Mon maquillage de paresseuse : se maquiller moins pour dormir plus

Je sais pas vous mais en ce moment je suis crevée. Je ne sais pas si c’est dû au changement de saison, au froid, au manque de lumière ou à un rythme de vie plus soutenu que d’habitude (à l’âge aussi mais chut faut dans le dire, continuons à faire croire que je suis toujours jeune et pimpante), mais je suis un zombie ambulant. Résultat, les jours où je bosse en bureau et que je dois donc me lever tôt, face à la glace, le matin, je n’ai aucune inspiration pour mon maquillage. Attention, de là à sortir sans maquillage, faut pas pousser ! Je n’ai juste ni l’envie, ni le temps, ni le cerveau assez réveillé pour me lancer dans des maquillages élaborés.

 Alors, j’ai trouvé une astuce et « inventé » mon maquillage de paresseuse. Il s’est élaboré petit à petit et s’est construit sur un maquillage que je faisais déjà avant de temps en temps. Vous en avez eu un aperçu en début de semaine avec mon maquillage Black Up or cerclé de crayon turquoise. Ce n’est pas la première fois que je faisais ce genre de maquillage, ça m’arrive souvent quand je reçois des crayons pour les yeux flashy (je vous en avais déjà montré dans le même genre avec un Nars et un autre crayon Black Up). Disons que mon make-up de paresseuse est un peu un dérivé de cette technique. Première étape pour le réaliser, il faut donc comme tu dois t’en douter maintenant des crayons pour les yeux. Ca tombe bien je venais de recevoir la flopée de crayons L’Oréal Paris.

D’ailleurs, c’est en testant ces nouveautés ce maquillage de paresseuse m’est venu. J’avais repéré un joli bleu dans la gamme des khôls et j’avais bien envie de l’essayer. Mais après le fiasco smoky, l’option paupière entière était inenvisageable. J’ai donc d’abord posé un fard doré sur la paupière mobile (en hiver, comme j’ai toujours un teint éteint, je développe une obsession pour les ombres dorées, je trouve que ça apporte de la lumière à ma tête de déterrée). Puis j’ai appliqué mon khôl bleu au ras des cils, normalement. A la base, je voulais faire un maquillage à la Black Up. Oui mais voilà, je suis plus habituée aux crayons gras waterproof qui glissent comme du beurre. Là c’était un chouïa plus sec (mais pas non plus les crayons hyper secs qui te font mal, non c’est quand même gras juste plus dur, j’avais plus l’habitude). Bref, j’ai ripé.

Flash

 C’était tôt le matin, j’avais pas envie de me démaquiller pour refaire mon trait donc j’ai décidé d’estomper. Tu me diras, c’est un peu la politique générale des beauty addicts normalement constituées (et des make up artists), je n’invente rien. Le trait de crayon net est considéré comme moche et l’estompage fortement recommandé. Mais toi-même tu sais que j’ai un problème avec l’estompage. Pour les fards, je m’y suis mise mais je ne le fais que légèrement, j’aime pas quand c’est trop (je sais, je dois provoquer de gros roulements d’yeux de par chez vous). Bref, je n’estompais jamais mon crayon pour les yeux quand j’en mettais (on estompe pas son eyeliner non ? Pourquoi estomper son crayon), je trouvais ça moche. Et puis, là, je ne sais pas si c’était la fatigue, la couleur, une épiphanie, je me suis dis : « mais c’est sympa en fait, ça donne un style ». Le bleu en version estompée est à la fois plus doux et plus présent. J’ai ensuite bien évidemment terminé cette œuvre d’art ( ;)) en crayonnant aussi ma waterline et mon ras de cil inférieur (là, certaines fois j’estompe, d’autres non, tout dépend de l’intensité de la couleur).

Totalement satisfaite de ma trouvaille (qui n’en est pas une, on est d’accord), les jours suivants, j’ai recommencé, mon cerveau appréciant grandement de ne pas être sollicité pour un brainstorming maquillage à 7h30 du matin. Là, je me mets en pilote automatique et je suis prête en un rien de temps (ou en tout cas, ça m’en fait gagner du temps, ce qui est grandement appréciable). Et pour ne pas me lasser, chaque jour, je varie les couleurs. J’ai déjà tenté le noir, le vert et le violet (je vous montrerais ça bientôt quand les photos ne seront plus prises en otage dans mon appareil photo, oui, ce salopiaud a recommencé, ça sent la fin). Mais aussi le gris : il permet un maquillage plus doux que le noir mais plus discret et « chic » que le bleu, couleur qui se fait quand même un peu remarquer.

Avec flash

Mais quelle que soit la couleur du crayon, je le pose toujours sur une base d’ombre à paupières dorée. Parce que ça apporte de la lumière mais aussi parce que c’est facile à poser au doigt et pas besoin d’estomper 2 h. J’ai essayé avec d’autres teintes, mais je trouvais que ça marchais moins bien, voire pas du tout. Après, on peut là aussi varier les plaisirs, des fards or finalement il y en a des tas (surtout à cette période) avec tous des nuances différentes. Du beige au champagne, en passant par le cuivré, le bronze ou le rosé : s’ils sont tous gold, ils n’ont pourtant rien à voir les uns avec les autres. Ces deux maquillages en sont le parfait exemple. Pour le premier j’ai utilisé un or bien doré de la palette 40 couleurs Front Cover et pour le gris un doré plus rose, alias mon fard à paupières Eyes To Kill de Giorgio Armani. Le premier est beaucoup plus lumineux, le deuxième se fond mieux à ma peau (même si en vrai, il est peut-être moins nude et plus étincelant).

Et voilà mon maquillage de paresseuse : un fard à paupière doré, un crayon, un peu d’estompage et le tour est joué.

NB : Il va vraiment falloir que je vous fasse un topo sur ces crayons, surtout qu’ils ne se valent pas tous, certains marquent peu la muqueuse (comme le gris de ce maquillage), d’autres vachement, certains sèment aussi des petits pigments de couleur sur le visage, et les textures ne sont pas les mêmes.