Un gommage visage venu du froid. Da !

Edit : Oups, m'étais trompée. Voilà, c'est mieux comme ça. Personne n'a rien vu, on est d'accord :)

Certaines périodes sont critiques pour la peau. Si on ne prend pas bien soin d’elle à ces moments-là, c’est la débandade assurée. C’est le cas de la fin de l’été par exemple. Car été rime normalement avec vacances, soleil et bronzage. Et quand on bronze, la peau s’épaissit et les boutons disparaissent en général. Oh miracle ! Oui, mais miracle provisoire. Car dès la rentrée, c’est la sortie des calculettes : une vrai explosion de boutons. Il faut donc tout de suite s’attaquer aux cellules mortes qui se sont accumulées pendant l’été, bouchant les pores, en gommant consciencieusement.
Si j’ai continué à utiliser un gommage pour le corps pendant les vacances, j’avoue que le visage j’avais totalement laissé tombé. Mais depuis le début du mois de septembre, je m’y suis remis. Pas envie d’avoir la peau d’une ado attardée. J’en ai même profité pour tester la Crème Douce Exfoliante aux Pétales de Sibérie de la marque Russie Blanche que j’avais eu à la dernière Nuit Slave Kusmi Tea. C’est la première fois que j’essaie un soin de cette marque créée par une ancienne Miss URSS et mannequin. La marque est française mais sa créatrice est donc d’origine russe et a auparavant fondé le spa Joïya dans le 8ème à Paris. Cette ligne allie luxe et naturalité. Elle ne se revendique pas bio du tout mais elle utilise des huiles essentielles 100 % naturelles et des plantes adaptogènes connues pour résister au stress et utilisées depuis toujours par le peuple russe. Pour simplifier, on pourrait dire que les soins créés sont le résultat de l’association de l’âme russe et du savoir-faire français.

Donc ce gommage ? La texture est quand même assez étonnante, un peu pâteuse et très compacte, voire gélatineuse. Tu peux retourner le pot la tête en bas, rien ne tombe. Bon, quand je l’ai fait tomber dans la douche, par contre, toute la pâte est sortie du pot d’un coup. Mais j’ai pu rattraper le coup hyper facilement en saisissant la pâte avec les mains et en la remettant dans le pot. C’est tellement compact que j’ai tout remis d’un coup. Ca ne s’est pas éparpillé, ça n’est pas parti en morceau et ça n’a pas dégouliné. Bon point donc pour la Miss Catastrophe que je suis. Mais ce n’est pas la seule chose qui soit surprenante dans ce gommage : les billes exfoliantes sont transparentes (bon, pas de quoi se pâmer non plus) et surtout molles. En fait, visuellement ça ressemble à du caviar (enfin du peu que j’en ai vu sur photo ou à la télé). On dirait des petits œufs. Dis comme ça, c’est pas ragoûtant, mais la sensation sur la peau est assez agréable. Je suis sûre que ce n’est pas nouveau mais jusqu’ici, dans tous les gommages que j’ai testé, les billes étaient des écorces ou noyaux concassés pour les versions naturelles ou des billes « chimiques », mais toutes dures.

Côté parfum, ça sent délicieusement bon. Une odeur de fleur, mais comme je suis nulle en effluves, je suis bien incapable de deviner laquelle. Et le packaging vaut son pesant d’or. Soin premium oblige, c’est un joli pot en verre hyper lourd surmonté d’un capot blanc orné d’une fleur de Sibérie, le symbole de la marque. En fait, le luxe du pot c’est un plus (il pète dans la salle de bain) mais, pour moi, c’est aussi un moins. Disons que quand je l’ai laissé tombé dans le bac de douche j’ai eu peur d’y laisser un orteil et surtout le sol de ma douche. Finalement tout le monde était sain et sauf mais ce n’est pas la première fois que je casse du mobilier de salle de bain avec un truc en verre bien lourd (le lavabo s’en rappelle encore). Pour ma sécurité, je pense m’en tenir aux packagings plastiques. C’est moins joli mais plus sûr. Et puis casser un gommage à 56 €, ça m’aurait bien fait mal. Oui, c’est le gros bémol, le prix. Forcément c’est du premium donc c’est assez cher. D’ailleurs j’étais bien contente que ce soit un cadeau. Autant pour les crèmes, ça ne me choque pas de percer mon porte-monnaie, autant pour certains soins, où on ne voit pas forcément de résultat, j’ai du mal. Et vous, vous êtes prêtes à payer cher pour quoi ?