Les délices de Ladurée Beauté

Les accros des macarons doivent déjà être addicts. Même moi qui ne suis pas une fan de ce petit biscuit rond, j’ai succombé. A quoi ? A la gamme Ladurée Beauté, une ligne de cosmétiques gourmande créée par la marque culte.

Tout commence il y a deux ans, quand la maison décide de lancer une première ligne de cosmétiques autour de l’amande. Moi j’avoue, l’amande, petite madeleine de Proust qui me rappelle mon enfance et notamment la colle Cléopâtre, c’est un des parfums auxquels je ne peux résister. Quand j’ai donc reçu le savon de la gamme dans son adorable packaging, j’en ai bavé. D’ailleurs, depuis deux ans, ce savon, je ne l’ai toujours pas utilisé. Il est soigneusement rangé dans sa boîte, toujours sous emballage plastique. Je l’expose, je le regarde et je le renifle de temps en temps. Mais je ne me suis toujours pas décidée à l’ouvrir. Je fais durer le plaisir.



J’ai ensuite continué à saliver en découvrant le reste de la collection amande : un lait pour le bain pour jouer les reines d’Egypte, une crème pour le corps pour être à croquer, une pour le visage, une huile et une eau. J’étais à deux doigts d’avoir une crise de boulimie et de craquer complètement. Heureusement, je sais rester raisonnable.



Fin 2009, la famille s’est agrandie avec l’arrivée de quatre nouveaux parfums, tout aussi délicieux : rose, violette, thé, bonbon. En fait, les fragrances thé et bonbon sont juste déclinées en gel douche et bain moussant (j’avoue d’ailleurs être assez curieuse de cette senteur bonbon, miam). La Rose et la Violette composent elles une nouvelle collection avec sels de bain, poudre de bain, huile et crème pour le corps et crème pour les mains.

Moi, j’ai la crème pour le corps à la rose. Manque de pot (humour), c’est la fragrance qui me plaît le moins. En fait, j’ai un sérieux problème avec les parfums à la rose, je trouve que ça sent en général les toilettes ou la crème dépilatoire. Pas ma faute, mon odorat a été conditionné. Donc là, ça n’a pas loupé, j’ai été un peu déçue en appliquant la crème. Dommage. Pourtant, le packaging est totalement chic, la texture hyper agréable s’étale parfaitement et pénètre rapidement et le parfum tient bien, contrairement à certaines autres crèmes où il disparaît assez vite. Je suis sûre qu’en version violette, ce doit être un pur plaisir.

D’ailleurs, je lorgne sur la poudre scintillante à la violette : une jolie boîte noire, une houpette… J’adore l’esprit boudoir du produit.

Pour les prix, et bien, c’est un peu comme les macarons de la marque, ce n’est pas les plus abordables du marché. Si on veut se mettre dans la peau de Marie-Antoinette, il faut y mettre le prix. Cela va de 26 € pour les gels douche à 29 € pour les bains moussants, 22 et 24 € pour la poudre et les sels de bain, 34 € pour la crème pour les mains et 39 € pour celle pour le corps, et jusqu’à 44 € pour l’huile précieuse. Comme dirait une certaine reine, si après avoir dévalisé la boutique Bonaparte dans le 6ème, on n’a plus un sou pour s’acheter du pain, on n’aura qu’à manger de la brioche. Bouh, je sais, c’est honteux cette référence historique foireuse.

(photos Ladurée, www.laduree.fr)

Ah, et j'avais complètement oublié hier mais ce n'est pas fini :