Les délires du dimanche

Maintenant qu’on se connaît depuis un certain temps, je peux vous confier l’un de mes beauty rêves les plus fous sans que vous me preniez pour une folle justement. Vous avez sûrement toutes lues les histoires de Mickey quand vous étiez petites. Quel rapport avec la beauté me direz-vous ? Eh bien, vous vous en souvenez peut-être ou pas mais l’activité préférée de l’oncle Picsou était de plonger dans sa piscine de billets de banque ou de pièces d’or. Moi, j’ai un peu adapté ce fantasme et je ne rêve pas de plonger dans une piscine de fric (quoique) mais de produits de beauté. Si, si, de temps en temps, j’ai une envie pressante de me rouler dans les rouges à lèvres ou les fards à paupières. Mais pas juste 3 ou 4 produits, nan, je ne suis pas une petite joueuse moi, là je parle d’un bassin de maquillage où je n’aurais plus pied. C’est grave docteur ?

L’alternative, ce serait de vivre dans un Sephora. Quand j’étais petite, je rêvais de posséder une boulangerie pour pouvoir passer ma journée à manger tous les bonbons dont j’avais envie. Là, je pourrais me maquiller et utiliser tous les produits dont j’aurais envie. Ah, le paradis. Et un Sephora qui ne serait jamais en rupture de stock bien évidemment. Le pire, c’est que je sais que si c’était le cas ce serait invivable. Déjà, là, alors que mes possessions beauty sont dans la limite du raisonnable, c’est parfois dur. Je ne compte plus les fois où j’ai failli tomber en trébuchant sur un sac de crèmes, où j’ai perdu un temps fou pour retrouver un fap perdu au milieu de milliers de ses semblables, où j’ai failli être engloutie sous les produits qui dégringolaient de leur étagère… Des fois, j’ai l’impression qu’ils prennent plus de place que moi dans l’appart. C’est vrai que ça n’aide pas que je sois bordélique. Mais même comme ça, cette petite piscine me trotte toujours dans la tête. Je m’appelle beauty paresseuse et je suis une addict.