Une colour breeze de bleu souffle sur mon regard avec Clarins

Il est désormais établi que j’étais une bigleuse qui ne reconnaît ni père ni mère sans ses lentilles (ah bon, vous ne le saviez pas, eh bien c’est un autre de mes charmants défauts : passez devant des gens que je connais sans leur adresser la parole parce que je ne les vois pas). Mais avec le test de la palette Colour Breeze de Clarins, dont je vois les fards verts alors qu’ils sont bleus, nous savons aussi désormais que j’ai un peu de mal à distinguer certaines couleurs (pas toutes heureusement). Vive la blogueuse beauté ! On ne s’étonnera donc plus si un jour je vous montre un maquillage à la Bozo le clown.

(Swatch palette Colour Breeze Blue Sky Clarins, en haut sans flash, en bas avec flash)

Enfin, c’est pas parce que je la vois différente que je ne vais plus l’utiliser cette palette. Parce que bleu ou vert, ce sont de toute façon mes couleurs fétiches en maquillage. Donc après mes premières tentatives, j’ai commencé à l’explorer. J’ai également fait un swatch des quatre teintes mais il n’est pas terrible vu la super luminosité à laquelle nous avons droit sur Paris ces derniers jours. De gauche à droite, nous avons le blanc irisé qui se fait transparent une fois appliqué sur la paupière (tant mieux puisque c’est la touche lumière), le turquoise clair, un bleu moyen (que moi je vois vert ou au moins tirant vers le vert) et un bleu foncé (que je vois donc vert foncé). Ce sont ces deux dernières teintes que j’avais utilisées dans mon précédent maquillage, enfin surtout le bleu moyen, et là j’ai eu envie de tenter d’autres possibilités.

(en haut avec flash, en bas sans flash)


Cette fois, j’ai fait simple car j’étais assez pressée les jours où je l’ai testé et n’ai utilisé qu’un fard en même temps, les fards que j’avais le moins exploité jusqu’ici. Voyons le bon côté des choses : c’est moins imaginatif mais ça permet de se rendre compte du potentiel de la couleur. J’ai commencé par le turquoise, teinte qui m’a tout de suite tapé dans l’œil dès que j’ai découvert cette palette, forcément. Je l’ai appliqué en aplat sur la paupière, classique, puis ai cerclé mon oeil de noir (eyeliner au ras de cil supérieur et khôl dans la waterline). Etape essentielle selon moi pour souligner le regard avec ce genre de couleur sinon vive les yeux effacés. Enfin, j’ai estompé le fard avec le blanc irisé.

Comme je le pensais, ça c’est mon genre de couleur ! Si je trouvais les deux autres fards un peu en demi-teinte, là, ça flashe vraiment. J’adore. C’est plus dans mes goûts. Bon, une fois posé sur la paupière le turquoise vire un peu bleu ciel (où c’est encore mon daltonisme qui me joue des tours) mais j’aime bien quand même. Jusqu’ici, j’avais des turquoises bleu classique ou des turquoises tirant vers le vert pas de nuance bleu ciel. Et puis, une chose est sûre, ce fard met de bonne humeur. Pour info, je l’ai appliqué mouillé pour plus d’intensité (et ça marche) et il est assez facile d’utilisation. Ce n’est pas un fard où en un coup de pinceau, tu as une couleur intense sur toute la paupière mais on ne galère pas trop non plus. Et il a tenu impec, jusqu’au bout de la journée. Je sens que rien que pour lui, cette palette va m’accompagner tout le printemps.

(en haut avec flash, en bas sans flash)

J’ai ensuite voulu voir ce que le bleu foncé (enfin vert foncé pour moi) avait vraiment dans le ventre. Dans mon premier maquillage, je l’avais juste utilisé en liner, ça permettait de découvrir la couleur mais pas vraiment de voir ce qu’elle donnait vraiment. Donc cette fois, je l’ai appliqué en halo autour de l’œil, tout simplement, en estompant encore le fard sur les contours avec le blanc irisé. Je me suis rendue compte en prenant les photos à la pause déjeuner que ce matin-là, j’avais zappé la pause d’eyeliner. Etais-je trop pressée ou la teinte du fard étant assez intense, je me suis dit qu’il se suffisait à lui-même ? Un peu des deux, je crois. Le résultat est sympa mais comme le bleu moyen (et contrairement au turquoise), ce fard est à la fois terne et intense.

Niveau couleur et opacité, il est très bien et peut parfaitement convenir aux filles aimant les maquillages low profile, pour se faire un joli charbonneux coloré et discret par exemple. Mais pour celles qui comme moi aiment quand le maquillage dépote, il va falloir le booster un peu. L’utiliser mouillé comme je l’ai fait là et appliquer en plus une base colorée en dessous comme le suggérait Sandrine. Mais j’aime quand même toute les possibilités qu’offre cette palette (à 45 € quand même, ouch ça fait mal), surtout qu’elle est dans les teintes que j’aime (bleu ou verte).