Essie je m’y mettais aussi ?

Je sais trop facile, elle a été faite au moins 50 fois, celle-là. Mes plus plates excuses, je n’ai pas pu m’en empêcher.

Tout ça pour dire qu’à force d’entendre parler sur la planète beauty des nouveaux Essie (difficile d’échapper à cette déferlante sur la blogo), je me suis dit qu’il fallait peut-être que je la teste cette formule française. Juste pour ne pas mourir idiote. C’est ma réputation de beauty addict toujours à la pointe qui est en jeu (mouhahahaha, c’est la perpétuelle retardataire qui dit ça). Moi, la fan incontestée de OPI allais-je retourner ma veste et passer du côté Essiesque de la force ? On allait voir ce qu’on allait voir.

Après un petit troc avec une copine, me voilà enfin en possession de quelques-uns de ces petits spécimens. Bon, troc oblige, il s’agit de vernis de la collection hivernale Cocktail Bling donc c’est pas de l’actu chaude. Mais en même temps, la collection printanière, on la voit un peu partout en ce moment et je suis sûre que tu en as un peu ras la casquette donc finalement, ça tombe bien.

J’ai décidé de commencer mon test par la couleur qui m’intriguait le plus et qui finalement m’attirait le plus (forcément), j’ai nommé School of Hard Rocks. Dans le flacon, il s’agit d’un beau vert foncé. La marque le décrit comme un malachite grisé, la malachite étant une pierre ou plutôt un minéral vert. Donc oui, pour le vert, par contre, je ne vois pas où est le gris. A la limite, la description anglaise est plus juste « Midnight malachite », un vert nuit quoi (oui, ça n’existe pas, ce n’est pas une vraie couleur mais on dit bien bleu nuit donc je peux inventer un peu si je veux). Une des copines qui l’a vu sur moi sans savoir quelle teinte c’était l’a décrit comme un bleu canard. Et c’est vrai que ce vert-là tire un peu sur le bleu.

En tout cas, il faut accorder ça à Essie, la teinte (quelle que soit la façon dont on la décrive) est superbe et absolument pas déjà-vu. C’est ce que j’aimais assez dans le Essie original (la version américaine en somme), ses couleurs plutôt originales par rapport à d’autres marques plus « classiques ». Au moins, la nouvelle version a gardé l’ADN de la marque. La question que je me pose toutefois est : était-elle vraiment indispensable ? Je ne suis pas une spécialiste de la version américaine, je n’en ai utilisé que deux dans ma courte vie de nailista donc je ne suis pas la mieux placée pour faire de comparaisons. Mais j’aimais bien le pinceau et ne trouvais absolument pas la formule difficile à appliquer.

La nouvelle formule aurait été imaginée pour faciliter la vie des Françaises, grosses paresseuses que nous sommes. Plus épaisse, on n’aurait besoin de mettre qu’une couche. Le pinceau est également plus gros pour une application plus rapide. Bon, je vous l’ai déjà dit après le fiasco du vernis 1 Seconde de Bourjois et de son pinceau panoramique, je n’aime pas les gros pinceaux. Ils ne conviennent pas à mon genre de manucure un peu à la Brésilienne (en gros de celle qui en met partout sur le contour et les cuticules). Je préfère donc le pinceau original plus fin.

Pour la formule plus épaisse, le coup de ne mettre qu’une couche, c’est aussi raté, en tout cas sur celui-là. Avec une couche, impossible d’avoir une opacité uniforme de partout. Pourtant, je me suis hyper appliqué, mais rien à faire. J’ai dû y arriver sur un doigt et encore. J’ai donc dû rajouter une nouvelle couche (donc quel intérêt de changer la formule). Après, ce que j’ai beaucoup aimé en revanche, c’est que malgré ces deux couches et malgré une formule « épaisse », eh bien, il n’y avait pas d’effet matière sur mes ongles (ce que je peux avoir avec certains vernis épais). Le vernis était tout fin et ça, j’ai beaucoup apprécié.

Côté tenue, je suis assez dubitative. Je l’ai appliqué mardi soir et ai pris les photos samedi après-midi. Comme tu peux le voir, ça va, il est quand même assez intact après 4 jours. Mais ça, c’est ma main gauche. Sur la main droite, le premier accroc est apparu dès le premier jour et il y en a eu d’autres ensuite. Donc je ne sais que penser. A noter quand même, je n’ai pas mis de top coat, je n’ai pas eu le temps. Nonobstant (oui, j’avais envie de me la péter aujourd’hui), la teinte étant quand même assez sublime et rare, je l’adopte sans hésiter. D’ailleurs, elle a tapé dans l’œil de plusieurs de mes copines/collègues qui m’ont demandé ce que c’était, plutôt séduites. Vu que je baigne dans un univers où les filles sont noyées sous les vernis, ça ne m’arrive pas aussi souvent qu’on pourrait le penser qu’on s’arrête sur la couleur de mes ongles. C’est donc plutôt bon signe.

Alors toujours OPImaniaque ou ai-je rejoint le camp Essie ? Pour l’instant, je reste sur mes positions. Car après un seul test, impossible de se prononcer sur l’ensemble de la gamme Essie. Difficile de comparer les dizaines d’OPI testés à juste un vernis. Après, jusqu’à preuve du contraire, my hearts belongs toujours to OPI. J’ai quand même l’impression que les vernis de la marque sont un cran au dessus niveau quali (feeling confirmé par de nombreuses discussions entre beauty addicts). Après, c’est à voir.