samedi 12 février 2011

Certaines femmes sont-elles prêtes à tout pour se faire belles ?

En ce moment, je teste plein de trucs pour le boulot : diverses méthodes minceur aux ultrasons, plateforme oscillante, épilation à la lumière pulsée… Et avant chaque test, on me pose une série de questions pour savoir si je peux vraiment me soumettre à ces méthodes. Car les machines utilisées ne sont pas sans risque pour certaines personnes et il y a des contre-indications. Pour les gens sans problème de santé, ce n’est absolument pas dangereux, mais certaines sont totalement interdites aux gens porteurs de pacemakers par exemple, ou venant d’être opérés… En même temps, quand on y regarde de plus près, il y a beaucoup de secteurs de la beauté pas si safe finalement et qui demanderaient parfois plus de précautions. Je me souviens qu’un jour, il y a très longtemps, j’avais fait un test de coloration pro et on m’avait fait venir deux jours avant pour faire un essai sur une petite zone du cuir chevelu pour voir si je n’étais pas allergique. J’avais trouvé ça curieux parce que j’avais fait d’autres colorations avant et je n’avais pas eu droit à un tel traitement et on m’avait répondu que c’était pourtant nécessaire pour savoir si j’allais bien réagir. C’est vrai que ça paraît totalement justifié mais ce n’est jamais fait dans la réalité. En même temps, je vois mal les coiffeurs faire venir leurs clientes deux jours avant une première coloration, ce serait intenable commercialement.
En tout cas, ces méthodes ont généralement en commun d’être prohibées pour les femmes enceintes. Ce qui semble logique en soi. Si j’étais enceinte, de moi-même, je n’irais pas me percher sur quelque chose qui fait vibrer mon corps ni ne lui enverrai une demi-heure d’ultra-sons dans la pomme. On interdit tellement de choses qui paraissent pourtant bénignes aux femmes enceintes que cela ne semble pas étonnant qu’elles ne puissent pas non plus utiliser des appareils qui nécessitent déjà de prendre des précautions en temps normal. Mais ce qui me semble logique pour moi, ne l’est apparemment pas pour toutes. Aussi hallucinant que ça puisse paraître, les intervenants s’occupant de ces machines m’ont expliqué que tout le monde n’avait pas mon sens de la raison. Et qu’ils avaient déjà été confrontés à des femmes enceintes leur demandant, malgré les interdictions établies et les explications sur les contre-indications, si elles pouvaient quand même faire une série de séances. Parce qu’elles voulaient par exemple maigrir ou retrouver la ligne avant de prendre les kilos en trop inhérents à une grossesse. C’est fou tout de même !

Je veux bien qu’on décide de faire une cure d’ultra-sons, une épilation, une séance de plateforme oscillante et qu’on prenne donc rendez-vous alors qu’on est enceinte parce qu’on ne sait pas forcément que c’est déconseillé dans notre état. Avant d’y aller, je ne savais pas non plus qu’il y avait toutes ces contre-indications. Mais une fois prévenue, l’attitude normale est de renoncer et non pas de vouloir poursuivre à tout prix sachant que ça peut être néfaste à notre futur bébé. Je ne peux m’empêcher de trouver ça dingue. Est-on prêtes à tout pour maigrir ? Alors effectivement, je comprends que ce soit chiant de mettre sa « beauté » entre parenthèse pendant 9 mois. Pour en revenir à la coloration, on ne peut par exemple pas en faire pendant la grossesse non plus. Alors quand on est une fausse blonde ou rousse ou brune, je comprends que ça saoule de ne rien faire et de se retrouver avec des racines longues comme un bras. Certaines, d’ailleurs, ne respecteront pas l’interdiction. Il faut dire qu’on interdit tellement de choses aux femmes enceintes, qu’à un moment ou un autre, on transgresse forcément. Mais entre boire une petite coupe de champagne et passer aux ultra-sons, aux vibrations ou à la lumière pulsée, je pense que ce n’est pas le même niveau de dangerosité. Je trouve cette inconscience tellement hallucinante que je me suis dit qu’il fallait tout de suite que je vous en parle. C’est moi qui suis psychorigide ou certaines femmes sont totalement à côté de la plaque ? Même l’obsessionnelle de la beauté que je suis a conscience qu’il y a des limites. Heureusement, elles ont eu affaire à de vrais pros qui les ont renvoyées chez elles. Mais est-ce toujours le cas ?
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3 commentaires:

  1. Déjà, qu'on privilégie la beauté au détriment de la santé je trouve ça aberrant. Mais alors au détriment de soi et du bébé qu'on peut porter, là c'est carrément de l'inconscience...

    Et si des nanas n'ont pas la présence d'esprit de se dire que ça peut être mauvais pour leur futur bébé, je n'ose même pas imaginer ce que ça donnera quand elles seront mères -_-

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  2. tu sais y'en a bien qui se droguent alors ça ne m'étonne pas, malheureusement un permis "avoir un enfant" ça n'existe pas pourtant ce sont des vies qui sont bousillées parfois

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  3. Paillettes et Futilités : oui, ça fait peur !

    mme-beaute : à la limite, je trouve ça encore plus choquant. parce que quelqu'un qui se drogue est déjà malade à la base. mais là, ce sont quand même cencé être des personnes saines d'esprit.

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