Mon beauty flop de la semaine

Avec le froid glacial qu’on subit depuis plus d’une semaine, j’ai les lèvres qui ont totalement craqué. Entre gerçures, inconfort (ça tiraille au centre et ça me brûle sur le dessus, le pied) et petites peaux, j’ai eu droit à la totale et je ne supportais plus les rouges à lèvres. Pour une accro comme moi, c’est un comble. Heureusement, je suis aussi accro aux baumes à lèvres et c’est justement ce donc ma bouche avait besoin. J’ai donc pu m’en donner à cœur joie et alterner les plaisirs (certains plus efficaces que d’autres). Car j’en ai une belle collection (que je t’ai montré à plusieurs reprises) que je sème un peu partout : dans mes différents sacs, sur mon canapé, ma table basse, ma table de nuit, parfois aussi dans mes poches.

Je suis tout particulièrement accro aux baumes à lèvres en pot. Je sais ce n’est pas hygiénique mais je trouve les sticks tellement pas sexy. Ok, ils sont plus pratiques, tout comme les tubes, mais niveau potentiel glamour, c’est zéro. Alors je préfère mettre le doigt au pot même si ce pot devient petit à petit un nid à bactéries. Et du pot, je peux te dire que j’en ai. J’ai mon préféré (le Kiehl’s qui ne se fait malheureusement plus sous ce format), mes classiques (dont un Givenchy qui n’hydrate pas des masses mais qui est magique, littéralement) et chaque saison, j’ai de petites nouveautés qui viennent s’ajouter à ma collection. Cette année a notamment vu arriver le Rosebud Salve de Smith’s, cultissime baume américain qui vient de débarquer chez Sephora.

J’avoue j’ai d’abord été attirée par son look rétro (tu me connais, je ne peux résister aux sirènes du rétro). Et puis, il était précédé par une super réputation. Sauf que lui et moi, ça n’a pas du tout été le coup de foudre à la première application (ou plutôt au premier reniflage). Et même maintenant, je n’accroche pas. J’avais lu pas mal de choses sur son odeur particulière (en gros, il ne sent pas bon, du tout) mais apparemment on finissait pas s’y faire. Et bien, moi, je n’arrive pas à passer outre. A chaque fois que j’en applique sur les lèvres, j’ai un mini haut le cœur (ça n’aide pas que le nez soi juste au-dessus). Au début, j’avais l’impression que ça sentait le pétrole et donc de m’appliquer du pétrole sur les lèvres (regarder la composition ne m’a pas aidé pour calmer les films que je me faisais). Et puis, finalement, j’ai identifié la vraie odeur et c’est presque pire : sous le parfum de pseudo pétrole, ça sent la rose, qui est juste l’odeur que je ne supporte pas en cosméto avec le miel. C’est trop pour mon nez ! J’ai beau essayer de me dire que ce n’est que du parfum, que ce n’est pas grave, impossible de faire comme si de rien n’était, ça me gâche complètement son utilisation. Surtout que je n’aime pas non plus la texture, trop grasse, gélatineuse et épaisse. Et comme j’en mets toujours trop, ça n’arrange rien.

De l’importance de la sensorialité d’un produit. Quand on pense produit de beauté, juste comme ça, on se dit qu’on veut d’abord un produit qui marche vraiment, même si le look, le parfum, la texture ne suivent pas. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ? Ben non, moi mon ivresse, je veux qu’elle sente bon et que la texture soit agréable à appliquer. Parce qu’un bon soin c’est autant ce qu’il est capable de faire que ce qu’il nous fait ressentir quand on l’applique. Et donc plutôt du plaisir qu’un beurk je tourne de l’œil. Je ne pourrais par conséquent pas te confirmer si ce baume pour les lèvres est efficace ou pas car son parfum (et un peu sa texture même si à la limite ça je pourrais faire une concession) m’empêche de l’utiliser régulièrement. Voire va me le faire mettre au placard. Après, j’ai un odorat particulier. Je sais que ce baume a des adeptes qui y sont accro.