Trio d’Ombres à Paupières Cap Ferrat de Nars : chronique d’une beauty obsession

C’est marrant comme on peut être marquée (voire donc obsédée) par des choses que d’autres il faut bien l’avouer qualifieraient de superficielles. Je ne te présente plus mon obsession pour les fards à paupières bleus, je pense que tout le monde la connaît désormais même si les maquillages des yeux bleus se font parfois rares par ici. Et s’il est vrai que depuis le temps (ça fait quand même plus de 5 ans que ça m’a pris), ça m’a un peu passé, cette fièvre bleue ressurgit toujours dès que le soleil repointe le bout de son nez. Comme les fleurs, elle refleurit avec le printemps.

Bref, cette obsession m’amène bien évidemment à collectionner les fards à paupières bleus. Même si j’arrive quand même à être raisonnable. Je garde précieusement ceux que j’ai mais j’essaie de m’empêcher d’aller en acheter d’autres. Une résolution parfois difficile. Ainsi, il y a deux ans, j’avais complètement flashé pour le trio d’ombres à paupières Cap Ferrat de Nars. Il faut dire qu’avec son vert d’eau, son vert pacifique et son bleu piscine (de leur petit nom Ecume Glacé, Vert Argenté et Turquoise Glacé), il était parfait pour moi. Car si j’aime d’amour les bleus flashy, il en est de même pour les verts. En fait, je trouve les bleus et verts purs sympas mais ce n’est pas eux qui font le plus battre mon petit cœur. Mon cœur s’emballe pour les nuances estivales (les canard/Klein/électrique/d’eau/azur/cyan/turquoise…)

Alors forcément, cette palette, impossible de ne pas la remarquer. Surtout que Nars est un peu le spécialiste des superbes bleus. Parfois c’est même comme si François Nars ne choisissait ses couleurs de maquillage que pour moi. Comment oublier par exemple son sublime bleu Outremer. Et ce printemps aussi son duo bleu et vert ne passe pas inaperçu. J’avais donc bien flashé sur la palette Cap Ferrat mais avait finalement réussi à me contrôler. Sauf que depuis, elle ne m’était jamais sortie de la tête. J’allais la voir d’ailleurs de temps en temps sur le site internet de Nars. Car si elle était en édition limitée et donc introuvable dans les points de ventes réels, elle était toujours dispo sur le site de la marque. Finalement, quand Oral-B m’a proposé de composer mon vanity self confident, c’est une des premières choses que j’ai mises sur ma liste. Je me suis évidemment jetée sur les nouveautés mais malgré le flot continu de nouveaux produits, ce trio d’ombres à paupières, je ne l’avais pas oublié.

Après, paradoxalement, je ne l’ai pas utilisée tout de suite. La faute à la météo pas très clémente. Je n’étais pas prête pour le bleu sur les yeux. Et puis pour mon court séjour à Marseille, je me suis dit que c’était la parfaite occasion pour l’inaugurer. Ces trois couleurs océan iraient parfaitement pour une promenade au bord de la mer. En revanche même si les deux couleurs de droites (le vert pacifique et le bleu piscine comme je les ai appelés), plus intenses, sont celles qui m’ont le plus tapé dans l’œil, je me suis plutôt tournée vers le vert d’eau clair. Comme j’étais en déplacement professionnel avec des gens que je ne connaissais pas, je me suis dit qu’oser des couleurs punchy n’était peut-être pas judicieux. Bref je voulais un maquillage discret. J’ai donc posé l’écume glacé comme Nars le décrit sur toute la paupière mobile. N’ayant apporté avec moi qu’un seul pinceau, j’ai fait un peu avec les moyens du bord et ai finit par tout faire au doigt. Je trouve d’ailleurs que la pigmentation de la couleur prenait mieux au doigt qu’au pinceau. L’estompage lui est plus bof bof (en plus, je ne sais pas si vous avez remarqué mais les lumières dans les hôtels sont toujours pourries, même dans la salle de bains, on a des lumières tamisées, on voit rien pour se maquiller quoi).

 J
e suis ensuite allée chercher l’intensité avec mon crayon Le Smoky Stormy Sea de L’Oréal Paris (quand je te dis que je les aime). C’est un bleu foncé classique avec lequel j’ai entouré mon regard avant d’estomper le trait. N’étant pas hyper satisfaite du résultat (avec la chaleur, la mine du crayon était un peu « fondue » et je ne suis pas arrivée à faire ce que je voulais), j’ai rajouté du vert clair par-dessus ce qui lui a donné de jolis reflets. Ce qui ne se voit pas trop sur les photos, sur lesquelles d’ailleurs le vert clair ressort plutôt blanc, glacé quoi. En fait, j’ai pris les photos à midi alors que mon maquillage datait du matin (et tôt le matin). Or la teinte du fard s’estompe au fil des heures (un peu comme le fard violet ArtDeco dont je vous ai parlé lundi, décidemment c’est ma semaine car en général, ça ne m’arrive presque jamais). Il perd en intensité, devient plus clair (à la fin d’une longue journée, il se fait même très très discret). Mon appareil n’a donc pas pu capter ses jolies nuances, dommage.

En fait, je pense que ce n’est pas un fard à porter en aplat car même si sa teinte est très belle, son intensité ne tient pas. Résultat, tu finis presque démaquillée (heureusement mon crayon lui était toujours là même si bien baveux, merci la chaleur). Ce serait plutôt un fard d’estompe à utiliser avec les autres couleurs. Bref, un premier maquillage qui est un peu tombé à l’eau (mouhahaha, eau/couleurs océan, non ? pas drôle ? ok, je sors.) On le voit sur le swatch, les autres teintes sont quand même plus intenses, j’espère donc ne pas rencontrer le même problème avec (on le sait tous les fards à paupières Nars sont assez inégaux, certains sont top et d’autres mieux vaut passer son chemin). Ca serait quand même dommage que ces si belles teintes dont j’ai tellement rêvé ne soient finalement pas exploitables. Là, je serais verte (et cette fois pas de jeux de mots).

Et vous, vous avez déjà été obsédée par des éditions limitées que vous avez ratées ?