Il n’y a pas que le flashy dans la vie, il y a le pastel
aussi. Chaque printemps, sur nos palettes de fards à paupières, on retrouve
souvent les mêmes teintes : du bleu, du vert (d’eau ou néon), du violet
aussi et une pointe de rose ou de corail. Cette saison ne fait pas exception.
Et j’ai beau revoir ces mêmes teintes années après années, je ne m’en lasse
pas. Surtout quand elles sont réunies dans une même palette. J’aime quand elles
sont présentées ainsi cote à cote, je trouve ces jolis arcs-en-ciel de fards à
paupières harmonieux et tellement séduisants. Ainsi, j’ai bien évidemment
flashé sur la palette collector pour le printemps d’Yves Saint Laurent. Mais
j’ai également retrouvé les mêmes tons printaniers dans le quatuor de la
collection Butterfly Dreams d’ArtDeco.
Difficile pour moi de ne pas flasher sur la collection
printanière de la marque prénommée Butterfly Dreams. Le bleu y tient en effet
une place très importante. De quoi attirer mon œil de blue addict. Il se
décline en vernis à ongles, en eyeliner waterproof mais on le retrouve aussi au
cœur de la palette star de la collection, qui me rappelle donc un peu la Y
Palette printanière d’Yves Saint Laurent. On a également du bleu, du vert et du
violet. Sauf que chez ArtDeco le corail/pêche remplace le basique rose (mais en
même temps, sur ma photo, il a l’air rose aussi).
J’aime beaucoup l’association de ces couleurs, elles sont
toutes différentes mais le résultat est plutôt harmonieux et surtout très
printanier. Le packaging de cette Beauty Box Quattro Butterfly Dreams est
également très sympa, de jolis papillons s’envolant sur un fond bleu. Je
rappelle toutefois le principe des beauty box ArtDeco : si une version
entière de la box est disponible, tu peux aussi l’acheter vide et la remplir
avec les fards à paupières et les blush dont tu as envie (le prix dépendra
alors de ce que tu as choisi).
Comme le temps n’était pas encore au beau fixe lorsque je
l’ai testée pour la première fois, au lieu de me jeter sur le très beau vert ou
le bleu (les deux teintes m’ayant vraiment tapé dans l’œil), je me suis plutôt
tournée vers le violet, plus neutre. Sur les swatchs que j’avais faits (et que
j’ai oublié de vous prendre en photo), la couleur me semblait assez intense, j’ai
donc décidé de l’utiliser seul en halo, peut-être avec un petit trait de liner
noir. Mais finalement une fois appliquée, la teinte s’est révélée beaucoup
moins intense. Je le voyais pastel flashy mais en fait on est plus dans du vrai
pastel. Or si j’aime les teintes pastel, c’est beau je le concède, sur moi j’ai
un peu de mal. Forcément, je suis une accro à l’intensité donc j’ai beau
admirer la couleur, il me manque quelque chose (j’avais déjà eu le même dilemme
au printemps dernier avec certaines très jolies palettes mais qui ne me correspondaient
pas forcément).
Finalement, j’ai laissé tomber mon idée d’eyeliner et j’ai
bifurqué vers mon maquillage de paresseuse. J’ai attrapé l’un de mes crayons pour
les yeux Color Riche Le Smoky chouchous de L’Oréal Paris (le purple) et j’ai
bien entouré mon regard d’un violet intense. Tout de suite avec le ras des cils
souligné, ça allait mieux, j’avais regagné l’intensité qu’il me manquait.
Après, les fards sont tout de même peu pigmentés. J’ai tellement peu l’habitude
des teintes colorées claires (pour moi la couleur se décline forcément en
intense) que je bataille avec en rajoutant des couches et des couches alors
qu’il n’y a pas besoin. Il faut juste accepter que ce soit leur couleur. A
noter : les fards semblent un peu poudreux à l’application puis ça s’évapore
et la couleur se révèle avec un fini un peu irisé. Et il faut le reconnaître,
cette couleur est très jolie et permet un maquillage tendance mais discret.
Comme vous pouvez le voir, il se fond bien même si en vrai il est un peu moins
nude que sur les photos. Après, petit bémol, la couleur s’estompe au fil des
heures. Au-delà de la question de la pigmentation originelle, le fard perd de
l’intensité petit à petit. Il se fait donc de plus en plus discret. Si on a une
longue journée, il faudra en remettre si on ne veut pas finir la paupière comme
nue (le fard sera encore un peu là mais la couleur sera comme délavée).
Bref, pour l’instant, un bilan mitigé. Surtout que j’ai
retrouvé ce défaut sur un des autres fards de la palette testé depuis. A voir
si les deux restants sont pareils. Peut-être qu’utiliser une base grasse
colorée en dessous pour booster l’intensité, la pigmentation et la tenue serait
une bonne idée. Car les couleurs en elles-mêmes sont quand même sympas, ce
serait dommage d’y renoncer. A voir lors du prochain maquillage.
Je ne crois pas avoir de fards qui s'affadissent avec le temps, ah si un mono de yves rocher, du coup j'ai jamais racheté cette marque lol, pour moi c'est juste pas possible, comme un rouge qui migre quoi ....
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