vendredi 20 juillet 2012

c'est l'histoire d'une réunion de blogueuses pas anonymes et d'un feu d'artifice

Il est temps de vous faire une petite confession mais chut hein, ça reste entre nous. Même si j’essaie de faire croire à tout le monde que j’ai 21 ans (et c’est tout à fait crédible of course), je suis en fait une petite vieille. Mes jours à festoyer toute la nuit sont loin derrière. Aujourd’hui, après une certaine heure, je me traîne comme un zombie. D’ailleurs, quand je bosse en bureau donc que je me suis levée à 7 h et quelques toute la semaine (un horaire pas humain), en général, le week end, je ne fais que dormir. Le vendredi soir, je refuse toute proposition de sortie et je rentre chez moi comater sur mon canapé.

Oui, mais voilà, vendredi dernier était un peu exceptionnel. Certes, c’était un vendredi 13 mais détail, j’y crois absolument pas (à part peut-être pour le temps maudit). C’était surtout le 13 juillet et donc le traditionnel matage de feu d’artifice sur le bateau Talika. Une très belle tradition. J’avais eu la chance d’être présente l’année dernière et en avait gardé un très joli souvenir (très amusant aussi) donc j’ai bien évidemment répondu présente cette année. Au diable la fatigue ! Le 13 juillet, me voilà donc avec la crème des blogueuses et THE blogueur beauté, the one and only, embarqués sur le même bateau pour une soirée informelle. D’ailleurs, ce n’est pas devant un mais 3 feux d’artifices qu’on a pu s’extasier puisqu’on voyais aussi ceux des villes voisines. En fait, tout le long de la Seine, c’est limite une chaîne de feux d’artifices. Alors certes en tant que Parisienne un brin snobinarde, je ne suis pas pour passer le périphérique trop souvent, mais là c’était pas vraiment la banlieue (je suis magnanime, j’accepte les villes périphériques ;))

Et puis surtout, ça valait le coup. Même crevée et congelée, et frisottante (merci la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale pendant cette semaine-là), je n’aurais raté ça pour rien au monde. C’était l’occasion de rejoindre les copines pour discutailler de tout et de rien (mais surtout de beauté). Et ça c’est toujours la promesse d’une soirée faite de franches rigolades (d’ailleurs, en grosse paresseuse que je suis, j’ai de plus en plus de mal à aller aux soirées blog et c’est de me dire qu’on va pouvoir rigoler un peu qui me fait me bouger les fesses). Et ça n’a pas manqué, on a été intenables.

Entre deux sushis et une bouchée de cupcake, on n’a pas arrêté de piapiater affalé comme des petites vieilles (et vieux) sur le canapé (comme quoi, je n’étais pas si loin de ma soirée rêvée originale). On s’est finalement levé pour admirer le feu d’artifice mais sans pourtant se calmer. Je ne dénoncerai pas celles qui poussaient des cris de frayeur, d’excitation ou d’hystérie (comment ça là c’était moi), celles qui ont tenté pendant 20 minutes de prendre une photo sur leur iPhone du feu, raté à chaque fois, celle qu’on a voulu pousser dans la Seine, celle qui a tenté de faire le sac d’une copine négligemment oublié sur le canapé pour lui piquer son vernis Majorelle d’Yves Saint Laurent (comment ça, c’était encore moi), celle qui admirait ses superbes photos de la soirée sur son twitter avant de réaliser qu’elle était en fait en train de regarder le compte de quelqu’un d’autre donc pas ses photos.


Une très bonne soirée donc avec une jolie surprise en plus puisque dans la cale de la péniche (ça fait très esclave ça mais pas du tout), Natacha Bird avait pris ses quartiers. J’avoue que je ne connaissais pas du tout son univers mais j’ai tout de suite été séduite par le travail de cette illustratrice et web designer, très sympa en plus in real life. Elle était là pour dessiner nos doubles virtuels, trop mignons. A nous de choisir les couleurs et les accessoires qui nous définissaient le mieux pour créer notre Birdy : j’ai évidemment opté pour du bleu et du turquoise et du maquillage en accessoires. Et j’adore le résultat, c’est tout moi. Merci d’ailleurs à Camille qui passait par là et qui m’a suggéré de me faire des yeux aux paupières bleues. Of course ! Tellement évident. Pourtant, sûrement la fatigue, je n’y aurais pas pensé de moi-même. Alors que c’est le détail qui change tout.

Comme quoi, parfois, ça vaut le coup de se bouger de son canapé. Et comme dirait Bon Jovi « I’ll sleep when I’m dead ». Oui, j’ai été une grande fan de Bon Jovi quand j’avais vraiment 21 ans et non je n’ai absolument pas honte. Love Jon for ever.

Pour découvrir l'univers de Natacha Bird, c'est par ICI.
Photos : RoseM Nunes
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2 commentaires:

  1. Sérieusement tu n'as pas 21 ans??????? o_O

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  2. (T'en fais pas! J'ai 17 piges et festoyer toute la nuit, j'y arrive plus non plus. Comme quoi.)

    La soirée avait l'air sympatoche! Et j'adoreeeeee l'illustration, c'est vraiment totalement toi. ^^

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