Folle de la beauté des Années 20

Je ne veux plus être une Mad Woman, ou plus autant en tout cas. Ma petite obsession pour la mode et la beauté des années 60 m’est un peu passée. De temps en temps, j’ai encore des rechutes mais elle a été un peu remplacée par une nouvelle lubie. Il faut avouer que je suis très influencée par les séries et les films que je regarde. Quand c’est des reconstitutions d’époques anciennes, je ne peux m’empêcher de tomber sous le charme des tenues, du maquillage ou des coiffures des actrices. Des fois, ça m’attire même plus que l’histoire qui est racontée.

Bon, certaines époques me séduisent évidemment plus que d’autres. Je préfère le glamour du début des années 60 au naturel hippie de la fin de la décennie, même s’il a aussi son charme. Mais c’est moins féminin, ça fait moins rêver. Et puis le côté je m’épile pas, je mets pas de déo, très peu pour moi. Comme le côté no make-up, je pense que là, clairement, je n’aurais pas pu survivre dans une époque comme ça. Même si les longs cheveux ornés de petites fleurs, ça me parle un peu.

Mais on en est loin dans ma nouvelle obsession. On est même plus de 40 ans avant. J’ai fait un bond en arrière dans les années 20. Et finalement, à bien y regarder, côté beauté, on n’est pas loin du glamour des années 60. Bouche rouge et cheveux crantés étaient déjà de mise. Et moi, je ne peux résister au rouge à lèvres rouge, je trouve qu’il n’y a rien de plus beau. Même si ça ne va pas à toutes les bouches (sur une bouche très fine, ce n’est pas très joli) et qu’il faut une peau sans défaut pour éviter le beauty faux pas. D’ailleurs, c’est une des raisons pour lesquelles je n’en mets pas aussi souvent que je le voudrais. Mes maudits boutons sur le menton et mes quelques rougeurs sporadiques m’empêchent de me livrer totalement mon addiction. Sinon, je crois que je serais capable d’en mettre tous les jours. Enfin, si j’étais pas aussi paresseuse, parce que ça prend quand même du temps à appliquer.

Pourquoi cette soudaine passion pour les années 20 et ce léger désintérêt pour les sixties ? Eh bien, comme je vous l’ai dit, je suis fortement influençable. Ayant terminé la quatrième saison de Mad Men, j’ai dû me résoudre à quitter les années 60 et à passer à autre chose. J’ai donc jeté mon dévolu sur Boardwalk Empire, la série de Martin Scorcese qui raconte la vie de gangsters/mafieux à Atlantic City au moment de la Prohibition. Série historique, créateur de génie et gros buzz : un cocktail alléchant auquel je n’ai pas pu résister. Et cette plongée au début des années 20 s’est aussi faite en beauté pour moi.

En plus, par le plus grand des hasards, j’ai aussi commencé à regarder le film de Clint Eastwood L’Echange avec Angelina Jolie qui se déroule en 1928. Et, bien que je ne sois pas fan de l’actrice, j’ai tout de suite flashé pour sa mise en beauté. Je me suis mise à décortiquer tous les détails quitte à moins faire attention à l’histoire. En revanche, j’aime un peu moins ses costumes, sans parler du petit chapeau cloche qu’elle semble rarement quitter. D’ailleurs, autant j’étais fan de la mode des années 60 qui marquait fortement la taille et mettait les formes en valeur, autant j’ai du mal avec celle des années 20.

Ce sont la plupart du temps de longues robes droites qui tombent mi-mollet, une longueur qui ne me va pas du tout, avec zéro décolleté bien évidemment. Je trouve qu’elles font très sac à patates. Ca ne met pas du tout en valeur les corps.

Mais le maquillage et les coiffures sont eux hyper glamour. Depuis, je me prends à rêver de cheveux crantés et de bouche rouge. Même si les petites coupes courtes très prisées à l’époque ne m’iraient pas forcément. Il y a aussi un côté cabaret, burlesque finalement, très dans l'air du temps. Me voilà donc dingue de ces Années Folles.

Juste pour le plaisir, je vous mets aussi des photos des quatre actrices de la série prises pour Vanity Fair par Ellen Von Unwerth. Parce qu’elles sont magnifiques et parce que j’adore cette photographe qui a le don de sublimer ses modèles et de créer des univers glamourissimes. Juste sublimes.