Ma vernithèque : oui, je suis une vernista, so what ?

Depuis le lancement de ce blog, j’ai dû vous présenter je ne sais combien de vernis. Et justement, je me suis demandée : combien au juste ? Quand j’ai fait mes premiers pas de beauty addict, j’avais très peu de vernis. Ce n’était pas ce qui m’attirait le plus. A l’époque, je collectionnais plutôt les gloss (comme quoi on change) et les fards à paupières un peu (ça, ça n’a pas changé). Mais les vernis, ça m’existait pas tant que ça. J’avais bien quelques roses clairs Agnès b. (couleurs qui ne m’attireraient plus du tout aujourd’hui) ou alors des couleurs un peu hors des sentiers battus pour l’époque (genre du bleu nuit, il y a longtemps le bleu nui c’était osé) mais que je ne mettais jamais en fait parce que trop hors des sentiers battus justement. A l’époque, j’étais un peu coincée du maquillage.

En fait, le vernis qui a tout déclenché c’est un rouge de chez Bourjois. A cette époque-là, je me suis dit qu’il fallait que je devienne une femme et qu’il me fallait donc un vernis rouge. J’avais craqué pour le Rouge Diva So Laque. Et puis, j’ai commencé à bosser dans le milieu de la beauté donc tout d’un coup, les vernis sont venus à moi. J’aurais pu développer une collectionnite aiguë tout de suite et tout garder pour moi mais non. Je recevais 6 vernis, j’en gardais en général un et donnais tout les autres. On peut voir ça comme de la générosité ou de la bêtise (là, c’est la vernista qui parle). C’est comme ça que j’ai donné mes premiers OPI, inconsciente que j’étais ! Je le regrette encore. Ils étaient bleus, jaunes, verts et ce n’était pas mon genre de couleur à l’époque. J’ai donné quelques Essie aussi pour les mêmes raisons. Pareil, je me disais, j’ai déjà un rouge (ou un rose) pourquoi en garder d’autres donc je donnais (pff, quelle bécasse, j’ai honte de mon moi passé). Je sais j’étais complètement folle à l’époque et mon raisonnement était perverti, heureusement, je suis soignée depuis.

Car finalement, il y a eu un déclic. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai plongé de plus en plus dans le beauty addictisme, que les couleurs de vernis sont peut-être devenues plus excitantes aujourd’hui (même s’il y a 4, 5 ans, c’était pas mal non plus aussi)… En tout cas, j’ai suivi l’évolution de la société beauté qui a érigé le vernis en nouvel it accessoire et je suis devenue accro. Une vraie nailista. Désormais, je collection les rouges et les roses (« car non, ce ne sont pas les mêmes couleurs » que je dis aux béotiennes qui ne savent pas et ne font pas partie de notre monde) mais aussi les bleus (qu’il y a encore deux ans pourtant je ne supportais pas), les verts, les oranges. Toutes les couleurs possibles et imaginables. J’ai même du jaune ! Bon, il y a encore quelques teintes qui me plaisent moins et que je finis par donner aux copines mais j’ai de plus en plus de mal à abandonner mes bébés. Parce qu’aujourd’hui je regrette pas mal de teintes que j’ai légué parce que je me disais que n’ayant pas le temps de tout porter c’est ce qu’il fallait faire, leur donner une nouvelle famille, que quelqu’un au moins en profite. Suis-je devenue plus égoïste ou tout simplement accro, en tout cas maintenant, je ne lâche presque plus rien (les copines ronchonnent un peu mais s’y sont fait).

Donc forcément, ma vernithèque est passée de deux vernis rouges que j’avais réussit à finir (ô miracle) à des dizaines de vernis. Mais combien au juste ? J’ai voulu voir ça de plus près. Tour d’horizon en commençant par les antiquités. Mes tous premiers (à part les deux rouges que j’ai finis à l’époque et dont je n’ai bien entendu pas gardé les flacons) : le Yves Rocher est pré 2005 (je me demande même s’il ne date pas du dernier millénaire), les autres sont de 2006/2007 voire 2008. Si Bourjois m’a initié au rouge, c’est Nivea qui m’a donné envie de couleur flashy (d’ailleurs, il manque mes deux premiers Nivea, je ne suis pas arrivée à remettre la main dessus pour cet article) mais c’est Dior qui a vraiment déclenché ma vernite aiguë.

Les orange (on n'en a jamais assez).
Les corails (de la diversité).
Les bleus
Les gris et argentés
Les noirs
Les verts
Les blancs
Un or et un jaune (pas fan des ces teintes donc ça suffit). Tous les dorés que j'ai eu jusqu'ici, je les ai donnés sauf celui-ci de L'Oréal qui m'a plus assez pour que je le garde.
Les violets
Mon vernis le plus "particulier" : le Holographic de Chanel. Faudrait que je vous le montre un jour même si son fini "boule à facettes" va être difficile à capturer en photo.
Les rouges. L'exploit : il y en a pas deux pareils !
J'en ai plein mais c'est vraiment ceux-là mes préférés.
Les roses : apparemment, c'est ma couleur de vernis préféré puisque c'est d'eux que j'en ai le plus. 14 sur la photos mais il en manque qui ont choisi de faire l'école buissonnière today.
Mes préférés : comme pour de nombreuses teintes, c'est les OPI qui dominent. Mais vous le savez ça que je suis une OPImaniaque; C'est ma marque préférée, suivie de près par Nars. Pour Essie, j'en ai eu quelques uns il y a longtemps de la version américaine mais ils ne m'avaient pas transcendé ni en couleur ni en formulation. mais je n'en ai pas testés assez pour vraiment les juger.

Et s’il fallait n’en garder que quelques-uns (parce qu’un c’est carrément impossible) ? Après moult réflexions et de nombreuses engueulades entre moi et moi, je dirais le Bubble Gum de Dior (déjà à moitié vide c’est pour dire ; il est vieux, tout gluant mais je vais pouvoir le ressusciter grâce à mon diluant Mavala), mon magnifique Schiap de Nars (The rose ultime, un indispensable selon moi), le Vernis Please Blooming Pink de Givenchy (un superbe corail que je ne quitte quasi pas sur les pieds en été, sauf quand je porte le Schiap), le Shorts Story d’OPI (le rose Barbie ultime), A Good Mandarin is Hard to Fine (le plus beau orange en ma possession, et de la terre ?) et enfin Bucolic Poppy de Givenchy (parce qu’il fallait un rouge. En ce moment, c’est mon rouge préféré mais contrairement aux autres teintes, sur les rouges, je tourne en général).

Et voilà, 76 vernis. Ma foi, c’est tout à fait raisonnable non ? Je suis presque déçue, je n’atteins même pas les 100. Bon, ok il en manque. Mais une demi douzaine même pas qui sont encore en train de jouer à cache cache avec moi. Et j’en ai donné quelques uns aussi que je vous avais montrés sur le blog mais qui ne ma plaisaient pas plus que ça. M’enfin quand même, on n’arrive pas encore à 100. Bien évidemment, si tu comptes tout ceux que j’ai et que je ne vous ai pas montré là parce que pas encore testés, alors là on explose les compteurs (je me demande même si on double pas presque les chiffres même). Mais c’est une tout autre histoire que je vous raconterais peut-être bientôt.