais marrant de vous faire la suite : Il y a quoi dans ma trousse de maquillage 2. C’est vrai, l’été n’est-il pas la période de sortie des sequels des big blockbusters au ciné ? Ben, je vous fais la version blog. Sans parler qu’avec le manque de nouveautés/actu (oui, je pourrais vous parler de ce qui nous attend en septembre voire même à noël ayant déjà les infos mais je ne vois pas l’intérêt. Vous connaissez mon peu d’amour pour les reviews de produits qui sortent deux mois plus tard), le boulot qui s’accélère en cette fin juillet en prévision d’un arrêt d’activité généralisé en août et des vacances qui approchent qui stimulent ma paresse, mon cerveau ne se sent pas de vous faire de longues notes fouillées certains jours (oui, je sais, c’est mal).


Donc un an plus tard, les choses ont-elles beaucoup changées ? Eh bien certains produits jouent les prolongations, d’autres refusent obstinément de mourir, d’autres ont été éjectés par lassitude et des petits nouveaux ont fait leur arrivée. Mais une chose est sûre, ma trousse qui explosait déjà ne s’est pas vraiment allégée, au contraire. Parfois, je n’arrive tellement pas à la fermer que je mets des trucs dans les poches de mon sac ou que j’emporte carrément une deuxième trousse. Et pourtant, mis à part le rouge à lèvres, je ne me sers pas forcément de tout ce que j’emporte pendant la journée. Mais je suis juste rassurée d’avoir tout ça avec moi, au cas où.

Commençons par les lèvres. Après une frénésie de nouveautés (Chanel, Clarins, Givenchy), je suis finalement revenue aux classiques : les deux qui ne me quittaient déjà pas l’année dernière (le Rouge Brillant d’Armani et le Volume Shine Ultra Glossy de Nivea) et mon chouchou bis après le Armani, le Lip Glow de Dior (un rouge à lèvres/baume qui s’adapte à chacune d’entre nous et dont je vous ai déjà parlé aussi). Seul petit nouveau dans le lot : mon Chubby Stick de Clinique. Je ne le mets pas forcément tous les jours car sur moi la couleur est assez soutenue donc quand je suis hyper maquillée des yeux, ça le fait pas, mais j’aime l’avoir toujours avec moi.

Pour les yeux, j’accumule aussi. L’année dernière, je n’utilisais qu’un khôl Gemey. Depuis, je me suis mise au liner et je ne peux plus m’en passer mais sans toutefois délaisser les khôls et crayons pour les yeux. Selon mes envies, j’utilise l’Aqua Creamliner de Make Up For Ever (je l’adore mais comme je vous l’ai dit il y a quelques temps ce petit pot magique a été retiré de la vente), le Crayon Contour Clubbing Waterproof de Bourjois (celui-là aussi je lui avais déjà consacré une ode pour dire qu’il était juste parfait, encore mieux que les Urban Decay pourtant tant vantés et plus chers donc je ne m’appesantirais pas) et le Liner Feutre Miss Den. Celui-ci, je ne vous en ai jamais vraiment parlé mais il faut que je le fasse car je le trouve génial. Pourtant, Miss Den, ce n’est pas forcément la marque sur laquelle on pourrait s’attarder, surtout quand on a des tendances snobs comme moi, mais je l’adore. Moi qui suis une handicapée des liners (avec la plupart d’entre eux, impossible de faire une ligne un tant soit peu correcte), là ça glisse tout seul. Après, je l’ai depuis super longtemps donc je ne sais pas s’il se vend encore. Mais si oui, il vaut vraiment le coup.

Pour le teint, j’ai quelques survivants. D’abord la poudre Get Even de Benefit, toujours ma poudre fétiche, que je trouve géniale pour unifier le teint (si vous voulez camoufler en revanche, ce n’est pas elle qu’il vous faut). Elle est top mais elle vit ses derniers jours comme on peut le voir sur cette photo où elle apparaît beaucoup plus creusée que sur celle d’il y a un an. Comment j’y crois pas que je vais enfin finir un produit de maquillage !

Côté survivants, il y a aussi l’anti-cernes estompes rides de Clinique qui, lui, semble increvable (malheureusement). Je l’utilise en anti-cernes mais aussi pour camoufler mes boutons/rougeurs, limite j’en mets sur toute la face pour le finir plus vite car j’aimerais bien tester des nouveautés mais il refuse de mourir le salopiaud. Alors, oui, je pourrais tout simplement le jeter et passer à autre chose. Mais c’est pas mon truc. C’est pas parce que j’ai plein de produits que je dois faire du gâchis. Je l’ai bien délaissé de temps en temps mais j’y reviens toujours. Mon esprit ne sera tranquille pour passer à autre chose que quand j’en serais enfin venu à bout. Surtout qu’en soi il n’est pas mauvais, j’ai juste envie de changer car j’ai l’impression de l’utiliser depuis une éternité. Mais je l’aurais !

Heureusement, certains produits se terminent tout de même. J’ai ainsi remplacé mon blush liquide L’Occitane par la Gelée d’Eau d’Yves Rocher. En plus, le flacon est tout petit, c’est pratique. De temps en temps, j’en mets un autre (orange par exemple) mais c’est vraiment ce blush que j’utilise le plus souvent. Et même si je ne fais pas de retouches durant la journée (pas forcément besoin), je l’ai toujours sur moi.
Côté enlumineur, j’ai viré le Dior qui était trop lourd et prenait trop de place et l’ai remplacé par le Radiant Light Bronze de Thierry Mugler Beauty. Son conditionnement boule le rend hyper facile à appliquer et il m’a rendu accro en un rien de temps (mais je vous en reparlerais plus longuement plus tard, j’ai promis de ne plus vous embêter avec Thierry tout de suite).

Autre produit qui m’a rendu accro, le fixateur de sourcils Brow Seal de Make Up For Ever. Je ne peux plus sortir sans.

Et parce que c’est l’été (enfin à part les deux dernières semaines), je ne me sépare pas de mon écran solaire de ville, le Day Shield Skin Therapy de Lancaster. J’en mets en base sous le fond de teint et si besoin j’en remets par-dessus pendant la journée. Comme ça pas de mauvaise surprise après un déjeuner en terrasse ou une promenade en plein soleil. Les UV ne passeront pas par moi !

Enfin, régulièrement, j’emporte aussi avec moi le fond de teint Secret de Maquilleurs d’Embryolisse et la Poudre anti-rougeurs de Clinique. Mais ce sont plutôt des produits d’hiver selon moi, donc je les délaisse (temporairement) de plus en plus. Je trouve le fond de teint trop poudreux pour l’été, ma peau a envie de plus de légèreté, et comme chaque saison j’ai moins de rougeurs à cette période donc moins besoin de camouflage. En plus, avec la poudre Benefit, ces trois larrons font vraiment exploser ma trousse donc j’ai dû faire des choix.
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jeudi 10 mars 2011

Recycler ses cosmétiques nuls ou pourris en les détournant

Parce que même si on est des beauty addicts, on n’est pas infaillibles, on se retrouve parfois avec des produits sur les bras qui ne nous conviennent pas ou plus : des crèmes dont on n’aime pas l’odeur, trop grasses ou pas assez hydratantes, des shampooings qui nous font le cheveu rêche, des après-shampooings qui ne démêlent pas… Je pourrais continuer longtemps mais je ne voudrais pas vous faire fuir. Quand un produit ne convient pas, il y a plusieurs solutions. Moi, quand je réalise qu’il n’est tout simplement pas fait pour moi mais que c’est quand même un bon produit, je le donne aux copines. Ben oui, pourquoi gâcher. Même si moi il m’a déçu, il pourra faire une heureuse. En revanche, si je sens qu’il est vraiment mauvais tout court, sans lui avoir trouvé d’excuse, impossible de le refiler à une copine. Ce serait pas très sympa, ça fait un peu poubelle humaine. Il faut alors envisager de le jeter dans la vraie poubelle. Mais j’avoue que, même si le produit est pourri et même si je ne l’ai pas forcément acheté mais reçu, ça me fait quand même mal au cœur ce gaspillage. Quand je peux, j’essaie donc de lui trouver une autre utilité, pas forcément liée au domaine de la beauté d’ailleurs. Voici quelques exemples de mes petits recyclages et détournements de cosmétiques.

Il y a bien évidemment le classique shampooing transformé en nettoyant à pinceau. Je me souviens qu’une maquilleuse MUFE m’avait expliqué qu’il fallait laver les pinceaux en poils naturels avec du shampooing et pas du savon (ça c’est pour ceux en poils synthétiques). Le problème c’est que je ne me souviens absolument pas de quoi sont fait mes pinceaux. J’ai donc décidé de les passer tous au régime shampooing. Mais je n’allais bien évidemment pas utiliser un produit sympa. Je les aime bien mes pinceaux mais pas au point de leur offrir le même traitement de star que mes cheveux. Et puis un jour je suis tombé sur ce shampooing a priori prometteur mais qui m’a rapidement fait des pellicules. Hop, j’avais trouvé mon nouveau nettoyant. Je pense que mes pinceaux eux ne risquent pas la crise pelliculaire. Je me demande si on peut se servir de l’après-shampooing aussi pour le nettoyage parce que là j’ai un bidon qui m’encombre la douche et je ne vois pas quoi en faire.

Autre classique : l’anti-cernes qui devient correcteur. Même si normalement ça doit être deux produits différents, souvent, les anti-cernes font double emploi et servent aussi à dissimuler les boutons. Mais pas celui-ci qui vient de chez Clinique. C’est bien un anti-cernes avec même une action anti-rides. Le problème c’est que, justement, il n’estompe absolument pas mes ridules de sous les yeux, il aurait même tendance à les marquer. Ce n’est pas forcément de sa faute, ça fait un bon bout de temps qu’il est ouvert. Plus de deux ans je crois. Oui, c’est mal. Je sais que je devrais en changer. Mais il est encore au trois quart plein, je voudrais quand même l’utiliser un peu plus. Donc maintenant je m’en sers pour camoufler boutons et rougeurs. Et il fait plutôt bien le boulot. Je le trouve même mieux pour les boutons que pour les cernes, la texture étant trop épaisse pour le contour de l’oeil à mon goût.

Un peu plus original, le recyclage de vernis à ongles transparent, de base ou de top coat. Je suis une maudite de la base et du top coat car chez moi ils deviennent rapidement gluants et au lieu de prolonger la durée de vie du vernis, ils se mettent à faire le contraire. Ainsi de cette base Clarins. Après divers tests, j’ai compris que c’était elle la coupable du fait que mes vernis se cassent et que j’en perde des gros bouts à peine posé. Comme le flacon était alors à moitié plein, je ne voulais pas non plus la jeter. Mais quand même, avec, mes vernis avaient une tenue merdique, je ne pouvais pas non plus l’utiliser à moins de refaire ma manucure tous les deux jours. Et puis un jour, ce fut la révélation. Vous vous souvenez peut-être de ma copine squatteuse/parasite. Un soir, elle revenait d’une journée shopping où elle avait acheté des boucles d’oreilles en toc et elle m’a demandé si j’avais du vernis transparent pour ses boucles. Intriguée, je lui demande alors pourquoi : en fait, elle en posait sur le métal pour éviter que celui-ci tourne ou provoque des allergies.

J’avais enfin trouvé à quoi cette base allait faire de sa deuxième vie. Car j’adore les bijoux. Mais pas les rivières de diamant ou les trucs en or bien bling bling. Non, mon truc comme vous l’avez peut-être remarqué ce sont les bijoux fantaisie. Le problème, c’est que ma peau est aussi snob que moi et elle ne supporte pas le toc. A son contact, elle vire au vert, elle a des boutons (et pas qu’un peu) ou elle gonfle au niveau des piercings des oreilles. Donc petit à petit, j’ai fini par abandonner mes breloques, contre mon gré. Surtout après la désastreuse fois où j’avais porté ma manchette préférée et je m’étais retrouvée dès le lendemain avec une éruption qui démangeait grave sur tout l’avant bras. Ce n’était pas beau à voir. Ca faisait un peu malade et ça ne méritait pas une soirée à faire la belle avec. Trop d’effets secondaires pour le bénéfice apporté. Mais avec cette astuce qui me semblait frappée au coin du bon sens, j’ai décidé de redonner une deuxième chance à ma manchette après l’avoir peinturlurée de base. Et effectivement, le lendemain aucun bouton ou presque (j’en avais bien 2/3 sur les bords car en fait j’avais oublié de peinturlurer les côtés du bijou). Donc, ça marche ! En même temps, c’est logique : le vernis empêche la peau d’entrer en contact avec le métal et protège également celui-ci de l’eau par exemple qui pourrait le faire tourner au vert. Depuis, je protège toute ma quincaillerie pour éviter les allergies et je suis même presque arrivée à bout de mon flacon qui serait sinon resté là à m’encombrer. Bon, on évite quand même de le faire avec un vernis coloré hein sinon catastrophe assurée !

Et vous, quand un produit ne vous plaît pas vous faites quoi ? Vous donnez ? Vous jetez ? Vous recyclez ? Et si vous détournez, comment ? Je suis preneuse pour d’autres astuces ayant quelques produits qui traînent et ne sachant pas quoi en faire.
Et n'oubliez pas que vous pouvez toujours jouer pour gagner un épilateur à lumière pulsée E-One : ICI.



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