Beauty trip à Toronto avec Cargo

On peut être une fap addict, comme moi, et pourtant ne jamais avoir testé certaines marques d’ombres à paupières hyper cotées dans la beautysphère. Pour moi, sortir yeux nus est quasi inenvisageable et se maquiller veut donc forcément dire mettre du fard à paupière. Même quand je mise sur une bouche rouge, je ne peux m’empêcher d’habiller quand même un peu mon regard. Mais bizarrement, je ne suis pas une testeuse folle qui essaye tout ce qui lui passe par la main ou qui se jette sur toutes les nouvelles marques. Certains produits cultes n’ont même pas encore eu l’honneur de parader sur mes paupières. Je n’ai toujours pas succombé à Sleek par exemple.

Jusqu’ici je n’avais également jamais testé les fards Cargo. Pourtant, j’ai déjà eu des palettes entre mes mains, j’avais même craqué sur certaines teintes mais, au final, je décidais toujours de rester fidèle à mes marques et mes produits chouchous. Et puis par le hasard d’un jeu de chaise musicale beauté, je me suis retrouvé avec une palette Toronto appartenant à Framboize. Et comme l’occasion fait le larron, j’ai enfin pris le temps de tremper mes pinceaux dans les fards de la marque. Cette palette est composée de quatre teintes : un noir pailleté, un gris très clair pailleté aussi, un bleu clair et un bleu médium.

J’ai fait un maquillage assez simple. Le bleu clair dans le tiers interne de la paupière mobile, le bleu foncé dans les deux/tiers externes, le noir dans le creux de la paupière et le gris dans le coin interne de l’œil pour illuminer. J’ai également fait un retour au ras des cils inférieurs avec du bleu et du noir. Eh bien, après coup j’ai été un peu déçue. Par rapport à d’autres fards, j’ai trouvé certaines des teintes difficiles à travailler. L’un des bleus surtout refusait obstinément de se poser sur ma paupière. Et puis je trouve le résultat terne, pas follichon. Ça manque de luminosité même si ça ne se voit pas forcément sur les photos, le flash faisant ressortir les nacres et les paillettes que tu ne voies pas à l’œil nu. Je pense que c’est particulier à cette palette aussi. Pour eux, Toronto c’est triste et gris, un peu comme un ciel nuageux. Mais ça ne m’empêche pas de rêver aux palettes Los Angeles, Tahiti ou Barcelona dont je trouve les différentes teintes vraiment sublimes. Ces trois-là sont peut-être plus pour moi. Toronto n’avait aucune chance face à l’accro au bleu flashy que je suis.