Brad Pitt pour Chanel n°5, la campagne d'affichage : fou rire inévitable

Quand tu marches dans le froid et la nuit, beaucoup trop tôt le matin, pour aller bosser, après avoir passé 45 minutes dans le métro à maudire tous tes voisins (le métro me rend misanthrope et agressive), l’humeur est souvent maussade. L’être humain n’est pas fait pour se lever aussi tôt. Enfin, surtout l’être humain que je suis. Bref, de si bon matin, je tire souvent la tronche. Alors que nous le savons tous, je suis un modèle de bonne humeur. Mais non, là, c’est pas happy face. Sauf ces derniers temps où quelque chose (on pourrait même dire quelqu’un) est venu égayer ce trajet de 15 minutes dans le froid hivernal.

Alors voilà, je voulais faire une spéciale dédicace à Bradounet parce que tout les matins, il réussit à me soutirer un sourire (et c’était pas gagné). Que dis-je ! Même plusieurs sourires car il ne croise pas mon chemin une fois mais deux, plus une troisième fois au déjeuner. Comment ça je croise Brad Pitt sur le chemin du travail ? Tout ce manque de sommeil m’aurait-il fait perdre la raison ? Que nenni ! Juste qu’après la magnifique (mouhahahaha) pub télévisée pour le parfum Chanel n°5 avec sa nouvelle magnifique (mouhahahahaha) égérie, Brad Pitt himself, la campagne d’affichage a commencé. Et la bonne tranche de rire qui va avec.

En fait, si, quand j’ai découvert le mini film mettant en scène Brad Pitt pour Chanel n°5, j’étais totalement abasourdie/consternée/horrifiée/perplexe, depuis je me marre comme une baleine quand je le vois. C’est tellement ridicule/à côté de la plaque que c’en est drôle. Bon, je pense pas que ce soit ce que Chanel voulait faire mais c’est comme ça, ça l’est. Et apparemment, pour la marque les meilleures blagues ne sont pas les plus courtes, elles méritent même d’être exploitées sous toutes leurs coutures, the show must go on. Après le film, voici l’acte II : la campagne d’affichage sur les abribus et les panneaux publicitaires. Et pour une campagne, c’est une campagne ! Brad Pitt est partout ! Rien qu’à côté de mon boulot, dans un rayon de 100 m, il est à trois endroits.

Et comme Chanel devait avoir du mal à choisir entre tous les clichés hyper réussis de Bradounet, ce n’est pas la même pub que je croise à trois reprises mais 3 photos différentes. Trois photos où Brad Pitt est donc bien évidemment en noir et blanc et tout aussi sexy que dans la pub (mouhahahaha) avec sa magnifique chemise en flanelle (mouhahahahaha). Quand j’ai vu la première photo, j’ai of course sourit, quand j’ai vu la deuxième une minute plus tard, là, j’ai quasiment ri. Mais alors le pompon, c’est quand j’ai découvert la 3^ème un peu plus loin à l’heure du déjeuner. Jamais 2 sans 3 comme on dis. Là, j’ai pensé qu’il fallait absolument que je vous en parle.

Comment ça, je suis dans un truc qui tourne et je laisse la place à une pub Nivea ! Ca me laisse pensif...

Car quand je vois ces trois photos tous les matins, je me moque en mon fort intérieur, c’est inévitable. C’est ce qu’on appelle du comique de répétition, c’était peut-être le but, en tout cas, je ne m’en lasse pas, ça me fait sourire à chaque fois. Et à chaque fois, je pense à vous en me disant qu’il faut absolument (inévitablement ?) que je vous montre ça qu’on se moque ensemble. Je suis juste dég’ de pas avoir réussi à prendre en photo la 3è pub - elle est juste au pied de l’immeuble, trop de monde -, surtout que c’est la plus drôle. C’est celle où il regarde au loin. A chaque fois que je la vois, un flot de petites phrases/blagues pourries submerge mon cerveau.

Bref, cette campagne d’affichage était-elle vraiment inévitable ?(oui, je sais, c'est mal de frapper un homme déjà à terre)